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    Les valvulopathies cardiaques en milieu hospitalier à Lomé (Togo)

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    Introduction: notre étude a consisté en l'identification les principales valvulopathies retrouvées en milieu hospitalier à Lomé (Togo).Méthodes: il s'agit d'une étude rétrospective, transversale, multicentrique menée du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010 et portant sur lesdossiers de patients suivis dans le service de cardiologie du CHU Campus de Lomé. Résultats: du 1er janvier 2006 au 31 Décembre 2010,5412 patients ont été consulté dans le service de cardiologie du CHU Campus. Parmi eux, 241 (4,45%) présentaient une valvulopathie. On notait une prédominance féminine avec un sex-ratio H/F à 0,60. La moyenne d'âge était de 62,32 ans avec des extrêmes allant de 16 à 89 ans et un écart type de 14,27. Les antécédents le plus souvent retrouvés étaient l'hypertension artérielle (26,97%) et le diabète (8,29%). Parmi les motifs de consultations, les plus fréquents étaient la dyspnée (39,00%), les précordialgies (32,78%) et les palpitations (21,16%).A l'examen physique 30,70% des patients  présentaient des signes de d'insuffisance cardiaque. A l'échographie, on notait des atteintes d'une seule valve (77,17%), de 02 valves (17,42%) ou 03 valves (5,4%). L'insuffisance mitrale (56,84%) et l'insuffisance aortique (30,70%) ont été les valvulopathies les plus fréquemment retrouvées. La maladie mitrale a été notée chez 05 patients. Les principales étiologies étaient dégénératives et ischémiques.Conclusion: les valvulopathies sont relativement fréquentes à Lomé.  L'insuffisance cardiaque est leur principal mode de révélation. Les plusretrouvées sont l'insuffisance mitrale et aortique

    La Pathologie Anorectale Au Chu Campus De Lome (Togo)

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    Objective: To describe the clinical and endoscopic presentation of anorectal pathologies in the gastroenterology department of the CHU campus of Lomé. Patients and methods: Retrospective study based on reports of low digestive endoscopy carried out at the university teaching hospital Campus of Lome. We collected the age of the patients, their sex, the indications of the examination and the different anorectal lesions encountered. Results: The mean age was 41.8 ± 14.3 years. There was a predominance of 30-40 years (38.8%). There was also a male predominance with a sex ratio of 1.6. The most frequent indication was rectal bleeding (64.1%). Anal pain was found in 40.8% of cases. The most frequent lesions were hemorrhoids (69.9%) and anal fistula in 8.7% of cases. Cancer of the anus was rarely observed (1.9%) as was the rectal polyp (0.1%). Conclusion: Anorectal pathologies are relatively frequent in our department, especially in young patients and are dominated by hemorrhoidal disease

    Les etats de chocs : Aspects epidemiologique, etiologique et pronostique en reanimation medicale au Chu Tokoin de Lome

