108 research outputs found

    La rhétorique au secours du patrimoine, Psellos, les impératrices et les monastères

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    International audiencePour parvenir à mieux saisir le rôle des impératrices dans la vie politique de la cour impériale, il est nécessaire d’abord de mieux préciser les vertus impériales de Théodora. De plus, l’analyse des deux discours de Michel Psellos permet de mieux cerner les évolutions de la position de l’auteur et des relations de patronage à l’intérieur de la cour impériale. Il semble bien qu’il existe une concurrence entre plusieurs clans de « conseillers ». Les moines ou un groupe de moines se posent en concurrent de Michel Psellos Face aux fondations qualifiées d’impériales, Michel Psellos représente donc la vision traditionnelle de la bureaucratie civile byzantine. - le monastère est économiquement une extension de la fortune aristocratique- les moines ne doivent pas détournés la manne de la philanthropie de manière directe. La fondation est logique si elle est faite par les aristocrates qui détiennent les terres par l’intermédiaire d’une donation impériale, mais les empereurs ne doivent pas agir directement comme le montre la présence de cette critique récurrente dans la Chronographie

    Constantin IX Monomaque : empereur ou homme de réseau ?

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    International audienceLe règne de l’empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055) pose des problèmes d’interprétations aux historiens. En effet, il est difficile d’identifier les ressorts et les motivations de sa politique. Présenté par Michel Psellos comme un empereur insouciant et frivole, il est en fait un habile politicien capable de fédérer autour de lui des familles aristocratiques et des groupes sociaux de Constantinople.En étudiant attentivement les sources, il est possible d’identifier les soutiens de Constantin. Il est aussi significatif de constater que ses soutiens varient en fonction du temps. Néanmoins, le but de cette politique reste le même : proposer une alternative à la disparition prévisible de la légitimité

    Fischer auf der Reise nach Stonehenge

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    On 26 July 1721, the Wiener Diarium informs its readers that a new book by the general surveyor of constructions, Johann Bernhard Fischer von Erlach, is ready and that the ones who had pre-ordered their copy could go and pick it up at the architect’s place. The book is titled Entwurff einer historischen Architektur2 and is a collection of eighty-six folios promising to illustrate the architecture of the Jews, Egyptians, Syrians, Persians, Greeks, Romans, Arabs, Turks, Siamese, Chinese and Japanese together with some projects by the author. The title of the book is curious. Literally translated into English, it would read “Project of a Historical Architecture”. The difficulty here is not only the interpretation of Entwurff – which can be understood as “project” but also as “essay”, “draft” or “sketch” – but also the fact that the semantic realms of “architecture” and “history” are not combined the way we might expect. Fischer does not speak of architectural history; he speaks of historical architecture. If nouns and adjectives mean anything, then the book is not, as Hans Sedlmayr suggested, “the first ever monumental history of architecture in images”. The title does not announce a “history of architecture”. Rather, the Entwurff is a book about “the architecture of history”

    Devenir évêque à Byzance au xiie siècle : une nécessaire intégration dans des réseaux de pouvoir ?

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    Au xiie siècle, l’élection des évêques byzantins se déroulait désormais dans la capitale, dans un contexte de centralisation du pouvoir. La question du choix de l’individu pour occuper un siège répondait donc à de nouvelles logiques. Les futurs évêques étaient intégrés dans des réseaux de pouvoir variés. Plusieurs sources de notre période permettent de reconstituer partiellement les réseaux de certains évêques, principalement les lettres et discours des prélats, dans la mesure où le destinataire est connu. Ces réseaux pouvaient être familiaux, donc hérités, ou construits pendant la carrière du futur évêque, par exemple lors de son passage dans un monastère ou dans le clergé de la capitale. Ils rassemblaient surtout des membres de la haute aristocratie. Nous montrerons que cette intégration dans des réseaux était un facteur essentiel dans la nomination d’un évêque et nous réfléchirons surtout sur le poids respectif des différents liens pour accéder à l’épiscopat

