53 research outputs found

    Approche archéologique et environnementale des premiers peuplements alpins autour du col du Petit-Saint-Bernard (Savoie, vallée d’Aoste) : un bilan d’étape

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    De 2003 à 2007, une étude archéologique et sédimentaire a été réalisée sur les versants du col du Petit-Saint-Bernard (2188 m, Alpes occidentales), par de grandes séries de sondages manuels effectués dans des contextes sélectionnés. Les avantages et les inconvénients de cette méthode sont exposés et discutés. Ce travail a permis d’identifier, interstratifiés dans les remplissages holocènes, des sols bruns fersiallitiques sur les versants et des sols hydromorphes en altitude. Les répartitions chronologique et altitudinale des découvertes archéologiques sont analysées, puis comparées à une compilation des connaissances préexistantes dans les vallées alpines du Beaufortin, de la Maurienne et de la Tarentaise. Les analyses paléo-environnementales et archéologiques en cours sont présentées.An archaeological and sedimentary study was realized on the hillsides of the Petit-Saint-Bernard pass (2188 m, western Alps), from 2003 to 2007. It consisted of great series of manual boreholes in selected contexts. The efficiency of this method is discussed. This work allowed identifying brown fersiallitics soils in hillsides and hyrdromorphic soils in the heights, interstratified in the Holocene fillings. The chronological and altitudinal distributions of the findings are analysed and compared to previous data from Beaufortin, Maurienne and Tarentaise. An additional project of palaeo-environmental and archaeological analyses is presented

    The Level of DING Proteins Is Increased in HIV-Infected Patients: In Vitro and In Vivo Studies

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    DING proteins constitute an interesting family, owing to their intriguing and important activities. However, after a decade of research, little is known about these proteins. In humans, at least five different DING proteins have been identified, which were implicated in important biological processes and diseases, including HIV. Indeed, recent data from different research groups have highlighted the anti-HIV activity of some DING representatives. These proteins share the ability to inhibit the transcriptional step of HIV-1, a key step of the viral cycle that is not yet targeted by the current therapies. Since such proteins have been isolated from humans, we undertook a comprehensive study that focuses on the relationship between these proteins and HIV-infection in an infectious context. Hence, we developed a home-made ELISA for the quantification of the concentration of DING proteins in human serum. Using this method, we were able to determine the concentration of DING proteins in healthy and HIV-infected patients. Interestingly, we observed a significant increase of the concentration of DING proteins in non treated and treated HIV-infected patients compared to controls. In addition, cell cultures infected with HIV also show an increased expression of DING proteins, ruling out the possible role of antiretroviral treatment in the increase of the expression of DING proteins. In conclusion, results from this study show that the organism reacts to HIV-infection by an overexpression of DING proteins