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    Buts : - d’étudier l’aspect épidémiologique des états de choc- de répertorier les étiologies des états de choc - d’apprécier le pronostic des états de choc en réanimation médicale.Méthodologie : Il s’est agi d’une étude rétrospective avec analyse des dossiers des malades sur 1 an âgés de 15ans ou plus, hospitalisés en réanimation médicale au CHU Tokoin de Lomé et ayant présenté untableau d’état de choc hémodynamique. Les données suivantes : l’âge, le sexe, le motif d’hospitalisation à la réanimation, les types et les causes état de choc, et l’évolution, ont été traités et analysées avec lelogiciel Epi info 3.1.Résultats : Au total 38 malades ont été inclus dans notre étude sur 627 malades hospitalisés au cours de notre période d’étude. Soit une fréquence hospitalière des états de choc de 6,6%. L’âge moyen desmalades était de 48 ans (extrêmes 27 à 76 ans) avec une sex-ratio à 1,4.Les motifs d’hospitalisation étaient représentés par les troubles de conscience dans 21 cas, La dyspnée dans 15 cas, la décompensationdiabétique dans 8 cas et l’hémorragie digestive dans 7 cas. Les chocs hypovolémique cardiogénique septique et anaphylactique ont représenté respectivement 47,5%, 32%, 18% et 2,5%. Les étiologies sont représentées par : Les hémorragies digestives, les décompensations diabétique, ascitique, valvulaire, l’infarctus du myocarde, les cardiomyopathies et les infections (pulmonaire, urinaire et méningée)Le taux de mortalité globale est de 34% avec une létalité des chocs hypovolémique cardiogénique septique et anaphylactique respectivement 27,7 %, 33%, 57% et 0 %. Trois (3) cas de décès avaient moins de 50 ans et 10 cas 50 ans ou plus.Conclusion : Les états de choc qu’ils soient hypovolémique, cardiogénique, septique ou anaphylactique sont fréquents en réanimation médicale au CHU Tokoin de Lomé, leurs causes sont multiples mais les chocs septiques ont été les plus fatals surtout quand ils sont associés au VIH et à un âge avancé. La forte mortalité dans notre service est imputable en partie à l’insuffisance du plateau technique mais aussi à l’absence de prise en charge précoce et adéquat par manque de moyen financier des malades.Mots clés : Choc hémodynamique, épidémiologie, étiologie, pronostic, Lomé

