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    L'adjuration à "Saint Yves de Vérité": persistance tardive d'une ordalie populaire bretonne

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    National audienceTelles étaient les mystérieuses formules bretonnes rituelles de « l'adjuration à saint Yves de Vérité », rite occulte des plus surprenants et expression superstitieuse de la confiance indéfectible que les Bretons placent en la puissance d'intercession de saint Yves : par ce rituel, une personne s'estimant gravement lésée dans un conflit et n'ayant pas réussi à obtenir gain de cause devant le tribunal des Hommes, instituait saint Yves juge suprême de son différend, remettant alors entre ses mains et sa vie, et celle de son adversaire . Cette adjuration exceptionnelle s'avérait ainsi des plus dangereuses, puisque la partie ayant tort devait mourir « de langueur » ou de « malemort » dans les neuf mois, châtiment terrible que la langue bretonne rend par une expression encore plus saisissante : « disec'han diwar e zreid » – littéralement : « se dessécher sur pieds ». Gare donc au plaideur téméraire ayant mal à propos sollicité saint Yves ! La sentence surnaturelle n'était pas toujours celle attendue, et le solliciteur pouvait périr de sa témérité

    Histoire de l'île Saint-Gildas et de son Pardon

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    National audienceL’île Saint-Gildas est à juste titre considérée comme un paisible paradis insulaire de vingt-cinq hectares où la nature maritime précieusement préservée côtoie à chaque pas les traces d’un riche et lointain passé, dominé par la figure tutélaire de saint Gildas : l’île (sur laquelle il n’a cependant jamais vécu), lui doit en effet non seulement son nom, mais également sa renommée, puisque le culte qui lui est rendu donne lieu annuellement à un Pardon aux chevaux fréquenté par un nombre très considérable de pèlerins.Après avoir pu découvrir les lieux le 14 juin 2010, lors de l’excursion annuelle de la Société d’Emulation, nous proposons aujourd’hui aux lecteurs de faire plus amplement connaissance avec leur histoire

    La corporation des cordonniers de Vannes sous l'Ancien Régime

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    National audienceLes Corporations ! : ce mot, à peine prononcé, renvoie en général immédiatement la plupart d'entre-nous à une évocation du monde médiéval ressuscitant furtivement quelque belle image enluminée, entr'aperçue dans un de ces superbes manuscrits qui font la fierté des bibliothèques qui ont la chance de les posséder : une chaussée tortueuse et étroite, bordée de maisons à pans de bois comme celles que Vannes a su si heureusement préserver..

    Saint Yves et les juristes

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    Innombrables sont assurément les églises de Bretagne qui possèdent dans leur statuaire le groupe fameux représentant "Saint Yves entre le riche et le pauvre1" : Yves Hélory y est alors le plus souvent figuré non pas en habits ecclésiastiques, mais vêtu d'un ample vêtement laissant voir le bas de la cotte - lointain ancêtre de la soutane -, les épaules couvertes d'un chaperon sombre descendant jusqu'aux coudes ; il est en général également coiffé du bonnet carré aux cornes caractéristiques, adopté comme couvre-chef officiel par les gens de justice à partir du XVIème siècle..

    La corporation des cordonniers de Morlaix (1598-1791)

