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    Nationalism in the Soviet and post-Soviet space: the cases of Belarus and Ukraine

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    "Seit der Phase der Perestroika ist die Nationalismusforschung im sowjetischem und postsowjetischen Raum in zunehmendem Maße wichtig geworden. Jedoch wurden Volksfronten (PF), die in jeder sowjetischen Republik in den 80er Jahren ihren Aufschwung erfuhren, kaum untersucht. Sie waren nicht die Hauptakteure in den Unabhängigkeitsbestrebungen sowie in den nationen- und staatenbildenden Prozessen. Es ist nunmehr wichtig, die PF als politischen und sozialen Akteur mit seinen unterschiedlichen Entwicklungsaspekten zu untersuchen - seine Organisation, seinen politischen Diskurs, seine soziale Integration und seine politische Partizipation- um nicht nur die Herausbildung einer politischen, nationalen und sozialen Bewegung unter einem totalitären Regime verstehen zu können, sondern auch den Nationalismus als modernen Prozeß im sowjetischen und postsowjetischen Kontext begreifen zu können. Nationalistische Bewegungen wie die PF nehmen am nationen- und staatenbildenden Prozeß teil, auch wenn sie wie in fast allen Fällen sich nicht an die Spitze dieses Prozesses setzen: die Ideen, die sie verbreiten, sind ein Teil dieses Prozesses. Sie werden durch die nationalen politischen Eliten als neue politische und ideologische Ideen umdefiniert und eingesetzt. In diesem Kontext kann der Nationalismus in Weißrußland und in der Ukraine mittels zweier zusammenhängender Aspekte analysiert werden: die Entwicklung nationalistischer Bewegungen einerseits und die Bildung des Staates und der Nation andererseits. Bis zu einem gewissen Grad symbolisieren Volksfronten sowohl die Phase der Transition vom sowjetischen zum postsowjetischen Regime als auch all die Veränderungen in den sozialen, nationalen und institutionellen Bereichen, die durch diese Transition betroffen sind. Die Dialektik zwischen der historischen und der sozialen Entwicklung sowie die Strategien der politischen Akteure der PF in Weißrußland und der Ukraine, sind für die auseinanderlaufende Entwicklung der politischen Räume beider Länder verantwortlich." (Textauszug)"Since the Perestroika period, the study of nationalism in Soviet and post-Soviet space has become increasingly important. However, Popular Fronts (PF), which were leading national events in each of the Soviet republics in the late 1980s, were not so much investigated, notably because they were not the main actors in the achievement of independence and in the nation- and state-building process which followed it. It seems important to analyse PF as political and social actors, and different aspects of their development -their organisation, their political discourses and actions, their social integration and their political participation- in order to understand not only the formation of political, national and social movements under the conditions of a totalitarian regime, but also nationalism as a modern process and the specificity of its evolution in the Soviet and post-Soviet context. Nationalist movements like PF take part in the nation- and statebuilding process even if, in almost all cases, they do not lead this process: the ideas they spread are part of it to the extent that national political elites use them as new political and ideological resources. In this respect, nationalism in Belarus and Ukraine can be analysed via two related aspects : the formation and development of nationalist movements on the one hand, and the construction of state and nation on the other. To a certain extent, Popular fronts symbolise the transition between the Soviet regime and the post-Soviet one, as well as all the changes this transformation involved in the social, national, and institutional fields. The dialectic between historical and social development, and the actors' strategies in the evolution of the Popular Fronts in Belarus and Ukraine, explains the diverging development of political spaces of both countries." (extract

    Laada Bilaniuk, Contested Tongues

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    Anthropologue américaine d’origine ukrainienne et professeur assistant à l’université de Washington (Seattle), Laada Bilaniuk propose ici une analyse des pratiques et des représentations linguistiques en Ukraine, fruit d’une recherche documentée et d’un travail de terrain approfondi. Dans l’introduction de l’ouvrage, l’auteur expose sa biographie pour éclairer le lecteur sur ses choix méthodologiques et sa problématique. Elle revient d’ailleurs régulièrement sur les situations linguistiques q..