    LA GAVOTE (Brignoles - Var): Rapport d’Opération d’Archéologie Préventive

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    Dans le cadre du projet de liaison hydraulique Verdon/Saint Cassien engagé par la Société du Canal de Provence, une campagne de diagnostics archéologiques a été prescrite par le SRA PACA. Cette opération a été menée par le Service Départemental d’Archéologie du Conseil Général du Var sous la responsabilité de Marc Borréani. Sa réalisation a été divisée en deux phases : une phase de prospection du tracé et une phase de sondages. Les résultats positifs des sondages du secteur 6 entre les lieux-dits Cambarette et La Gavote, ont ainsi motivé la prescription d’une fouille préventive. Celle-ci a été conduite à l’automne 2010 par la société Archeodunum. Elle a concerné une surface de 400 m².Le site est localisé à l’ouest de la ville de Brignoles à environ 300 mètres au nord de la route DN7. Il est implanté sur un terrain en pente douce en pied de versant des collines calcaires bordant au nord le bassin de Brignoles et à environ 1 km au nord de la rivière Caramy. L’occupation la plus ancienne est matérialisée par une fosse. Celle-ci a été repérée en limite de fouille, dans la partie sud-est de l’emprise. Le creusement de cette structure s’ouvre dans une couche de colluvionnement argileuse scellant un banc calcaire sub-affleurant sur l’ensemble du site et atteint le substrat argileux sous-jacent. L’ensemble du mobilier céramique recueilli dans le comblement semble dater l’abandon de cette fosse entre le dernier quart du IIe siècle et la première moitié du Ier siècle avant notre ère. Située en limite d’emprise, cette fosse n’a été que partiellement fouillée. Aucune structure d’habitat contemporaine n’ayant été repérée à ses abords, la fonction de cette fosse demeure difficile à définir. Peut-être était-elle liée à une extraction d’argile destinée à la fabrication de céramiques ou à la construction.Entre la seconde moitié du Ier siècle et le début de IIe siècle de notre ère, l’occupation principale du site est caractérisée par l’implantation d’un ensemble de deux bâtiments et d’aires ouvertes structurés par deux espaces de circulation. L’état de conservation des vestiges est relativement médiocre. Si le plan de cet habitat est correctement lisible, les niveaux de sol et les couches de destruction sont en revanche absents.Concernant les espaces de circulation, l’axe principal est défini par une rue d’orientation nord-sud (NL 4° 5’ O). Il s’agit d’un espace linéaire, dépourvu de structure bâtie de 2,90 m de large et constitué par des apports de remblais déposés entre les murs des deux bâtiments principaux. Un axe secondaire se développe en direction de l’ouest, il est défini par l’intervalle compris entre les murs sud du premier bâtiment au nord et l’amorce d’un mur au sud. Le premier bâtiment se développe dans le grand quart nord-ouest de l’emprise. Bâti en plusieurs phases, il semble avoir été achevé à l’orée du IIe siècle apr. J.-C. Son plan, tel qu’il apparaît, comprend quatre grandes pièces, deux d’entre elles possèdent des subdivisions. Deux de ces pièces ont été identifiées dans leur intégralité. Les limites des pièces occidentales n’ont en revanche pas été reconnues, soit qu’elles sont à rechercher plus à l’ouest en dehors de l’emprise de fouille, soit qu’elles ne sont pas conservées. A l’ouest une canalisation couverte traversait le sous-sol de ces pièces. Dans l’une des pièces, la sole d’un foyer constituée d’un aménagement de quatre tegulae posées à plat et à l’envers était partiellement conservée contre l’un des murs.Dans le quart sud-ouest, un espace non bâti couvrait une superficie d’au moins une quarantaine de m². Le second bâtiment se développe à l’est de la rue (2A). Il était à l’origine probablement constitué d’un grand corps de bâtiment long et étroit d’une superficie supérieure à 50 m² qui possédait deux vastes portes en vis-à-vis. Les remblais déployés au sein de cet espace pour compenser la pente naturelle du terrain offrent une datation postérieure à la deuxième moitié du Ier siècle apr. J.-C. Le bâtiment est par la suite cloisonné et agrandi avec la construction d’une petite pièce sur son flan est. Les circulations sont de toute évidence réorganisées, cependant l’insuffisante conservation des vestiges ne permet pas de définir ces transformations avec certitude. Dans la partie orientale, le statut de deux espaces demeure incertain. Ces aires ont pu être ouvertes, mais le prolongement évident d’un mur au-delà de l’emprise de fouille vers l’ouest laisse en suspens cette interprétation. Les murs des bâtiments sont construits avec des blocs de calcaire non taillés ou très grossièrement équarris. Les blocs sont généralement liés à la terre et très exceptionnellement avec du mortier. La fondation repose sur le terrain naturel qui s’apparente à un banc de calcaire sub-affleurant parfois recouvert d’une fine couche de colluvionnement argileuse. Une fois les fondations ou les murs construits, de vastes remblais ont été déployés au sein des pièces et des espaces afin de compenser le pendage du substrat. Ces remblais de natures variées renfermaient de nombreux matériaux de destruction (tegulae, fragments de mortier, moellons, un fragment de placage de marbre). Ils recelaient également un petit panel d’objets appartenant aux domaines domestique, économique, immobilier et personnel (métal, verre, tabletterie…). Ils ont enfin livré un ensemble relativement modeste de 1264 fragments de céramiques dont la datation offre un terminus post quem à la construction de cet habitat entre la seconde moitié du Ier et le début du IIe siècle. L’insuffisance de la stratigraphie conservée ne permet pas en revanche de déterminer la datation de l’abandon du site.L’organisation de deux bâtiments autour d’un espace que l’on a qualifié de rue suscite l’interprétation de ces vestiges comme ceux d’un habitat groupé. Le plan qui apparaît structuré suggère également que cet habitat, quoique modeste, s’inscrit peut-être dans un projet architectural défini. L’étroitesse de l’emprise et la médiocre conservation des vestiges sont toutefois de nature à restreindre cette interprétation

    L’occupation du sol dans la zone du Bessillon (Correns, Var)

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    Seyssins (38), Pré Nouvel Est, Site 1

