14 research outputs found

    Saint-Denis – La Grande Chaloupe, Lazaret no 2

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    Le Lazaret no 2 de la Grande Chaloupe est un complexe sanitaire destiné à l’isolement et à la guérison de travailleurs sous contrat, les engagés, et de voyageurs, qui a fonctionné, a maxima, entre 1860 et 1940 (fig. 1). Fig. 1 – Plan du Lazaret no 2 de 1872 ADR/CP/198.6(1). À l’inverse du Lazaret no 1, régulièrement réutilisé, notamment par les services routiers et aujourd’hui réhabilité comme lieu culturel, le Lazaret no 2 est resté à l’abandon depuis sa désaffection. Ce dernier se situe en..

    Saint-Paul – Mafate, La Plaine-aux-Sables

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    La Plaine-aux-Sables est située dans la partie ouest du cirque de Mafate, sur l’itinéraire allant de La Nouvelle à Trois Roches, à environ 1 400 m d’altitude (fig. 1). Fig. 1 – Vue de la Plaine-aux-Sables Cliché : É. Jacquot (Dac-OI). Comme de nombreux secteurs des Hauts, elle a connu un optimum de peuplement par les « Petits-Blancs » entre la moitié du XIXe s. – les archives mentionnent un cultivateur qui demande à s’y installer dès 1839 – et la moitié du XXe s. : on observe sur le site la ..

    Cilaos – Piton Bétoune

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    Le Piton Bétoune (ou Bétoume) est localisé à Cilaos, en contrebas des pentes sud du massif du Grand Bénare, au sud-ouest de la forêt du Tapcal (fig. 1). Il est cerné par des cours d’eau permanents, qui entraînent une érosion forte de son sommet et de ses pentes. Fig. 1 – Paysage du Piton Bétoune Cliché : A.-L. Dijoux (université Paris-I). En 2001, des traces d’occupation humaine étaient aperçues par les membres de l’association Nature découverte et partage (NDP). En juillet 2011, toujours da..

    La « vallée secrète » à La Réunion. Un refuge extrême pour les esclaves « marrons » caractérisé pour la première fois par l’archéologie

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    Étroite de 50 m, longue de 450 m, et située à plus de 2200 m d’altitude, la « vallée secrète » dans l’île de La Réunion est quasi inaccessible. Elle a servi de refuge à des esclaves en fuite qui y ont vécu dans des abris de pierres sèches. Ces vestiges ont fait l’objet de sondages en 2011 et 2012, dans le cadre de la thèse de doctorat d’ A.-L. Dijoux. © A.-L. Dijoux Nichée à plus de 2200 m d’altitude au-dessus de deux anciennes caldeiras formées par le Piton des Neiges de l’île de La Réunion..

    Saint-Denis – Maison Déramond-Barre

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    La maison Déramond-Barre (fig. 1), est localisée à l’angle des actuelles rue du Maréchal-Leclerc et rue de Paris dans le centre-ville de Saint-Denis-de-La-Réunion. Cette grande case créole, classée monument historique en 1987, est restaurée depuis cette époque. Le jardin avant comporte notamment trois fontaines, remblayées au cours du XXe s. Autour du bassin central, était aménagé un parterre original en forme d’hexagone prolongé d’une étoile à six branches. Ces motifs se sont effacés au fur ..

    Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu – Maïdo

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    Le Maïdo est la planèze altimontaine qui atteint 2 200 m d’altitude dans les Hauts de l’ouest de l’île de La Réunion, dans le massif du Grand Bénare, qui culmine, lui, à 2 898 m, jusqu’aux remparts des cirques de Cilaos et de Mafate (un rempart désigne à La Réunion une haute falaise subverticale). La présente opération couvrait 10 000 ha et s’étendait à l’ensemble de cette zone, mais, par simplification, a été désignée par sous le nom de Maïdo car elle a été déclenchée à la suite des incendie..

    Saint-Paul, La Possession – Mafate

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    À l’instar de l’opération lancée sur le Maïdo par le service régional de l’archéologie, et dans le cadre de ses missions renouvelées, le service régional de l’inventaire de la Région Réunion (SRI) a décidé de lancer une série de lidars équivalents sur les trois cirques du massif du Piton des Neiges, en débutant par le cirque de Mafate, dans le but de croiser les données géographiques avec d’autres sources : archives, toponymies et collecte de mémoire, et ainsi reconstituer l’histoire humaine ..