    Urgences diabetiques a lome : aspects epidemiologique et pronostique

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    But : Etudier l’aspect épidémiologique et pronostique des complications métaboliques aiguës au CHU Sylvanus Olympio (CHUSO) à Lomé.Méthodologie : étude rétrospective descriptive à partir des dossiers des diabétiques âgés de 15 ans et plus, ayant présenté une complication métabolique aiguë du diabète sucré hospitalisés à la réanimation médicale du service de médecine interne au CHUSO de Lomé sur 5 ans.Résultats : Sur 5 ans 7047 patients ont été hospitalisés à la réanimation médicale dont 149 étaient diabétiques parmi lesquels 92 souffraient de complications métaboliques aiguës de diabète. L’âge moyen était de 52 ± 16 ans (extrêmes de 18 et 79ans). Sur les 92 cas d’urgence diabétique 50% avait plus de 50ans et 22% plus de 70 ans. La sex-ratio était de 1,24. Le diabète était de type I dans 37 cas (40%) et de type II dans 55 cas (60%).Tous les malades avaient des troubles de consciences, 51% la détresse respiratoire et 10% le choc hypovolémique. Dans 81,5% le diabète était connu et traité avant l’hospitalisation. Dix sept patients (18,5%) ignoraient leur pathologie diabétique avant l’hospitalisation. Dans 70 cas la mauvaise observance du traitement était le motif de décompensation et dans 12 cas l’infection (9 cas pulmonaires, 2 cas urinaires et un (01) cas de sinusite bimaxillaire. Les urgences diabétiques étaient représentées par le coma acidocétosique dans 66 cas (71,7%), le coma hyperosmolaire dans 9 cas (9,8%) et le coma hypoglycémique dans 17 cas (18,5%). Vingt deux patients (24%) avaient une mauvaise observance du traitement au cours de leur hospitalisation. Le taux de mortalité global était de 35% et dont la mortalité spécifique chez les sujets de plus de 70 ans était de 50%, 30% chez les diabétiques de type I contre 37% chez les diabétiques du type II, 56% chez ceux qui ignoraient leur diabète avant l’hospitalisation contre 26% chez ceux qui connaissaient leur maladie. Trente six pourcent des diabétiques ayant une infection étaient décédés contre 35% sans infection, 32% des acidocétoses étaient décédés contre 67% des comas hyperosmoplaires et 6% (n=1) des comas hypoglycémiques. Quatre vingt huit pourcent des patients ayant mal suivi leur traitement au cours de l’hospitalisation étaient décédés contre 17% des sujets qui ont bien suivi leur traitement.Conclusion : Les urgences diabétiques surtout l’acidocétose sont fréquentes au CHU-SO de Lomé. Elles présentent un fort taux de mortalité surtout les comas hyperosmolaires. L’amélioration du système de santé et du plateau technique permettra d’amoindrir ces complications et par conséquent leur taux de mortalité.Mots clés : urgences, diabète, métabolique, LoméABSTRACTPurpose: to study the epidemiological aspect and forecasts acute metabolic complications in the CHU (Teaching Hospital) Sylvanus Olympio (CHUSO) in Lome.Methodology: descriptive retrospective study from the cases of the diabetics of 15 and more years old, having presented an acute metabolic complication of the sweet diabetes hospitalized in the medical resuscitation in the CHUSO of Lome over 5 years.Results: Over 5 years, 7047 patients were hospitalized in the medical resuscitation among which 149 were diabetics among whom 92 suffered from acute metabolic complications of diabetes. The average age was 52 ± 16 years old (extremes of 18 and 79ans). On 92 emergencies diabetic 50% was more than 50 years old and 22% more than 70 years old. Sex-ratio was 1.24. The diabetes was of type 1in 37 cases (40%) and of type 2 in 55 cases (60%). All the sick had confusions of consciousnesses, 51% the respiratory distress syndrome and 10% the hypovolaemic shock. In 81.5% the diabetes was known and treaty before the hospitalization. Seventeen patients (18.5%) ignored their pathology diabetic before the hospitalization. In 70 cases the bad observance of the treatment was the motive for decompensation and in 12 cases the infection (9 lung cases, 2 urinary cases and one case of bimaxillaire sinusitis). Emergencies diabetics were represented by the ketoacidosis coma in 66 cases (71.7%), the coma hyperosmolaire in 9 cases (9.8%) and the hypoglycemic coma in 17 cases (18.5%). Twenty two patients (24%) had a bad observance of the treatment during their hospitalization The global mortality rate was 35% and the specific mortality of which to the subjects of more than 70 years was 50%, 30% at the diabetics of type 1 against 37% with the diabetics of the type 2, 56% to those who ignored their diabetes before the hospitalization against 26% to those who knew their disease. Thirty six pourcent of the diabetics having an infection had died against 35% without infection, 32% of ketoacidosis had died against 67% of comas hyperosmolaires and 6% (n=1) of the hypoglycemic comas. Eighty eight percent of the patients having badly followed their treatment during the hospitalization had died against 17% of the subjects which followed well their treatment.Conclusion: emergencies diabetics especially the ketoacidosis are frequent in the CHUSO of Lome. They present a strong mortality rate especially hyperosmolar comas. The health system and the medicals equipments improvement will allow to decrease these complications and consequently their mortality rate.Key words: Emergencies, diabetes, metabolic, Lome

    Aspects étiologiques des rectorragies chez l’adulte en milieu africain : à propos de 85 cas colligés en 12 ans au CHU-Campus de Lomé