    Η Νεαρά Κωνσταντίνου του Μονομάχου: ἐπὶ τῇ ἀναδείξει καὶ προβολῇ τοῦ διδασκάλου τῶν νόμων

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    Έχουμε εδώ έναν, κατά τη σημερινή ορολογία, φωτογραφικό νόμο, τη σύνταξη του οποίου ανέθεσε ο αυτοκράτωρ, ακριβώς λόγω της ιδιορρυθμίας του περιεχομένου του, όχι σε κάποιον από τους αρμόδιους για την επεξεργασία των κειμένων των νόμων αξιωματούχο, αλλά σε έναν φιλόσοφο, τον Ιωάννη Μαυρόποδα, δείγμα της ρητορικής δεινότητας του οποίου αποτελεί το κείμενό μας. Αυτός όμως, μη όντας εξοικειωμένος με την εκπόνηση τέτοιου είδους κειμένων, επεστράτευσε παρεμφερή κείμενα του 6ου αιώνα, πιθανότατα στο πρωτότυπο, δοθέντος ότι ο Μονομάχος μαζί με την εντολή για τη σύνταξη του σχεδίου του νόμου θα έθεσε ασφαλώς στη διάθεση του Μαυρόποδος και την αυτοκρατορική βιβλιοθήκη. Για τη λειτουργία του Διδασκαλείου των Νόμων δεν έχουμε καμία είδηση. Το κακό δε είναι ότι ο τίτλος του Νομοφύλακος, που δεν άργησε να περιέλθει στη δικαιοδοσία της Εκκλησίας, παρέσυρε σοβαρούς ιστορικούς του δικαίου να υποστηρίξουν ότι η σχολή ήταν σε λειτουργία ακόμη και τον 14ο αιώνα. Επομένως η προσφορά της Νεαράς από άποψη νομικών πληροφοριών είναι εξαιρετικά πενιχρή. Ακόμη και η με μελανά χρώματα περιγραφή της σύγχυσης που επικρατούσε ως προς την ερμηνεία και εφαρμογή του δικαίου ενδέχεται να αποδίδει όσα επισημαίνονται στα κείμενα του 6ου αιώνα. Δηλαδή, πολύ κακό για το τίποτε.Έχουμε εδώ έναν, κατά τη σημερινή ορολογία, φωτογραφικό νόμο, τη σύνταξη του οποίου ανέθεσε ο αυτοκράτωρ, ακριβώς λόγω της ιδιορρυθμίας του περιεχομένου του, όχι σε κάποιον από τους αρμόδιους για την επεξεργασία των κειμένων των νόμων αξιωματούχο, αλλά σε έναν φιλόσοφο, τον Ιωάννη Μαυρόποδα, δείγμα της ρητορικής δεινότητας του οποίου αποτελεί το κείμενό μας. Αυτός όμως, μη όντας εξοικειωμένος με την εκπόνηση τέτοιου είδους κειμένων, επεστράτευσε παρεμφερή κείμενα του 6ου αιώνα, πιθανότατα στο πρωτότυπο, δοθέντος ότι ο Μονομάχος μαζί με την εντολή για τη σύνταξη του σχεδίου του νόμου θα έθεσε ασφαλώς στη διάθεση του Μαυρόποδος και την αυτοκρατορική βιβλιοθήκη. Για τη λειτουργία του Διδασκαλείου των Νόμων δεν έχουμε καμία είδηση. Το κακό δε είναι ότι ο τίτλος του Νομοφύλακος, που δεν άργησε να περιέλθει στη δικαιοδοσία της Εκκλησίας, παρέσυρε σοβαρούς ιστορικούς του δικαίου να υποστηρίξουν ότι η σχολή ήταν σε λειτουργία ακόμη και τον 14ο αιώνα. Επομένως η προσφορά της Νεαράς από άποψη νομικών πληροφοριών είναι εξαιρετικά πενιχρή. Ακόμη και η με μελανά χρώματα περιγραφή της σύγχυσης που επικρατούσε ως προς την ερμηνεία και εφαρμογή του δικαίου ενδέχεται να αποδίδει όσα επισημαίνονται στα κείμενα του 6ου αιώνα. Δηλαδή, πολύ κακό για το τίποτε

