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    En attendant la reprise...:Perspectives 2010-2011 pour l’économie française

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    Le bilan de l’économie française en 2009 est en trompe-l’Ɠil. L’annĂ©e Ă©coulĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e par le retour prĂ©coce, dĂšs le deuxiĂšme trimestre, de la croissance Ă©conomique. Celle-ci s’est mĂȘme accĂ©lĂ©rĂ©e en fin d’annĂ©e (0,6 % au quatriĂšme trimestre), rĂ©sultat flatteur qui, couplĂ© Ă  l’apparition de signaux positifs, qu’ils soient externes (reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande Ă©trangĂšre adressĂ©e Ă  la France) ou internes (reprise de l’emploi dans l’intĂ©rim, amĂ©lioration de la confiance des mĂ©nages et du moral des industriels, baisse du coĂ»t de financement de l’économie), pouvait laisser augurer une sortie crise imminente et sans heurt de l’économie française. Cette perspective n’a malheureusement pas Ă©tĂ© confirmĂ©e par les indicateurs publiĂ©s en ce dĂ©but d’annĂ©e 2010 : les dĂ©penses de consommation des mĂ©nages en produits manufacturĂ©s, qui avaient rĂ©sistĂ© jusqu’alors, chutent sĂ©vĂšrement en janvier et en fĂ©vrier (respectivement de -2,5 % et -1,2 %), la confiance des mĂ©nages se dĂ©grade Ă  nouveau (-4 points entre mars et janvier) et l’inflation se redresse (1,3 % en fĂ©vrier contre 0,9 % en dĂ©cembre) freinant les salaires en termes rĂ©els. Plus largement, les conditions d’une reprise durable – Ă  savoir un redĂ©marrage du crĂ©dit, suivi d’une reprise de l’investissement des agents privĂ©s et enfin d’une consommation des mĂ©nages soutenue par une hausse des revenus salariaux – ne semblent pas rĂ©unies. L’arrĂȘt du stimulus budgĂ©taire en 2010 et la mise en place d’une politique restrictive en 2011 pour satisfaire les rĂšgles budgĂ©taires europĂ©ennes finiront de retarder un peu plus la date de sortie de crise, moment Ă  partir duquel l’économie française recommencera Ă  crĂ©er des emplois en nombre suffisant pour permettre au chĂŽmage de refluer Ă  nouveau. Au total, aprĂšs avoir connu sa plus profonde rĂ©cession depuis la Grande DĂ©pression des annĂ©es 1930 (-2,2 % en moyenne annuelle), l’économie française devrait croĂźtre de nouveau en 2010 et 2011 (respectivement 0,9 % et 1,4 % en moyenne annuelle) mais Ă  un rythme mĂ©diocre, bien en-deçà de son potentiel et par lĂ  insuffisant pour parler de reprise. Le retard de production accumulĂ© depuis 2008 s’accentuera, provoquant une poursuite de la hausse du taux de chĂŽmage qui atteindra 10,5 % de la population active fin 2010 et 10,6 % fin 2011, contre 9,6 % fin 2009. De son cĂŽtĂ©, le dĂ©ficit des APU devrait s’établir respectivement Ă  8,0 % du PIB et 7,2 % en 2010 et 2011 aprĂšs 7,5 % en 2009, portant la dette public Ă  83,5 % du PIB en 2010 et 88,3 % en 2011 contre en 77,6 % en 2009.Recent development in the French economy is ambivalent. On the one hand, the return to growth has accelerated, and economic sentiment indicators have improved at the end of 2009. But on the other hand, household sentiment indicators have plunged again in early 2010, while renewed inflation reduces purchasing power. Industrial overcapacities and high unemployment will delay the recovery – an investment recovery thanks to the credit rebound, pulling up wages and thus consumption growth. The tightening of fiscal policy in 2010 and 2011 will even delay the recovery. After a severe recession, the French economy will grow at a pace below potential in 2010 and 2011 (0.9% and 1.4%). The persistent output gap will therefore further increase unemployment. The public deficit would reach 8% in 2010 and 7.2% in 2011

