20 research outputs found

    Dromedaries as Potential Contributors to Climate Change Resilience

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. & Moussa, M. (2020). Le dromadaire peut contribuer à la résilience au changement climatique. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 307-321.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Le dromadaire a toujours été considéré comme un animal des zones arides et désertiques de l’Afrique, du Moyen et Proche Orient. En effet, le dromadaire est l’espèce animale domestique la plus adaptée aux conditions écologiques difficiles de ces zones. Au Mali, il a fait ses preuves lors des différentes périodes de sécheresse que la zone sahélienne a connues dans les années 1970, 1984 et 2000 durant lesquelles il a subi moins de perte que les autres espèces animales. Cette mise en parallèle n’est pas fortuite et n’est pas due au hasard. Elle s’explique par les particularités anatomiques, physiologiques et comportementales que cette espèce a développées dans ce milieu durant des siècles. C’est pourquoi dans sa zone habituelle, le dromadaire est vénéré car il joue un rôle socio-économique inestimable : source de nourriture et de revenus pour la famille, exhaure d’eau, transport de personnes et de leurs biens, parades festives, etc. Le lait de dromadaire est plus riche en vitamine C, en fer et en manganèse que celui des autres animaux d’élevage. Il est aussi reconnu pour la faible teneur en cholestérol de sa viande. Sur le plan biomédical, le lait et la viande de dromadaire intéressent de plus en plus les scientifiques en raison de leur qualité biologique et le rôle qu’ils pourraient jouer dans la médecine pour le diagnostic et/ou le traitement de certaines pathologies. Dans le domaine de l’environnement, il est reconnu que le dromadaire gère mieux son espace par son comportement ambulatoire et le choix plus varié d’espèces à consommer que tous les autres ruminants d’élevage. Par ailleurs, le dromadaire est capable de modifier son métabolisme de base afin de résister à la chaleur et à la sous-alimentation. Actuellement au Mali, l’aire d’utilisation du dromadaire commence à s’étendre de plus en plus vers le sud pour atteindre l’isohyète 400 - 600 mm. Dans ces zones, la force de traction de l’espèce est utilisée dans toutes les activités agricoles ainsi que dans le transport des biens et des personnes. Ces spécificités du dromadaire et de ses produits plaident en faveur de l’extension et la promotion de son élevage dans le cadre de la lutte contre la malnutrition, la pauvreté et la résilience des populations rurales au changement climatique.Abstract: The dromedary has always been considered as an animal of arid and desert areas of Africa, the Middle and the Near East. Indeed, the dromedary is the domestic animal species most adapted to the difficult ecological conditions of these areas. In Mali, it has proved its worth during the various droughts experienced by the Sahelian zone in the 1970s, in 1984 and in the 2000s, during which it suffered less loss than the other animal species. This paralleling is not fortuitous and is not due to chance. It is based on the anatomical, physiological and behavioral particularities that this species has developed in this environment for centuries. This is why the dromedary is revered in its usual environment. It plays an invaluable socio-economic role as it is a source of food and income for the family; it is used to raise water from deep wells and carry people and their goods; it is central in festive parades, etc. Dromedary milk is richer in vitamin C, iron and manganese than other livestock milk. The dromedary is also known for the low cholesterol content of its meat. On a biomedical level, dromedary milk and meat are of increasing interest to scientists because of their biological quality and the role they could play in medicine for the diagnosis and/or treatment of some diseases. With regard to the environment, it is recognized that the dromedary manages better its space through its outpatient behavior and the more varied choices of forage it consumes than all the other farmed ruminants. In addition, the dromedary is able to modify its basic metabolism to resist heat and undernourishment. Nowadays in Mali, the area of use of the dromedary is beginning to expand towards the south up to the 400-600 mm isohyet. In these areas, the traction force of this species is used in all agricultural activities as well as in the carrying of goods and people. These specificities of the dromedary and its products speak in favor of the extension and promotion of its farming to help combat malnutrition and poverty, and ensure the resilience of rural populations to the climate change

