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Hygiène et médecine en Gaule romaine : étude archéologique de l’instrumentum
National audiencePoster présentant une thèse de doctorat en cours sous la direction de M. Poux et B. Cabouret. L’étude de l’important corpus d’instruments d’hygiène et de médecine renouvelle nos connaissances sur leur typo-chronologie et la façon dont ils sont produits, diffusés et utilisés en Gaule romaine. En tant qu’objets personnels, les artefacts dédiés aux soins du corps sont à la fois marqueurs et vecteurs de l’identité culturelle gallo-romaine. Le corpus a été réalisé à partir de sources matérielles et textuelles sur l’ensemble de la Gaule romaine. Il intègre les données du Ier s. av. J.-C. à l’Antiquité tardive
Lancement du programme GéoDOAD (Géolocalisation Dynamique des objets archéologiques datés).
Article paru le 25 juin 2019 sur le Fil d'Ar, blog du laboratoire Archéologie et Archéométri
Thésaurus Artefacts : présentation et retour d'expérience
Pour consulter le thésaurus dans OpenTheso, sélectionner "Artefacts" dans la liste.International audienceThesaurus for indexing the typological files of archaeological objects recorded in the online collaborative database Artefacts.mom.frThesaurus destiné à l'indexation des fiches typologiques des objets archéologiques enregistrés dans la base de données collaborative en ligne Artefacts.mom.f
Instrumentum d'hygiène et de médecine en Gaule romaine
At the end of the Iron Age, the changes affecting the material culture of pre-Roman Gaul attest the importance of influences and exchanges with the Hellenistic and Roman cultures. After a few imports at the end of the 2nd century BC, the arrival of objects and products related to body care intensified, especially from the Augustan period onwards. By their quantity and variety, they stand out from the razors, nail clippers, pliers and toiletries known until then and hints at the significant transformations in the way people look, maintain and care for their bodies, which go hand in hand with the development of thermal practice in particular. From the 1st century AD onwards, the use of strigils, perfume spoons or pyxides spread widely within society: their generalized use shows that they were no longer reserved for the elites.Most of Roman sites provide body care implement. These tangible remains complement the historical sources on these aspects of daily life. Thanks to a new examination of this archeological documentation, this work aims to obtain an overview of a situation that has been so far addressed by thematic, site-specific or regional studies. This research thus intends to revise and enhance the typological and chronological framework of these categories of artefacts.The examination of the "Cartes archéologiques de la Gaule", of a large bibliography and the direct examination of part of the small finds have allowed to create a corpus of nearly 8000 objects dated between the 1st century BC and the 5th century AD, covering 2850 sites in the investigated area. Although our work does not intend to be exhaustive, the large series of data uncovered during recent excavations provide a more solid basis for typological and chronological analysis. The survey is not restricted to Roman Gaul but is extended to the whole Roman world for comparative purposes. The finding contexts have been reviewed and the data compiled to propose time ranges for the production, circulation and discarding of the different object types.This re-examination is all the more necessary since there is a persistent historiographical bias: in the past some objects have been considered to be surgical instruments, whereas most of them in fact are accessories related to cosmetics. Texts, instruments and substances show that hygiene and medical practices were not always clearly dissociated in Roman times: the boundary between embellishment and body care can be faint. While the hygienic or medical function of some objects such as mirrors or scalpels is easily identifiable, others are versatile and can theoretically be used in both areas of activity. At the outcome of this study, it has been possible to propose a type-by-type classification – either cosmetic or medico-surgical – for the identified types of spoon-probes and spatula-probes.Due to their abundance and internal morphological variety, some functional categories (mirrors, strigils, spoon-probes, spatula-probes, grinding tablets, scalpels) have led to a more detailed typo-chronological analysis. The succession and contemporaneity of different models have been therefore highlighted. The analysis of the spatial distribution of the most frequent types allows us to understand the conditions of their distribution, but also, sometimes, to sort out imports from Greece or Italy from probable provincial productions. By responding to demand, these objects bear witness to the medical and hygienic practices within the Gallo-Roman society.À la fin de l'âge du Fer, les changements affectant la culture matérielle de la Gaule préromaine témoignent de l'importance des influences et des échanges avec les mondes hellénistique et romain. Après quelques imports dès la fin du IIe s. av. J.