47 research outputs found

    Nouvelles données sur la faune mammalienne de Kobadi (Mali) au Néolithique

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    Suite à  une première étude de la faune du site néolithique récent de Kobadi, prospecté en 1984, deux missions de fouille (1989 et 1995) ont eu pour résultat la réalisation de six sondages. L’étude de la faune mammalienne de cet important site néolithique du Méma permet aussi bien de préciser la liste des espèces exploitées par l’homme que d’aborder des interprétations de type paléoéconomique et paléoenvironnemental. Parallèlement à l’exploitation intense du lac (poissons, crocodiles, tortues et lamantins), les habitants de Kobadi chassaient l’hippopotame, le buffle et diverses antilopes ainsi que le phacochère, et élevaient un bœuf de petite taille. La faune confirme l’existence d’un paléolac, que les poissons et le lamantin permettent de relier au réseau hydrographique actif du Delta Intérieur du Niger. A ses abords, un couvert végétal dense permettait aux antilopes, hippopotames et bœufs de se nourrir.Following a first study of the fauna from Kobadi in 1984, two fieldworks (1989 and 1995) have opened six excavation pits. Kobadi is the most important Neolithic site of the Méma region, and the study of its fauna leads to precise the list of exploited animals, as well as to interprete the palaeoeconomy and the palaeoenvironment around the site. The Kobadi inhabitants exploited intensely the lake (fish, crocodiles, tortoises and manatees), hunted hippopotami, african buffalo, various antelopes as well as the warthog, and breeded a small kind of cattle. The fauna indicates that a waterbody spread in the vicinity of the site; fishes and manatees evidence more precisely that a palaeolake was in connection with the Niger Interior Delta. Around it, a dense vegetation cover was necessary for the antelopes, hippopotamus and cattle subsistence

    Nouvelles données sur la faune mammalienne de Kobadi (Mali) au Néolithique

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    Suite à  une première étude de la faune du site néolithique récent de Kobadi, prospecté en 1984, deux missions de fouille (1989 et 1995) ont eu pour résultat la réalisation de six sondages. L’étude de la faune mammalienne de cet important site néolithique du Méma permet aussi bien de préciser la liste des espèces exploitées par l’homme que d’aborder des interprétations de type paléoéconomique et paléoenvironnemental. Parallèlement à l’exploitation intense du lac (poissons, crocodiles, tortues et lamantins), les habitants de Kobadi chassaient l’hippopotame, le buffle et diverses antilopes ainsi que le phacochère, et élevaient un bœuf de petite taille. La faune confirme l’existence d’un paléolac, que les poissons et le lamantin permettent de relier au réseau hydrographique actif du Delta Intérieur du Niger. A ses abords, un couvert végétal dense permettait aux antilopes, hippopotames et bœufs de se nourrir.Following a first study of the fauna from Kobadi in 1984, two fieldworks (1989 and 1995) have opened six excavation pits. Kobadi is the most important Neolithic site of the Méma region, and the study of its fauna leads to precise the list of exploited animals, as well as to interprete the palaeoeconomy and the palaeoenvironment around the site. The Kobadi inhabitants exploited intensely the lake (fish, crocodiles, tortoises and manatees), hunted hippopotami, african buffalo, various antelopes as well as the warthog, and breeded a small kind of cattle. The fauna indicates that a waterbody spread in the vicinity of the site; fishes and manatees evidence more precisely that a palaeolake was in connection with the Niger Interior Delta. Around it, a dense vegetation cover was necessary for the antelopes, hippopotamus and cattle subsistence

    Atlas of Mammal Distribution through Africa from the LGM (~18KA) to Modern Times - The zooarchaeological record

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    International audienc

    Impact des variations environnementales sur la structure des communautés mammaliennes et l’anthropisation des milieux : exemple des faunes holocènes du Sahara occidental