    Reproductive Behavior of Female Dromedaries under Sahelian and Sub-humid Conditions in Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Comportement reproductif des dromadaires femelles dans les conditions d’élevage sahélien et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 351-360.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: En 2013, un troupeau de dromadaires a été introduit dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono, situé en zone sahélienne et un autre dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, sise en zone subhumide du Mali. L’objectif de cette introduction a été d’évaluer la capacité d’adaptation de cette espèce en zones sahélienne Sud et subhumide. Les femelles ont fait l’objet de suivi de la reproduction. Les données collectées ont porté sur la conception, la durée de la gestation, les avortements, la durée de l’intervalle entre la mise-bas (post-partum) et la saillie fécondante et le poids à la naissance des chamelons. Entre février 2013 et juin 2016, 15 des 17 femelles ont été saillies à Niono soit 88 % et 11 des 12 femelles à Sotuba soit 92 %. Le taux de misebas a été de 64 % à Niono et 91 % à Sotuba. La durée de la gestation a été en moyenne 366 ± 11,9 jours. Il n’a pas été constaté de différence statistiquement significative entre les deux sites (369 ± 20,1 jours à Sotuba et 362 ± 13,1 jours à Niono). L’intervalle entre mise-bas - saillie a été de 100,4 ± 27,8 jours à Sotuba et 234,5 ± 50,1 jours à Niono. Le sexe du chamelon n’a pas eu d’effet statistiquement significatif sur la durée de la gestation (P = 0,233). Le poids moyen des chamelons à la naissance a été de 29,1 ± 1,3 kg. Il n’a pas été observé de différence significative ni entre les sites (29,8 ± 2,1 kg à Sotuba et 28,3 ± 0,9 kg à Niono) et ni entre les mâles (30,2 ±1,9 kg) et les femelles (27,7 ± 0,6 kg). Ces résultats préliminaires permettraient d’affirmer que les dromadaires s’adaptent aux conditions du Sud-sahélien et subhumide. Ils permettent d’envisager l’introduction du dromadaire dans ces zones pour une exploitation plus rationnelle des ressources naturelles. Toutefois, des investigations de plus longues durées sont encore nécessaires pour la création de fermes de production.Abstract: In 2013, a herd of dromedaries was introduced in the ranch of the Agronomic Research Station of Niono, located in the Sahelian zone of Mali and another one in the Agricultural Research Station of Sotuba, located in the sub-humid zone. The objective of this introduction was to assess the adaptability of this species to the conditions in the Southern Sahel and sub-humid zones. The reproductive behavior of females dromedaries was monitored. The data collected included conception, the duration of gestation, abortion cases, the duration of the interval between farrowing (postpartum) and fertilizing mating, and birth weight of young dromedaries. Between February 2013 and June 2016, 15 of out the 17 female dromedaries were mated in Niono (88%) and 11 out of the 12 ones in Sotuba (92%). The farrowing rate was 64% in Niono and 91% in Sotuba. The average duration of gestation was 366 ± 11.9 days. There was no statistically significant difference between the two sites (369 ± 20.1 days in Sotuba and 362 ± 13.1 days in Niono). The interval between parturitions and farrowing was 100.4 ± 27.8 days in Sotuba and 234.5 ± 50.1 days in Niono. Sex of the young dromedary did not have any statistically significant impact on the duration of gestation (P = 0.233). The average birth weight of the young dromedary was 29.1 ± 1.3 kg. There was no significant difference between sites (29.8 ± 2.1 kg in Sotuba and 28.3 ± 0.9 kg in Niono) nor between males (30.2 ± 1.9 kg) and females (27.7 ± 0.6 kg). These preliminary results show that dromedaries are adapting themselves to South-Sahelian and sub-humid conditions. This allows considering the introduction of dromedaries in these zones for a more rational exploitation of natural resources. However, longer investigations are still needed as for the creation of production farms

