32 research outputs found

    Molecular study of organic residues in an exceptional collection of potteries from Deir el-MĂ©dineh (XVIIIth dynasty, Egypt).

    Get PDF
    Communication oraleInternational audienceWithin this study of molecular archaeology, an exceptional set of Egyptian organic remains stored in containers from Deir el-MĂ©dineh (XVIIIth dynasty), and put at disposal by the Department of Egyptian Antiquities of the Louvre Museum has been analyzed

    Les matériaux organiques dans les sépultures du Haut Moyen Âge en Alsace : état de la recherche et étude de cas provenant de la nécropole de Merxheim Obere Reben (Haut-Rhin)

    Get PDF
    L’intérêt de l’étude des matières organiques dans les sépultures du haut Moyen Âge n’est plus à démontrer au vu de l’apport indéniable qu’elle apporte aux connaissances du costume et des pratiques funéraires. Cette approche permet d’appréhender avec un nouveau regard les dépôts présents dans les tombes, les vêtements portés par les défunts, la position des éléments et accessoires vestimentaires, leur composition ainsi que les techniques de fabrication et d’assemblage mises en œuvre. Développée au sein d’un PCR spécialement dédié à ce thème sous la direction de Florence Carré, cette question fait également partie d’un axe de recherche du PCR « Espaces et pratiques funéraires en Alsace aux époques mérovingienne et carolingienne (Ve-Xe siècles) » initié par les études menées dans la région depuis plusieurs années (F. Médard/Anatex). Ce champ d’investigation, encore faiblement exploité sur le plan national, commence à connaître une nette progression depuis quelques années, nécessitant un partenariat étroit et interdisciplinaire entre spécialistes des archéomatériaux organiques, chimistes et conservateurs-restaurateurs.Cet article fait donc le point sur les données récemment acquises au niveau régional et présente quelques exemples rares et inédits provenant de la nécropole alto-médiévale de Merxheim (Haut-Rhin) étudiés par une équipe de recherche pluridisciplinaire.The interest of studying the organic remains in graves from the Early Middle Ages is fully demonstrated by its undeniable contribution to our knowledge of mortuary costumes and practices. This approach enables a new perspective of the deposits in tombs, the clothing worn by the deceased, the position of the clothing elements and accessories, their composition and manufacturing and assemblage techniques.This approach has been developed in the framework of a PCR (collective research project) entitled “Funerary spaces and practices in Alsace during the Merovingian and Carolingian periods (5th-10th centuries)”, initiated by the studies conducted in the region over several years (F. Médard/Anatex). The use of this investigative approach, still rare at the national level, has significantly increased in recent years, requiring close interdisciplinary partnerships between organic archeomaterials specialists, chemists, and curators-restorers.This article summarizes the data recently acquired at the regional scale and presents a few rare and unpublished examples from the early Medieval necropolis of Merxheim (Haut-Rhin), studied by an interdisciplinary research team.Die Bedeutung der Untersuchung der organischen Reste aus frühmittelalterlichen Gräbern ist angesichts ihres unleugbaren Beitrags zur Kenntnis der Tracht und der Bestattungssitten erwiesen. Der hier dargestellte Ansatz ermöglicht es die Grabbeigaben, die Kleidung der Toten, die Position der einzelnen Elemente und des Kleidungszubehörs, deren Komposition, Herstellungstechniken und Zusammenstellung unter einem neuen Gesichtspunkt zu betrachten.Diese Problematik wurde im Rahmen eines speziell diesem Thema gewidmeten und von Florence Carré geleiteten PCR entwickelt und bildet zudem eine der Hauptachsen des PCR „Bestattungsplätze und Grabriten der Merowinger- und Karolingerzeit im Elsass (5.–10. Jh.)“, das durch seit mehreren Jahren in der Region durchgeführte Studien initiiert wurde (F. Médard/Anatex). Dieser Forschungsbereich, mit dem man sich auf nationalem Niveau bisher noch wenig beschäftigt hat, trifft seit einigen Jahren zunehmend auf Interesse. Er erfordert eine enge und disziplinübergreifende Zusammenarbeit zwischen Spezialisten der organischen Archäomaterialien, Chemikern, Konservatoren und Restauratoren.Der vorliegende Artikel erläutert die neueren auf regionaler Ebene erhaltenen Daten und präsentiert einige seltene und noch unveröffentlichte Beispiele aus der frühmittelalterlichen Nekropole von Merxheim (Departement Haut-Rhin), die von einem interdisziplinären Team untersucht wurden