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    Impact of palaeoenvironmental variations and human activities on mammal community structure : The Holocene faunas of the western Sahara. Elucidating the patterns and process of human cultural evolution is a major focus of modern archaeological research. The aim of this work is to analyse the relations existing between Holocene climatic changes, Neolithic humans and fauna, namely how mammals reacted to environmental changes and what role have they played in the evolution of Neolithic culture. In western Africa, after the general drought following the Last Glacial Maximum, a wet climate called the «climatic optimum» occurred around 8000 BP. From 6000 BP, progressively drier conditions influenced the mammal communities and led to human cultural changes. Crocodiles, fishes, hippos, turtles are typical of aquatic ecosystems and are often recognised in Neolithic sites with the large Sahelian ungulates such as giraffe, elephant, rhinos, African buffalo and antelopes. The latter constitute the main subject, as «antelopes» comprise 75 species in the whole Africa, with diversified morphologies and ecological adaptations. The anatomical descriptions of the post-cranial skeleton of Bovidae yield a new determination guide for the western African species. Systematic and biometrical studies of Neolithic material complete our knowledge on the Holocene animals. Herbivore species are homoeothermic organisms, strictly linked to their biotopes. They are used as proxy data to develop a method for reconstructing past-vegetation, using an actualistic approach. Bovid ecological requirements are defined from their modern distribution. The method is tested against modern data in order to validate the principle and its applications to Holocene faunas. Results help to show local particularities at a high resolution in space and time, determining refuge areas for humans at a time of incipient climatic desiccation. The archaeozoological evidence indicates a new type of animal exploitation by humans. Until historical times, animal exploitation was highly diverse, and included hunting and fishing, with cattle breeding towards the end of Holocene. At the Neolithic/Historic transition, the drastic reduction of wild fauna is associated to the demographic and climatic stress. In the face of accentuated drought, human societies could opt for one or two strategies : migration towards refuges where varied resources can be maintained, or modification of the dietary through pastoral activities.Comprendre les mécanismes et les causes de l’évolution culturelle des hommes est un sujet principal de l’archéologie moderne. Le but de ce travail est d’analyser les relations existant entre les changements climatiques holocènes, les hommes néolithiques et les faunes : Comment les mammifères ont ils réagi face à ces changements environnementaux et quel a été leur rôle dans l’évolution de la culture néolithique ? Suite à une phase aride conséquente au dernier maximum glaciaire, l’Afrique de l’Ouest a connu à l’Holocène un épisode humide appelé couramment l’«optimum climatique» centré autour de 8000 ans BP. À partir de 6000 ans BP, la dégradation climatique s’amorce et le climat évolue vers une aridification affectant la structure des communautés fauniques, et conduisant à des changements culturels chez les populations humaines. Parmi la faune associée aux occupations humaines, on reconnaît souvent la présence de crocodiles, poissons, tortues, hippopotames, typiques d’écosystèmes aquatiques, ainsi que les grands ongulés tels que les girafes, éléphants, rhinocéros, buffles et antilopes. Ces dernières regroupent 75 espèces de Bovidae africains, et montrent une forte diversité anatomique liée à leur adaptation à un large spectre environnemental. Leur squelette postcrânien a fait l’objet d’une description anatomique précise afin de définir un nouveau guide de détermination pour les espèces ouest africaines. L’étude systématique et biométrique d’un nouveau matériel néolithique complète nos connaissances sur ces faunes holocènes. Les mammifères sont homéothermes et donc étroitement liés à leur biotope, montrant notamment un fort degré de spécialisation. Ils sont utilisés comme donnée proxy pour développer une méthode de reconstitution de la paléovégétation suivant le principe de l’actualisme. Les exigences écologiques des espèces de Bovidae d’Afrique nord équatoriale (incluant antilopes et buffle) ont été définies après discussion de leurs répartitions actuelles. Cette méthode est testée sur le corpus de données climatiques et zoologiques actuelles pour valider son application aux faunes holocènes. Les résultats mettent en évidence des particularités locales à haute résolution temporelle et spatiale, déterminant des zones de refuges permettant aux populations humaines de se maintenir en période d’aridification croissante. L’étude archéozoologique démontre un changement comportemental des hommes en matière d’exploitation animale. Jusqu’aux périodes historiques, cette exploitation est très diversifiée, incluant chasse et pêche, puis activités pastorales à l’Holocène récent. Il s’y trouve encore un gibier largement diversifié, et ce n’est qu’à la transition Néolithique/Protohistoire qu’on documente le déclin drastique de ces faunes. Si impact anthropique sur la faune il y a, il se situe à cette époque, sous une pression démographique et une aridification grandissantes. Les hommes font alors face à ces conditions difficiles de deux façons : soit en migrant vers des zones de refuge où ils maintiendront un certain temps ces diverses activités de subsistance, soit en modifiant leur comportement alimentaire en pratiquant de plus en plus, puis presque totalement, les activités d’élevage.Jousse Hélène. Impact des variations environnementales sur la structure des communautés mammaliennes et l’anthropisation des milieux : exemple des faunes holocènes du Sahara occidental. In: Documents des Laboratoires de Géologie, Lyon, n°160, 2004. Impact des variations environnementales sur la structure des communautés mammaliennes et l’anthropisation des milieux : exemple des faunes holocènes du Sahara occidental. pp. 3-273

    People and Animals in Holocene Africa. Recent advances in archaeozoology

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    The use of Holocene bovid fossils to infer palaeoenvironment in Africa

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    International audienceIn this paper, we develop an original statistical method to infer palaeoenvironmental conditions from fossil taxonomical assemblages based on the present-day observed environmental characteristics of these taxa. We illustrate this method by analysing present-day and Holocene African bovid (Artiodactyla, Mammalia) species assemblages. Firstly, the modern bovid species occurrences in African environments ranging from tropical rainforest to desert are compiled in order to define the environmental characteristics of each species analysed. Secondly, these modern characteristics are considered in order to construct a statistical model of prediction of actual environmental conditions from the sets of most likely environments associated with each present-day location (station). The model then allows us to infer palaeoenvironmental conditions associated with archaeozoological evidence of 53 Holocene localities from Western Africa. Our results show that a tree cover was well established near rivers and uplands, and constituted refuge areas for human occupation during times of climatic desiccation. This conclusion is discussed in the climatic, environmental and archaeological contexts of the Holocene evolution and prehistory of Western Africa

    Impact des variations environnementales sur la structure des communautés mammaliennes et l'anthropisation des milieux (exemple des faunes holocènes du Sahara occidental)

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    A l'Holocène (de 10 ka à l'actuel), le climat d'abord humide évolue vers une aridification en Afrique de l'Ouest affectant la structure des communautés mammaliennes. Cette faune est obtenue à travers les restes d'ongulés associés aux occupations humaines. Les espèces présentes encore aujourd'hui montraient une distribution géographiques différentes. En utilisant les exigences écologiques des Bovidae, une méthode de calibrage environnemental a été mise au point, mettant en évidence les particularités locales par rapport au contexte climatique général. Une analyse biométique permet de reconnaître une évolution de la taille des ongulés en relation avec le changement environnemental. L'étude archéozoologique démontre un changement comportemental des hommes néolithiques. Jusque vers 2 ka, l'adoption de l'élevage bovin n'exclue pas la chasse et la pêche. Face à l'aridification, la diversification des activités est une adaptation des modes de subsistance liée à l'appauvrissement du gibier.LYON1-BU.Sciences (692662101) / SudocLYON1 - UFR Sciences de la terre (692662208) / SudocSudocFranceF
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