    Le dromadaire peut contribuer à la résilience au changement climatique

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    Résumé: Le dromadaire a toujours été considéré comme un animal des zones arides et désertiques de l’Afrique, du Moyen et Proche Orient. En effet, le dromadaire est l’espèce animale domestique la plus adaptée aux conditions écologiques difficiles de ces zones. Au Mali, il a fait ses preuves lors des différentes périodes de sécheresse que la zone sahélienne a connues dans les années 1970, 1984 et 2000 durant lesquelles il a subi moins de perte que les autres espèces animales. Cette mise en parallèle n’est pas fortuite et n’est pas due au hasard. Elle s’explique par les particularités anatomiques, physiologiques et comportementales que cette espèce a développées dans ce milieu durant des siècles. C’est pourquoi dans sa zone habituelle, le dromadaire est vénéré car il joue un rôle socio-économique inestimable : source de nourriture et de revenus pour la famille, exhaure d’eau, transport de personnes et de leurs biens, parades festives, etc. Le lait de dromadaire est plus riche en vitamine C, en fer et en manganèse que celui des autres animaux d’élevage. Il est aussi reconnu pour la faible teneur en cholestérol de sa viande. Sur le plan biomédical, le lait et la viande de dromadaire intéressent de plus en plus les scientifiques en raison de leur qualité biologique et le rôle qu’ils pourraient jouer dans la médecine pour le diagnostic et/ou le traitement de certaines pathologies. Dans le domaine de l’environnement, il est reconnu que le dromadaire gère mieux son espace par son comportement ambulatoire et le choix plus varié d’espèces à consommer que tous les autres ruminants d’élevage. Par ailleurs, le dromadaire est capable de modifier son métabolisme de base afin de résister à la chaleur et à la sous-alimentation. Actuellement au Mali, l’aire d’utilisation du dromadaire commence à s’étendre de plus en plus vers le sud pour atteindre l’isohyète 400 - 600 mm. Dans ces zones, la force de traction de l’espèce est utilisée dans toutes les activités agricoles ainsi que dans le transport des biens et des personnes. Ces spécificités du dromadaire et de ses produits plaident en faveur de l’extension et la promotion de son élevage dans le cadre de la lutte contre la malnutrition, la pauvreté et la résilience des populations rurales au changement climatique

