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    Prévalence de la tuberculose et de la brucellose chez les animaux sélectionnés du projet d´appui au développement de l´élevage du Zébu maure (PRODEZEM) dans le cercle de Nara: Prevalence of tuberculosis and brucellosis in selected animals of the project to support the development of Moorish Zebu breeding (PRODEZEM) in the Nara circle

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    Introduction: La tuberculose et la brucellose bovines reprĂ©sentent des contraintes majeures au dĂ©velop-pement de l’élevage bovin laitier au Mali. A Nara, pour fixer la race ZĂ©bu maure, le dĂ©pistage de ces deux maladies zoonotiques bovines a Ă©tĂ© entrepris sur les bovins du projet. L’objectif de ce travail Ă©tait de dĂ©terminer leurs prĂ©valences dans les noyaux sĂ©lectionnĂ©s. MĂ©thodes: Une Ă©tude transversale de type descriptif a Ă©tĂ© menĂ©e sur les bovins des noyaux de zĂ©bus maures. Les tests de tuberculination et de Rose Bengale ont Ă©tĂ© effectuĂ©s sur les bovins des noyaux du projet. Les prĂ©valences de chaque maladie ont Ă©tĂ© obtenues en faisant le rapport entre le nombre de cas positif sur le nombre total d’animaux testĂ©s. RĂ©sultats: Au total, les tests de dĂ©pistage ont concernĂ© 1112 sujets de 50 noyaux prĂ©sĂ©lectionnĂ©s dans les cinq communes du cercle de Nara. Les prĂ©valences de la tuberculose et la brucellose bovines sont respectivement de 0,90 % et de 0,27 %. Concernant la tuberculose, le maximum de cas a Ă©tĂ© observĂ© Ă  Niamana (4 cas) et le minimum Ă  GuenĂ©ibe (1 cas). Par rapport Ă  la brucellose, le maximum de cas a Ă©tĂ© enregistrĂ© dans la commune de GuirĂ© (2 cas). Conclusion: Cette Ă©tude a montrĂ© de faibles taux d’infection de la tuberculose et de la brucellose chez les bovins du projet. L’étude a en outre permis d’avoir de nouvelles connaissances sur l’épidĂ©miologie de ces maladies zoonotiques dans les noyaux sĂ©lectionnĂ©s du projet. Background: Bovine tuberculosis and brucellosis are major constraints to the development of dairy cattle farming in Mali. In Nara, in order to establish the Moorish Zebu breed, screening for these two zoonotic bovine diseases was undertaken on the cattle project. The objective of this study was to determine the prevalence in the selected nuclei. Methods: A descriptive cross-sectional study was conducted on cattle in the Moorish Zebu nuclei. Tuberculin and Rose Bengal tests were carried out on cattle in the project nuclei. The prevalence of each disease were obtained as the ratio of the number of positive cases to the total number of animals tested. Results: A total of 1112 animals from 50 pre-selected nuclei in the five communes of the Nara circle were tested. The prevalence of bovine tuberculosis and brucellosis were 0.90% and 0.27% respectively. As regards tuberculosis, the maximum number of cases was observed in Niamana (4 cases) and the minimum in GuenĂ©ibe (1 case). With regard to brucellosis, the maximum number of cases was recorded in the commune of GuirĂ© (2 cases). Conclusion: This study showed low infection rates of tuberculosis and brucellosis in the project cattle. It also provided new insights into the epidemiology of these zoonotic diseases in the selected nuclei of the project