-C., l'arrivée d'objets et de produits liés aux soins du corps s'intensifie, surtout à partir de l'époque augustéenne. Par leur quantité et leur variété, ils se démarquent des rasoirs, coupe-ongles, pinces et nécessaires de toilette connus jusqu'alors et laissent deviner les transformations profondes dans la manière de paraître, d'entretenir et de soigner son corps, allant notamment de pair avec le développement de la pratique thermale. À partir du Ier s. ap. J.-C., l’usage des strigiles, des cuillères à parfum ou des pyxides se propage en effet largement au sein de la société : leur généralisation montre qu'ils ne sont plus réservés à une élite.Rares sont les sites romains ne livrant pas de matériel destiné aux soins du corps. Ces traces tangibles viennent compléter les sources historiques sur ces aspects de la vie quotidienne. Le présent travail, par un nouvel examen de cette documentation archéologique, cherche à obtenir une vision d'ensemble d'une situation abordée jusqu'ici par des études thématiques, ponctuelles ou régionales. Cette recherche propose ainsi de réviser et compléter le cadre typologique et chronologique de ces catégories de mobiliers.Le dépouillement des Cartes Archéologiques de la Gaule, d'une large bibliographie et l'examen direct d'une partie du mobilier ont permis la constitution d'un corpus de près de 8000 objets datés entre le Ier s. av. et le Ve s. ap. J.-C., répartis sur 2850 sites dans la zone étudiée. Bien que l'exhaustivité ne soit pas recherchée, les importantes séries de données mises au jour lors des fouilles récentes permettent d'assoir plus solidement les réflexions typologiques et chronologiques. Le recensement ne s'est pas restreint à la Gaule romaine mais a été élargi dans un but comparatif à l'ensemble du monde romain. Les contextes de découverte ont été réexaminés et les données compilées de manière à proposer des fourchettes de datation pour la production, la circulation et le rejet des différents types.Cette "mise à plat" s'avère d'autant plus nécessaire qu'il existe un biais historiographique persistant : certains objets ont été interprétés dans le passé comme des instruments chirurgicaux alors qu'il s'agit majoritairement d'accessoires liés à la cosmétique. Textes, instruments et substances montrent que les pratiques d'hygiène et de médecine ne sont pas toujours clairement dissociées à l'époque romaine : la limite est parfois ténue entre embellissement et soin du corps. Si la fonction hygiénique ou médicale d’objets comme les miroirs ou les scalpels est aisément identifiable, d’autres sont polyvalents et ont pu théoriquement servir dans ces deux sphères d’activités. À l’issue de ce travail, il a été possible de proposer une attribution cosmétique ou médico-chirurgicale type par type pour les formes de cuillères-sondes et spatules-sondes recensées.Du fait de leur abondance et de leur variété morphologique interne, certaines catégories fonctionnelles (miroirs, strigiles, cuillères-sondes, spatules-sondes, tablettes à broyer, scalpels) ont donné lieu à une analyse typo-chronologique plus détaillée. La succession et la contemporanéité de différents modèles ont ainsi pu être mises en évidence. L'analyse de la répartition spatiale des formes les plus fréquentes permet d'appréhender les modalités de leur diffusion, mais aussi de discerner parfois les importations de Grèce ou d'Italie des probables productions provinciales. En répondant à une demande, ces objets témoignent des pratiques d’hygiène et de médecine dans la société gallo-romaine
Instruments de chirurgie
Ill. en noir et en coul., cartes, photogr., plans, diagramme, bibliogr. Ouvrage édité à l'occasion d'une exposition présentée au musée de la Céramique de Lezou
Instruments de chirurgie
Ill. en noir et en coul., cartes, photogr., plans, diagramme, bibliogr. Ouvrage édité à l'occasion d'une exposition présentée au musée de la Céramique de Lezou
Instrumentum d'hygiène et de médecine en Gaule romaine
At the end of the Iron Age, the changes affecting the material culture of pre-Roman Gaul attest the importance of influences and exchanges with the Hellenistic and Roman cultures. After a few imports at the end of the 2nd century BC, the arrival of objects and products related to body care intensified, especially from the Augustan period onwards. By their quantity and variety, they stand out from the razors, nail clippers, pliers and toiletries known until then and hints at the significant transformations in the way people look, maintain and care for their bodies, which go hand in hand with the development of thermal practice in particular. From the 1st century AD onwards, the use of strigils, perfume spoons or pyxides spread widely within society: their generalized use shows that they were no longer reserved for the elites.Most of Roman sites provide body care implement. These tangible remains complement the historical sources on these aspects of daily life. Thanks to a new examination of this archeological documentation, this work aims to obtain an overview of a situation that has been so far addressed by thematic, site-specific or regional studies. This research thus intends to revise and enhance the typological and chronological framework of these categories of artefacts.The examination of the "Cartes archéologiques de la Gaule", of a large bibliography and the direct examination of part of the small