    L’entrée dans la carrière à Byzance au XIe siècle : Michel Psellos et Jean Skylitzès

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    International audienceEtude des relations entre Michel Psellos et Jean Skylitzès au moment du démarrage de la carrière du second. Traduction de deux lettres de Michel Psellos

    Un hiver pour les livres. Dix lettres de Jean Potocki à Ernst Theodor Langer, bibliothécaire de Wolfenbüttel

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    La redécouverte de lettres autographes de Jean Potocki à Ernst Theodor Langer (1743-1820), bibliothécaire de Wolfenbüttel, permet d’accompagner l’érudit pendant ses travaux historiques et géographiques durant l’hiver 1795-1796. Logé à Brunswick, Potocki commande ou renvoie auprès de la bibliothèque une bonne soixantaine d’ouvrages d’auteurs anciens et plus récents. La correspondance permet ainsi d’établir une bibliographie de ses recherches qui aboutissent tout d’abord aux Fragments historiques et géographiques sur la Scythie, la Sarmatie et les Slaves et au Mémoire sur un nouveau péryple du Pont Euxin. En même temps, les lettres nous apportent quelques nouveaux éléments relatifs à la biographie de l’auteur

    Daniel Gricourt et Dominique Hollard, Les saints jumeaux héritiers des dioscures celtiques. Lugle et Luglien et autres frères apparentés, 2e édition revue et augmentée

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    L’hagiographie médiévale nous a laissé maint exemple de couples de saints jumeaux (ou trijumeaux), dont la gémellité transparaît dans leurs noms mêmes : Crépin et Crépinien, Ache et Acheul, Ferréol et Ferjeux, Donatien et Rogatien, Speusippe, Éleusippe et Méleusippe, et d’autres encore. D. Gricourt et D. Hollard, auteurs, depuis vingt ans, de nombreuses publications consacrées aux deux grandes figures dioscuriques du panthéon celtique – ils ont écrit plus d’une dizaine d’articles sur Lug, et ..

    The Eleventh-Century Byzantine Jurist Nicaeus:His Scholia on the Basilica Laws and his Connection to the Meditatio de nudis

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    Nicaeus belongs to the generation of the ‘new’ Basilica scholiasts. There are eighty-five scholia linked to his name. Most of his scholia have been preserved in the codex Parisinus graecus 1348, which dates to the thirteenth century. A few scholia have been preserved in the codex Coislinianus graecus 152 (second half of the twelfth century) and the codex Parisinus graecus 1350 (twelfth century). Nicaeus has commented on different books of the Basilica, but the majority of his scholia deal with the law of procedure. The majority of his scholia are brief. Nicaeus has, on the whole, an accurate and unadorned way of explaining the law. After comparing his style with that of another ‘new’ Basilica scholiast, Hagiotheodorites, my impression is that the latter has a more vivid approach to explaining the material and more originality in his thoughts. However, Nicaeus makes a broader use of the legal writings from the time of Justinian than Hagiotheodorites does. Nicaeus uses antecessorian methods, such as thematismoi (hypothetical cases) and often tries to harmonize apparent contradictions. Yet, he is not so keen on the use of the erotapokriseis, the form of a question and an answer, which characterizes the writings of the antecessors. Based on this observation and other internal characteristics of his scholia and a comparison of their style to that of the treatise about mere agreements [Μελέτη περὶ ψιλῶν συμφώνων, or Meditatio de nudis pactis], I conclude -contrary to scholars in the past- that Nicaeus was probably not the author of this treatise
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