9 research outputs found
La dimension socioculturelle de l’épilepsie au Mali
Eight people out of 1000 suffer of epilepsy worldwide and 80% are in developing countries. Sub-Saharan Africa and Latin America have higher median prevalence with respectively 15.4‰ and 12.4‰, compared with prevalence in Europe (5.4‰) and 5 to 10‰ in north America. In Mali, the prevalence of epilepsy is 15.6 per 1000 in rural areas and 14.6 per 1000 in urban areas. Due to its frequency and its heavy social and economic consequences, epilepsy in developing countries in general and in Mali in particular, represents a major public health problem. In that context, one of the most controversial and most studied subjects in the field of epilepsy is the sociocultural dimension of the disease. In Mali, the socio-cultural considerations have a real impact on the individual and collective management of patients with epilepsy. In this synthesis and literature review we conducted a focus on sociocultural aspects of epilepsy in Mali.Huit personnes sur 1000 soufrent d’épilepsie dans le monde et 80% se trouvent dans les pays en développement. L’Afrique sub-saharienne et l’Amérique latine ont des prévalences médianes élevées avec respectivement 15,4‰ et 12,4‰, par comparaison aux prévalences observées en Europe (5,4‰) et de 5 à 10‰ en Amérique du nord. Au Mali, la prévalence de l’épilepsie se situe à 15,6 pour 1000 en zone rurale et à 14,6 pour 1000 en milieu urbain. Du fait de sa fréquence et de ses lourdes conséquences socio-économiques, l’épilepsie dans les pays en développement en général et au Mali en particulier, représente un problème majeur de santé publique. Dans ce contexte, l’un des sujets les plus controversés et les plus étudiés dans le domaine de l’épileptologie est la dimension socioculturelle de la maladie. Au Mali, les considérations socioculturelles ont un impact réel sur la prise en charge individuelle et collective du patient épileptique. Dans ce travail de synthèse et de revue bibliographique nous avons procédé à une mise au point des aspects socioculturelle de l’épilepsie au Mali
La migraine en milieu scolaire a Gao ua Mali
Introduction La migraine est une maladie bénigne mais handicapante et qui peut altérer la qualité de vie des patients, perturber les relations affectives et retentir sur les activités scolaires et professionnelles. Objectifs L’objectif de notre travail était d’étudier les aspects épidémiologiques et l’impact de la migraine en milieu scolaire dans la commune urbaine de Gao au Mali. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale réalisée chez les élèves de la ville de Gao. Le sondage a été fait par grappes dans 11 lycées dont chacun a représenté une grappe. L’étude a porté sur 733 élèves le diagnostic de migraine était retenu suivant les critères de L’International Headache Society (IHS) IHS 2004 et le GRIM. Résultats La prévalence globale de la migraine en milieu scolaire était de 17,3% (IC95% : [14,6% à 20%]). La prévalence parmi les élèves céphalalgiques était de 20%(IC95% : [16,91% à 23,09]), elle était significativement plus élevée chez les filles 23,0% que chez les garçons 14,8% (p< 0,01). Concernant son impact sur la vie scolaire, 63,8% des élèves migraineux avaient un absentéisme de 1 à 14 jours avec une moyenne de 5 jours pendant le dernier trimestre précédant l’enquête ; il y avait une limitation de la concentration chez 19,2% des élèves migraineux.Conclusion La migraine est fréquente chez les lycéens de Gao avec une prédominance féminine. Elle a un impact négatif sur le rendement scolaire du à l’absentéisme et aux troubles de la concentration. Il apparait donc important de procéder à une campagne de sensibilisation ciblée à grande échelle dans l’environnement scolaire
Les traumatismes vertebro-medullaires par chute de la hauteur d’un arbre a propos de 73 cas au Mali.