finds have allowed to create a corpus of nearly 8000 objects dated between the 1st century BC and the 5th century AD, covering 2850 sites in the investigated area. Although our work does not intend to be exhaustive, the large series of data uncovered during recent excavations provide a more solid basis for typological and chronological analysis. The survey is not restricted to Roman Gaul but is extended to the whole Roman world for comparative purposes. The finding contexts have been reviewed and the data compiled to propose time ranges for the production, circulation and discarding of the different object types.This re-examination is all the more necessary since there is a persistent historiographical bias: in the past some objects have been considered to be surgical instruments, whereas most of them in fact are accessories related to cosmetics. Texts, instruments and substances show that hygiene and medical practices were not always clearly dissociated in Roman times: the boundary between embellishment and body care can be faint. While the hygienic or medical function of some objects such as mirrors or scalpels is easily identifiable, others are versatile and can theoretically be used in both areas of activity. At the outcome of this study, it has been possible to propose a type-by-type classification – either cosmetic or medico-surgical – for the identified types of spoon-probes and spatula-probes.Due to their abundance and internal morphological variety, some functional categories (mirrors, strigils, spoon-probes, spatula-probes, grinding tablets, scalpels) have led to a more detailed typo-chronological analysis. The succession and contemporaneity of different models have been therefore highlighted. The analysis of the spatial distribution of the most frequent types allows us to understand the conditions of their distribution, but also, sometimes, to sort out imports from Greece or Italy from probable provincial productions. By responding to demand, these objects bear witness to the medical and hygienic practices within the Gallo-Roman society.À la fin de l'âge du Fer, les changements affectant la culture matérielle de la Gaule préromaine témoignent de l'importance des influences et des échanges avec les mondes hellénistique et romain. Après quelques imports dès la fin du IIe s. av. J.-C., l'arrivée d'objets et de produits liés aux soins du corps s'intensifie, surtout à partir de l'époque augustéenne. Par leur quantité et leur variété, ils se démarquent des rasoirs, coupe-ongles, pinces et nécessaires de toilette connus jusqu'alors et laissent deviner les transformations profondes dans la manière de paraître, d'entretenir et de soigner son corps, allant notamment de pair avec le développement de la pratique thermale. À partir du Ier s. ap. J.-C., l’usage des strigiles, des cuillères à parfum ou des pyxides se propage en effet largement au sein de la société : leur généralisation montre qu'ils ne sont plus réservés à une élite.Rares sont les sites romains ne livrant pas de matériel destiné aux soins du corps. Ces traces tangibles viennent compléter les sources historiques sur ces aspects de la vie quotidienne. Le présent travail, par un nouvel examen de cette documentation archéologique, cherche à obtenir une vision d'ensemble d'une situation abordée jusqu'ici par des études thématiques, ponctuelles ou régionales. Cette recherche propose ainsi de réviser et compléter le cadre typologique et chronologique de ces catégories de mobiliers.Le dépouillement des Cartes Archéologiques de la Gaule, d'une large bibliographie et l'examen direct d'une partie du mobilier ont permis la constitution d'un corpus de près de 8000 objets datés entre le Ier s. av. et le Ve s. ap. J.-C., répartis sur 2850 sites dans la zone étudiée. Bien que l'exhaustivité ne soit pas recherchée, les importantes séries de données mises au jour lors des fouilles récentes permettent d'assoir plus solidement les réflexions typologiques et chronologiques. Le recensement ne s'est pas restreint à la Gaule romaine mais a été élargi dans un but comparatif à l'ensemble du monde romain. Les contextes de découverte ont été réexaminés et les données compilées de manière à proposer des fourchettes de datation pour la production, la circulation et le rejet des différents types.Cette "mise à plat" s'avère d'autant plus nécessaire qu'il existe un biais historiographique persistant : certains objets ont été interprétés dans le passé comme des instruments chirurgicaux alors qu'il s'agit majoritairement d'accessoires liés à la cosmétique. Textes, instruments et substances montrent que les pratiques d'hygiène et de médecine ne sont pas toujours clairement dissociées à l'époque romaine : la limite est parfois ténue entre embellissement et soin du corps. Si la fonction hygiénique ou médicale d’objets comme les miroirs ou les scalpels est aisément identifiable, d’autres sont polyvalents et ont pu théoriquement servir dans ces deux sphères d’activités. À l’issue de ce travail, il a été possible de proposer une attribution cosmétique ou médico-chirurgicale type par type pour les formes de cuillères-sondes et spatules-sondes recensées.Du fait de leur abondance et de leur variété morphologique interne, certaines catégories fonctionnelles (miroirs, strigiles, cuillères-sondes, spatules-sondes, tablettes à broyer, scalpels) ont donné lieu à une analyse typo-chronologique plus détaillée. La succession et la contemporanéité de différents modèles ont ainsi pu être mises en évidence. L'analyse de la répartition spatiale des formes les plus fréquentes permet d'appréhender les modalités de leur diffusion, mais aussi de discerner parfois les importations de Grèce ou d'Italie des probables productions provinciales. En répondant à une demande, ces objets témoignent des pratiques d’hygiène et de médecine dans la société gallo-romaine