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    But : recenser les étiologies des rectorragies au CHU Campus de Lomé. Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospectivr sur 12 ans (1er janvier 1990 - 31 décembre 2001), réalisée à partir des comptes-rendus de coloscopie. Elle a inclus les dossiers des malades des deux sexes, âgés de plus de 15 ans, ayant présenté une rectorragie explorée par une ano-rectoscopie et une coloscopie totale. Résultats : les rectorragies représentent 38,72 % des indications de la coloscopie. Les malades âgés de 24 à 45 ans ont été les plus atteints (52,94 %). Une prédominance masculine a été retrouvée (sex-ratio : 2,4). Parmi les étiologies retrouvées, les hémorroïdes ont été plus fréquentes (23,53 %) suivies par les colites non spécifiques (16,47 %), la recto-colite ulcéro-hémorragique (15,29 %), la diverticulose colique (10,58 %), les colites amibiennes (9,4 %) et le cancer colorectal (5,88%). Les hémorroïdes étaient associées à une colite non spécifique (1 cas), à une recto-colite ulcéro-hémorragique (1 cas), à une colite amibienne (1 cas) et à une diverticulose colique (1 cas). Dans 12 cas (14,12 %), aucune étiologie n’a été retrouvée. Conclusion : Les hémorroïdes représentent l’étiologie la plus fréquente des rectorragies à Lomé; cependant leur découverte à l’ano-rectoscopie ne doit pas dispenser de la réalisation d’une coloscopie complète à la recherche de lésions associées.Mots clés : Rectorragie, étiologie, ano-rectoscopie, coloscopie.Purpose: To count the aetiology of proctorrhagia in Lomé. Methods: It is a retrospective study, over 12 years (1st January 1990-31 December 2001), realised from the reports of the coloscopy. It included the patients of the two sexes, old of more than 15 years, having presented a proctorrhagia explored by ano-rectoscopy and coloscopy. Results: The proctorrhagia represent 38.72 % of the indications of the coloscopy. The patients from 24 to 45 years were reached (52.94 %). A male prevalence was found (sex-ratio: 2.4). Among the aetiology found, the haemorrhoids more frequent (23.53 %) were followed by the non specific colitis (16.47 %), the ulcero-haemorrhage rectocolitis (15.29 %), the colon diverticulosis (10.58 %), the amoebic colitis (9.4%) and colorectal cancer (5.88 %). The haemorrhoids were associated with a non specific colitis (1 case), an ulcero-hemorrhagic rectocolitis (1 case), an amoebic colitis (1 case) and diverticulose colic (1 case). In 12 cases (14.12 %), no aetiology was found. Conclusion: The haemorrhoids represent the most frequent aetiology of the proctorrhagia in Lomé; however their discovery in ano-rectoscopy should not exempt realisation of a complete coloscopy in the search of other causes.Key words: Proctorrhagia, aetiology, ano-rectoscopy, coloscopy

    Insuffisance renale et infection au vih : Aspects epidemiologique, clinique et evolutif en reanimation medicale au Togo

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    But : Déterminer le profil épidémiologique, clinique et évolutif des personnes séropositives au VIH (PVVIH) présentant une insuffisance rénale (IR) hospitalisées en réanimation médicale au CHU Tokoinde Lomé.Méthodologie : Il s’est agit d’une étude rétrospective concernant les patients séropositives au VIH présentant une IR hospitalisés du 1er janvier au 31 Décembre 2008 dans le service de réanimation médicale du CHU Tokoin de Lomé.Résultats : Sur 1237 patients hospitalisés en réanimation médicale au cours de notre période d’étude, 158 présentaient une IR dont 100 étaient séropositives au VIH parmi lesquels 58 femmes et 42 hommes (Sexratio= 0.72). L’âge moyen était de 35 ans (extrêmes : 18 et 56 ans). Les syndromes de l’altération de l’état général et de l’altération de l’état de conscience étaient les motifs d’hospitalisation les plus fréquents. Soixante dix pourcent (70%) des patients étaient sous Anti-rétroviraux (ARV). Outre le VIH et l’IR, 04 patients étaient hypertendus, 5 diabétiques, 53 présentaient une toxoplasmose cérébrale et 19 une candidose oropharyngée. Cinquante sept (57) patients ont pu doser leur taux de CD4 dont 37 avaient un taux inférieur à 200. L’évolution a été fatale chez 61% des patients séropositifs au VIH et porteur d’une IR.Conclusion : L’IR est fréquente chez les PVVIH hospitalisées en réanimation médicale au CHU Tokoin de Lomé. Ces causes sont variées parmi lesquelles le virus lui-même, les infusions, les maladiesopportunistes leurs complications et les traitements. L’association IR et VIH a un mauvais pronostic dans nos milieux Goal: To determine the epidemiological, clinic and evolutionary profile of the seropositive people in the VIH (PVVIH) presenting a renal insufficiency (IR) hospitalized in medical resuscitation at Tokoin Teaching Hospital of Lome.Methodology: it is about of a retrospective survey concerning the seropositive patients in the VIH presenting an IR hospitalized from January 1st to December 31st, 2008 in the service of medicalresuscitation at Tokoin Teaching Hospital of Lome.Results: On 1237 patients hospitalized in medical resuscitation during our period of survey, 158 presented an IR of which 100 were seropositive in the VIH among which 58 women and 42 men (Sex - Ratio = 0.72). The middle age was of 35 years (extreme: 18 and 56 years). The syndromes of the change of the general state and the change of the conscience state were the motives of most frequent hospitalization. Sixty ten percent (70%) some patients were under Anti - Retroviral (ARV). Besides the VIH and the IR, 04 patients were hypertendus, 5 diabetics, 53 presented a cerebral toxoplasmosis and 19 a oropharyngial candidose. Fifty seven (57) patients could measure out their rate of CD4 of which 37 had a rate lower to200. The evolution was fatal at 61% of the seropositive patients to the VIH and carrier of an IR.Conclusion: The IR is frequent at the PVVIHS hospitalized in medical resuscitation at the Tokoin Teaching Hospital of Lome. These reasons are varied among which the virus itself, the brewings, the opportunist illnesses, their complications and the treatments. The IR association and VIH has a bad prognosis in our surroundings