    Analyses chimiques par spectrométrie de masse et bioarchéologie : limites, contraintes et avancées scientifiques

    No full text
    International audienceA dark trace on a ceramic, an imprint of feathers or fur near a sword, a differently coloured sediment near a remnant of an amphora, an amorphous black residue in which a flint is stuck… So many clues to the presence of organic material, sometimes tenuous, but so rich in information about past societies, their daily life, their culture, their organisation, their management of the environment.Une trace foncée sur une céramique, une empreinte de plumes ou de fourrure à proximité d’une épée, un sédiment coloré différemment près d’un reste d’amphore, un résidu noir amorphe dans lequel est fiché un silex… Autant d’indices de la présence de matériel organique, certes parfois ténus, mais ô combien riches d’information concernant les sociétés passées, leur quotidien, leur culture, leur organisation, leur gestion de l’environnement

    Sous le regard des chimistes, les momies se révèlent…

    No full text
    Depuis le XXème siècle, la chimie a permis de nombreuses avancées dans les connaissances des momies et de leur environnement, apportant des données complémentaires aux autres disciplines scientifiques tant en sciences humaines qu’en sciences dites « dures » et participant à des projets toujours plus interdisciplinaires. Par définition, un corps momifié qu’il soit humain ou animal, est un corps dont une partie des tissus mous (peau, cheveux, muscles, …) est préservée de la destruction. Cette préservation peut être naturelle dans des environnements bien particuliers. Elle peut être également artificielle par suite d’une action humaine post-mortem, le plus souvent au cours de rituels funéraires sacrés. En archéométrie biomoléculaire, les techniques d’analyses chimiques et biochimiques les plus modernes sont utilisées pour partir à la découverte des rites et savoir-faire antiques mais également pour avoir des informations sur le défunt et préserver tant les momies que le matériel funéraire. Ce chapitre abordera les stratégies analytiques pratiquées ainsi qu’un rapide état de l’art des thèmes étudiés non exhaustif tant la diversité des pratiques de momification et des résultats obtenus est importante

    Analyses chimiques par spectrométrie de masse et bioarchéologie : limites, contraintes et avancées scientifiques

    No full text
    International audienceA dark trace on a ceramic, an imprint of feathers or fur near a sword, a differently coloured sediment near a remnant of an amphora, an amorphous black residue in which a flint is stuck… So many clues to the presence of organic material, sometimes tenuous, but so rich in information about past societies, their daily life, their culture, their organisation, their management of the environment.Une trace foncée sur une céramique, une empreinte de plumes ou de fourrure à proximité d’une épée, un sédiment coloré différemment près d’un reste d’amphore, un résidu noir amorphe dans lequel est fiché un silex… Autant d’indices de la présence de matériel organique, certes parfois ténus, mais ô combien riches d’information concernant les sociétés passées, leur quotidien, leur culture, leur organisation, leur gestion de l’environnement

    Les restes organiques minéralisés : un nouveau champ d'investigation en contexte funéraire. Exemple de la nécropole mérovingienne de Merxheim « Obere Reben » (Haut-Rhin)

