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Fiche technique : Anthonome du pommier en AB
Le contrôle des ravageurs dits secondaires pré-occupe de plus en plus les arboriculteurs. La plus grande sélectivité des méthodes de protection phytosanitaire utilisées explique en partie l’augmentation de leur présence. Dans le contexte phytosanitaire actuel, il est primordial de caractériser les risques et d’identifier les solutions disponibles pour contrôler ces ravageurs.L’anthonome du pommier est un ravageur dont l’intensité des dégâts en verger a augmenté au cours des dernières décennies dans de nombreuses régions en Europe. Plusieurs travaux rapportent une intensité des dégâts pouvant atteindre 90%, remettant en cause la rentabilité économique à moyen terme de la culture
Un point sur l'enroulement viral
National audienceC'est en 1999 que débute, sous l'impulsion des trois interprofessions viticoles du Nord-Est et de l'ONIVINS, un programme d'étude sur l'épidémiologie et la transmission de l'enroulement viral en régions septentrionales. Depuis, le CIVC, le CIVA, le BIVB, et France AgriMer sont toujours impliqués dans un programme de recherche sur la transmission de l'enroulement viral, qui fait actuellement l'objet d'une thèse à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) de Colmar
Epidémiologie de l'enroulement viral de la vigne dans les vignobles français septentrionaux et transmission par cochenilles vectrices
Grapevine leafroll viruses (Grapevine leafroll-associated virus, GLRaV) are present worldwide and transmitted to grapevine only by scale insect vectors (Coccoidea). In France, leafroll disease is present in all vine-growing areas, particularly in north-eastern regions. The biological approach of transmission allowed us to show the capacity of the mealybug Phenacoccus aceris to transmit the viruses GLRaV-1, -3, -4, -5, -6, -9 and the rugose wood viruses Grapevine virus A and B. This study represents the first evidence of the transmission of GLRaV-6 and confirms the absence of mealybug specificity in the transmission of Ampelovirus. First instar nymphs of P. aceris and of Neopulvinaria innumerabilis represent a very efficient development stage in the transmission of leafroll and rugose wood viruses. As a consequence, their vector capacities associated with the high potential of dispersal of these nymphs imply an important risk of natural spread of viruses in an infested vineyard. The entomological monitoring on 4 plots shows that Parthenolecanium corni, Pulvinaria vitis, Heliococcus bohemicus and P. aceris are common in vineyards, each site differing by the specific diversity, the level of infested stocks and the abundance of scale insects on stocks. The epidemiological study proves the role of scales insects in the dispersal of leafroll disease in the vineyards of north-eastern France. In Bonzon, the major role of P. aceris in the rapid spread of the GLRaV-1 is demonstrated. This finding represents the first report in Europe of a natural spread of GLRaV-1. In Marsannay-la-Côte, the incidence of the GLRaV-1 remains low and the colony of P. aceris, not associated to grapevine, seems to have only a very limited role in the disease spread. The molecular epidemiology study in Bonzon reveals an important genetic diversity of GLRaV-1 within a signle plotand supplies for the first time information on the genetic polymorphism of a GLRaV-1population being spread by scale insects.Les virus de l’enroulement de la vigne (Grapevine leafroll-associated virus, GLRaV) sont répandus mondialement et transmis à la vigne uniquement par cochenilles (Coccoidea). En France, l’enroulement viral affecte particulièrement les vignobles des régions septentrionales.L’approche biologique de la vection a montré la capacité de Phenacoccus aceris à transmettre à la vigne les GLRaV-1, -3, -4, -5, -6, -9 et ceux du bois strié Grapevine virus A et B. Cette étude est la première démonstration de la transmission du GLRaV-6 et confirme l’absence de spécificité des cochenilles dans la transmission des Ampelovirus. Les larves néonates de P. aceris et de Neopulvinaria innumerabilis représentent un stade de développement efficace pour la transmission de ces virus. En conséquence, leurs capacités vectrices, associées à leur fort