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    The influence of pain on reward processing

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    Avoiding pain and seeking reward are motivational states crucial for survival. When activated simultaneously, they are likely to interact (Becker et al., 2012; Navratilova and Porreca 2014). Chronic pain, for example, has been associated with anhedonia, the inability to feel pleasure (Marbach and Lund 1981; Marbach et al., 1983). However, these studies did not control for depression, a common co-morbidity of chronic pain. Thus it remains unknown how pain per se changes reward processing in humans. Addressing this question, evidence from a rodent study suggests an increased motivation to obtain food reward in acutely injured rats (Low and Fitzgerald 2012). No data in humans exist, however, to confirm this interaction of pain and reward. Therefore, the first aim of this thesis was to investigate the influence of acute pain in healthy people on motivational and hedonic aspects of reward processing. Using a monetary reward task we showed that acute pain increased the motivation to obtain reward while hedonic ('liking') ratings were unaffected by pain. The increase in motivation was correlated to perceived pain unpleasantness. Therefore, we concluded that people with acute pain try to compensate for the unpleasant state their pain provokes by obtaining higher wins. This mechanism implies an adaptive, active coping mechanism in a situation where pain itself cannot be avoided.After I had investigated the influence of acute pain on positive rewards, I was next interested in the effect of pain on the avoidance of negative states (i.e. pain). Using a pain-avoidance task we could show that a painful stimulus which participants had unsuccessfully tried to avoid, led (i) to decreased expectations to be able to avoid the next painful stimulus, and (ii) to decreased pain avoidance behavior. We conclude that characteristics of helplessness (Abramson et al., 1978) can be induced within our experimental setting.Further, we sought to characterize the neural underpinnings of the pain-induced reduction in the motivation to avoid pain. Using functional magnetic resonance imaging (fMRI), we engaged healthy participants in a similar pain avoidance task. We replicated our previous finding: an unsuccessful avoidance attempt reduced the motivation to avoid pain. The pain-induced reduction in motivation was predicted by a decrease in periaqueductal grey (PAG) activation, highlighting a key role of the PAG and its network in human pain avoidance behavior. Based on the concept of learned helplessness we hypothesized that the observed influence of pain on pain avoidance should be amplified in patients with a history of unavoidable pain. Therefore, we performed the same fMRI experiment in a group of migraineurs. We found that migraineurs were, indeed, more affected by previous pain in their avoidance behavior. Similar to healthy controls, the decrease in pain avoidance following pain was explained by a pain-induced reduction in PAG activation; these changes of the PAG correlated positively with self-reported helplessness in migraineurs. These studies improve our understanding of the interplay between pain and reward; they highlight the role of reward processing in coping with pain and suggest PAG as a central structure underlying these coping mechanisms. In this context, a vicious circle will be proposed demonstrating how helplessness relates to altered PAG activity and, ultimately, worsens clinical measures in migraineurs. Interrupting this circle may provide promising avenues to reduce suffering and promote well-being in pain patients.Éviter la douleur et rechercher les récompenses sont des états émotionnels essentiels à la survie. Quand ils sont activés simultanément, ils sont susceptibles d'interagir. La douleur chronique, par exemple, a été associée dans certaines études à l'anhédonie. Cependant, ces études ne mesuraient pas la dépression, une comorbidité courante de la douleur chronique. On ne sait donc pas comment la douleur proprement dite modifie le traitement de la récompense chez l'être humain. Tentant de répondre à cette question, des données probantes provenant d'une étude réalisée à l'aide de rongeurs suggèrent une motivation accrue d'obtenir une récompense alimentaire chez les rats gravement blessés. Aucune donnée n'existe chez les humains, cependant, pour confirmer cette interaction. À l'aide d'une tâche récompensée financièrement, nous avons montré que la douleur aigue accroissait la motivation à obtenir une récompense, alors que les taux hédoniques (le fait d'apprécier quelque chose) n'étaient pas influencés par la douleur. L'accroissement de la motivation a été associé au caractère désagréable perçu de la douleur. Par conséquent, nous avons conclu que les personnes souffrant de douleur aigue tentaient de compenser pour l'état désagréable que provoquait leur douleur en obtenant des gains plus élevés. Ce mécanisme sous-entend un mécanisme compensatoire actif et adaptatif dans une situation où la douleur elle-même ne peut être évitée. Après que j'aie étudié l'influence de la douleur aigue sur les récompenses positives, je me suis ensuite penchée sur l'effet de la douleur sur l'évitement d'états négatifs (c.-à-d. la douleur). À l'aide d'une tâche visant à éviter la douleur, nous pouvions montrer qu'un stimulus douloureux que les participants avaient essayé, sans succès, d'éviter a mené (i) à une diminution des attentes quant aux capacités d'éviter le prochain stimulus douloureux et (ii) à une diminution du comportement de l'évitement de la douleur. De plus, nous avons cherché à caractériser les fondements neuraux de la réduction induite par la douleur de la motivation à éviter cette douleur. À l'aide de l'IRMf, nous avons fait participer des sujets sains à une tâche semblable d'évitement de la douleur. Une tentative non réussie d'éviter la douleur a réduit la motivation à éviter la douleur. La réduction induite par la douleur de cette motivation était prédite par une diminution de l'activation de la substance grise périaqueducale (SGP), mettant en évidence un rôle clé de la SGP et de son réseau dans le comportement de l'évitement de la douleur chez l'être humain. En nous fondant sur le concept d'impuissance acquise, nous avons émis l'hypothèse que l'influence observée de la douleur sur l'évitement de la douleur devrait être amplifiée chez les patients ayant des antécédents de douleur inévitable. Par conséquent, nous avons effectuée la même expérience d'IRMf auprès d'un groupe de personnes souffrant de migraines. Nous avons découvert que le comportement d'évitement de ces personnes était, effectivement, davantage influencé par la douleur précédente. La diminution de l'évitement de la douleur à la suite de celle-ci s'expliquait par une réduction induite par la douleur de l'activation de la SGP; ces modifications de la SGP étaient positivement associées à l'impuissance autodéclarée chez les migraineurs. Ces études améliorent notre compréhension du lien entre douleur et récompense; elles mettent en relief le rôle du traitement de la récompense pour faire face à la douleur et laissent entendre que la SGP est une structure centrale sous-jacente à ces mécanismes de compensation. Dans ce contexte, un cercle vicieux démontrant comment l'impuissance est associée à l'activité modifiée de la SGP sera proposé et, ultimement, comment cette impuissance nuit aux mesures cliniques chez les migraineurs. L'interruption de ce cercle peut fournir des avenues prometteuses pour réduire la souffrance et promouvoir le bien-être chez les patients atteints de douleurs
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