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    Resilience of the native flora on a Mediterranean island after eradication of ice plant (Carpobrotus spp.)

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    Les invasions d’espèces étant considérées comme une menace majeure vis-à-vis des espèces indigènes, particulièrement pour les systèmes insulaires, les programmes d’éradication des espèces invasives constituent une des alternatives pour la préservation de la biodiversité. Dans ce contexte, les gestionnaires du Parc national de Port-Cros (PNPC) ont lancé en 2010, un programme de contrôle manuel sur 2 ha des Griffes de sorcière (Carpobrotus sp. Aizoaceae), plantes invasives dans le bassin méditerranéen et, particulièrement, sur l’île de Bagaud (Var, France). Les changements temporels des communautés végétales (i.e., richesse spécifique et recouvrement végétal) ont été analysés au sein de placettes permanentes (100 m² et 16 m²) avant (2010-2011) et après éradication (2013-2014) de Carpobrotus sp. Ces communautés en cours de restauration sont également comparées à des communautés végétales indigènes de l’île, qualifiées de référence. La richesse spécifique et le recouvrement végétal de la flore indigène augmentent considérablement à partir de 2013 du fait de la germination de la banque de graines des plantes indigènes. En zone littorale, la reprise de la flore indigène, comprenant des communautés halo-résistantes, semble plus rapide que dans l’intérieur de l’île, comprenant à la fois des espèces de matorral bas et halonitrophiles. Les opérations de contrôle doivent inclure un suivi temporel des réponses des plantes indigènes pour savoir si la reprise est transitoire ou durable dans le cadre de la restauration d’écosystèmes dégradés ou de la conservation d’espèces menacées.Species invasions are considered as a major threat relative to native species, especially for island systems. Eradication programs of invasive species are an alternative for the preservation of island's native biodiversity. In this context, the managers of the Port-Cros national Park have implemented in 2010 a 2 ha manual control program of ice plant (Carpobrotus sp., Aizoaceae), invasive in the Mediterranean basin and, particularly, on the island of Bagaud (Var, France). Temporal changes of plant communities (i.e. species richness and plant cover) were analysed in permanent plots (100 m² and 16 m²) before (2010-2011) and after (2013-2014) Carpobrotus sp. eradication. These plant communities were also compared with native reference plant communities of this island. Species richness and plant cover of native flora significantly increased in 2013 due to the germination of native plants seed bank. On coastal sites, the recovery of native flora is faster and matches with the halo-resistant reference plant community. On inland sites, the recovery of native flora includes low matorral and halonitrophilous species. Invasive species control must include monitoring through time of native plant species to find out whether recovery is transient or long lasting in the context of degraded ecosystems restoration or threatened species conservation

    Résilience de la flore indigène après éradication des griffes de sorcière (Carpobrotus sp.) sur une île méditerranéenne

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    International audienceSpecies invasions are considered as a major threat relative to native species, especially for island systems. Eradication programs of invasive species are an alternative for the preservation of island's native biodiversity. In this context, the managers of the Port-Cros national Park have implemented in 2010 a 2 ha manual control program of ice plant (Carpobrotus sp., Aizoaceae), invasive in the Mediterranean basin and, particularly, on the island of Bagaud (Var, France). Temporal changes of plant communities (i.e. species richness and plant cover) were analysed in permanent plots (100 m² and 16 m²) before (2010-2011) and after (2013-2014) Carpobrotus sp. eradication. These plant communities were also compared with native reference plant communities of this island. Species richness and plant cover of native flora significantly increased in 2013 due to the germination of native plants seed bank. On coastal sites, the recovery of native flora is faster and matches with the halo-resistant reference plant community. On inland sites, the recovery of native flora includes low matorral and halonitrophilous species. Invasive species control must include monitoring through time of native plant species to find out whether recovery is transient or long lasting in the context of degraded ecosystems restoration or threatened species conservation.Les invasions d'espèces étant considérées comme une menace majeure vis-à-vis des espèces indigènes, particulièrement pour les systèmes insulaires, les programmes d'éradication des espèces invasives constituent une des alternatives pour la préservation de la biodiversité. Dans ce contexte, les gestionnaires du Parc national de Port-Cros (PNPC) ont lancé en 2010, un programme de contrôle manuel sur 2 ha des Griffes de sorcière (Carpobrotus sp. Aizoaceae), plantes invasives dans le bassin méditerranéen et, particulièrement, sur l'île de Bagaud (Var, France). Les changements temporels des communautés végétales (i.e., richesse spécifique et recouvrement végétal) ont été analysés au sein de placettes permanentes (100 m² et 16 m²) avant (2010-2011) et après éradication (2013-2014) de Carpobrotus sp. Ces communautés en cours de restauration sont également comparées à des communautés végétales indigènes de l'île, qualifiées de référence. La richesse spécifique et le recouvrement végétal de la flore indigène augmentent considérablement à partir de 2013 du fait de la germination de la banque de graines des plantes indigènes. En zone littorale, la reprise de la flore indigène, comprenant des communautés halo-résistantes, semble plus rapide que dans l'intérieur de l'île, comprenant à la fois des espèces de matorral bas et halonitrophiles. Les opérations de contrôle doivent inclure un suivi temporel des réponses des plantes indigènes pour savoir si la reprise est transitoire ou durable dans le cadre de la restauration d'écosystèmes dégradés ou de la conservation d'espèces menacées

