300 research outputs found

    Éléments pour une biographie du Groupe µ

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    Comme aujourd’hui les politiques de la recherche mettent en valeur le travail collectif et interdisciplinaire, le parcours intellectuel du Groupe µ, long et étoffé, est susceptible d’être pris en exemple. Pour commencer, la présente étude éclaire les années de formation et d’identification du groupe, à la fin des années 1960. Elle retrace ensuite la réflexion parcourue en délimitant quatre périodes dans la chronologie des publications. Finalement, elle interroge les caractéristiques épistémologiques d’une recherche collective dans un secteur – celui de la nouvelle rhétorique – que cette recherche a contribué, pour une large part, à définir, mettant en avant ses positionnements programmatiques, gnoséologiques et paradigmatiques.As research policies nowadays favour collective interdisciplinary work, the intellectual course, long and rich, of the Groupe µ can be taken in example. To begin, this study sheds light on the years of formation and identification of the group, in the late 60s. It then traces in the intellectual ground by defining four periods in the chronology of its bibliography. Finally, it inquires the epistemological characteristics of a collective research in an area – that is, the new rhetoric – that such a research has contributed, in large part, to define, highlighting its programmatic, gnoseological and paradigmatic positionings

    Cinq jalons de réflexion autour d’un projet de recherche

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    La notion de texte chez Hjelmslev

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    Magritte y Wittgenstein : acuerdo y desacuerdo

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    peer reviewe

    Barthes sémiologue

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    Sciences sociales et humanités : perspectives épistémologiques pour l’Afrique

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    1. La critique du dualisme conduite par Philippe Descola (2005) sur le plan de la métaphysique a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives ontologiques enrichissant l’étude anthropologique. Semblablement, la pensée de Iouri Lotman (1990), telle qu’elle a suscité un regain d’intérêt depuis les années 2000, a permis de contourner l’écueil des visions dualistes dans les études culturelles. Il est temps que la même attitude soit envisagée à l’égard des pratiques de connaissance afin que le dualisme épistémologique qui a gouverné depuis le début du XIXe siècle la répartition des savoirs entre sciences et sciences humaines soit lui aussi remis en question, ainsi que nous le plébiscitons (Badir 2022). 2. Une typologie de quatre champs épistémiques est proposée en fonction du croisement de deux critères : l’objectivation homogène ou hétérogène ; visée généralisante ou particularisante de la connaissance. L’ouverture ainsi occasionnée offre non seulement une caractérisation contrastée entre le champ des sciences sociales et celui des humanités mais également des perspectives épistémologiques nouvelles pour des pratiques épistémiques que les doctrines gnoséologiques canoniques cernent avec difficulté, telles les mathématiques, la philosophie, les études culturelles, la systémique ou la sémiotique. 3. Or ces perspectives épistémologiques impliquent également d’autres stratégies de positionnement en termes de politiques de la recherche et de l’enseignement. Nous pensons en effet qu’il est possible de déjouer le modèle concurrentiel et compétitif issu du champ épistémique des sciences naturelles tout en évitant un repli national consécutif aux visées essentialistes des humanités traditionnelles. Une « écologie des relations », épistémologiquement fondée et raisonnée, peut stimuler le dialogisme entre pratiques épistémiques, mais aussi leur diatopisme, en valorisant un savoir pluriel et différencié, . Références Sémir Badir, Les pratiques discursives du savoir. Le cas sémiotique, Limoges, Lambert-Lucas, 2022. Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005. Iouri Lotman, Universe of the Mind. A Semiotic Theory of Culture, London, I.B. Tauris, 1990

    Sémiotique de la connaissance

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    Theoretical discourses and discursive temporalities

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    peer reviewedLe parti pris théorique adopté par cette étude est que les théories se manifestent à travers des formes discursives et que ces formes accordent aux théories une représentation spatiale, temporelle ou spatiotemporelle. Dans cette perspective, notre étude entend envisager les formes de représentation temporelle manifestées par les théories sémiotiques. De telles formes ne connaissent pas encore de définition dans la littérature sémiotique. Notre étude s’attache à en dégager quatre à partir d’une analyse syntaxique de la notion de temps et de ses composantes définitionnelles, analyse menée sur des diagrammes. La description de ces quatre formes discursives — récit, déduction, argument et décrit — est consolidée par des rapprochements avec des conceptions, principalement philosophiques, du temps. Enfin, il est montré comment ces quatre temporalités soutiennent la modélisation des discours théoriques en sémiotique.The theoretical approach adopted in this paper is that theories are manifested through discursive forms, and that these forms give theories a spatial, temporal, or spatiotemporal representation. From this perspective, our study aims to consider the forms of temporal representation manifested by semiotic theories. These forms have yet to be defined in the semiotic literature. Our study sets out to identify four such forms based on a syntactic analysis of the notion of time and its definitional components, using diagrams. The presentation of these four discursive forms —narrative, deduction, argument and description — is reinforced by comparisons with philosophical conceptions of time. Finally, we show how these four temporalities support the modelisation of theoretical discourse in semiotics