    France : ajustements graduels:Perspectives 2014-2015 pour l'économie française

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    En 2013, l'Ă©conomie française a connu une croissance de 0,3 % en moyenne annuelle, ce qui lui a permis de retrouver en fin d’annĂ©e le niveau de production atteint six ans plus tĂŽt. Entre 2008 et le dĂ©but de 2011, l’économie française a bien rĂ©sistĂ© : au premier trimestre 2011, le PIB français avait mĂȘme quasiment retrouvĂ© son niveau d’avant-crise et n’accusait que trĂšs peu de retard vis-Ă -vis de l’Allemagne et des États-Unis. La donne a changĂ© Ă  partir du deuxiĂšme trimestre 2011 lorsque les premiers effets de la politique de rigueur sont apparus. La dynamique de reprise s’est interrompue : l’activitĂ© a alors connu une croissance annuelle positive, certes, mais proche de zĂ©ro jusqu’en 2013. Depuis quelques mois, le paysage conjoncturel s’est notablement Ă©clairci en Europe avec un retour de la croissance et un raffermissement des indicateurs conjoncturels. Pour ce qui est de la France, les enquĂȘtes de conjoncture tĂ©moignent Ă©galement d’un retour de la confiance dans les secteurs productifs. Le relĂąchement de l’austĂ©ritĂ© permettra Ă  l’économie française de prolonger ce mouvement positif : en 2014 et 2015, le PIB français croĂźtrait respectivement de 1,2 et 1,6 %. L’écart de production se refermant Ă  peine, la phase conjoncturelle en cours et anticipĂ©e ne peut ĂȘtre qualifiĂ©e de reprise. Les entreprises profiteront de ce regain de croissance pour restaurer progressivement leur situation financiĂšre. Cette stratĂ©gie repose prioritairement sur l’augmentation de la productivitĂ© qui permettra de rĂ©sorber les marges de capacitĂ© de production et de restaurer le taux de marge des entreprises. Le taux de chĂŽmage en France mĂ©tropolitaine augmenterait lĂ©gĂšrement pour s'Ă©tablir Ă  10,1 % fin 2015. Il s’élĂšverait Ă  10,5 % pour la France entiĂšre. La contrepartie Ă  l’allĂšgement de la rigueur est un dĂ©ficit public plus Ă©levĂ© que ce qui avait Ă©tĂ© initialement programmĂ©. Celui-ci devrait s’établir Ă  3,7 % du PIB en 2014 et 3 % en 2015. 1. Cette prĂ©vision a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  l’aide du modĂšle trimestriel de l’économie française

    France : ajustements graduels:Perspectives 2014-2015 pour l'économie française

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    En 2013, l'Ă©conomie française a connu une croissance de 0,3 % en moyenne annuelle, ce qui lui a permis de retrouver en fin d’annĂ©e le niveau de production atteint six ans plus tĂŽt. Entre 2008 et le dĂ©but de 2011, l’économie française a bien rĂ©sistĂ© : au premier trimestre 2011, le PIB français avait mĂȘme quasiment retrouvĂ© son niveau d’avant-crise et n’accusait que trĂšs peu de retard vis-Ă -vis de l’Allemagne et des États-Unis. La donne a changĂ© Ă  partir du deuxiĂšme trimestre 2011 lorsque les premiers effets de la politique de rigueur sont apparus. La dynamique de reprise s’est interrompue : l’activitĂ© a alors connu une croissance annuelle positive, certes, mais proche de zĂ©ro jusqu’en 2013. Depuis quelques mois, le paysage conjoncturel s’est notablement Ă©clairci en Europe avec un retour de la croissance et un raffermissement des indicateurs conjoncturels. Pour ce qui est de la France, les enquĂȘtes de conjoncture tĂ©moignent Ă©galement d’un retour de la confiance dans les secteurs productifs. Le relĂąchement de l’austĂ©ritĂ© permettra Ă  l’économie française de prolonger ce mouvement positif : en 2014 et 2015, le PIB français croĂźtrait respectivement de 1,2 et 1,6 %. L’écart de production se refermant Ă  peine, la phase conjoncturelle en cours et anticipĂ©e ne peut ĂȘtre qualifiĂ©e de reprise. Les entreprises profiteront de ce regain de croissance pour restaurer progressivement leur situation financiĂšre. Cette stratĂ©gie repose prioritairement sur l’augmentation de la productivitĂ© qui permettra de rĂ©sorber les marges de capacitĂ© de production et de restaurer le taux de marge des entreprises. Le taux de chĂŽmage en France mĂ©tropolitaine augmenterait lĂ©gĂšrement pour s'Ă©tablir Ă  10,1 % fin 2015. Il s’élĂšverait Ă  10,5 % pour la France entiĂšre. La contrepartie Ă  l’allĂšgement de la rigueur est un dĂ©ficit public plus Ă©levĂ© que ce qui avait Ă©tĂ© initialement programmĂ©. Celui-ci devrait s’établir Ă  3,7 % du PIB en 2014 et 3 % en 2015. 1. Cette prĂ©vision a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  l’aide du modĂšle trimestriel de l’économie française

    France : moins d’austĂ©ritĂ©, plus de croissance:Perspectives 2013-2014 pour l’économie française