    Parasitoses Digestives : Aspects Epidemiologique Et Etiologique Dans Le Service D’hepato-Gastro-Enterologie Du Chu-Campus De Lome

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    Buts : L’étude a consisté d’une part en la description des aspects épidémiologiques et de relever les différentes manifestations cliniques révélatrices de ces parasites intestinaux, de l’autre, en la description du profil étiologique des parasitoses intestinales en milieu hospitalier Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective menée du 1er Janvier 1997 au 31 Décembre 2007, à partir des dossiers des malades des deux sexes, âgés d’au moins 15 ans et hospitalisés dans le service d’hépato-gastro-entérologie du CHU Campus de Lomé. Les données épidémiologiques, cliniques et paracliniques notamment l’examen parasitologique de chaque dossier étaient relevées et étudiées. Résultats : Durant notre période d’étude, 3585 patients ont été hospitalisés dans le service. Une parasitose intestinale était révélée dans 196 dossiers (5,47%). 223 parasites étaient identifiés dont 194 protozoaires (87%) et 29 helminthes (13%). L’âge moyen de nos patients était de 39,34 ans ± 15,92 (extrêmes : 15 et 93 ans), et une sex-ratio à 1,04. Les motifs d’hospitalisation étaient dominés par la gastroentérite aigüe (34,18%), suivie de la douleur abdominale isolée (26,53%). La numération, formule sanguine réalisée chez 180 (91,84%). L’hyper éosinophilie était constatée dans 14 cas (6,39%) dont 9 étaient associés aux helminthes (Ankylostome) et 5, aux protozoaires. Une anémie normocytaire normochrome et microcytaire hypochrome étaient observées dans respectivement 46cas et 15 cas. Cette anémie était associée aux protozoaires dans tous les cas (61 cas) et aux helminthes dans 9 cas. Cinquante (50) des patients ayant une parasitose intestinale avaient bénéficié d’une sérologie à VIH dont 15 étaient séropositifs au VIH. Chez ces patients, les protozoaires (pathogènes et non pathogènes) étaient retrouvés dans 14 cas et les helminthes dans 01 seul cas. Conclusion : Les parasitoses digestives occupent une place non négligeable dans le service d’hépatogastro-entérologie du CHU-Campus de Lomé. La prédominance des protozoaires est un témoin direct du péril fécal donc, du bas niveau d’hygiène individuelle et collective. L’émergence de parasite avec une symptomatologie considérée jusque là comme non pathogène (Isospora belli) est en rapport avec la pandémie du VIH-SIDA.Mots clés : Parasitoses digestives, CHU, Lomé.Goals: The survey consisted on the one hand in the epidemiological aspect description and to raise the different demonstrations revealing clinics of these intestinal interferences, of the other, in the description of the profile étiologique of the intestinal parasitoses in hospitable environment.Methodology: It is about a retrospective survey led from January 1st, 1997 to December 31, 2007, from the files of the patients of the two sexes, aged of at least 15 years and hospitalized in the service of hépato-gastro-entérologie of him FALLEN Campus of Lomé. The epidemiological data, clinics and paracliniques notably the exam parasitologique of every file was raised and studied. Results: During our period of survey, 3585 patients have been hospitalized in the service. An intestinal parasitose was revealed in 196 files (5.47%). 223 interferences were identified of which 194 protozoa (87%) and 29 helminthes (13%). The middle age of our patients was of 39.34 years ± 15.92 (extreme: 15 and 93 years), and one sex - ratio to 1.04. The motives of hospitalization were dominated by the gastro-enteritis aigüe (34,18%), consistent of the isolated abdominal pain (26.53%). The numeration, formula red chalk achieved at 180 (91,84%). The hyper éosinophilie was noted in 14 cases (6,39%) of which 9 were associated to the helminthes (Ankylostome) and 5, to the protozoa. An anemia normocytaire normochrome and microcytaire hypochrome were observed in respectively 46cas and 15 cases. This anemia was associated to the protozoa in any case (61 cases) and to the helminthes in 9 cases. Fifty (50) the patients having an intestinal parasitose had benefitted from a serology in VIH of which 15 were seropositive in the VIH. At these patients, the protozoa (pathogenic and non pathogenic) were recovered in 14 cases and the helminthes in 01 only case. Conclusion: The digestive parasitoses occupies a non negligible place in the service of hépato-gastroentérologie of the Chu - Campus of Lomé. The predominance of the protozoa is therefore a direct witness of the fecal peril, of the low level of individual and collective hygiene. The emergence of parasite with a symptomatologie considered until there as non pathogenic (Isospora belli) is in relation with the pandemic of the VIH - AIDS.Key words: Digestive Parasitoseses, FALLEN, Lomé.Article text in Frenc

    Cancer du pancréeas : aspects épidémiologiques et cliniques au CHU-Campus de Lomé