Introduction Les chutes du haut d’un arbre sont des accidents graves et fréquents au MALI.Objectif Analysez les facteurs épidémiologiques, étiologiques et circonstanciels des chutes de la hauteur des arbres Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective continue d’octobre 2007 à septembre 2009 à l’hôpital Gabriel Touré de Bamako (Mali). Elle a concerné tous les cas de chute du haut d’un arbre pendant cette période.Résultats Au cours de cette étude, nous avons recensé 73 patients dont les âges étaient compris entre 5 et 65 ans. Les couches socioprofessionnelles les plus atteintes ont été les cultivateurs et les bergers aux conditions socioéconomiques défavorables. Pendant les mois de décembre à mai 79,45% (58 patients) des patients ont été enregistrés. Cette période correspondait à la traite des fruits et à la saison sèche avec le manque de pâturages pour les animaux. L’intervention chirurgicale a concerné 32 patients. La mortalité a été de 12,32% (9 patients) tous traumatisés cervicaux.Conclusions Les accidents par chutes d’arbres sont en rapport avec les conditions socio-économiques et climatiques au Mali.Mots clés : Arbre, Accident, Chute, Mali, Rachis, Traumatism
La paralysie faciale péripherique peut être une manifestation neurologique révélatrice de l’infection à VIH
La paralysie faciale périphérique (PFP) est une manifestation neurologique couramment rencontrée en consultation de neurochirurgie. L’objectif de cette étude a été de faire la corrélation entre cette affection et l’infection à VIH sida. Il s’agit d’une étude rétrospective d’octobre 2008 à septembre 2012 qui a concerné tous les patients présentant une PFP en consultation de neurochirurgie. Les patients ont bénéficié d’un examen neurologique complet et d’examens paracliniques sanguins, biologiques et radiologiques. Une consultation ORL a été effectuée pour tous les patients. Notre série comportait 36 patients dont 11 femmes. L’âge variait entre 20 ans et 42 ans. La paralysie faciale était droite chez 22 patients (61,11%), la parésie intéressait toute l’hémiface. L’examen Otorhinolaryngologique était normal chez tous les patients tous comme le scanner cérébral. Dans notre série, 28 patients (77,77%) étaient connus séropositifs . L’Elisa et le western blot ont confirmé la présence du VIH 1 chez tous les patients et du VIH 2 chez 8.. Le traitement a consisté à l’administration de prednisolone et des antirétroviraux. L’évolution a été favorable chez l’ensemble des patients avec la disparition progressive de la paralysie faciale chez 20 patients en 3 mois et de 16 autres en 6 mois. La présence du VIH 1 et 2 chez 77,77% des patients fait de la paralysie faciale un indicateur du VIH sida dans le département de neurochirurgie
Association très rare d’un kyste dermoïde frontale avec un syndrome polymalformatif cérébral : revue de la littérature autour d’une observation
Le kyste dermoïde est une formation tumorale bénigne. Il s’agit d’une pathologie d’origine presque toujours congénitale tout comme l’agénésie du corps calleux. L’oxycéphalie est un type particulier de craniosténose d’origine différente des autres. Son étiologie reste pour une large part inconnue de nos jours. La présence simultanée de ces deux entités pathologique chez le même sujet est exceptionnelle. Dans la littérature aucun cas décrit associant kyste dermoïde intracrânien, agénésie du corps calleux et oxycéphalie n’a été retrouvé. Les auteurs rapportent un très rare cas associant un kyste dermoïde à une microcéphalie chez un patient de trois ans. Une fois l’expression clinique manifestée, la prise en charge chirurgicale du kyste et/ou de la craniosténose devient un impératif. Le résultat est fonction de la précocité du traitement et de l’empreinte cérébrale initiale laissée par les lésions.Mots clés: cerveau, craniosténose, kyste dermoide, syndrome polymalformaltifEnglish AbstractDermoid cyst is a benign tumor. This is an original pathology which is almost always congenital presenting as agenesis of the corpus callosum. Oxycephaly is a special kind of craniosynostosis of different origin than the others. Its etiology remains largely unknown to this day. The simultaneous presence of these two pathological entities in the same subject is exceptional. No case found in the literature describes an association involving intracranial dermoid cyst, corpus callosum agenesis and Oxycephaly. We report a rare case involving a dermoid cyst with microcephaly in a three-year old patient. Once clinically expressed, surgical treatment of the cyst and / or craniosynostosis becomes imperative. The outcome depends on early treatment and the initial cerebral mark left by the lesionsKeywords: brain, craniosynostosis, dermoidcyst, polymalformative syndrom
Infections postopératoires dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Gabriel Touré