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    Dans le cadre du projet d'aménagement urbain de la ZAC "Pré Nouvel Est" sur la commune de Seyssins dans le département de l'Isère, deux campagnes de diagnostics ont été prescrites par le SRA Rhône-Alpes. Ces opérations ont été réalisées par l'INRAP sous la responsabilité scientifique de Pascale Réthoré du 25 mai 2010 au 14 juin 2010 pour la Tranche 1 et de Tommy Vicard du 7 au 30 septembre 2010 pour la Tranche 2. Les résultats positifs de sondages ayant livrés des vestiges révélant une occupation aux époques protohistoriques, gallo-romaines et médiévales ont ainsi motivé la prescription de deux opérations de fouilles archéologiques préventives sur deux zones mitoyennes situées au centre des 14 ha de l'emprise du projet, immédiatement au sud de la Voie 21 et de part et d'autre du ruisseau des Boutonnières (Site 1 et Site 2). La fouille du Site 1, concomitante à celle du Site 2, a été conduite au début du printemps 2012 par la société Archeodunum. Elle a concerné une surface de 1600 m².L'occupation la plus ancienne du Site 1 est matérialisée par les vestiges isolés de cinq trous de poteaux, dont la datation peut être située à l'époque augustéenne.Entre la fin du Ier siècle et le IIe siècle apr. J.-C., l’occupation principale du site est caractérisée par l'aménagement d'une voie et par la construction d'un petit bâtiment adjacent.La voie orientée ouest-est était conservée sur une longueur d'environ 45 m. Elle était cantonnée au sud par le mur de soutènement d’une terrasse et au nord par un fossé de drainage. Ces ouvrages étant situés sur le flan d'une pente douce, l'aménagement de la bande de circulation de la voie et la construction du mur furent vraisemblablement précédés par un terrassement et un nivellement du terrain naturel dont la largeur maximale a pu atteindre 5 m.La chaussée de la voie mesurait initialement 3,5 m de large, soit approximativement 12 pieds. Elle était constituée par six charges et/ou recharges de matériaux rapportés identifiées sur une épaisseur conservée d'environ 0,35 m. Le drainage de la chaussée était assuré par le fossé cantonnant la voie au nord. Ce fossé était conservé sur 1,06 m de profondeur et une largeur totale de 3,25 m. Les données stratigraphiques montrent qu'à plusieurs reprises ce fossé fut curé ou même recreusé. Le mur construit en grand appareil de blocs de calcaire liés à la terre mesurait entre 1 m et 1,20 m de large. À la même époque, un petit bâtiment de plan rectangulaire est établi perpendiculairement à quelques mètres au nord de la voie. Bien que de dimensions modestes (4,80 m x 3,88 m), cette construction offrait une architecture soignée. Les murs, fondés à près de 0,80 m de profondeur en tranchées aveugles, étaient maçonnés au mortier de chaux et mesuraient 0,52 m de large. Les angles étaient solidement chaînés dès la fondation. Les élévations de 0,42 m de large étaient construites avec des petits moellons calibrés d'une dizaine de centimètres d'épaisseur disposés en assises régulières. Un sol de terre semi-excavé à une quarantaine de centimètres sous l'arase des fondations couvrait toute la surface interne du bâtiment (11,75 m²).En l'absence d'éléments significatifs, la fonction de ce bâtiment est demeurée difficile à définir. Des fonctions agricoles, domestiques ou funéraires pourraient être envisagées.À partir de la fin du IIIe siècle, plusieurs événements sont révélateurs de l'abandon et du remaniement de l'espace de la voie ainsi que de la réoccupation du bâtiment. Le mur de soutènement situé au sud de la voie est partiellement épierré. Deux fosses d'extraction de matériaux sont creusées aux abords et sur la bande de roulement de la voie. Une vaste tranchée comblée de blocs défonce la bordure septentrionale de la voie sur toute sa longueur.Le délaissement des fonctions initiales du bâtiment et sa réoccupation apparaissent dans la stratigraphie par la présence de remblais livrant, hormis de la céramique, des artefacts traduisant l'exercice d'activités artisanales. L'aménagement d'un foyer quadrangulaire sur sole d'argile crue cantonnée par des pierres marque le dernier état de la réoccupation du bâtiment entre la fin du IVe siècle et le début du VIe siècle avant sa ruine complète. De la période moderne à l'époque contemporaine, de nombreux vestiges attestent et témoignent principalement des activités agricoles pratiquées sur ces parcelles. On dénombre ainsi une fosse renfermant le cadavre d'un jeune bovidé, des drains, une canalisation d'adduction d'eau, des tranchées de plantations de vignes et des traces de rubéfaction liées à la réduction par combustion de déchets végétaux

    Epagny Metz-Tessy, ZAC de la Bouvarde "Les Plantes"