    Le processus de formation d'une opposition politique et nationale en Biélorussie : le Front populaire biélorussien (1988-1991)

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    Created in the 1980s to support the Perestroika, popular fronts have gradually become autonomous political organizations with transforming the Soviet Republics into national states as their major objective. Relations with local Communists have largely determined their evolution. Unlike the Baltic popular fronts, which allied with national Communists, the Belarusian Popular Front took up more radical positions in reaction to local leaders' conservativism. Thus placed on the margins, it was unable to profit from Communist networks and structures so as to come to power. However it has helped make changes in Belarusian politics, in particular by goading local elites into adjusting to political changes.Créés dans les années 80 pour soutenir la perestroïka, les fronts populaires sont progressivement devenus des organisations politiques autonomes dont le principal objectif était la transformation des républiques soviétiques en États nationaux. Les relations que les fronts populaires entretenaient avec les communistes locaux ont largement déterminé leur évolution politique. Contrairement aux fronts populaires baltes, alliés aux communistes nationaux de leur république, le Front populaire biélorussien a radicalise ses positions face au conservatisme des dirigeants locaux. De par sa marginalisation, il n'a pas pu profiter des structures et des réseaux communistes pour accéder au pouvoir, mais a contribué à faire de la Biélorussie un espace politique différencié au sein de l'U.R.S.S., notamment en incitant les élites locales à s'adapter aux changements politiques.Goujon Alexandra. Le processus de formation d'une opposition politique et nationale en Biélorussie : le Front populaire biélorussien (1988-1991). In: Revue d'études comparatives Est-Ouest, vol. 29, 1998, n°1. pp. 69-96

    Le « loukachisme » ou le populisme autoritaire en Biélorussie

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    Le « loukachisme » est un terme utilisé par les opposants au régime politique en Biélorussie pour condamner les origines personnelles du modèle politique du président Loukachenko élu en 1994. Le concept de « populisme autoritaire » utilisé dans l’article cherche à rompre avec une analyse centrée sur la personnalité et avec une approche culturaliste qui cherche dans les fondements culturels du peuple biélorusse une explication à la particularité de son organisation sociale et politique. Les mécanismes de pouvoir en Biélorussie dans les années 1990 reposent sur le populisme comme mode de légitimation de discours et de pratiques autoritaires. Le populisme autoritaire ainsi défini est analysé suivant trois axes : la domination charismatique dans son rapport au culte de la personnalité durant la période soviétique ; la dépréciation des formes de médiation institutionnelles et politiques ; et la personnalisation de l’activité politique par l’individualisation des postes de pouvoir et l’omnipotence des décrets.Lukashism is a term used by the opponents of the Belarusian régime to condemn the individual roots of the political model established by president Lukashenka since his first election in 1994. The concept of authoritarian populism used in the article seeks to break with an analysis centered on the president’s personnality and an approach which explains the specificity of the Belarusian political and social organization by pointing out the invariable cultural basis of the Belarusian people. The article shows how the power mechanisms related to the 1990’s Belarusian politics are based on populism as a manner to legitimize authoritarian discourses and practices. The authoritarian populism in Belarus is analyzed according to three perspectives: the charismatic domination in its relationship with the cult of personnality during the Soviet time; the weakening of the institutionnal and political forms of mediation; and the personnalization of the political activity through the individualization of power positions and the supremacy of decrees

    Les démocraties : institutions, fonctionnement et défis

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    International audienceCet ouvrage offre un panorama synthétique, inédit en français, des démocraties de par le monde. Après avoir présenté l’histoire et les théories de la démocratie, il fournit des connaissances précises sur le fonctionnement institutionnel et politique des régimes démocratiques. Il explore les défis contemporains auxquels sont confrontées les démocraties occidentales tout comme les démocraties du Sud, et met en lumière les similarités et les contrastes entre les continents et les États. La mondialisation peut laisser penser que les démocraties sont en voie d’homogénéisation mais, comme le révèle cet ouvrage, bien que fondées sur des principes communs, elles resteront inévitablement diverses

    Révolutions politiques et identitaires en Ukraine et en Biélorussie (1988-2008)