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    En 2013, l'Ă©conomie française devrait croĂźtre de 0,2 % en moyenne annuelle, ce qui lui permettrait de retrouver en fin d'annĂ©e le niveau de production atteint six ans plus tĂŽt, fin 2007. Cette performance mĂ©diocre est trĂšs Ă©loignĂ©e du chemin qu'aurait dĂ» normalement emprunter une Ă©conomie en sortie de crise. Cinq ans aprĂšs le dĂ©but de la crise, le potentiel de rebond de l'Ă©conomie française est important. Mais cette « reprise » a Ă©tĂ© freinĂ©e principalement par les plans d'Ă©conomies budgĂ©taires en France et dans l'ensemble des pays europĂ©ens. Pour la seule annĂ©e 2013, cette stratĂ©gie budgĂ©taire aura amputĂ© de 2,4 points de PIB l'activitĂ© en France. La prise de conscience de l'existence de multiplicateurs budgĂ©taires Ă©levĂ©s a Ă©tĂ© tardive, une fois que l'expĂ©rience de l'austĂ©ritĂ© eĂ»t produit ses effets sur la croissance. En mai 2013, elle a poussĂ© les autoritĂ©s europĂ©ennes Ă  Ă©taler l'effort en prolongeant le dĂ©lai imparti pour la correction du dĂ©ficit excessif de six pays de l'Union, dont la France. L'allĂšgement des exigences de la Commission offre un ballon d'oxygĂšne au gouvernement pour attĂ©nuer l'austĂ©ritĂ© en 2014. Selon le budget prĂ©sentĂ© Ă  l'automne 2013, l'effet interne de l'austĂ©ritĂ© s'attĂ©nuerait de 0,5 point entre 2013 et 2014, et dans la mesure oĂč nos partenaires relĂącheraient Ă©galement leur restriction, une amĂ©lioration de la demande adressĂ©e Ă  la France est anticipĂ©e. Au total, c'est prĂšs d'un point de croissance qui serait regagnĂ© en 2014 par rapport Ă  2013 grĂące Ă  l'allĂšgement de la rigueur. Dans ces conditions, la croissance devrait ĂȘtre de 1,3 % en 2014 en moyenne annuelle, rythme trop faible pour envisager une amĂ©lioration du marchĂ© du travail. Le taux de chĂŽmage en France mĂ©tropolitaine augmenterait lĂ©gĂšrement pour s'Ă©tablir Ă  10,9 % fin 2014. Il s'Ă©lĂšverait Ă  11,4 % pour la France entiĂšre. La contrepartie Ă  l'allĂšgement de la rigueur est un dĂ©ficit public plus Ă©levĂ© que celui qui avait Ă©tĂ© initialement programmĂ©. Il devrait s'Ă©tablir Ă  3,5 % du PIB en 2014 aprĂšs avoir atteint 4,1 % en 2013

    Fonctionnement hydraulique des arbres forestiers.

