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    Utilisation des tests rapides de détection de drogues dans la salive au bord de la route et en santé au travail

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    Since about ten years, onsite drug tests are used at the roadside, in the beginning mainly for evaluation studies, but since 2004 certain countries and states like Australia, Finland and France have included them in their official procedure for detection of driving under the influence. Many molecules (with the exception of benzodiazepines) are present in oral fluid at higher concentrations than in blood, and mainly the unchanged drug is present in oral fluid. Sampling of saliva can be performed by different procedures and nowadays it is well known that the drug concentrations in oral fluid depend on the collection method. For instance, certain drugs like THC bind to the cotton used for sampling, which can cause false negative results. This illustrates that it is not easy to develop a reliable oral fluid drug test, and the evaluations in the framework of Rosita and Rosita-2 have shown that their sensitivity and specificity need to be improved. In Europe, onsite oral fluid drug tests are used very rarely for workplace drug testing. In Australia and New Zealand, new guidelines for oral fluid drug testing have been established. In the United States, the Substance Abuse and Mental Health Services Administration has published draft guidelines in 2004, but these have not been adopted. A study by Cone et al. [J Anal Toxicol. 2002; 26(8): 541-546] in employees of the private sector has shown that the percentage of positive cases with saliva testing (5.1%) is not different from that obtained with urine testing. Progress in the development of onsite oral fluid tests is relatively slow, but one can expect that they will have an increasing role in the future

    The ThomX project status

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    Work supported by the French Agence Nationale de la recherche as part of the program EQUIPEX under reference ANR-10-EQPX-51, the Ile de France region, CNRS-IN2P3 and Université Paris Sud XI - http://accelconf.web.cern.ch/AccelConf/IPAC2014/papers/wepro052.pdfA collaboration of seven research institutes and an industry has been set up for the ThomX project, a compact Compton Backscattering Source (CBS) based in Orsay - France. After a period of study and definition of the machine performance, a full description of all the systems has been provided. The infrastructure work has been started and the main systems are in the call for tender phase. In this paper we will illustrate the definitive machine parameters and components characteristics. We will also update the results of the different technical and experimental activities on optical resonators, RF power supplies and on the electron gun

    La préparation des matrices biologiques pour l’analyse des métaux

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    Introduction : Depuis les années 1980, l’évolution des technologies dans nos laboratoires avec notamment l’arrivée de l’ICP-MS a permis une nette avancée dans le domaine de l’analyse des métaux et des métalloïdes. Ainsi, le dosage de ces éléments est devenu plus courant dans des matrices comme les cheveux ou les ongles à côté de celles depuis longtemps utilisées comme le sang ou les urines. Cependant à des niveaux de concentrations de plus en plus bas, l’influence d’éventuelles contaminations peut devenir un obstacle majeur et il conviendra à l’analyste d’être particulièrement exigeant sur les conditions de prélèvement, sur la conservation et sur le prétraitement des échantillons avant même d’envisager l’analyse. Les différents types de matrice : Les prélèvements sanguins et urinaires sont majoritairement utilisés pour le dosage des métaux. Pour le sang, on privilégiera les tubes en plastique ou ceux dits « spécifiques au dosage des métaux » avec l’utilisation d’un anticoagulant dans la majorité des cas. Dans les urines, on utilisera classiquement des flacons en polypropylène dans lesquels l’ajout d’acide nitrique permet d’assurer une conservation suffisante quelques semaines à +4 °C. Les cheveux et les ongles présentent des avantages indiscutables en termes de recueil et de conservation en plus de leur intérêt rétrospectif.Cependant, ces intérêts potentiels sont encore gênés de nos jours par les difficultés analytiques que posent ces matrices pour l’analyse des métaux. Après une étape essentielle de décontamination, une étape de minéralisation en milieu acide sera nécessaire. Les différents modes de préparation : À côté de la simple dilution facilement utilisée pour les matrices liquides, la minéralisation s’impose dans la majorité des cas pour les matrices solides. Cette étape de digestion essentielle limite les interférences liées aux matières organiques. Elle peut être réalisée par voie sèche ou par voie humide. Cette dernière, en utilisant un milieu acide, permet de limiter les pertes de certains métaux par volatilisation. On retrouve classiquement dans la littérature, la digestion par des acides seuls ou en mélange (HNO3, H2SO4, HClO4) en présence ou non d’un agent oxydant comme l’eau oxygénée. La minéralisation assistée par micro-ondes est actuellement largement décrite en utilisant des réacteurs fermés en téflon. Une méthode alternative utilisant une solution alcaline d’hydroxyde de tétramethylammonium est également décrite. La préparation d’échantillons en SAA : En plus de la simple dilution ou de la minéralisation par voie humide souvent décrite, on préconise l’utilisation de modificateurs chimiques en SAA-ET permettant de stabiliser la température dans le four et de diminuer les interférences de la matrice, même en présence d’un effet Zeeman. La préparation d’échantillons en ICP-MS : Une dilution (1/5e à 1/20e) est nécessaire permettant de diminuer entre autres l’apport en sels. Un alcool aliphatique type butanol est ajouté dans cette dilution (1 à 2 %) permettant d’exalter le signal en augmentant le taux d’ionisation. Un tensioactif (type triton-X100) est ajouté favorisant la nébulisation. En ICP, on privilégiera l’étalonnage interne. Conclusion : Il est primordial d’être particulièrement vigilant à la préparation des échantillons pour l’analyse de métaux en tenant compte de la matrice utilisée, de la méthode d’analyse choisie et du type de métal à doser. L’ICP-MS a certainement révolutionné nos laboratoires dans l’analyse des métaux; cependant il reste encore des améliorations à apporter dans la préparation des matrices biologiques pour l’analyse des métaux, notamment dans les applications sur les matrices alternatives

