Martailly-les-Brancion (Saône-et-Loire). Château de Brancion

Une surveillance archéologique (2004) des terrassements préalables à la reconstruction, par les Monuments historiques, du mur de terrasse ouest du château de Brancion, en limite du bourg, a dû s’intégrer dans un chantier complexe, car la démolition du mur de terrasse et la question du talutage des terres de celle-ci n’étaient pas sans poser quelques problèmes de sécurité. À l’inverse, lors de la seconde phase, c’est la profondeur de la tranchée de fondation – qui devait atteindre le terrain n..

Bouilland (Côte-d'Or). Abbaye Sainte-Marguerite

Laborier Emmanuel. Bouilland (Côte-d'Or). Abbaye Sainte-Marguerite. In: Archéologie médiévale, tome 27, 1997. p. 188

Montbard (Côte-d'Or). Parc Buffon, le Château

Laborier Emmanuel. Montbard (Côte-d'Or). Parc Buffon, le Château. In: Archéologie médiévale, tome 27, 1997. p. 236

"Le château de Dijon"

National audienc

Montbard (Côte-d'Or). Parc Buffon, le Château

Laborier Emmanuel. Montbard (Côte-d'Or). Parc Buffon, le Château. In: Archéologie médiévale, tome 27, 1997. p. 236

Perrigny-les-Dijon (Côte-d'Or). Le Clos du Château

Mouillebouche Hervé, Laborier Emmanuel. Perrigny-les-Dijon (Côte-d'Or). Le Clos du Château. In: Archéologie médiévale, tome 24, 1994. p. 511

Pierres et châteaux, un aspect de la construction en Bourgogne au Moyen Âge (Montbard, Asnières et Brancion)

À partir des interventions préventives menées par l’INRAP sur les châteaux de Montbard (Côte-d’Or) et de Brancion (commune de Martailly-les-Brancion, Saône-et-Loire) et sur le site des carrières anciennes d’Asnières-les-Dijon, il est possible d’aborder la question de l’utilisation de la pierre dans le domaine castral et dans les constructions des ducs de Bourgogne au cours du Moyen Âge. Pour cela, il est nécessaire d’associer les observations réalisées sur les maçonneries (études d’élévation ..

La céramique médiévale et moderne (12e-17e siècles) en Bourgogne : production, consommation, diffusion. Projet Collectif de Recherches 2018-2021. Bilan 2018-2021 - Programmation 2022-2024

Le programme collectif de recherches intitulé « La céramique médiévale et moderne (12e - 17e siècles) en Bourgogne : production, consommation, diffusion » a entamé ses travaux en 2018, pour une programmation sur quatre années, jusqu’en 2021. Il a pour objectifs de détecter les sites de fabrication potière médiévaux et moderne en Bourgogne, d’en caractériser la production et d’évaluer leur diffusion sur les sites d’habitat.Le nombre de chercheurs associés au programme, rattaché à l’UMR ARTEHIS (Dijon), varie légèrement d’année en année mais tourne en moyenne autour d’une douzaine (11 en 2018, 13 en 2019, 14 en 2020 et 2021). Ils sont issus de diverses institutions (Inrap, Etat, privé, UMR, bénévole, université...) et, comme dans tout PCR, la mesure de leurengagement est très inégale.De 2018 à 2021, l’activité s’est principalement concentrée sur l’élaboration des outils, avec en particulier le répertoire des formes selon la méthodologie élaborée par le collectif « Informations sur la CEramique Médiévale et Moderne » (Iceramm) désormais accessible sur le site internet, ainsi que la bibliographie normalisée sous Zotero.Un SIG a également être élaboré dont la structure commence à être convenablement nourrie. Les inventaires et la détections des sites de productions (prospections géophysiques) ont été ciblés sur différents secteurs géographiques de la région, en particulier l’autunois, (productions grises micacées), le dijonnais (productions rouge-orangée et pâtes grises coquillées) ainsi que dans le sénonais et le charollais. Des études typo-chronologiques ont pu être conduites sur le mobilier d’ateliers à Auxerre (Yonne) ainsi qu’à Tracy-sur-Loire (Nièvre) au sud de la Puisaye. Ces études sont accompagnées de campagnes d’analyses archéométriques effectuées en partenariat avec le laboratoire du Craham (université de Caen). Une expérimentation de datations archéomagnétiques sur tessons est également lancée avec le LAMS.Après une année 2020 difficile en raison de la crise sanitaire, les actions du PCR ont été un peu plus intenses en 2021. Les travaux ont notamment été conduits sur l’axe de la céramique grise coquillée dans le cadre du master recherche d’Alix Badel (université de Dijon) permettant d’en cibler les zones de production et de diffusion. L’intégration de plusieurs flux de données au SIG (carte archéologique, dépouillements de M. Maerten sur la Saône-et-Loire et d’A. Badel sur les corpus de grise-coquillées) a permis une augmentation de 60 à 70% du nombre d’ateliers référencés dans patriarche pour l’aire bourguignonne.La reprise d’anciennes collections conservées au musée de Saint-Amand-en- Puisaye issues de la fouille d’ateliers de proto-grès et de grès a permis d’en dresser l’inventaire et nourrir les répertoires. Sur Tracy-sur-Loire, les analyses archéomagnétiques menées ont montré une forte disparité de réponse entre les deux groupes échantillonnés. Il est nécessaire de refaire un échantillonnage partiel (four 1) sur des tessons plus gros afin de clore convenablement l’étude.Parallèlement au PCR mais avec les mêmes acteurs, deux importantes actions de diffusion ont pu être organisée. En premier lieu, une exposition intitulée : [Passé] à table accompagnée d’un catalogue a pu être montée au musée archéologique de Dijon (mai-novembre 2021). En second lieu, les recherches ont pu être présentées lors des journées Iceramm, organisées à Dijon en novembre 2021. Les actions entamées nécessitent d’être poursuivies et c’est pourquoi une nouvelle période de trois ans est sollicitée pour le PCR. L’année 2022 sera mise à profit pour aboutir une publication, bilan d’étape des travaux de l’équipe. Les travaux du PCR sont financés entièrement par la DRAC, complétés par une dotation de 17 jours PAS accordée par l’Inrap. D’autres jours recherches sont aussi accordés aux chercheurs d’autres institutions