    Réponses des populations de reptiles à l’éradication du Rat noir (Rattus rattus) sur l’île de Bagaud (parc national de Port-Cros, Var, France)

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    Responses of reptile populations to the eradication of the Roof Rat (Rattus rattus) on Bagaud Island (Port-Cros National Park, Var, France). — An eradication of two invasive taxa, the Roof Rat (Rattus rattus) and Ice plants (Carpobrotus spp.), was undertaken in 2011 and 2012 on the protected nature reserve of Bagaud island, located in Port-Cros national Park (south-eastern France). R. rattus eradication was successful while Carpobrotus spp. eradication is still in progress. To assess the effects of R. rattus eradication on island reptile populations (Montpellier Snake Malpolon monspessulanus, European Leaf-toed Gecko Euleptes europaea, Common Wall Lizard Podarcis muralis), a pre-eradication monitoring was conducted in 2010 and 2011, and a post-eradication monitoring in 2013 and 2014. Census was performed with three semi-quantitative methods : (1) three transects of 80 m long and 2 m wide ; (2) two quadrats 1225 m² ; (3) five rocky microsites, habitats for E. europaea. Very few individuals of M. monspessulanus were observed. Significant results were obtained only for E. europaea : after eradication, the number of observed juveniles increased and all observed individuals, independently of their age groups, were more outside shelters than inside. These results can be explained by the loss of avoidance behaviour that E. europaea displayed when in presence of R. rattus, and by lower predation pressure, given that both species are nocturnal. The elapsed time since eradication of R. rattus is quite short and some species have not necessarily visibly responded demographically. Additional monitoring in the coming years will provide further insights.En 2011, une opération d’éradications simultanées de 2 taxa exotiques envahissants, le Rat noir (Rattus rattus) et les Griffes de sorcière (Carpobrotus spp.) a été entreprise sur l’île de Bagaud, réserve intégrale située au sein du Parc national de Port Cros, dans le sud-est de la France. Un contrôle réalisé en 2014 a permis de conclure au succès de l’éradication de R. rattus. L’éradication de Carpobrotus spp., quant à elle, est encore en cours. Afin de connaître les effets de l’opération d’éradication de R. rattus sur les populations de reptiles de l’île (la Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus, le Phyllodactyle d’Europe Euleptes europaea, le Lézard des murailles Podarcis muralis), un suivi pré-éradication a été réalisé en 2010 et 2011, et reconduit post-éradication, en 2013 et 2014. L’échantillonnage pratiqué a été semi-quantitatif selon trois méthodes : (1) trois transects de 80 m de long sur 2 m de large ; (2) deux quadrats de 1225 m² ; (3) cinq microsites rocheux à E. europaea. Très peu d’individus de M. monspessulanus ont été observés. Des résultats significatifs ont été observés seulement pour E. europaea : après éradication, le nombre de juvéniles observés a augmenté et l’ensemble des individus observés, quelle que soit leur classe d’âge, l’ont été plus hors que dans des abris. Ces résultats peuvent s’expliquer par la perte du comportement d’évitement que E. europaea avait en présence de R. rattus et par une pression de prédation plus faible, les deux espèces étant nocturnes. Le temps écoulé depuis l’éradication de R. rattus est assez court et certaines espèces n’ont pas encore nécessairement réagi de façon visible sur le plan démographique. Les suivis complémentaires dans les années à venir apporteront d’autres éléments d’information.Krebs Elise, Abba Alain, Gillet Pascal, Eudeline Rémy, Gauthier Joël, Le Quilliec Patricia, Lorvelec Olivier, Martinerie Gabriel, Vidal Éric, Buisson Elise. Réponses des populations de reptiles à l’éradication du Rat noir (Rattus rattus) sur l’île de Bagaud (parc national de Port-Cros, Var, France). In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), supplément n°12, 2015. Les invasions biologiques et leur gestion au carrefour des sciences naturelles et des sciences humaines et sociales. Colloque organisé à Rennes (Université de Rennes 1) du 20 au 22 octobre 2014. pp. 99-109