    Total Serum Concentration of Calcium, Phosphorus, Magnesium, Iron, Sodium, Potassium, Chlorine and Protein in Dromedaries Raised in the Sahelian and Sub-humid Zones of Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Concentration sérique du calcium, phosphore, magnésium, fer, sodium, potassium, chlore et protéine totale chez les dromadaires élevés en zones sahélienne et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 375-390.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: L’absence de données sur les normes de concentrations sériques des minéraux et des protéines constitue une contrainte pour l’amélioration de la santé et de la productivité des dromadaires. Dans l’objectif de contribuer à combler cette lacune, des échantillons de sang ont été pris sur des dromadaires cliniquement sains, élevés en zones sahélienne (500 - 600 mm de pluies/an) et subhumide (800 - 1100 mm de pluies/an) pour déterminer les concentrations sériques des protéines totales et des minéraux suivants : calcium (Ca), phosphore (P), magnésium (Mg), potassium (K), sodium (Na), chlore (Cl) et fer (Fe) par les méthodes colorimétriques sur automates de biologie. Les teneurs sériques de la protéine totale, du calcium, du sodium et du fer n’ont pas été influencées par le site. En effet, elles ont été pour la protéine totale de 56,4 ± 2 ,0 g/l à Niono et 53,6 ± 2,7 g/l à Sotuba, pour le calcium de 2,75 ± 0,08 mmol/l à Niono et 2,55 ± 0,07 mmol/l à Sotuba et pour le sodium de 1,33 ± 5,09 mmol/l à Niono et 119,0 ± 16,2 mmol/l à Sotuba et le fer de 15,4 ± 1,84 μmol/l à Niono et 9,07 ± 1,21 μmol/l à Sotuba. Par contre, les concentrations de phosphore, de potassium et de chlore ont été plus élevées à Niono que sur le site de Sotuba. Elles étaient de 5,53 ± 0,28 mmol/l à Niono et 2,49 ± 0,51 mmol à Sotuba de pour P, de 3,76 ± 0,13 mmol/l à Niono et 2,64 ± 0,10 mmol/l à Sotuba pour le K, et 132,64 ± 2,77 mmol/l à Niono et 116,27 ± 4,99 mmol/l à Sotuba pour Cl. La teneur des protéines, du Ca, du Na, du Cl et du Fe n’étaient pas significativement différentes entre les femelles (56,7 ± 2,0 mmol/l) et les mâles (53,9 ± 2,9 mmol). Mais, celle du phosphore était plus élevée chez les mâles (5,00 ± 0,53 mmol/l) que chez les femelles (4,39 ± 0,40). La même tendance a été observée pour le K (3,75 ± 0,18 mmol/l) pour les mâles et (3,26 ± 0,150 mmol/l) chez les femelles à l’opposé du Mg dont les concentrations étaient de 0,67 ± 0,043 pour les femelles et 0,55 ± 0,05 mmol/l pour les mâles. En ce qui concerne la teneur en protéine totale, une différence significative a été observée (P = 0,008) entre les adultes (58,9 ± 1,7 g/l) et les jeunes (47,8 ± 3,2 g/l). Un pareil constat (P = 0,001) a été fait pour la teneur en phosphore chez les jeunes (4,66 ± 0,74 mmol/l) et chez les mâles adultes (4,59 ± 0,74 mmol/l). Les concentrations des autres minéraux n’étaient pas significativement différentes entre les deux catégories. La connaissance de ces valeurs, contribuera à une meilleure prise en charge de la santé des dromadaires et facilitera l’organisation de leur alimentation.Abstract: The lack of data on the serum concentration standards of minerals and proteins is a constraint for the improvement of the health and productivity of dromedaries. In order to help fill this gap, blood samples were taken from clinically healthy dromedaries in Sahelian zone (500-600 mm of rain/year) and sub-humid (800-1100 mm of rain/year) to determine the serum concentrations of the total protein and following minerals: calcium (Ca), phosphorus (P), magnesium (Mg), potassium (K), sodium (Na), chlorine (Cl) and iron (Fe) using colorimetric methods on automated biology machines. Serum contents of total protein, calcium, sodium and iron did not vary according to the site. Indeed, they amounted to 56.4 ± 2.0 g/l in Niono and 53.6 ± 2.7 g/l in Sotuba for total protein; 2.75 ± 0.08 mmol/l in Niono and 2.55 ± 0.07 mmol/l in Sotuba for calcium; 1.33 ± 5.09 mmol/l in Niono and 119.0 ± 16.2 mmol/l in Sotuba for sodium; and 15.4 ± 1.84 μmol/l in Niono and 9.07 ± 1.21 μmol/l in Sotuba for iron. On the other hand, concentrations of phosphorus (P), potassium (K) and chlorine (Cl) were higher in Niono than in Sotuba. They stood at 5.53 ± 0.28 mmol/l in Niono and 2.49 ± 0.51 mmol in Sotuba for P; 3.76 ± 0.13 mmol/l in Niono and 2.64 ± 0.10 mmol/l in Sotuba for K; and 132.64 ± 2.77 mmol/l in Niono and 116.27 ± 4.99 mmol/l in Sotuba for Cl. The protein, Ca, Na, Cl and Fe contents did not vary significantly between female dromedaries (56.7 ± 2.0 mmol/l) and male ones (53.9 ± 2.9 mmol). On the other hand, P content was higher among males (5.00 ± 0.53 mmol/l) than it was among females (4.39 ± 0.40). The same trend was observed for K (3.75 ± 0.18 mmol/l among males and 3.26 ± 0.150 mmol/l among females), unlike Mg which concentrations amounted to 0.67 ± 0.043 for females and 0.55 ± 0.05 mmol/l for males. In terms of total protein content, a significant difference (P = 0.008) was observed between adult (58.9 ± 1.7 g/l) and young (47.8 ± 3.2 g/l) dromedaries. A similar difference (P = 0.001) was observed for phosphorus content, with 4.66 ± 0.74 mmol/l among young dromedaries, compared with 4.66 ± 0.74 mmol/l among adult ones. Concentrations of other minerals were not significantly different between the two categories. Awareness of these values will contribute to improve the management of dromedary health and facilitate the planning of their feeding