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    But : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques et paracliniques des cancers du Pancréas au CHU Campus de Lomé.Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au CHU Campus de Lomé du 1er Janvier 1998 au 31 Décembre 2007, les dossiers des patients retenus comportaient le diagnostic de cancer du pancréas avec les données épidémiologiques, cliniques et paracliniques (échographie et/ou scanner abdominal). Résultats : En 10 ans sur la base de nos critères suscités, 20 cas de cancer du pancréas avaient été diagnostiqués sur 2962 dossiers soit 0,67% des hospitalisations. Le cancer de la tête du pancréas était le plus fréquent avec 17 cas (85%). L’âge moyen des patients étaitde 55 ans (extrêmes : 25 ans et 90 ans). La sex-ratio était de 1,5. La consommation d’alcool était l’habitude alimentaire la plus retrouvée. Le tableau clinique était dominé par les douleurs abdominales (75%), l’altération de l’état général (80%) et ictère cutanéo-muqueux (75%).L’échographie abdominale qui était l’examen de première intention avait été réalisée chez tous les malades. Les lésions hypoéchogènes (65%), hétérogène (35%), hépatomégalie (35%), dilatation des voies biliaires (45%) avait été les signes échographiques les plus retrouvés. Aucun des malades n’a bénéficié d’un examen anatomopathologique. Conclusion : Le cancer du pancréas est rare au CHU Campus de Lomé. La tranche d’âge la plus touchée est celle se situant autour de 50 ans. La douleur abdominale, l’ictère cutanéo-muqueux et l’altération de l’état général sont les signes les plus fréquents. L’atteinte de la tête du pancréas a été la plus fréquente.Mots clés : Cancer, épidémiologie, CHU Campus, Togo.Objectives: To analyze the epidemiologic, clinical and paraclinic aspects of cancers of the Pancreas in the CHU Campus of Lome. Methodology: It is about a retrospective study carried out with the CHU Campus of Lome from January 1st 1998 to December 31st 2007, the files of the patients selected comprised the diagnosis of cancer of the pancreas with the epidemiologic, clinical and paraclinic data (echography and/or abdominal scanner). Results: In 10 years on the basis of our caused criterion, 20 cases of cancer of the pancreas had been diagnosed on 2962 files i.e. 0.67% of the hospitalizations. The cancer of the head of the pancreas was most frequent with 17 cases (85%). The average age of the patients was 55 years (extreme: 25 and 90 years). The sex-ratio was of 1.5. The consumption of alcohol was the most found food practice. The clinical picture was dominated by the abdominal pains (75%), the deterioration of the state general (80%) and yellow fever skinned-mucous (75%). The abdominal echography which was the examination of first intention had been carried out among all patients. The lesions hypoechogenes (65%), heterogeneous (35%), hepatomegaly (35%), dilation of the bile ducts (45%) had been the most found echographic signs. None patients profited from an anatomo-pathological examination. Conclusion: The cancer of thepancreas is rare in the CHU Campus of Lome. The age bracket the most touched is that being located around 50 years. The abdominal pain, the skinned-mucous yellow fever and the deterioration of the general state are the most frequent signs. The attack of the head of the pancreas was most frequent.Key words: Cancer, epidemiology, CHU Campus, Togo

