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    « The Enduring End »

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    L’œuvre poétique d’Algernon Swinburne est une œuvre autopoïétique : le poète construit son art comme un système contenu, circulaire, qui s’auto-alimente et s’articule à lui-même. Parmi ses intérêts esthétiques récurrents, la transition entre l’état de vie et celui de mort est au centre de nombreux poèmes, qu’il élabore autour de formes résolument novatrices — les longs poèmes rhapsodiques et les « roundels » (une forme particulière du rondeau qu’il invente) en sont les plus caractéristiques. Entre circularité, cyclicité, décomposition et recomposition, les motifs de la fin et d’un potentiel recommencement subséquent sont omniprésents dans son œuvre. Algernon Swinburne déconstruit sans cesse l’horizon d’attente du lecteur, et fait de la fin textuelle une absence présente qui hante le texte. Sous la plume du poète, la fin, cette arlésienne sans cesse évoquée, invoquée et repoussée, correspond finalement à un moment d’interface, qui préfigure une transformation et transsubstantiation du matériau poétique qui se replie sur lui-même.Algernon Swinburne’s poetical work is autopoietic — the poet elaborates his art as a self-contained, circular system that feeds itself and articulates around itself. Amongst the recurring aesthetic themes that he explores, the transition between the state of life and the state of death is at the centre of many of his poems, which he composes using innovative forms — the most characteristic one being very long rhapsodic poems and roundels (a particular variation on the rondeau of his own invention). Circularity, cyclicity, decomposition and recomposition, the motifs of the end and a potential, subsequent new beginning are ubiquitous in his work. Algernon Swinburne deconstructs the reader’s expectations and construes the textual end as a present absence that haunts the text. In the words of the poet, the end, relentlessly evoked, invoked and postponed, becomes a liminal zone of tension where a circular transsubstantiation of the text becomes possible

    « The Moving Mould », poetical decompositions and recompositions in the works of Algernon Charles Swinburne

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    L’oeuvre poétique d’Algernon Charles Swinburne met en place les multiples modalités d’une décomposition qui se manifeste tant thématiquement que prosodiquement dans le corps du texte. Cadavres, corps lépreux, noyés peuplent son univers poétique. Dépassant les clichés et les lieux communs de l’esthétique décadente, Swinburne questionne la possibilité d’une matérialité proliférante, dont le caractère débordant viendrait contaminer la forme poétique elle-même, entamant un curieux cycle autopoïétique qui annonce d’innombrable possibilités de recomposition formelle. Cette thèse se propose de questionner les enjeux de ces pratiques poétiques, afin de comprendre où l’œuvre de Swinburne se situe dans le contexte de la circulation des idées à la fin du dix-neuvième siècle. Pour ce faire, nous explorerons le riche intertexte qui unit le poète à la littérature française, de François Villon à Stéphane Mallarmé, en passant par Clément Marot et Charles Baudelaire. Swinburne, francophone et francophile, apparaît comme une figure méconnue non seulement de la littérature anglaise, mais aussi des lettres françaises.The poetical works of Algernon Charles Swinburne articulate the manyavatars of a decomposition that manifests itself both the matically and prosodically in the text. Corpses, lepers, drowned bodies abound in his poetic universe. Beyond the clichés and common places of decadent aesthetics, Swinburne interrogates the possibility of proliferating materiality, so intense and irresistible that it contaminates the poetic form itself. This dynamics starts a curious autopoietic style that heralds the limitless possibilties of a formal recomposition. This thesis examines the stakes of Swinburne’s poetics, in order to understand where it stands in the context of the circulation of ideas during the end of the nineteenth century. In order to do so, this work will explore the dense intertextuality that connects the poet to French literature, from François Villon to Stéphane Mallarmé, through Clément Marot and Charles Baudelaire. Swinburne, francophone and francophile, appears as a overlooked figure, central both in English and French literatures

    The Moving Mould, décompositions / recompositions poétiques dans l'oeuvre d'Algernon Charles Swinburne

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    The poetical works of Algernon Charles Swinburne articulate the manyavatars of a decomposition that manifests itself both the matically and prosodically in the text. Corpses, lepers, drowned bodies abound in his poetic universe. Beyond the clichés and common places of decadent aesthetics, Swinburne interrogates the possibility of proliferating materiality, so intense and irresistible that it contaminates the poetic form itself. This dynamics starts a curious autopoietic style that heralds the limitless possibilties of a formal recomposition. This thesis examines the stakes of Swinburne’s poetics, in order to understand where it stands in the context of the circulation of ideas during the end of the nineteenth century. In order to do so, this work will explore the dense intertextuality that connects the poet to French literature, from François Villon to Stéphane Mallarmé, through Clément Marot and Charles Baudelaire. Swinburne, francophone and francophile, appears as a overlooked figure, central both in English and French literatures.L’oeuvre poétique d’Algernon Charles Swinburne met en place les multiples modalités d’une décomposition qui se manifeste tant thématiquement que prosodiquement dans le corps du texte. Cadavres, corps lépreux, noyés peuplent son univers poétique. Dépassant les clichés et les lieux communs de l’esthétique décadente, Swinburne questionne la possibilité d’une matérialité proliférante, dont le caractère débordant viendrait contaminer la forme poétique elle-même, entamant un curieux cycle autopoïétique qui annonce d’innombrable possibilités de recomposition formelle. Cette thèse se propose de questionner les enjeux de ces pratiques poétiques, afin de comprendre où l’œuvre de Swinburne se situe dans le contexte de la circulation des idées à la fin du dix-neuvième siècle. Pour ce faire, nous explorerons le riche intertexte qui unit le poète à la littérature française, de François Villon à Stéphane Mallarmé, en passant par Clément Marot et Charles Baudelaire. Swinburne, francophone et francophile, apparaît comme une figure méconnue non seulement de la littérature anglaise, mais aussi des lettres françaises

    La fin en question

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    Ce numéro de la revue Sillages critiques est le fruit d’une journée d’étude organisée par le groupe de recherche OVALE, le laboratoire des doctorants de l’équipe VALE. Les contributions qu’il réunit examinent les diverses manières dont les arts anglophones ont interrogé ou repensé le paradigme classique de la fin de l’œuvre. Sigolène Vivier et Sarah Montin sont les guest editors du présent volume, publié avec le soutien de Geneviève Cohen-Cheminet
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