    No full text
    International audienceLes traces de matériaux organiques découverts en contexte archéologique sont généralement difficiles à déceler, mais elles sont riches d’informations essentielles et inédites. Les sépultures constituent un milieu particulièrement favorable à leur conservation. L’abondant mobilier métallique qu’elles contiennent généralement (armement, parure, éléments vestimentaires, objets du quotidien, mobilier, outillage) favorise par le biais du processus de corrosion la migration des sels métalliques au cœur du matériau organique : on le dit alors « minéralisé ». Si les macro-restes les mieux conservés peuvent être visibles à l'œil nu, la grande majorité est rarement intelligible. Ils se confondent avec la corrosion du métal, en ont souvent la couleur et la texture, et sont recouverts de sédiments. La plupart du temps, ils n'apparaissent qu’à l’examen sous une loupe binoculaire et grâce au regard exercé de l’opérateur. Émerge alors un univers d’une rare diversité. Le bois, le textile et le cuir constituent les matériaux les plus couramment observés, mais d'autres éléments tels que la peau, la fourrure, les insectes ou la plume sont également identifiables pour peu qu’un œil avisé sache les reconnaître. Plus tôt les objets sont examinés après la fouille, plus les informations recueillies sont riches et variées. Idéalement, il est préférable d’effectuer les observations avant ou en parallèle du nettoyage des objets, avant tout traitement de consolidation/stabilisation. Les variations climatiques, qui entraînent des reprises de corrosion, ainsi que la multiplication des manipulations, endommagent considérablement ces fragiles vestiges, quand ils ne les font pas totalement disparaître. Les restes organiques minéralisés constituent un champ d’investigation directement lié à l’étude de l’objet archéologique en métal, dont ils dépendent du point de vue de leur conservation mais aussi de leur caractérisation. Il est indispensable de les préserver aussi intacts que possible, afin de permettre les investigations nécessaires à leur compréhension. C'est précisément à ce stade qu’une conservation-restauration raisonnée joue un rôle de première importance.La phase de l’étude qui suit l'expertise consiste à analyser tout ou partie des matériaux constitutifs. L’utilisation des technologies de pointe, désormais accessibles à l’archéologie, amène à des niveaux d’informations jusqu’alors inenvisageables (tomographie, spectrométrie de masse, chromatographies, microscopie optique, microscopie électronique à balayage) (Charrié-Duhaut, 2018). Afin d’illustrer cette nouvelle approche, nous présenterons le résultat des analyses effectuées sur le mobilier de sépultures alto-médiévales : le site de Merxheim « Obere Reben » récemment fouillé constitue un exemple éloquent. Dans cette étude interdisciplinaire, fruit d’une collaboration étroite entre les archéologues, les conservateurs-restaurateurs et les spécialistes des matériaux organiques, différentes données sont associées : archéologiques et historiques, micro-stratigraphiques et macroscopiques, moléculaires (Médard et al., 2018). Par cette communication, nous souhaitons aujourd’hui vous présenter les actions et réflexions méthodologiques qu'un groupe de travail composé d’une équipe pluridisciplinaire de chercheurs (archéologie préventive, Université, CNRS, expertise et conservation) développe actuellement, en collaboration avec le SRA. L'objectif est de répondre aux multiples questionnements que suscitent la fouille, la prise en charge, le traitement et la conservation des mobiliers métalliques et des restes organiques issus des opérations d’archéologie préventive et programmée. Il s'agit de repenser une chaîne opératoire dont la programmation des étapes est la ligne de force du processus de conservation et de recherche. L’ensemble des personnes intervenant de la découverte des objets sur le terrain à leur dépôt dans un centre de conservation et d’étude, opérateurs de terrain, conservateurs-restaurateurs, chercheurs, services de l’état, sont soumises à des charges incontestablement liées qu’il est nécessaire aujourd’hui d’optimiser

    Les restes organiques minéralisés : un nouveau champ d'investigation en contexte funéraire. Exemple de la nécropole mérovingienne de Merxheim « Obere Reben » (Haut-Rhin)