    Particularites diagnostiques et evolutives du cancer gastrique en milieu Africain Noir a propos de 21 cas

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    But : Relever les particularités diagnostiques et évolutives du cancer gastrique en milieu africain noir au moment de leur découverteMéthodologie : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée sur 10 ans (1er Janvier 2000 au 31 décembre 2009) dans le service d’ HGE du CHU campus de Lomé. Etaient inclus les dossiers des malades hospitalisés chez lesquels le cancer gastrique a été diagnostiqué et confirmé histologiquement.Résultats : 4464 patients ont été hospitalisés dans le service d’HGE. Parmi eux, 21 souffraient de cancer gastrique, ce qui représente une fréquence annuelle de 2,1%. La prédominance masculine a été retrouvée avec une sex-ratio de 4,25. L’âge moyen des patients était de 55,85 ± 18,96 ans (extrêmes 23 et 84 ans). La tranche d’âge de 40-59 ans était la plus touchée. L’alcoolisme chronique était retrouvé chez 8 patients, 3 patients étaient tabagiques et l’association alcoolisme-tabac dans 3 cas. Deux patients avaient un antécédent d’ulcère gastrique, et 1 patient unantécédent d’ingestion de caustique. Aucun antécédent familial de cancer , de gastrite chronique ou de gastrectomie n’avait été retrouvé dans6 cas. Quinze patients avaient un bas niveau socio-économique.Le motif d’hospitalisation était dominé par les douleurs abdominales dont le siège épigastrique était le plus fréquent (8cas) ; suivi de douleurs abdominales diffuses ; de l’altération de l’état général dans 5 caschacun, puis de 2 cas d’hémorragies digestives hautes. Le délai d’évolution de la maladie avant la consultation variait entre 1 mois et 6 mois. La forme ulcéro-bourgeonnante avait été retrouvée dans 7cas ; suivie de la forme bourgeonnante et infiltrante dans 3 cas chacun.Le siège de prédilection était l’antre dans 15 cas. L’adénocarcinome a été la forme histologique la plus fréquente dans 20 cas, dont 13 casd’adénocarcinome moyennement différencié, de 4 cas d’adénocarcinome peu différencié et de 3 cas d’adénocarcinome bien différencié. Un cas de lymphome de MALT a été retrouvé chez une patiente de 60 ans ayant une notion de conservation de la viande et du poisson par salaison.Les métastases ont été retrouvées chez 15 patients avec une fréquence élevée des métastases hépatiques dans 9 cas ; suivi de métastases ganglionnaire et splénique dans 4 cas chacun et de métastasespancréatique dans 3 cas. L’anémie a été retrouvée chez 16 de nos patients, dont 11 cas d’anémie microcytaire hypochrome et de 5 cas d’anémie normochrome normocytaire. L’évolution a été caractériséepar 8 décès dont 7 avant l’intervention et un après une jéjunostomie d’alimentation. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 21 jours (extrêmes 3 et 91 jours).Conclusion : Le cancer gastrique est une affection grave. Jusqu’au 21ième siècle son diagnostic demeure toujours tardif en milieu noir africain. L’indication de l’endoscopie oesogastroduodénale aux moindressignes digestifs «hauts» survenant au-delà de 40 ans permettrait un diagnostic précoce