La base de données ANR_Fistulae
https://fistulae.hypotheses.org/La création de la base de données ANR_Fistulae entend répondre aux besoins d’une recherche collaborative pluridisciplinaire à la croisée de l’archéologie, de l’épigraphie et de l’archéométrie. L’ambition de cette base est de mettre en place un cadre efficace pour collecter et centraliser des données homogènes sur les tuyaux en plomb. Les équipes du projet, françaises ou italiennes, partagent ainsi un outil de travail commun et des critères harmonisés. Dresser un inventaire raisonné des fistulae à cette échelle constitue déjà en soi un apport scientifique. Contexte archéologique, mise en œuvre, typologie, épigraphie et analyses archéométriques sont autant d’aspects composant le socle d’un corpus solide pour la comparaison des différents secteurs dans cette recherche sur le marché du plomb romain
Instrumentum of hygiene and medicine in Roman Gaul
À la fin de l'âge du Fer, les changements affectant la culture matérielle de la Gaule préromaine témoignent de l'importance des influences et des échanges avec les mondes hellénistique et romain. Après quelques imports dès la fin du IIe s. av. J.-C., l'arrivée d'objets et de produits liés aux soins du corps s'intensifie, surtout à partir de l'époque augustéenne. Par leur quantité et leur variété, ils se démarquent des rasoirs, coupe-ongles, pinces et nécessaires de toilette connus jusqu'alors et laissent deviner les transformations profondes dans la manière de paraître, d'entretenir et de soigner son corps, allant notamment de pair avec le développement de la pratique thermale. À partir du Ier s. ap. J.-C., l’usage des strigiles, des cuillères à parfum ou des pyxides se propage en effet largement au sein de la société : leur généralisation montre qu'ils ne sont plus réservés à une élite.Rares sont les sites romains ne livrant pas de matériel destiné aux soins du corps. Ces traces tangibles viennent compléter les sources historiques sur ces aspects de la vie quotidienne. Le présent travail, par un nouvel examen de cette documentation archéologique, cherche à obtenir une vision d'ensemble d'une situation abordée jusqu'ici par des études thématiques, ponctuelles ou régionales. Cette recherche propose ainsi de réviser et compléter le cadre typologique et chronologique de ces catégories de mobiliers.Le dépouillement des Cartes Archéologiques de la Gaule, d'une large bibliographie et l'examen direct d'une partie du mobilier ont permis la constitution d'un corpus de près de 8000 objets datés entre le Ier s. av. et le Ve s. ap. J.-C., répartis sur 2850 sites dans la zone étudiée. Bien que l'exhaustivité ne soit pas recherchée, les importantes séries de données mises au jour lors des fouilles récentes permettent d'assoir plus solidement les réflexions typologiques et chronologiques. Le recensement ne s'est pas restreint à la Gaule romaine mais a été élargi dans un but comparatif à l'ensemble du monde romain. Les contextes de découverte ont été réexaminés et les données compilées de manière à proposer des fourchettes de datation pour la production, la circulation et le rejet des différents types.Cette "mise à plat" s'avère d'autant plus nécessaire qu'il existe un biais historiographique persistant : certains objets ont été interprétés dans le passé comme des instruments chirurgicaux alors qu'il s'agit majoritairement d'accessoires liés à la cosmétique. Textes, instruments et substances montrent que les pratiques d'hygiène et de médecine ne sont pas toujours clairement dissociées à l'époque romaine : la limite est parfois ténue entre embellissement et soin du corps. Si la fonction hygiénique ou médicale d’objets comme les miroirs ou les scalpels est aisément identifiable, d’autres sont polyvalents et ont pu théoriquement servir dans ces deux sphères d’activités. À l’issue de ce travail, il a été possible de proposer une attribution cosmétique ou médico-chirurgicale type par type pour les formes de cuillères-sondes et spatules-sondes recensées.Du fait de leur abondance et de leur variété morphologique interne, certaines catégories fonctionnelles (miroirs, strigiles, cuillères-sondes, spatules-sondes, tablettes à broyer, scalpels) ont donné lieu à une analyse typo-chronologique plus détaillée. La succession et la contemporanéité de différents modèles ont ainsi pu être mises en évidence. L'analyse de la répartition spatiale des formes les plus fréquentes permet d'appréhender les modalités de leur diffusion, mais aussi de discerner parfois les importations de Grèce ou d'Italie des probables productions provinciales. En répondant à une demande, ces objets témoignent des pratiques d’hygiène et de médecine dans la société gallo-romaine.At the end of the Iron