    Main Pathologies of Newly Introduced Dromedaries in Southern Sahel and in Subhumid Zones of Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Baradji, I. et al. (2020). Principales pathologies des dromadaires nouvellement introduits en zones sahélienne-Sud et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 335-350.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits en février 2013 dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono sis en zone sahélienne et dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, située en zone subhumide du Mali, sites qui n’ont jamais abrité cette espèce animale. Les animaux ont été suivis de 2013 à 2015 sur le plan sanitaire par des visites quotidiennes à Sotuba ou deux à trois visites par semaine à Niono. Ils ont subi des déparasitages contre les parasites gastro-intestinaux et sanguins deux fois par an, contre les parasites externes en cas de nécessité durant la saison sèche mais tous les mois durant la saison des pluies. En plus, ils étaient tous vaccinés deux fois par an contre la pasteurellose et le charbon symptomatique. Les données collectées ont porté sur le nombre d’animaux malades, d’animaux morts, le prix et les quantités de produits utilisés dans les traitements et la prophylaxie. Le taux de morbidité a baissé au cours des trois ans de suivi de 40 % à 13 % à Niono et de 17 % à 13 % à Sotuba. Les principales pathologies ont été les parasitoses externes et internes aussi bien à Niono qu’à Sotuba, les dermatoses et les blessures. Parmi les parasites externes, l’espèce Hyaloma spp était la plus fréquente (92,3 %), suivie par Amblyomma sp (3,8 %) et Boophilus spp (3,8 %). À Sotuba, 50 % des échantillons avaient un niveau de nombre d’oeufs par gramme (OPG) faible, tandis que le niveau moyen et le niveau lourd ont constitué chacun 25 %. Dans les parasitoses gastro-intestinales, Trichostrongylus sp a été l’espèce la plus fréquente (41 à 100 % à Sotuba) et 41 à 98 % à Niono. Le coût sanitaire d’entretien du dromadaire a été en moyenne de 1 540 F CFA/tête/an à Sotuba, 1 130 F CFA à Niono. Le coût de la prophylaxie a été le poste budgétaire le plus coûteux avec un coût annuel de 2 280 F CFA par animal à Sotuba et 1 184 F CFA à Niono comparativement au coût de traitement de 767 F CFA à Sotuba et 646 F CFA à Niono. Ces informations permettent de mieux conseiller les éleveurs de dromadaires dans l’entretien de leurs troupeaux dans les zones d’étude.Abstract: In February 2013, a herd of dromedaries was introduced in the ranch of the Agronomic Research Station of Niono, located in the Sahelian zone of Mali and another one in the Agricultural Research Station of Sotuba, located in the sub-humid zone, both stations having never housed this animal species before. These animals were monitored from 2013 to 2015 from a health perspective through daily visits (in Sotuba) or two to three visits per week (in Niono). They were ridded of gastrointestinal and blood parasites twice a year and of external parasites whenever necessary during the dry season, but every month during the rainy season. In addition, they were all vaccinated twice a year against pasteurellosis and blackleg. The data collected focused on the number of sick animals, the number of dead animals and the price and quantities of veterinary products used in treatment and prophylaxis. The morbidity rate dropped from 40% to 13% in Niono and from 17% to 13% in Sotuba over the three years. The main pathologies were external and internal parasitosis, dermatitis and injuries in both Niono and Sotuba. The most common the external parasite was Hyaloma spp (92.3%), followed by Amblyomma sp (3.8%) and Boophilus spp (3.8%). In Sotuba, 50% of the samples had a low egg per gram (EPG) level, while the average level and heavy level were 25% each. Among gastrointestinal parasites, Trichostrongylus sp was the most common one (41% to 100% in Sotuba and 41% to 98% in Niono). The average health care cost of dromedary maintenance was 1,540 CFA/head/year in Sotuba and 1,130 CFA in Niono. The cost of prophylaxis was the most expensive budget item with an annual cost of 2,280 F CFA per animal in Sotuba and 1,184 F CFA in Niono compared to the cost of treatment of 767 F CFA in Sotuba and 646 F CFA in Niono. This information makes it possible to better advise dromedary farmers with regard to the maintenance of their herds in the study areas

    Principales pathologies des dromadaires nouvellement introduits en zones sahélienne-Sud et subhumide du Mali

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    Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits en février 2013 dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono sis en zone sahélienne et dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, située en zone subhumide du Mali, sites qui n’ont jamais abrité cette espèce animale. Les animaux ont été suivis de 2013 à 2015 sur le plan sanitaire par des visites quotidiennes à Sotuba ou deux à trois visites par semaine à Niono. Ils ont subi des déparasitages contre les parasites gastro-intestinaux et sanguins deux fois par an, contre les parasites externes en cas de nécessité durant la saison sèche mais tous les mois durant la saison des pluies. En plus, ils étaient tous vaccinés deux fois par an contre la pasteurellose et le charbon symptomatique. Les données collectées ont porté sur le nombre d’animaux malades, d’animaux morts, le prix et les quantités de produits utilisés dans les traitements et la prophylaxie. Le taux de morbidité a baissé au cours des trois ans de suivi de 40 % à 13 % à Niono et de 17 % à 13 % à Sotuba. Les principales pathologies ont été les parasitoses externes et internes aussi bien à Niono qu’à Sotuba, les dermatoses et les blessures. Parmi les parasites externes, l’espèce Hyaloma spp était la plus fréquente (92,3 %), suivie par Amblyomma sp (3,8 %) et Boophilus spp (3,8 %). À Sotuba, 50 % des échantillons avaient un niveau de nombre d’oeufs par gramme (OPG) faible, tandis que le niveau moyen et le niveau lourd ont constitué chacun 25 %. Dans les parasitoses gastro-intestinales, Trichostrongylus sp a été l’espèce la plus fréquente (41 à 100 % à Sotuba) et 41 à 98 % à Niono. Le coût sanitaire d’entretien du dromadaire a été en moyenne de 1 540 F CFA/tête/an à Sotuba, 1 130 F CFA à Niono. Le coût de la prophylaxie a été le poste budgétaire le plus coûteux avec un coût annuel de 2 280 F CFA par animal à Sotuba et 1 184 F CFA à Niono comparativement au coût de traitement de 767 F CFA à Sotuba et 646 F CFA à Niono. Ces informations permettent de mieux conseiller les éleveurs de dromadaires dans l’entretien de leurs troupeaux dans les zones d’étude
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