    Prise en charge anesthesique du patient hypertendu en milieu tropical : Experience du centre hospitalier universitaire Tokoin (CHUT) de Lome (Togo)

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    Objectif : Evaluer l'anesthesie du patient hypertendu au CHU Tokoin de Lome.Patients et Methodes : Etude prospective et descriptive menee de Mars a Aout 2004 ; tous les patients hypertendus ayant subi une anesthesie pour chirurgie ont ete inclus. Apres accord du comite dfethique de lfhopital, les donnees demographiques, les antecedents medicaux, les pratiques chirurgicale et anesthesique et les complications cardiovasculaires ont ete analysees.Resultats : 152 hypertendus ont ete retenus sur les 583 patients ayant subi une anesthesie pour chirurgie. L'incidence de l'hypertension arterielle (HTA) etait de 26,1% ; 65,9% des patients etaient de sexe feminin, et lfage median etait de 35,6ans. Pres de la moitie des patients (49,2%) avaient une HTA de grade III. Le risque de complication cardiovasculaire etait intermediaire dans 75% des cas, et 6% avaient une dysfonction diastolique ventriculaire gauche a lfechocardiographie. Pres dfun tiers des patients (31,9%) avaient un score ASA . 3. Les patients relevaient de la chirurgie gyneco-obstetricale dans 36,7% des cas suivie de la  traumatologie et lforthopedie dans 29,7% des cas. La chirurgie viscerale etlfurologie concernaient chacune 9,9% des cas. Dans 43,9% des cas, il sfagissait dfune urgence. Lfanesthesie etait generale (AG) dans 90% des cas, et les drogues les plus utilisees etaient lfhydroxyzine (78% des cas), le fentanyl (90%), le thiopental (56%), le pancuronium (55%), et lfisoflurane (60%). Le monitorage peroperatoire de la pression arterielle etait non invasif pour tous les patients et seuls 5 dfentre eux ont beneficie dfun monitorage de lfECG. Lfanalgesie postoperatoire a ete systematique et a base de paracetamol, associee dans 30% des cas aux AINS et dans 15% des cas au nefopam ; la morphine a ete peu utilisee (10% des patients, en titration). Les complications cardiovasculaires perioperatoires etaient mineures (episodes dfhypotension, hypertension, bradycardie, et tachycardie) dans 95% des cas, et cinq deces ont ete enregistres, soit un taux de mortalite precoce de 3,3%. Conclusion : Lfanesthesie du sujet hypertendu demeure un veritable defi dans notre milieu en raison des conditions dfexercice precaires en milieu sous developpe, mais aussi des insuffisances en ressources humaines. De nombreux efforts restent a faire afin dfameliorer notre prise en charge de ces patients
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