Age, the changes affecting the material culture of pre-Roman Gaul attest the importance of influences and exchanges with the Hellenistic and Roman cultures. After a few imports at the end of the 2nd century BC, the arrival of objects and products related to body care intensified, especially from the Augustan period onwards. By their quantity and variety, they stand out from the razors, nail clippers, pliers and toiletries known until then and hints at the significant transformations in the way people look, maintain and care for their bodies, which go hand in hand with the development of thermal practice in particular. From the 1st century AD onwards, the use of strigils, perfume spoons or pyxides spread widely within society: their generalized use shows that they were no longer reserved for the elites.Most of Roman sites provide body care implement. These tangible remains complement the historical sources on these aspects of daily life. Thanks to a new examination of this archeological documentation, this work aims to obtain an overview of a situation that has been so far addressed by thematic, site-specific or regional studies. This research thus intends to revise and enhance the typological and chronological framework of these categories of artefacts.The examination of the "Cartes archéologiques de la Gaule", of a large bibliography and the direct examination of part of the small finds have allowed to create a corpus of nearly 8000 objects dated between the 1st century BC and the 5th century AD, covering 2850 sites in the investigated area. Although our work does not intend to be exhaustive, the large series of data uncovered during recent excavations provide a more solid basis for typological and chronological analysis. The survey is not restricted to Roman Gaul but is extended to the whole Roman world for comparative purposes. The finding contexts have been reviewed and the data compiled to propose time ranges for the production, circulation and discarding of the different object types.This re-examination is all the more necessary since there is a persistent historiographical bias: in the past some objects have been considered to be surgical instruments, whereas most of them in fact are accessories related to cosmetics. Texts, instruments and substances show that hygiene and medical practices were not always clearly dissociated in Roman times: the boundary between embellishment and body care can be faint. While the hygienic or medical function of some objects such as mirrors or scalpels is easily identifiable, others are versatile and can theoretically be used in both areas of activity. At the outcome of this study, it has been possible to propose a type-by-type classification – either cosmetic or medico-surgical – for the identified types of spoon-probes and spatula-probes.Due to their abundance and internal morphological variety, some functional categories (mirrors, strigils, spoon-probes, spatula-probes, grinding tablets, scalpels) have led to a more detailed typo-chronological analysis. The succession and contemporaneity of different models have been therefore highlighted. The analysis of the spatial distribution of the most frequent types allows us to understand the conditions of their distribution, but also, sometimes, to sort out imports from Greece or Italy from probable provincial productions. By responding to demand, these objects bear witness to the medical and hygienic practices within the Gallo-Roman society
Instrumentum de toilette et de chirurgie à Ludgunum: Un état des données
International audienceThis article focuses on toilet and surgery objects of all materials from ancient or recent excavations in Lugdunum and sometimes unpublished. The spatial analysis of this corpus allows to consider a first distribution by quarters. In the case of a transversal study like this one, it seems relevant to classify pre-existent functional categories in three groups: toilet and body care purpose, medical and surgical purpose and dual purpose. This latter section groups multipurpose artefacts for which the typological approach is not sufficient: assemblage practices studies may allow to attribute these objects to one or to the other sphere. Besides a better knowledge of these types of small finds, this study can also open on larger questions such as the roman practice of the medicine in Lyon.Cet article porte sur des lots de mobiliers de toilette et de chirurgie de tous matériaux issus – entre autres – de fouilles récentes ou encore inédites à Lugdunum. L’analyse spatiale de ce corpus permet d’envisager une répartition par grands quartiers. Dans le cas d’une étude transversale comme celle-ci, il s’avère pertinent de classer les catégories fonctionnelles préexistantes en trois groupes : l’instrumentum de toilette et de soinsdu corps, l’instrumentum médico-chirurgical et l’instrumentum mixte. Cette dernière section regroupe des instruments polyvalents pour lesquels l’approche typologique et formelle n’est pas suffisante : une étude des pratiques d’assemblage peut permettre d’attribuer ces objets à l’une ou l’autre sphère. Outre une meilleure connaissance de ces types de petits mobiliers, cette étude permet également d’ouvrir sur des questions plus larges comme la médecine à l’époque romaine à Lyon