    Réponses des populations de reptiles à l’éradication du rat noir (Rattus rattus) sur l’île de Bagaud (Parc National de Port-Cros, Var, France)

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    National audienceAn eradication of two invasive taxa, the Roof Rat (Rattus rattus) and Ice plants (Carpobrotus spp.), was undertaken in 2011 and 2012 on the protected nature reserve of Bagaud island, located in Port-Cros national Park (south-eastern France). R. rattus eradication was successful while Carpobrotus spp. eradication is still in progress. To assess the effects of R. rattus eradication on island reptile populations (Montpellier Snake Malpolon monspessulanus, European Leaf-toed Gecko Euleptes europaea, Common Wall Lizard Podarcis muralis), a pre-eradication monitoring was conducted in 2010 and 2011, and a post-eradication monitoring in 2013 and 2014. Census was performed with three semi-quantitative methods: (1) three transects of 80 m long and 2 m wide ; (2) two quadrats 1225 m²; (3) five rocky microsites, habitats for E. europaea. Very few individuals of M. monspessulanus were observed. Significant results were obtained only for E. europaea: after eradication, the number of observed juveniles increased and all observed individuals, independently of their age groups, were more outside shelters than inside. These results can be explained by the loss of avoidance behaviour that E. europaea displayed when in presence of R. rattus, and by lower predation pressure, given that both species are nocturnal. The elapsed time since eradication of R. rattus is quite short and some species have not necessarily visibly responded demographically. Additional monitoring in the coming years will provide further insights.En 2011, une opération d’éradications simultanées de 2 taxa exotiques envahissants, le Rat noir (Rattus rattus) et les Griffes de sorcière (Carpobrotus spp.) a été entreprise sur l’île de Bagaud, réserve intégrale située au sein du Parc national de Port Cros, dans le sud-est de la France. Un contrôle réalisé en 2014 a permis de conclure au succès de l’éradication de R. rattus. L’éradication de Carpobrotus spp., quant à elle, est encore en cours. Afin de connaître les effets de l’opération d’éradication de R. rattus sur les populations de reptiles de l’île (la Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus, le Phyllodactyle d’Europe Euleptes europaea, le Lézard des murailles Podarcis muralis), un suivi pré-éradication a été réalisé en 2010 et 2011, et reconduit post-éradication, en 2013 et 2014. L’échantillonnage pratiqué a été semi-quantitatif selon trois méthodes : (1) trois transects de 80 m de long sur 2 m de large ; (2) deux quadrats de 1225 m² ; (3) cinq microsites rocheux à E. europaea. Très peu d’individus de M. monspessulanus ont été observés. Des résultats significatifs ont été observés seulement pour E. europaea : après éradication, le nombre de juvéniles observés a augmenté et l’ensemble des individus observés, quelle que soit leur classe d’âge, l’ont été plus hors que dans des abris. Ces résultats peuvent s’expliquer par la perte du comportement d’évitement que E. europaea avait en présence de R. rattus et par une pression de prédation plus faible, les deux espèces étant nocturnes. Le temps écoulé depuis l’éradication de R. rattus est assez court et certaines espèces n’ont pas encore nécessairement réagi de façon visible sur le plan démographique. Les suivis complémentaires dans les années à venir apporteront d’autres éléments d’information