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    National audienceC'est en mai 1598 que, profitant de la venue en Bretagne d'Henry IV, les maîtres cordonniers de Morlaix obtiennent du pouvoir royal la reconnaissance officielle de leur confrérie professionnelle, placée sous le patronage de saint Crépin et saint Crépinien. Ils se dotent à cette occasion de statuts détaillés, prenant fidèlement pour modèle la Charte médiévale des cordonniers rennais - malheureusement perdue aujourd'hui - , que retiennent également comme source d'inspiration principale leurs homologues de Vannes, un siècle plus tard. Le métier devient ainsi une véritable corporation ou jurande, au plein sens juridique du terme, bien que les cordonniers de Morlaix continuent, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, à faire exclusivement usage de l'expression Confrérie, en dépit du fait que le domaine d'activité de leur organisation dépasse de beaucoup celui d'une simple association de piété. Les maîtres morlaisiens obtiennent, par la suite, la confirmation de leurs statuts par Louis XIII en 1614, puis Louis XIV en 1651, ce qui a pour conséquence imprévue de forcer la profession à participer à la défense de la ville, le "Roi Soleil" mettant à sa charge l'entretien de deux soldats miliciens, lors de la guerre de "la Ligue d'Augsbourg". Au dix -huitième siècle, la profession comprend plus d'une soixantaine de maîtres et fonctionne d'une façon régulière, assez représentative de la grande majorité des communautés de métier bretonnes. Son registre de délibération présente toutefois l'originalité de fournir des indications totalement inédites quant aux modalités suivies dans le choix des dirigeants corporatifs, lesquels, fidèles à leur origine historique, persistent à porter jusqu'à la Révolution les titres - peu courants - de "Père Abbé", "1er Fils" et "2nd Fils Abbé". Il s'avère que ceux -ci sont réellement élus, de façon démocratique, par l'assemblée générale annuelle de l'ensemble des maîtres de la profession, les dirigeants sortants se contentant de proposer deux noms pour chacun des postes à pourvoir ; cela donne lieu à un débat véritable débouchant sur un scrutin individuel et public, avec décompte scrupuleux des votes : rien ne semble joué d'avance, puisque certains "Pères Abbés" ne sont élus qu'avec trois ou quatre voies de majorité sur leur concurrent, tandis que d'autres doivent s'y prendre jusqu'à cinq fois avant d'obtenir le mandat longtemps brigué. On constate, en fait, que la corporation morlaisienne adopte un système fortement inspiré de celui suivi pour la désignation des corps municipaux, dans les villes qui, telles Morlaix ou Nantes, ont conservé la prérogative d'avoir des édiles élus. Dépassant son intérêt local, l'exemple de la Confrérie Saint-Crépin met donc en lumière un rapprochement jusqu'ici passé inaperçu entre les modalités des élections professionnelles et celles des élections à caractère politique, apportant une contribution non négligeable à la connaissance de l'ancien Droit du Travail

    A Robust Linguistic Platform for Efficient and Domain specific Web Content Analysis

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    Web semantic access in specific domains calls for specialized search engines with enhanced semantic querying and indexing capacities, which pertain both to information retrieval (IR) and to information extraction (IE). A rich linguistic analysis is required either to identify the relevant semantic units to index and weight them according to linguistic specific statistical distribution, or as the basis of an information extraction process. Recent developments make Natural Language Processing (NLP) techniques reliable enough to process large collections of documents and to enrich them with semantic annotations. This paper focuses on the design and the development of a text processing platform, Ogmios, which has been developed in the ALVIS project. The Ogmios platform exploits existing NLP modules and resources, which may be tuned to specific domains and produces linguistically annotated documents. We show how the three constraints of genericity, domain semantic awareness and performance can be handled all together

    Recherche d'information médicale pour le patient Impact de ressources terminologiques

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    National audienceABSTRACT. The right of patients to access their clinical health record is granted by the code of Santé Publique. Yet, this content remain difficult to understand. We propose an experience, in which we use queries defined by patients in order to find relevant documents. We utilise the Indri search engine, based on statistical language modeling and semantic resources. We stress the point related to the terminological variation (e.g. synonyms, abbreviations) to make the link between expert and patient languages. Various combinations of resources and Indri settings are explored, mostly based on query expansion. Our system shows up to 0.7660 P@10 and up to 0.6793 [email protected]ÉSUMÉ. Le droit d'accès au dossier clinique par les patients est inscrit dans le code de Santé Publique. Cependant, ce contenu reste difficile à comprendre. Nous proposons une expérience, où les requêtes des patients sont utilisées pour retrouver les documents pertinents. Nous util-isons le moteur de recherche Indri, basé sur le modèle statistique de la langue, et des ressources sémantiques. L'accent est mis sur la variation terminologique (e.g. synonymes, abréviations) pour faire le lien entre la langue des experts et des patients. Différentes combinaisons de ressources et du paramétrage de Indri sont testées, essentiellement à travers l'expansion des requêtes. Notre système montre jusqu'à 0,7660 de P@10 et 0,6793 de NDCG@10
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