potentiel de dissémination anémophile, impliquent un risque important de dispersion naturelle de ces virus dans un vignoble infesté. Les relevés sur quatre parcelles distinctes montrent que Parthenolecanium corni, Pulvinaria vitis, Heliococcus bohemicus et P. aceris sont communes, chaque vignoble différant par la diversité spécifique, le taux de ceps infestés et l’abondance des cochenilles. L'étude épidémiologique prouve le rôle des cochenilles dans la dispersion de l’enroulement viral dans les vignobles septentrionaux. A Bonzon, la responsabilité de P. aceris dans la diffusion rapide du GLRaV-1 est mise en évidence. Cette découverte représente la première preuve en Europe d’une dispersion naturelle du GLRaV-1. A Marsannayla-Côte, l’incidence du GLRaV-1 reste faible, la colonie de P. aceris ne semblant avoir qu’un rôle très limité dans la diffusion de la maladie. L'épidémiologie moléculaire à Bonzon révèle une diversité génétique importante du GLRaV-1 à l’échelle parcellaire et fournit pour la première fois des données sur le polymorphisme génétique d'une population de GLRaV-1 ayant été dispersée par des cochenilles
Epidemiology of grapevine leafroll disease in vineyards of northeastern France and transmission by scale insects
Les virus de l’enroulement de la vigne (Grapevine leafroll-associated virus, GLRaV) sont répandus mondialement et transmis à la vigne uniquement par cochenilles (Coccoidea). En France, l’enroulement viral affecte particulièrement les vignobles des régions septentrionales.L’approche biologique de la vection a montré la capacité de Phenacoccus aceris à transmettre à la vigne les GLRaV-1, -3, -4, -5, -6, -9 et ceux du bois strié Grapevine virus A et B. Cette étude est la première démonstration de la transmission du GLRaV-6 et confirme l’absence de spécificité des cochenilles dans la transmission des Ampelovirus. Les larves néonates de P. aceris et de Neopulvinaria innumerabilis représentent un stade de développement efficace pour la transmission de ces virus. En conséquence, leurs capacités vectrices, associées à leur fort potentiel de dissémination anémophile, impliquent un risque important de dispersion naturelle de ces virus dans un vignoble infesté. Les relevés sur quatre parcelles distinctes montrent que Parthenolecanium corni, Pulvinaria vitis, Heliococcus bohemicus et P. aceris sont communes, chaque vignoble différant par la diversité spécifique, le taux de ceps infestés et l’abondance des cochenilles. L'étude épidémiologique prouve le rôle des cochenilles dans la dispersion de l’enroulement viral dans les vignobles septentrionaux. A Bonzon, la responsabilité de P. aceris dans la diffusion rapide du GLRaV-1 est mise en évidence. Cette découverte représente la première preuve en Europe d’une dispersion naturelle du GLRaV-1. A Marsannayla-Côte, l’incidence du GLRaV-1 reste faible, la colonie de P. aceris ne semblant avoir qu’un rôle très limité dans la diffusion de la maladie. L'épidémiologie moléculaire à Bonzon révèle une diversité génétique importante du GLRaV-1 à l’échelle parcellaire et fournit pour la première fois des données sur le polymorphisme génétique d'une population de GLRaV-1 ayant été dispersée par des cochenilles.Grapevine leafroll viruses (Grapevine leafroll-associated virus, GLRaV) are present worldwide and transmitted to grapevine only by scale insect vectors (Coccoidea). In France, leafroll disease is present in all vine-growing areas, particularly in north-eastern regions. The biological approach of transmission allowed us to show the capacity of the mealybug Phenacoccus aceris to transmit the viruses GLRaV-1, -3, -4, -5, -6, -9 and the rugose wood viruses Grapevine virus A and B. This study represents the first evidence of the transmission of GLRaV-6 and confirms the absence of mealybug specificity in the transmission of Ampelovirus. First instar nymphs of P. aceris and of Neopulvinaria innumerabilis represent a very efficient development stage in the transmission of leafroll and rugose wood viruses. As a consequence, their vector capacities associated with the high potential of dispersal of these nymphs imply an important risk of natural spread of viruses in an infested vineyard. The entomological monitoring on 4 plots shows that Parthenolecanium corni, Pulvinaria