    Réponses des populations de reptiles à l’éradication du rat noir (Rattus rattus) sur l’île de Bagaud (Parc National de Port-Cros, Var, France)

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    National audienceAn eradication of two invasive taxa, the Roof Rat (Rattus rattus) and Ice plants (Carpobrotus spp.), was undertaken in 2011 and 2012 on the protected nature reserve of Bagaud island, located in Port-Cros national Park (south-eastern France). R. rattus eradication was successful while Carpobrotus spp. eradication is still in progress. To assess the effects of R. rattus eradication on island reptile populations (Montpellier Snake Malpolon monspessulanus, European Leaf-toed Gecko Euleptes europaea, Common Wall Lizard Podarcis muralis), a pre-eradication monitoring was conducted in 2010 and 2011, and a post-eradication monitoring in 2013 and 2014. Census was performed with three semi-quantitative methods: (1) three transects of 80 m long and 2 m wide ; (2) two quadrats 1225 m²; (3) five rocky microsites, habitats for E. europaea. Very few individuals of M. monspessulanus were observed. Significant results were obtained only for E. europaea: after eradication, the number of observed juveniles increased and all observed individuals, independently of their age groups, were more outside shelters than inside. These results can be explained by the loss of avoidance behaviour that E. europaea displayed when in presence of R. rattus, and by lower predation pressure, given that both species are nocturnal. The elapsed time since eradication of R. rattus is quite short and some species have not necessarily visibly responded demographically. Additional monitoring in the coming years will provide further insights.En 2011, une opération d’éradications simultanées de 2 taxa exotiques envahissants, le Rat noir (Rattus rattus) et les Griffes de sorcière (Carpobrotus spp.) a été entreprise sur l’île de Bagaud, réserve intégrale située au sein du Parc national de Port Cros, dans le sud-est de la France. Un contrôle réalisé en 2014 a permis de conclure au succès de l’éradication de R. rattus. L’éradication de Carpobrotus spp., quant à elle, est encore en cours. Afin de connaître les effets de l’opération d’éradication de R. rattus sur les populations de reptiles de l’île (la Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus, le Phyllodactyle d’Europe Euleptes europaea, le Lézard des murailles Podarcis muralis), un suivi pré-éradication a été réalisé en 2010 et 2011, et reconduit post-éradication, en 2013 et 2014. L’échantillonnage pratiqué a été semi-quantitatif selon trois méthodes : (1) trois transects de 80 m de long sur 2 m de large ; (2) deux quadrats de 1225 m² ; (3) cinq microsites rocheux à E. europaea. Très peu d’individus de M. monspessulanus ont été observés. Des résultats significatifs ont été observés seulement pour E. europaea : après éradication, le nombre de juvéniles observés a augmenté et l’ensemble des individus observés, quelle que soit leur classe d’âge, l’ont été plus hors que dans des abris. Ces résultats peuvent s’expliquer par la perte du comportement d’évitement que E. europaea avait en présence de R. rattus et par une pression de prédation plus faible, les deux espèces étant nocturnes. Le temps écoulé depuis l’éradication de R. rattus est assez court et certaines espèces n’ont pas encore nécessairement réagi de façon visible sur le plan démographique. Les suivis complémentaires dans les années à venir apporteront d’autres éléments d’information

    Rétablissement des communautés végétales après éradication des griffes de sorcière (Carpobrotus sp.) dans le cadre du programme de restauration écologique de l'île de Bagaud (Parc national de Port-Cros, France) : résultats 5 ans après éradication