L’infection postopératoire en neurochirurgie est l’une des complications redoutables pouvant compromettre l’intervention chirurgicale. Les objectifs de cette étude ont été de retrouver les facteurs favorisants cette infection et les germes responsables. Il s’agissait d’une étude rétrospective de 12 mois entre janvier 2009 et décembre 2009 dans le service de neurochirurgie de l’hôpital Gabriel Touré. Elle a concerné toutes les infections dans un délai de trois mois après une intervention chirurgicale. L’âge moyen des patients était 30,3 ans avec une prédominance masculine. La durée moyenne d’intervention était de 149 minutes et 41secondes. Les patients ont tous reçu une antibiothérapie faite per opératoire et continuant pendant deux jours. Les infections sont apparues avant la troisième semaine postopératoire. Il s’agissait pour 13 patients un écoulement purulent frais et pour 3 cas séreux purulent. Les infections ont été constatées dans 62,5 % (12 patients) avant le dixième jour et dans 37,5 % entre le 11ème et 20ème jour. Après le traitement du prélèvement de pu au laboratoire, un antibiogramme a été effectué pour tous des germes, l’Escherichia coli et le staphylococcus aureus ont été les germes les plus rencontrés (56,25%). L’évolution a été marquée par un décès. L’infection postopératoire est l’une des complications qui peut compromettre les résultats de l’intervention chirurgicale d’une part mais aussi d’allonger la durée d’hospitalisation avec les implications financières
Epilepsie posttraumatique, notre experience a propos de 31 cas
Le traumatisme crânio-encéphalique(TCE) constituait une cause non négligeable d’épilepsie secondaire. Aucune étude n’avait était menée sur l’épilepsie posttraumatique (EPT) au Mali.Les objectifs de ce travail sont: déterminer la fréquence cette affection, dégager les principales lésions cérébrales responsables.Patients et méthodes: il s’agissait d’une étude rétrospective de janvier 2009 à décembre 2010.Résultat: l’étude a porté sur 31 cas d’EPT sur un total de 757 traumatismes crânio-encéphaliques soit 4 ,10 % des cas. Le sexe masculin prédominait avec 23 hommes (74,19%) contre 8 femmes (25,81%). Le maximum de cas était enregistré dans la tranche de 21-25 ans, un âge moyen de 26 ans avec les extrêmes 4 et 60 ans. Les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique avec 18 cas (58,06%) suivis par les coups et blessures volontaires avec 9 cas (29,03%) dont 6 par arme blanches et 3 par à feu. Les chutes et les coups de sabot représentaient respectivement 3 cas (9,48%) et 1cas (3,23%) Le Glasgow était inferieur ou égal à 8(traumatisme crânien grave) chez 54,84%. Les principales lésions responsables des cas d 'EPT étaient: les plaies crânio-cérébrales avec 9 cas (29,03%) suivi des embarrures (25,80%). Les autres lésions étaient les hématomes extraduraux avec 3 cas (9,68%), sous-duraux 4 cas (12,90%) les contusions et les hématomes intracérébraux chacun 1cas (3,23%) et les lésions mixtes 3 cas (9,68%).Conclusion: le TCE est une cause fréquente d’épilepsie pouvant affecter la vie socioprofessionnelle des patients. La gravité du traumatisme, les lésions cérébrales à l’imagerie constituaient des facteurs de risque.Mots clés: épilepsie post-traumatique, lésionsEnglish Title: Posttraumitic epilepsia, our experience about 31 casesEnglish AbstractThe crânio-encephalic trauma constitutes a not insignificant cause of secondary epilepsy. The risk factors and the prevention are the object of controversy. No study had was led on the EPT to Mali. The objectives of our work are: the objectives of this work are: determine the frequency this affection, clear (release) the main responsible brain damages. Patients and methods: it was about a retrospective study from January 2009 till December 2010.Result: the study concerned 31 of the EPT on a total of 757 of the crânio-encephalic trauma that is 4, 10% of the cases. The male prevailed with 23 cases (74.19%) against 8 women (25, 81%). The maximum of case was registered in the edge of 21-25 years, an average age of 26 years with extremes 4 and 60 years. Etiology was dominated by the road traffic accident with 18 cases (58, 06%) followed by assault 9 cases (29.03%) among which 6 by Cold steels and 3 by guns. The falls and the knocks of clog represented respectively 3 cases (9.48%) and 1cas (3.23%). Glasgow was lower or equal to 8 (cranial trauma engraves (burns)) to 54.84%. The main responsible hurts were the close head injury with 9 cases (29.03%) depressed skull fracture (25.80%). Other hurts were extradural hematoma with 3 cases (9.68%), subdural hematoma 4 cases (12.90%) the bruises and intra parenchymal hematoma each 1cas (3.23%) and the mixed hurts 3 cases (9.68%).Conclusion: the TCE is a frequent cause of epilepsy which can affect the social and occupational life of the patients. The gravity of the trauma, the brain damages in the imaging constituted factors.Keywords: post-traumatic epilepsy, hurt