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    L’intervention archéologique menée à Epagny-Metz-Tessy a lieu dans le cadre des travaux de construction de l’Institut de Formation en Soins infirmiers et la construction d’une résidence hôtelière par le Centre Hospitalier Annecy Genevois. L’emprise de fouille, d'une superficie de 1337 m², est située sur une butte au sud-ouest des bâtiments actuels de l’hôpital. L’intervention comprenait également l’étude archéologique du bâti de deux bâtiments présents sur le site : le manoir moderne situé à l’ouest de l’emprise, et un petit bâtiment présentant des caractéristiques médiévales au nord-est de l’emprise. L’intervention archéologique s’est déroulée du 28 mai au 19 octobre 2018. Quatre fosses, dont une fosse silo, ont livré du mobilier céramique Laténien. Le corpus se rapproche de ceux découverts lors de fouilles antérieures à Genève. L’occupation est difficile à caractériser au vu du faible nombre de structures datées. Il est probable qu’il se développe majoritairement hors de l’emprise de fouille. Les vestiges les plus anciens attestés pour l’occupation médiévale sont deux sépultures orientées d’individus masculins adultes mises au jour à l’extrémité orientale de l’emprise de fouille et datées de la fin du IXe siècle ou du Xe siècle. Elles sont situées à proximité immédiate d’un premier bâtiment dont témoigne seul un massif maçonné dégradé englobé par une construction postérieure. L’hypothèse d’un premier édifice chrétien est la plus probable. Dans ce même secteur apparait au Xe ou XIe siècle le chevet d’une église. Les maçonneries mises au jour, bien que fortement dégradé, dessinent une abside outrepassée à pans coupés. Cette église correspond probablement à l’église Saint-Didier mentionnée par les sources médiévales. Un deuxième groupe de maçonnerie comprenant un caveau et un mur témoigne d’une transformation de l’église au XVIe siècle. Les sources du XVIIIe siècle indiquent que celle-ci possède un chevet plat en lieu et place de l’abside médiévale. L’église est abandonnée – de même que le cimetière – à la période révolutionnaire ou peu après, l’édifice lui-même disparait complètement au milieu du XIXe siècle. Le cimetière paroissial, dont l’activité est attestée du XIe au XVIIIe siècle, est situé au centre de l’emprise à l’ouest de l’église. La principale zone d’inhumation, occupée dès le début du cimetière, a une superficie d’environ 500 m², de forme grossièrement ovale. Un fossé correspond peut-être à sa limite sud. La sépulture atypique d’une femme des XIe-XIIe siècle a été retrouvé à l’ouest hors de l’emprise de fouille. L’individu inhumé présente des traces de combustion au niveau des articulations antérieures à l’inhumation et la position latérale du corps se distingue nettement des pratiques observées sur le site. Bien que cette sépulture évoque un possible supplice, l’étude ne permet pas de trancher sur son interprétation. Plus de six cents sépultures ont été mises au jour sur le site et un peu moins d’un tiers d’entre elles ont pu être datés dans le cadre de notre étude. La population médiévale inhumée, bien que très probablement paroissiale, montre une surreprésentation masculine et une faible représentation des immatures. Les sépultures présentent des indices de coffrages et de contenants textiles, mais également des architectures pérennes, calages et coffrages de pierre. L’organisation spatiale du cimetière est peu lisible, malgré un espace moins dense en sépulture au centre de l’emprise. La population moderne inhumée est quant à elle difficile à caractériser en raison de la faiblesse quantitative de l’échantillon étudié. Les sources de l’étude documentaire permettent toutefois d’y voir une faible proportion de l’inhumation paroissiale. Le nombre de sépultures identifié en fouille n’est en effet pas compatible avec la démographie locale. L’hypothèse d’une arase importante du site est privilégiée pour expliquer ce phénomène.Un habitat noble ou bourgeois comprenant un étage sur cave est conservé en élévation immédiatement au nord des vestiges de l’église. Son étude a mis en évidence un premier état médiéval, du XIVe ou XVe siècle, présentant un accès par la façade nord via un dispositif en bois disparu. Le bâti conserve une baie à coussiège et les vestiges d’une cheminée et d’un four à pain. Il est transformé à la période moderne en presbytère associé à l’église voisine, provoquant un changement d’accès et circulations. Il est enfin intégré à l’établissement agricole qui occupe le site jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle.L’autre bâtiment concerné par l’intervention d’archéologie du bâti est un imposant manoir qui apparait dans les sources au début du XVIIIe siècle. L’étude, notamment en raison d’une intervention circonscrite à une seule partie du bâti, n’a pas permis de restituer le plan de la construction du XVIIIe siècle, dont des éléments subsistent dans le mur de façade nord et dans un ancien mur de façade oriental englobé dans le bâti postérieur. Deux chantiers, dans la première moitié du XIXe siècle puis entre la fin du siècle et le XXe siècle, agrandissent le bâti pour lui donner la forme qu’il avait en ce début du XXIe siècle

    L’établissement antique de Cantarelle (Brue-Auriac, Var) : résultat de prospection

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