    Characterisation of camel breeding practices in the Ansongo Region, Mali

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    Despite its importance in Mali’s economy, camel breeding in the country remains poorly documented, impeding effective policy-making in this regard. This study consisted in a 3-month survey and aimed at characterising camel breeding systems in Ansongo, in the region of Gao, Mali. It highlights the diversity of strategies adopted by breeders and their evolutions. Supplementary feeding and veterinary care were seldom practised. In zones close to the Niger River, cattle were substituted to camels. Transhumance routes also are modified but mobility keeps its vital role in the breeding system. Important differences within the study region in the classification of camel breeds have been reported that will influence the implementation of a collective action for animal genetic improvement. The improvement goals should take the actual management, including mobility and the mixed nature of the herds into account

    Concentration sérique du calcium, phosphore, magnésium, fer, sodium, potassium, chlore et protéine totale chez les dromadaires élevés en zones sahélienne et subhumide du Mali

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    Résumé: L’absence de données sur les normes de concentrations sériques des minéraux et des protéines constitue une contrainte pour l’amélioration de la santé et de la productivité des dromadaires. Dans l’objectif de contribuer à combler cette lacune, des échantillons de sang ont été pris sur des dromadaires cliniquement sains, élevés en zones sahélienne (500 - 600 mm de pluies/an) et subhumide (800 - 1100 mm de pluies/an) pour déterminer les concentrations sériques des protéines totales et des minéraux suivants : calcium (Ca), phosphore (P), magnésium (Mg), potassium (K), sodium (Na), chlore (Cl) et fer (Fe) par les méthodes colorimétriques sur automates de biologie. Les teneurs sériques de la protéine totale, du calcium, du sodium et du fer n’ont pas été influencées par le site. En effet, elles ont été pour la protéine totale de 56,4 ± 2 ,0 g/l à Niono et 53,6 ± 2,7 g/l à Sotuba, pour le calcium de 2,75 ± 0,08 mmol/l à Niono et 2,55 ± 0,07 mmol/l à Sotuba et pour le sodium de 1,33 ± 5,09 mmol/l à Niono et 119,0 ± 16,2 mmol/l à Sotuba et le fer de 15,4 ± 1,84 μmol/l à Niono et 9,07 ± 1,21 μmol/l à Sotuba. Par contre, les concentrations de phosphore, de potassium et de chlore ont été plus élevées à Niono que sur le site de Sotuba. Elles étaient de 5,53 ± 0,28 mmol/l à Niono et 2,49 ± 0,51 mmol à Sotuba de pour P, de 3,76 ± 0,13 mmol/l à Niono et 2,64 ± 0,10 mmol/l à Sotuba pour le K, et 132,64 ± 2,77 mmol/l à Niono et 116,27 ± 4,99 mmol/l à Sotuba pour Cl. La teneur des protéines, du Ca, du Na, du Cl et du Fe n’étaient pas significativement différentes entre les femelles (56,7 ± 2,0 mmol/l) et les mâles (53,9 ± 2,9 mmol). Mais, celle du phosphore était plus élevée chez les mâles (5,00 ± 0,53 mmol/l) que chez les femelles (4,39 ± 0,40). La même tendance a été observée pour le K (3,75 ± 0,18 mmol/l) pour les mâles et (3,26 ± 0,150 mmol/l) chez les femelles à l’opposé du Mg dont les concentrations étaient de 0,67 ± 0,043 pour les femelles et 0,55 ± 0,05 mmol/l pour les mâles. En ce qui concerne la teneur en protéine totale, une différence significative a été observée (P = 0,008) entre les adultes (58,9 ± 1,7 g/l) et les jeunes (47,8 ± 3,2 g/l). Un pareil constat (P = 0,001) a été fait pour la teneur en phosphore chez les jeunes (4,66 ± 0,74 mmol/l) et chez les mâles adultes (4,59 ± 0,74 mmol/l). Les concentrations des autres minéraux n’étaient pas significativement différentes entre les deux catégories. La connaissance de ces valeurs, contribuera à une meilleure prise en charge de la santé des dromadaires et facilitera l’organisation de leur alimentation