    No full text
    International audienceLes traces de matériaux organiques découverts en contexte archéologique sont généralement difficiles à déceler, mais elles sont riches d’informations essentielles et inédites. Les sépultures constituent un milieu particulièrement favorable à leur conservation. L’abondant mobilier métallique qu’elles contiennent généralement (armement, parure, éléments vestimentaires, objets du quotidien, mobilier, outillage) favorise par le biais du processus de corrosion la migration des sels métalliques au cœur du matériau organique : on le dit alors « minéralisé ». Si les macro-restes les mieux conservés peuvent être visibles à l'œil nu, la grande majorité est rarement intelligible. Ils se confondent avec la corrosion du métal, en ont souvent la couleur et la texture, et sont recouverts de sédiments. La plupart du temps, ils n'apparaissent qu’à l’examen sous une loupe binoculaire et grâce au regard exercé de l’opérateur. Émerge alors un univers d’une rare diversité. Le bois, le textile et le cuir constituent les matériaux les plus couramment observés, mais d'autres éléments tels que la peau, la fourrure, les insectes ou la plume sont également identifiables pour peu qu’un œil avisé sache les reconnaître. Plus tôt les objets sont examinés après la fouille, plus les informations recueillies sont riches et variées. Idéalement, il est préférable d’effectuer les observations avant ou en parallèle du nettoyage des objets, avant tout traitement de consolidation/stabilisation. Les variations climatiques, qui entraînent des reprises de corrosion, ainsi que la multiplication des manipulations, endommagent considérablement ces fragiles vestiges, quand ils ne les font pas totalement disparaître. Les restes organiques minéralisés constituent un champ d’investigation directement lié à l’étude de l’objet archéologique en métal, dont ils dépendent du point de vue de leur conservation mais aussi de leur caractérisation. Il est indispensable de les préserver aussi intacts que possible, afin de permettre les investigations nécessaires à leur compréhension. C'est précisément à ce stade qu’une conservation-restauration raisonnée joue un rôle de première importance.La phase de l’étude qui suit l'expertise consiste à analyser tout ou partie des matériaux constitutifs. L’utilisation des technologies de pointe, désormais accessibles à l’archéologie, amène à des niveaux d’informations jusqu’alors inenvisageables (tomographie, spectrométrie de masse, chromatographies, microscopie optique, microscopie électronique à balayage) (Charrié-Duhaut, 2018). Afin d’illustrer cette nouvelle approche, nous présenterons le résultat des analyses effectuées sur le mobilier de sépultures alto-médiévales : le site de Merxheim « Obere Reben » récemment fouillé constitue un exemple éloquent. Dans cette étude interdisciplinaire, fruit d’une collaboration étroite entre les archéologues, les conservateurs-restaurateurs et les spécialistes des matériaux organiques, différentes données sont associées : archéologiques et historiques, micro-stratigraphiques et macroscopiques, moléculaires (Médard et al., 2018). Par cette communication, nous souhaitons aujourd’hui vous présenter les actions et réflexions méthodologiques qu'un groupe de travail composé d’une équipe pluridisciplinaire de chercheurs (archéologie préventive, Université, CNRS, expertise et conservation) développe actuellement, en collaboration avec le SRA. L'objectif est de répondre aux multiples questionnements que suscitent la fouille, la prise en charge, le traitement et la conservation des mobiliers métalliques et des restes organiques issus des opérations d’archéologie préventive et programmée. Il s'agit de repenser une chaîne opératoire dont la programmation des étapes est la ligne de force du processus de conservation et de recherche. L’ensemble des personnes intervenant de la découverte des objets sur le terrain à leur dépôt dans un centre de conservation et d’étude, opérateurs de terrain, conservateurs-restaurateurs, chercheurs, services de l’état, sont soumises à des charges incontestablement liées qu’il est nécessaire aujourd’hui d’optimiser
    corecore