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    Peuplement, pastoralisme et modes d'exploitation de la moyenne et haute montagne depuis la Préhistoire dans le Parc National des Écrins

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    Cet article fait le bilan des travaux entrepris depuis la fin des années 1990 dans deux secteurs de moyenne et haute montagne des Alpes du Sud. Il restitue une histoire sur la longue durée de l'occupation de la montagne et discute la façon dont ses territoires ont été exploités

    Dynamique du peuplement et activités agro-pastorales durant l’âge du Bronze dans les massifs du Haut Champsaur et de l’Argentierois (Hautes-Alpes)

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    Des programmes de recherche pluridisciplinaires sur l’occupation du sol et le pastoralisme de la Préhistoire au Moyen Âge dans le sud du massif alpin sont menés, depuis 1998, sur les massifs du Haut Champsaur, de Freissinières et de l’Argentièrois (Hautes-Alpes). Des dix phases d’occupation et d'activité agropastorale mises en évidence (prospections pédestres et fouilles), entre 1 600 et 2 700 m d’altitude, trois se distinguent : la fin du Néolithique, l’âge du Bronze et la période médiévale. Au travers des premières données archéologiques et environnementales, cet article présente, depuis le milieu du IIIe millénaire au début du Ier millénaire, les grandes caractéristiques de l’occupation du sol mais aussi l’originalité et l’importance de l’activité humaine dans cette zone alpine. La fin du Néolithique et l’âge du Bronze correspondent à une multiplication des gisements archéologiques marquant de façon évidente une rupture dans la gestion de l'espace montagnard. Les paysages sont largement façonnés par les activités humaines et l’entretien des terres cultivées, des prairies et des alpages, paraît continu. À la lumière des données de terrain, l’une des évolutions qui apparaît sur les sites d’altitude durant cette période concerne l’apparition de structures pastorales bâties entre 2 067 et 2 303 m d’altitude (datation 14C).Bronze Age settlement dynamics and agro-pastoral activities in the Champsaur and Argentierois massifs (Hautes-Alpes).Since 1998, two multi-disciplinary research programmes have been running in the southern French Alps. Concentrating on the Haut Champsaur, Freissinières and the Argentières area, they study the settlement and economy from the prehistoric periods through to the middle ages. Ten phases of activity between 1 600 and 2 700 m have been identified as a result of prospection and excavation. However, three major phases of activity (often agro-pastoral in nature) stand out : the end of the Neolithic, the Bronze Age and the Medieval period. Integrating both archaeological and environmental evidence, this article presents the development of an original and intensely exploited landscape between the middle of the third millennium through to the beginning of the first millennium BC. The end of the Neolithic and the Bronze Age are characterised by an important increase in the number of sites that represent a change in the exploitation of the mountain zone. The landscape is affected by human activities that comprise the use of cultivated zones and the development of alpine pastures. One important development during this period is the appearance of pastoral structures between 2 067 and 2 303 m all dated by 14C

    Les Pyrénées romaines, la frontière, la ville et la montagne

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    Cet article exploite des publications récentes dont les Pyrénées romaines ont fait l'objet (trophée de Panissars, études microrégionales conduites par l'Institut Catalan d'Archéologie classique) pour discuter les thématiques de la frontière naturelle et de l'incompatibilité entre la ville et la montagne. L'archéologie du paysage permet d'observer la diversité de la romanisation des vallées pyrénéennes. Le positionnement des limites entre les trois provinces romaines de Gaule Aquitaine, de Narbonnaise et de Tarraconaise a été interprété comme la constitution du massif en frontière interne de l'Empire. En réalité, ce positionnement est un accident historique dépourvu de légitimité économique et sociale. Ce constat justifie le retour à la distinction entre limite et frontière. L'utilisation du concept de frontière dans un sens spatial est source de confusion. Il faut lui substituer celui de marge. Le même constat justifie la distinction entre une définition du territoire en termes naturalistes et culturels. La confrontation de ces deux définitions explique la spécificité de la ville de montagne et justifie le refus d'admettre que la montagne exclut la ville. La critique met en évidence la dimension identitaire de ces thématiques d'exclusion.This article draws from recent publications dealing with the Roman Pyrenees (the Panissars trophy, microregional studies carried out by the ICAC) in order to discuss the thematics of the natural border and the incompatibility of town and mountain. Landscape archeology enables one to observe the diversity of the romanisation of the Pyrenean valleys. The location of the limits between the three Roman provinces of Aquitania, Gallia Narbonensis and Tarraconensis has been interpreted as the constitution of the massif into an inner border of the Empire. As a matter of fact, that location is a historical accident devoid of economic and social legitimacy. This assessment vindicates a return to the distinction between limit and border. Using the concept of border in a spatial sense is confusing. It must be substituted by the concept of margin. The same assessment vindicates the distinction between a definition of the territory in naturalistic terms and one in natural terms. The confrontation of those two definitions explains the specificity of the mountainside town and justifies the rebuttal of the idea that the mountain is exclusive of the town. A critical approach sets into relief the identitarian dimension of those thematics of exclusion

    Aménagement et drainage des zones humides du littoral emporitain (Catalogne) : une lecture diachronique des structures agraires antiques