    Production de lait de la chamelle dans les conditions d’élevage sahélienne et subhumide du Mali

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    Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits dans la zone sahélienne-Sud à Niono et zone subhumide à Sotuba en 2013. Quinze femelles qui ont mis bas dans ces nouvelles zones dont 7 à Sotuba et 8 à Niono ont fait l’objet de suivi. Après le pâturage, les animaux recevaient individuellement 4 kg d’un aliment concentré contenant 484 g de protéines digestibles et 3,24 UF d’énergie nette. Sur les deux sites, la quantité de lait trait a été mesurée jusqu’au tarissement par une double traite par jour, le matin et le soir, après que le chamelon ait stimulé la descente du lait dans les mamelles. Ensuite, la durée de la lactation et la production de lait par lactation ont été calculées. Il a été observé une différence significative entre les chamelles (P = 0,001) aussi bien à Sotuba qu’à Niono. À Sotuba, la production journalière moyenne a été de 1,35 ± 0,78 kg, tandis qu’à Niono, elle a été de 4,2 ± 1,53 kg. La durée moyenne de la lactation a été 278,5 ± 79,2 jours à Sotuba et 332,3 ± 39,0 jours à Niono. Durant cette période, la production de lait par lactation a été de 1 395 ± 306 kg à Niono, contre 380,9 ± 144,3 kg à Sotuba. Il a été trouvé des coefficients de corrélation positifs entre la production journalière et celle du matin d’une part et entre celle-là et celle du soir d’autre part. Ces coefficients ont été de r = 0,91 et r = 0,87 à Sotuba ; r = 0,94 et r = 0,94 à Niono. Ces résultats montreraient que les dromadaires s’adaptent dans leur nouvelle zone d’élevage. Ils constituent une base pour entamer une sélection des femelles en vue de constituer une population homogène pour la production de lait en station