    Éditorial

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    Immunoanalyse et toxicologie

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    Cotinine en pédiatrie et en santé au travail

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    L'intérêt du suivi d'une exposition au tabac par la mesure de la concentration de la cotinine dans les milieux biologiques est connu depuis longtemps. Métabolite principal de la nicotine, avec une demi-vie d'élimination longue, le suivi de la cotinine permet l'évaluation de l'imprégnation tabagique dans les cas particuliers du tabagisme passif chez l'enfant et chez l'adulte, dans les lieux publics ou le milieu professionnel. Le suivi de ce marqueur s'avère également particulièrement intéressant en santé au travail pour la surveillance d'expositions à certains solvants organiques (benzène, toluène, éthylbenzéne, xylène, hydrocarbures aromatiques polycycliques...) dont les concentrations ou celles de leurs métabolites sont influencées par la consommation de tabac. L'urine demeure la matrice biologique de choix pour évaluer le degré d'exposition. Un seuil de positivité mesuré à 6 ng/mL dans l'urine permet de distinguer une population pédiatrique exposée ou non. D'autres matrices comme les cheveux ou la salive apparaissent depuis plusieurs années comme utiles dans le cadre du dépistage de l'exposition au tabagisme environnemental. Le dosage de la cotinine dans les cheveux montre une nouvelle fois l'intérêt rétrospectif de l'utilisation de ce type de matrice. La salive, avec un intérêt moindre chez le nouveau né, a été utilisée dans plusieurs études pour distinguer des populations exposées et non exposées avec un seuil de positivité fixé à 1 ng/mL. Deux types de méthodes sont principalement utilisées pour le dosage de la cotinine : les méthodes chromatographiques HPLC-DAD, HPLC-MS, GC-MS et les méthodes immunologiques (RIA ou immunoenzymatiques par ELISA). Des études récentes montrent l'évolution des techniques ELISA. Elles peuvent par exemple être utilisées dans la salive avec un seuil de positivité de la cotinine à 1 ng/mL permettant de définir une population imprégnée. Actuellement, nombreuses sont les études qui utilisent avec succès les techniques immunologiques en pédiatrie et en santé au travail. Les avantages apparaissent alors multiples notamment en termes de coût et de rapidité. Elles sont suffisamment sensibles et peuvent être utilisées pour différents types de matrices biologiques

    Les nouvelles technologies au service de la toxicologie clinique

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    Depuis une dizaine d'années, l'Electrophorèse Capillaire (EC) et la spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) sont entrées dans le domaine de la biologie clinique. Ces techniques peuvent être utilisées pour l'analyse de xénobiotiques dans les prélèvements biologiques. Cet article dresse le bilan actuel de l'apport de ces deux technologies pour la toxicologie clinique. Leurs intérêts respectifs dans le domaine de la toxicologie analytique, les progrès récents et des applications sont présentés. Afin de pouvoir identifier dans des conditions d'urgence les médicaments utilisés à des fins d'intoxications ou la prise de stupéfiants, l'EC et la RMN pourraient être des compléments intéressants aux méthodes chromatographiques largement utilisées
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