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    The present paper shows the results of the studies about territorial organization, field systems and water channel systems in the Plain of Empúries (NE of Catalonia), a littoral and wet plain characterized by a long human occupation, -from the Greek colony and the impact in the settlement evolution of the foundation of the Roman town of «Emporiae», until the territorial arrangements of the XVIIIth and XIXth centuries-. Therefore, the agrarian structures are analyzed from a diachronical perspective, looking for the successive transformations that have shaped this landscape. Aerial photographs, historical cartography and written documentation, mainly from the early medieval period (Xth-XIIth centuries) are studied in order to define landscape morphology and to gain a deeper knowledge of its relationship with land-use. Finally, the revision of the different roman centuriations proposed recently for this region allows us to suggest a most simplified process of rural organization and occupation in Roman times.L'article présente les résultats d'études sur l'aménagement et le drainage de la plaine emporitaine (nord-est de la Catalogne), zone littorale humide marquée par des colonisations successives (fondation coloniale grecque, création d'un municipe romain accompagné de l'installation de colons, aménagements des XVIIIe-XIXe siècles). De ce fait, l'analyse des structures antiques est insérée dans le processus de longue durée qui a modelé ce paysage. Photographies aériennes, données topographiques antiques et textes médiévaux sont utilisés pour définir ces formes du paysage et appréhender leur fonction dans l'exploitation du territoire. Enfin, l'analyse critique des nombreuses propositions de réseaux cadastraux antiques sur ce territoire permet de suggérer une simplification des aménagements ruraux de la période romaine sur la plaine littorale.Palet Martinez Josep Maria, Gurt Esparraguerra Josep Maria. Aménagement et drainage des zones humides du littoral emporitain (Catalogne) : une lecture diachronique des structures agraires antiques. In: Méditerranée, tome 90, 4-1998. Archéologie et paléopaysages, sous la direction de Philippe Leveau et Mireille Provansal. pp. 41-48

    L’exploitation des ressources végétales dans les Pyrénées orientales durant l’HolocèneAnalyse anthracologique des structures d’élevage, de fours et de charbonnières dans l’Alt Urgell (chaîne du Cadí) et la vallée du Madriu (Andorre)

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    Dans ce travail, nous présentons le résultat des recherches anthracologiques réalisées sur des sites archéologiques de haute montagne dans les Pyrénées orientales. Cette recherche s’insère dans un projet d’archéologie du paysage. Les zones d’étude se situent dans les Pré-Pyrénées sur le versant méridional de la chaîne du Cadí (vallée de la Vansa, Alt Urgell), et dans la vallée du Madriu, située dans les Pyrénées axiales, en Andorre. Le but principal de l’analyse anthracologique a été de connaître et comprendre la dynamique et la relation qui unissent les populations qui ont occupé ces vallées avec le milieu forestier de haute montagne. Les échantillons ont été récupérés sur des structures archéologiques associées à l’exploitation forestière (charbonnières, fours pour la fabrication de résine), au pastoralisme (cabanes et enclos) et à l’exploitation minière-métallurgique (four de grillage), avec une chronologie qui débute au Néolithique Ancien et finit à l’époque moderne et contemporaine (XVIII-XIXesiècles). Les résultats indiquent une variabilité taxonomique pauvre avec la présence majoritaire du Pinus et la présence ponctuelle d’autres espèces arbustives (Ericaceae et Juniperus) et arborées, comme Betula alba ou Abies alba. Différentes formations végétales de haute montagne ont été identifiées, selon leur localisation en versant ensoleillé ou ombragé, ainsi que leur altitude. Les résultats montrent des traces d’exploitation forestière dès le Néolithique Ancien, une intensification des activités à l’Antiquité, même si l’impact anthropique majeur correspond à l’activité de charbonnage d’époque moderne. In this paper we present the results of the charcoal analyses from eastern Pyrenees high mountain sites. This work forms part of a project of Landscape Archaeology. The areas of study are the southern slope of the Cadí Mountain Range (Vansa valley, Alt Urgell) located in the Pre‑Pyrenees and the Madriu valley, located in Andorra, in the axial Pyrenees. The principal objective of this work is to understand the dynamics and relationships between the population and high mountain forests. Charcoals were recovered in archaeological structures associated with forestall management (charcoal kilns and resin furnaces), pastoral activities (enclosures and huts) and the mineral-metallurgical activities (mineral reduction furnaces). They have a chronological range that goes from the Early Neolithic to Modern Age (18-19th centuries). The anthracological results show us a poor taxonomical variability and Pinus is the most represented species. We have also identified a punctual presence of other shrubs like Ericaceae and Juniperus and trees like Betula alba and Abies alba. We have identified different vegetation formations of High Mountain depending on the orientation of the forest and the altitude. This forest has been exploited since the Antique Neolithic but the biggest human impact occurs with the charcoal kilns activity of the Modern Age

    L'occupation de la haute montagne dans les Alpes occidentales. Apport de l'archéologie et des analyses paléoenvironnementales

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    International audienceCette communication fait le point sur l'occupation de la montagne à partir des données archéologiques et paléoenvironnementales. Centrée sur les recherches menées dans les Alpes du Sud, elle s'intéresse aux évolutions de l'âge du Bronze et de l'âge du Fer
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