    Dromedary Milk Production under Sahelian and Sub-humid Conditions in Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Production de lait de la chamelle dans les conditions d’élevage sahélienne et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 323-334.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Deux troupeaux de dromadaires ont été introduits dans la zone sahélienne-Sud à Niono et zone subhumide à Sotuba en 2013. Quinze femelles qui ont mis bas dans ces nouvelles zones dont 7 à Sotuba et 8 à Niono ont fait l’objet de suivi. Après le pâturage, les animaux recevaient individuellement 4 kg d’un aliment concentré contenant 484 g de protéines digestibles et 3,24 UF d’énergie nette. Sur les deux sites, la quantité de lait trait a été mesurée jusqu’au tarissement par une double traite par jour, le matin et le soir, après que le chamelon ait stimulé la descente du lait dans les mamelles. Ensuite, la durée de la lactation et la production de lait par lactation ont été calculées. Il a été observé une différence significative entre les chamelles (P = 0,001) aussi bien à Sotuba qu’à Niono. À Sotuba, la production journalière moyenne a été de 1,35 ± 0,78 kg, tandis qu’à Niono, elle a été de 4,2 ± 1,53 kg. La durée moyenne de la lactation a été 278,5 ± 79,2 jours à Sotuba et 332,3 ± 39,0 jours à Niono. Durant cette période, la production de lait par lactation a été de 1 395 ± 306 kg à Niono, contre 380,9 ± 144,3 kg à Sotuba. Il a été trouvé des coefficients de corrélation positifs entre la production journalière et celle du matin d’une part et entre celle-là et celle du soir d’autre part. Ces coefficients ont été de r = 0,91 et r = 0,87 à Sotuba ; r = 0,94 et r = 0,94 à Niono. Ces résultats montreraient que les dromadaires s’adaptent dans leur nouvelle zone d’élevage. Ils constituent une base pour entamer une sélection des femelles en vue de constituer une population homogène pour la production de lait en station.Abstract: Two herds of dromedaries were introduced in the Southern Sahel zone (Niono) and the sub-humid zone (Sotuba) in 2013. Fifteen females, i.e. 7 in Sotuba and 8 in Niono, which gave birth in these new environments, were monitored. After grazing, each animal received 4 kg of a concentrated feed containing 484 g of digestible protein and 3.24 UF of net energy. In both sites, the amount of milk was measured until drying off through double milking per day in the morning and the evening after the young dromedary has stimulated milk flowing into the udders. Then, the duration of lactation and milk production by lactation were calculated. There was a significant difference between dromedaries (P = 0.001) in both Sotuba and Niono. The average daily production was 1.35 ± 0.78 kg in Sotuba, while it was 4.2 ± 1.53 kg in Niono. The mean duration of lactation was 278.5 ± 79.2 days in Sotuba and 332.3 ± 39.0 days in Niono. During this period, the average milk production per lactation was 1,395 ± 306 kg/dromedary in Niono, compared with 380.9 ± 144.3 kg in Sotuba. Positive correlation coefficients were found between daily and morning production on the one hand and between the latter and the evening one on the other hand. These coefficients were as follows: r = 0.91 and r = 0.87 in Sotuba and r = 0.94 and r = 0.94 in Niono. These results show that dromedaries are adapting themselves to their new farming area. They also provide a basis for initiating a selection of females to form a homogenous population for in-station milk production

    Évaluation de l’ingestion des fourrages par les dromadaires sur les pâturages sahélien et subhumide au Mali

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    Résumé: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires dont l’un en zone sahélienne (400 – 500 mm/an) à Niono et l’autre en zone subhumide (800 – 1 000 mm/an) à Sotuba ont été suivis au pâturage pendant 12 mois. Chaque mois, quatre dromadaires sont suivis par quatre observateurs sur chaque site. Les pâturages étaient plus riches en protéines à Niono (12,58 – 14,53 % MS) comparativement à ceux de Sotuba (8,20 – 9,07 % MS). La digestibilité de la matière sèche a varié entre 43,83 % et 44,28 % MS à Sotuba et 47,20 et 48,64 % MS à Niono. L’ingestion de la matière sèche était de 5,56 kg/jour/tête à Niono contre 4,96 kg à Sotuba. Il n’a pas été observé de différence significative entre les deux sites. À Sotuba, la quantité ingérée a été significativement plus élevée pendant la saison sèche froide (5,27 ± 0,33 kg) que pendant la saison des pluies (4,80 ± 0,32 kg). Celle de la saison sèche chaude (5,04 ± 0,17 kg) a été intermédiaire entre les deux saisons. Le même constat a été fait à Niono (7,18 ± 0,46 kg) en saison sèche froide ; (4,66 ± 0,24 kg) en saison des pluies et (5,14 ± 1,09 kg) en saison sèche chaude. La connaissance de ces quantités ingérées permettra de mieux gérer la complémentation des animaux sur les deux sites
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