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    International audienceÀ partir du succès de la « Révolution orange » en Ukraine et de l'échec de la « Révolution de Jeans » en Biélorussie, cet ouvrage propose une étude rétrospective des transformations politiques et identitaires dans ces deux États issus de la décomposition de l'Union soviétique. En analysant les principaux événements politiques survenus sur une période de vingt ans, l'auteur montre comment la vie politique ukrainienne et biélorusse évolue dans le sillage de la chute du système soviétique qui fait apparaître l'électeur libre, le multipartisme, les manifestations spontanées, tout en assurant la continuité des élites politiques. Traversées par des bouleversements politiques, l'Ukraine et la Biélorussie vivent également des révolutions identitaires qui interrogent et modifient différemment leurs histoires nationales, les pratiques linguistiques de leurs habitants et le rapport à l'Autre que représente la Russie.Cet ouvrage offre un éclairage pertinent et inédit en français sur deux pays frontaliers de l'Union européenne, en quête de régimes politiques stables et de reconnaissance de leurs nations

    L'Ukraine. De l'indépendance à la guerre

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    Les nouveaux voisins de l'Union européenne : Stratégies identitaires et politiques en Ukraine, Biélorussie et Moldavie

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    International audienceThe European Union’s New Neighbours Identity-based Strategies and Politics in the Ukraine, Belarus and Moldova -- Since May 1, 2004, the Ukraine and Belarus have become the European Union’s new neighbours. Moldova is bound to follow suit with Romania’s entrance, scheduled for 2007. Enlargement of the EU to the East has sparked debates on what relations the EU should have with its new border states that are not slated for membership in the near future. The discussion has led to the design of a European Neighbourhood Policy (ENP) that blends a regional approach based on shared values with a process of differentiation taking into account the specific characteristics of each country involved. Since their independence, the Ukraine, Belarus and Moldova have developed different identity-based strategies that the new ENP hopes to address while avoiding the creation of new divisions. These strategies in fact oppose those who wish to incorporate European values into their country’s political model and those who, on the contrary, reject these values. The relationship between identity and politics is all the more crucial for the EU’s eastern neighbours since it involves practices with a low level of institutionalization, in the areas of nation-building, the political system as well as foreign policy. A comparative approach confirms the idea that the EU’s new neighbours constitute a regional specificity due to their common past as Soviet republics and their geostrategic position. It also points up the differences between these states as they gradually transform into discrete political spaces with nationalized modes of identification and politicization.Depuis le 1er mai 2004, l'Ukraine et la Biélorussie sont des nouveaux voisins de l'Union européenne (UE). La Moldavie étant amenée à le devenir avec l'entrée prévue en 2007 de la Roumanie. Cet élargissement à l'Est de l'UE a entraîné des débats sur les relations que devaient entretenir l'UE avec ses nouveaux Etats frontaliers qui n'étaient pas censés en devenir membres à court terme. Ces débats ont abouti à l'élaboration d'une politique européenne de voisinage (PEV) qui combine une approche régionale fondée sur des valeurs communes et une démarche différenciée s'adaptant à la spécificité des pays concernés. Depuis leur indépendance, l'Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie ont élaboré des stratégies identitaires distinctes, auxquelles la PEV souhaite répondre en évitant la création de nouveaux clivages. Ces stratégies mettent, en effet, dos à dos ceux qui veulent intégrer les valeurs européennes au modèle politique de leur pays et ceux, au contraire, qui rejettent ces valeurs. La relation entre identité et politique est d'autant plus cruciale pour les voisins orientaux de l'UE qu'elle renvoie à des pratiques faiblement institutionnalisées que ce soit dans les domaines de la construction nationale, du système politique ou de la politique étrangère. La démarche comparative conforte l'idée que les nouveaux voisins de l'UE forment une singularité régionale en raison de leur passé commun de républiques soviétiques et de leur situation géostratégique. Elle montre aussi la différenciation progressive de ces Etats entre eux et leur transformation en espaces politiques distincts impliquant la création de modes nationalisés d'identification et de politisation
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