vitis, Heliococcus bohemicus and P. aceris are common in vineyards, each site differing by the specific diversity, the level of infested stocks and the abundance of scale insects on stocks. The epidemiological study proves the role of scales insects in the dispersal of leafroll disease in the vineyards of north-eastern France. In Bonzon, the major role of P. aceris in the rapid spread of the GLRaV-1 is demonstrated. This finding represents the first report in Europe of a natural spread of GLRaV-1. In Marsannay-la-Côte, the incidence of the GLRaV-1 remains low and the colony of P. aceris, not associated to grapevine, seems to have only a very limited role in the disease spread. The molecular epidemiology study in Bonzon reveals an important genetic diversity of GLRaV-1 within a signle plotand supplies for the first time information on the genetic polymorphism of a GLRaV-1population being spread by scale insects
Gestion d'une épidémie à Klebsiella pneumoniae sécrétrice de bêta-lactamases à spectre élargi dans un service de réanimation
RENNES1-BU Santé (352382103) / SudocSudocFranceF
RĂ´le des cochenilles (Hemiptera Coccoidea) dans la transmission de phytovirus : exemple de la vigne
International audienc
Les cochenilles, des hémiptères peu connus comme vecteurs de virus
National audienceLes cochenilles (Insecta Hemiptera Coccoidea) sont bien connues en tant que ravageurs directs des nombreuses cultures dans le monde et elle sont très étudiées du fait de leur particularités biologiques souvent étonnantes. Toutefois, elles n’ont guère la réputation de vecteurs d’agents phytopathogènes, contrairement à d’autres hémiptères phytophages, tels que pucerons, cicadelles ou aleurodes. Pourtant, un certain nombre de cas de vection de virus par cochenilles sont connus depuis les travaux pionniers de A.F. Posnette sur le cacao dès 1940. Les espèces vectrices se recrutent principalement dans la famille des Pseudococcides (cochenilles farineuses, mealybugs), mais aussi celle des Coccides (lécanines et pulvinaires, soft scales). Les virus transmis appartiennent aux familles Caulimoviridae (genre Badnavirus), Closteroviridae (Ampelovirus) et Betaflexiviridae (Vitivirus) et infectent surtout des cultures de régions tropicales (cacao, ananas, bananier, canne à sucre) mais aussi plus tempérées (vigne, cerisier), avec parfois une sérieuse incidence économique. Cette communication se propose de faire un état des connaissances sur la vection de virus par cochenilles. Selon les derniers travaux, le mode de transmission est de type ”semi persistant”. De nombreuses questions scientifiques restent posées tant sur le rôle de ces insectes dans les épidémies virales que sur les mécanismes qui sous-tendent l’interaction virus-vecteur
Les cochenilles, des hémiptères peu connus comme vecteurs de virus
National audienceLes cochenilles (Insecta Hemiptera Coccoidea) sont bien connues en tant que ravageurs directs des nombreuses cultures dans le monde et elle sont très étudiées du fait de leur particularités biologiques souvent étonnantes. Toutefois, elles n’ont guère la réputation de vecteurs d’agents phytopathogènes, contrairement à d’autres hémiptères phytophages, tels que pucerons, cicadelles ou aleurodes. Pourtant, un certain nombre de cas de vection de virus par cochenilles sont connus depuis les travaux pionniers de A.F. Posnette sur le cacao dès 1940. Les espèces vectrices se recrutent principalement dans la famille des Pseudococcides (cochenilles farineuses, mealybugs), mais aussi celle des Coccides (lécanines et pulvinaires, soft scales). Les virus transmis appartiennent aux familles Caulimoviridae (genre Badnavirus), Closteroviridae (Ampelovirus) et Betaflexiviridae (Vitivirus) et infectent surtout des cultures de régions tropicales (cacao, ananas, bananier, canne à sucre) mais aussi plus tempérées (vigne, cerisier), avec parfois une sérieuse incidence économique. Cette communication se propose de faire un état des connaissances sur la vection de virus par cochenilles. Selon les derniers travaux, le mode de transmission est de type ”semi persistant”. De nombreuses questions scientifiques restent posées tant sur le rôle de ces insectes dans les épidémies virales que sur les mécanismes qui sous-tendent l’interaction virus-vecteur