    Saint-Paul – Cimetière Marin

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    Le Cimetière Marin est localisé sur le littoral de la baie de Saint-Paul (fig 1). Ce cimetière historique de la fin du XVIIIe s. et ses agrandissements successifs sont bien connus. Entre son mur de clôture et l’estran, s’étendait sur plusieurs dizaines de mètres vers l’océan une esplanade, dont la fonction funéraire était oubliée. Fig. 1 – Vue aérienne du Cimetière Marin en 2012 Cliché : Dac Océan Indien. En 2007, la moitié de cet espace a été emportée par le cyclone Gamède (fig. 2), et dans..

    Research and study of maroon archaeological sites in Reunion Island

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    À La Réunion (île colonisée par la France à partir de 1663), le marronnage - ou résistance active à l'esclavage par la fuite volontaire des asservis - était jusqu'alors uniquement dépeint par des sources écrites, desquelles subsistent d'importants vides documentaires concernant le mode de vie des fugitifs et la localisation de leurs camps. Afin de combler ces lacunes, des travaux d'archéologie inédits ont été réalisés. La démarche s' est d'abord basée sur le réexamen de la documentation existante sous un angle archéospatial, puis sur l'acquisition de données matérielles originales par la conduite de prospections pédestres et sondages archéologiques. Le croisement de diverses sources a permis de dresser un inventaire critique des lieux du marronnage connus et de leur potentiel de relocalisation. Par les résultats des prospections corrélés aux archives, plusieurs sites d'habitat attribuables aux « Petits-Blancs» (groupe de paysans en quête de terres qui succédèrent aux marrons) ont été mis au jour. Des sondages effectués sur trois sites ont révélés des occupations représentatives du marronnage et du peuplement pérenne postérieur. Les résultats obtenus à la « vallée secrète», premier témoin matériel du marronnage, ont apporté un éclairage nouveau sur la survie d'esclaves fugitifs en milieu inhospitalier. Les occupations fouillées des Petits-Blancs ont mis en lumière l'importance de leur impact sur le milieu naturel et démontré que la recherche des traces de marronnage est fortement tributaire de leurs vestiges aujourd'hui visibles dans l'espace. L'ensemble des données recueillies a permis d'établir une première carte archéologique de la zone des Hauts de La Réunion.In Reunion (island colonized by the French from 1663), marronage- or one of the active forms of resistance to slavery by the voluntary escape of slaves -was hitherto only documented by written sources, in which remain significant vacuums concerning maroon mate rial way oflife and the location of their camps. ln order to fil! these gaps, unprecedented archaeological work has been conducted. The approach was firstly based on the review of existing written documentation from an archeogeographic perspective, then on the acquisition of original mate rial data by the conduction of field surveys and excavations. The cross-checking of various sources has enabled a critical inventory of known maroon sites and the potential to rediscover their location. Based on the results of the surveys correlated with the archives, many "Petits Blancs" settlements (group of peasants in search for lands who succeeded the marnons) were discovered. Excavations carried out on three sites have revealed representative occupations of both marnons and posterior permanent settlement. The results yielded on the "secret valley" site, the obtaining of the first material evidence of marronage, have brought new insights about maroon survival strategies in an inhospitable environment. The excavated occupations of the "Petits Blancs" highlighted the importance of their impact on the natural environment and demonstrated that the search for maroon traces is heavily dependent on their remains that are visible in that area today. Overall, ail the data collected has led to the first archaeological mapping of the highland areas of Reunion

    Recherches archéologiques au « Petit-Brûlé » à l’Île de la Réunion

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    Dans le cadre de ce mémoire, nous avons réalisé une étude détaillée d’une collection de vestiges archéologiques issus de fouilles sur un site d’habitat d’époque récente (xix-xxe siècles) situé à Sainte-Rose, Île de la Réunion. Le chantier de fouilles s’est déroulé sur trois semaines en août 2006 sous la direction de Manuel Gutierrez, maitre de conférences à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Faisant suite aux travaux de notre mémoire de maitrise, l’étude a porté sur le matériel issu d..
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