41 research outputs found

    The Strength–Grain Size Relationship in Ultrafine-Grained Metals

    Full text link

    RĂ©union annuelle des sciences de la terre

    No full text

    L'ßle de Rurutu (Archipel des Australes, Polynésie francaise) : une édification complexe liée au fonctionnement de deux points chauds

    No full text
    International audienceL’üle de Rurutu appartient Ă  l’alignement volcanique des Australes, l’un des quatre archipels de la PolynĂ©sie française. Elle est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de plateaux carbonatĂ©s surĂ©levĂ©s et par l’existence de deux phases majeures de volcanisme sĂ©parĂ©es par une longue pĂ©riode d’inactivitĂ© de prĂšs de 11 Ma. La phase ancienne, d’ñge MiocĂšne moyen (12 Ma), correspond principalement Ă  la mise en place de laves sous-marines constituant la base de l’édifice, Ă  laquelle a succĂ©dĂ© une pĂ©riode de volcanisme subaĂšrien. Les laves anciennes sont des basaltes alcalins et parfois cumulatif (ocĂ©anites) et des hawaiites. La phase rĂ©cente, d’ñge PlĂšistocĂšne (1 Ma), est subaĂ©rienne ; ses produits constituent les principaux sommets de l’üle. Il s’agit de coulĂšes et de projections (stromboliennes et hydromagmatiques) qui recouvrent par endroits les plateaux carbonatĂ©s. Les laves correspondantes sont des basanites, qui caractĂ©risent le volcanisme Ă©mis dans la partie mĂ©ridionale de l’üle, ainsi que des hawaiites basanitiques situĂ©es principalement dans sa partie nord. L’édification de l’üle de Rurutu est complexe et rĂ©sulte de l’activitĂ© de deux sources magmatiques sĂ©parĂ©es dans le temps et dans l’espace. Les laves miocĂšnes ont Ă©tĂ© produites par l’activitĂ© du point chaud actuellement situĂ© sous le seamount Macdonald au sud-est de l’archipel tandis que les laves quaternaires ont pour origine une reprise de l’activitĂ© volcanique alors que Rurutu se trouvait Ă  plus de 1000 km au nord-ouest du Macdonald. Ces deux populations de laves prĂ©sentent de nombreuses diffĂ©rences gĂ©ochimiques : les laves anciennes ont une composition de type HIMU caractĂ©risĂ©e par de fortes valeurs du rapport 206Pb/204Pb (compris entre 20,82 et 2I,08) et de faibles valeurs du rapport K7Srp6Sr (compris entre 0,70281 et 0,703OO) et sont proches de celles des Ăźles voisines de Mangaia au nord-ouest et Tubuai au sud-est ; les laves rĂ©centes prĂ©sentent des caractĂ©ristiques gĂ©ochimiques diffĂ©rentes de celles des laves anciennes. Elles sont plus riches en alcalins et en Ă©lĂ©ments incompatibles, notamment en Rb, Ba, Th et Nb. Ces caractĂ©ristiques peuvent s’expliquer par la contamination des magmas ascendants issus du deuxiĂšme panache par un composant de type carbonatite qui serait restĂ© piĂ©gĂ© dans la lithosphĂšre ocĂ©anique sous-jacente Ă  l’üle durant le fonctionnement de la premiĂšre source magmatique (Chauvel et al., 1997)

    Géochimie des basaltes de l'ßle de Ua Huka (archipel des Marquises) : variation du taux de fusion partielle et hétérogénéité de la source mantellique

    No full text
    L'Ăźle de Ua Huka (archipel des Marquises) comporte un volcan-bouclier principal, Ă©difiĂ© entre 3,2 et 2,4 Ma, puis immĂ©diatement affectĂ© par un double effondrement caldeirique. AprĂšs un arrĂȘt de l'activitĂ© volcanique pendant 0,9 Ma, deux petits volcans se sont mis en place au sud-ouest de l'Ăźle entre 1,5 et 0,75 Ma. Les diffĂ©rents types de basaltes constituant ces Ă©difices (tholĂ©iites Ă  olivine, basaltes alcalins et basanites) rĂ©sulteraient de la fusion partielle d'une source chimiquement hĂ©tĂ©rogĂšne, dont le taux aurait diminuĂ© au cours du temps. La variation temporelle de la composition de la source mantellique est tout Ă  fait originale par rapport Ă  l'Ă©volution gĂ©nĂ©ralement observĂ©e aux Marquises. Elle implique en effet une contribution de plus en plus importante d'un composant de type manteau appauvri (DMM), probablement lithosphĂ©rique, dans la genĂšse des termes basanitiques les plus tardifs. (RĂ©sumĂ© d'auteur

    Ages (K-Ar) et durĂ©es d’édification subaĂ©rienne des Ăźles de Moorea, Raiatea et Maupiti (SociĂ©tĂ©, PolynĂ©sie française)

    No full text
    International audienceUne Ă©tude combinĂ©e de cartographie et de gĂ©ochronologie des Ăźles de Moorea, Raiatea et Maupiti (archipel de la SociĂ©tĂ©, PolynĂ©sie ,française) a Ă©tĂ© Ă©ffectuĂ©e dans le but d’estimer la durĂ©e des phases de constructions subaĂ©riennes de ces Ăźles ainsi que l’ñge des effondrements de type caldeiras. Les phases d’activitĂ© subaĂ©rienne ont des Ăąges compris entre 1,72 et 1,36 Ma pour Moorea, 2,75 et 2,44 Ma pour Raiatea et 4,51 et 4,21 Ma pour Maupiti. Ces Ăąges sont en accord avec le modĂšle de point chaud, proposĂ© par Brousse et LĂ©otot (1988) qui prend en compte une vitesse de dĂ©rive de la plaque Pacifique de II, I cm/a. Nos donnĂ©es montrent, d’autre part, que les Ăźles ne se forment pas indĂ©pendamment les unes des autres. L’activitĂ© volcanique au sein d’une Ăźle peut ĂȘtre dĂ©pendante de l’activitĂ© volcanique de l’üle ou des Ăźles voisines
    corecore