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    Rapport scientifique du Parc National de Port-CrosInternational audienceBagaud island (Hyères Island Archipelago, Var, France), was submitted to two major disturbances during the last centuries: the invasions of the black rat (Rattus rattus) and iceplant (Carpobrotus sp.). An eradication program of these two taxa was launched in 2010 by the Port-Cros National Park. This project involves a 10-year monitoring of animal and plant communities, including a preeradication monitoring in 2010 and 2011. Temporal changes of plant communities (i.e., plant cover and similarity between native vegetation and vegetation in areas where Carpobrotus sp. was removed) were analyzed in permanent plots (100 m² and 16 m²) before (2010-2011) and after (2013-2014) Carpobrotus sp. eradication. Native plant cover significantly increased since 2013. On coastal sites, the recovery of native flora is fast and matches with the haloresistant reference plant community. On the other hand, on inland sites, the recovered native flora includes some low matorral species as well as halo-nitrophilous species. This monitoring from 2010 to 2017 is important to understand plant community recovery after the eradication of 2 invasive taxa.L'île de Bagaud (archipel des îles d'Hyères, Var, France) a été soumise à deux perturbations majeures d'origine anthropique au cours des derniers siècles : l'invasion du rat noir (Rattus rattus) et des griffes de sorcière (Carpobrotus sp.). Un programme d'éradication de ces deux taxons a été lancé en 2010 par le Parc national de Port-Cros. Ce projet prévoit un suivi des communautés animales et végétales sur 10 ans, précédé d'un «état zéro» pré-éradications de 2 ans. Les changements temporels des communautés végétales (i.e., recouvrement végétal et similarité entre la végétation autochtone et la végétation sur les zones où Carpobrotus sp. a été retiré) ont été analysés au sein de placettes permanentes (100 m² et 16 m²) avant (2010-2011) et après éradication (2013-2014) de Carpobrotus sp. Le recouvrement végétal de la flore autochtone augmente considérablement à partir de 2013. En zone littorale, la reprise de la flore autochtone, comprenant des communautés halo-résistantes, semble plus rapide que dans l'intérieur de l'île, comprenant certaines espèces de matorral bas et des espèces halo-nitrophiles. Ce suivi floristique 2010-2017 donne des informations primordiales sur les capacités de rétablissement d'un écosystème insulaire suite à l'éradication locale de deux taxa invasifs

    Rétablissement des communautés végétales après éradication des griffes de sorcière (Carpobrotus sp.) dans le cadre du programme de restauration écologique de l'île de Bagaud (Parc national de Port-Cros, France) : résultats 5 ans après éradication

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    Rapport scientifique du Parc National de Port-CrosInternational audienceBagaud island (Hyères Island Archipelago, Var, France), was submitted to two major disturbances during the last centuries: the invasions of the black rat (Rattus rattus) and iceplant (Carpobrotus sp.). An eradication program of these two taxa was launched in 2010 by the Port-Cros National Park. This project involves a 10-year monitoring of animal and plant communities, including a preeradication monitoring in 2010 and 2011. Temporal changes of plant communities (i.e., plant cover and similarity between native vegetation and vegetation in areas where Carpobrotus sp. was removed) were analyzed in permanent plots (100 m² and 16 m²) before (2010-2011) and after (2013-2014) Carpobrotus sp. eradication. Native plant cover significantly increased since 2013. On coastal sites, the recovery of native flora is fast and matches with the haloresistant reference plant community. On the other hand, on inland sites, the recovered native flora includes some low matorral species as well as halo-nitrophilous species. This monitoring from 2010 to 2017 is important to understand plant community recovery after the eradication of 2 invasive taxa.L'île de Bagaud (archipel des îles d'Hyères, Var, France) a été soumise à deux perturbations majeures d'origine anthropique au cours des derniers siècles : l'invasion du rat noir (Rattus rattus) et des griffes de sorcière (Carpobrotus sp.). Un programme d'éradication de ces deux taxons a été lancé en 2010 par le Parc national de Port-Cros. Ce projet prévoit un suivi des communautés animales et végétales sur 10 ans, précédé d'un «état zéro» pré-éradications de 2 ans. Les changements temporels des communautés végétales (i.e., recouvrement végétal et similarité entre la végétation autochtone et la végétation sur les zones où Carpobrotus sp. a été retiré) ont été analysés au sein de placettes permanentes (100 m² et 16 m²) avant (2010-2011) et après éradication (2013-2014) de Carpobrotus sp. Le recouvrement végétal de la flore autochtone augmente considérablement à partir de 2013. En zone littorale, la reprise de la flore autochtone, comprenant des communautés halo-résistantes, semble plus rapide que dans l'intérieur de l'île, comprenant certaines espèces de matorral bas et des espèces halo-nitrophiles. Ce suivi floristique 2010-2017 donne des informations primordiales sur les capacités de rétablissement d'un écosystème insulaire suite à l'éradication locale de deux taxa invasifs
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