    La sémiologie selon L. J. Prieto

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    Dans « Caractéristique et dimension » (1988), Luis J. Prieto propose une définition sémiologique de la syntaxe. La présente étude est consacrée à son examen. Dans un premier temps, on situe cette définition dans son contexte théorique, en l’articulant notamment avec les définitions du « sens » et de l’« univers de discours » et en mettant en avant ses conditions épistémologiques. Dans un second temps, cette même définition est portée à la critique, en fonction du principe de cohérence théorique et en considération d’autres options théoriques, proposées par L. Hjelmslev. Enfin, dans un troisième temps, on tente de montrer en quoi cette définition est sémiologique, c’est-à-dire quelle est la fonction assignée par Prieto à la sémiologie par rapport à la linguistique d’où dérive évidemment la notion de syntaxe.« Characteristic and dimension » (1988), by L. J. Prieto, offers a ‘semiological’ definition of what ‘syntax’ is. Here we propose to examine this definition in three steps: 1) in regards to its theoretical context and in connection with the definitions of ‘meaning’ and ‘discursive universe’; 2) through a comparative analysis between its theoretical foundations and Hjelmslev's contributions to epistemology; 3) in questioning its ‘semiological’ status. In the light of these observations, we would like to show how precisely Prieto put semiology and linguistics in relation each other

    As intersemióticas

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    À l’instar d’un certain nombre de notions aujourd’hui familières, mais dont la définition laisse parfois à désirer en termes de précision sémantique, comme celles d’intertexte, d’interdiscours ou d’interlangue, le concept d’intersémiotique demande, en guise d’entrée en matière, que l’on spécifie le rapport entre tel « objet » et « l’inter-objet » correspondant qu’il s’agit d’examiner. Afin d’étudier les intersémiotiques, trois grandes distinctions sont ici mises à contribution tout d’abord : (i) une distinction entre plan d’expression et plan de contenu ; (ii) entre structure formelle et manifestation ; (iii) entre les saisies paradigmatique et syntagmatique. Ensuite, tout en gardant à l’esprit l’enseignement de Hjelmslev au sujet des types sémiotiques (Résumé of a theory of language), on met en avant une typologie des intersémiotiques fondée sur le double critère de la « valeur temporelle » (chrono-syntaxes vs topo-syntaxes) et de la « valeur cohésive » (syntaxes cohésives vs syntaxes dispersives) des formes structurelles. Il en résulte un premier partage des intersémiotiques en récits, déductions, argumentations et descriptions, chacun de ces types pouvant se voir concrétisé par de multiples possibilités de manifestation.A exemplo de algumas noções já familiares, cuja definição, no entanto, nem sempre pode ser julgada satisfatória sob o ponto de vista da precisão semântica, tais como as noções de intertexto, interdiscurso ou interlíngua, o conceito de "intersemiótica" exige, antes de mais nada, que se explicitem as relações entre determinado "objeto" e seu correspondente "inter-objeto" em foco. Para o estudo das intersemióticas, este trabalho propõe, em primeiro lugar, três grandes distinções : (i) uma distinção entre plano da expressão e plano do conteúdo ; (ii) entre estrutura formal e manifestação ; (iii) entre as apreensões paradigmática e sintagmática. A seguir, mantendo em mente os ensinamentos de Hjelmslev a propósito dos tipos semióticos (Résumé of a theory of language), introduz-se uma tipologia das intersemióticas com base em dois critérios, o do "valor temporal" (cronossintaxes vs. topossintaxes) e o do "valor coesivo" (sintaxes coesivas vs. sintaxes dispersivas) das formas estruturais. Assim se esboça uma primeira distribuição de quatro diferentes intersemióticas — relatos, deduções, argumentações e descrições ; cada um desses quatro tipos é passível de se concretizar mediante múltiplas possibilidades de manifestação
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