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    National audienc

    En attendant la reprise...:Perspectives 2010-2011 pour l’économie française

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    Le bilan de l’économie française en 2009 est en trompe-l’Ɠil. L’annĂ©e Ă©coulĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e par le retour prĂ©coce, dĂšs le deuxiĂšme trimestre, de la croissance Ă©conomique. Celle-ci s’est mĂȘme accĂ©lĂ©rĂ©e en fin d’annĂ©e (0,6 % au quatriĂšme trimestre), rĂ©sultat flatteur qui, couplĂ© Ă  l’apparition de signaux positifs, qu’ils soient externes (reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande Ă©trangĂšre adressĂ©e Ă  la France) ou internes (reprise de l’emploi dans l’intĂ©rim, amĂ©lioration de la confiance des mĂ©nages et du moral des industriels, baisse du coĂ»t de financement de l’économie), pouvait laisser augurer une sortie crise imminente et sans heurt de l’économie française. Cette perspective n’a malheureusement pas Ă©tĂ© confirmĂ©e par les indicateurs publiĂ©s en ce dĂ©but d’annĂ©e 2010 : les dĂ©penses de consommation des mĂ©nages en produits manufacturĂ©s, qui avaient rĂ©sistĂ© jusqu’alors, chutent sĂ©vĂšrement en janvier et en fĂ©vrier (respectivement de -2,5 % et -1,2 %), la confiance des mĂ©nages se dĂ©grade Ă  nouveau (-4 points entre mars et janvier) et l’inflation se redresse (1,3 % en fĂ©vrier contre 0,9 % en dĂ©cembre) freinant les salaires en termes rĂ©els. Plus largement, les conditions d’une reprise durable – Ă  savoir un redĂ©marrage du crĂ©dit, suivi d’une reprise de l’investissement des agents privĂ©s et enfin d’une consommation des mĂ©nages soutenue par une hausse des revenus salariaux – ne semblent pas rĂ©unies. L’arrĂȘt du stimulus budgĂ©taire en 2010 et la mise en place d’une politique restrictive en 2011 pour satisfaire les rĂšgles budgĂ©taires europĂ©ennes finiront de retarder un peu plus la date de sortie de crise, moment Ă  partir duquel l’économie française recommencera Ă  crĂ©er des emplois en nombre suffisant pour permettre au chĂŽmage de refluer Ă  nouveau. Au total, aprĂšs avoir connu sa plus profonde rĂ©cession depuis la Grande DĂ©pression des annĂ©es 1930 (-2,2 % en moyenne annuelle), l’économie française devrait croĂźtre de nouveau en 2010 et 2011 (respectivement 0,9 % et 1,4 % en moyenne annuelle) mais Ă  un rythme mĂ©diocre, bien en-deçà de son potentiel et par lĂ  insuffisant pour parler de reprise. Le retard de production accumulĂ© depuis 2008 s’accentuera, provoquant une poursuite de la hausse du taux de chĂŽmage qui atteindra 10,5 % de la population active fin 2010 et 10,6 % fin 2011, contre 9,6 % fin 2009. De son cĂŽtĂ©, le dĂ©ficit des APU devrait s’établir respectivement Ă  8,0 % du PIB et 7,2 % en 2010 et 2011 aprĂšs 7,5 % en 2009, portant la dette public Ă  83,5 % du PIB en 2010 et 88,3 % en 2011 contre en 77,6 % en 2009.Recent development in the French economy is ambivalent. On the one hand, the return to growth has accelerated, and economic sentiment indicators have improved at the end of 2009. But on the other hand, household sentiment indicators have plunged again in early 2010, while renewed inflation reduces purchasing power. Industrial overcapacities and high unemployment will delay the recovery – an investment recovery thanks to the credit rebound, pulling up wages and thus consumption growth. The tightening of fiscal policy in 2010 and 2011 will even delay the recovery. After a severe recession, the French economy will grow at a pace below potential in 2010 and 2011 (0.9% and 1.4%). The persistent output gap will therefore further increase unemployment. The public deficit would reach 8% in 2010 and 7.2% in 2011

    France : espoir de reprise:Perspectives 2007-2008 pour l’économie française

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    Le bilan Ă©conomique de la France en 2006 est ambivalent. Celui-ci est encourageant sur le front de l’activitĂ© qui retrouve, pour la premiĂšre fois depuis 2000, un sentier de croissance, en glissement annuel, supĂ©rieur Ă  son rythme potentiel. Au cours de cette annĂ©e, le chĂŽmage a baissĂ© grĂące principalement Ă  des crĂ©ations d’emplois dans le secteur privĂ©, et le dĂ©ficit public est passĂ© en dessous de 3 % du PIB. Mais, Ă  l’instar de 2005, l’annĂ©e 2006 a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©cevante : la France a moins profitĂ© que ses partenaires europĂ©ens de la croissance mondiale et a enregistrĂ© un taux de croissance infĂ©rieur Ă  la moyenne de la zone euro ; par ailleurs, du cĂŽtĂ© de l’action Ă©conomique, de nombreuses dĂ©cisions ont Ă©tĂ© mises entre parenthĂšses et diffĂ©rĂ©es aprĂšs les Ă©lections prĂ©sidentielles, ou prises isolĂ©ment sans coordination au niveau europĂ©en. Le redĂ©marrage de l’activitĂ© entrevu en 2006 devrait ĂȘtre tempĂ©rĂ© en ce dĂ©but d’annĂ©e 2007 par des dĂ©cisions prises l’annĂ©e derniĂšre. AprĂšs trente mois de statu quo, la BCE a augmentĂ© Ă  cinq reprises son taux directeur au cours de l’annĂ©e. Compte tenu des dĂ©lais de transmission de la politique monĂ©taire Ă  l’activitĂ©, ses effets restrictifs se feront sentir en 2007. Par ailleurs, le relĂąchement de certaines contraintes extĂ©rieures observĂ© en 2006 ne devrait pas se poursuivre en 2007 oĂč de nouvelles contraintes vont apparaĂźtre. Parmi celles-ci, citons le ralentissement de l’économie amĂ©ricaine ou encore la mise en place d’une TVA sociale en Allemagne qui renforcera la politique de dĂ©sinflation compĂ©titive menĂ©e outre-Rhin depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000. Toutefois, l’activitĂ© en 2007 bĂ©nĂ©ficiera Ă  la fois d’un contexte europĂ©en toujours porteur et d’une politique budgĂ©taire qui cessera d’ĂȘtre restrictive. En 2008, la phase de resserrement monĂ©taire de la BCE devrait s’arrĂȘter et la spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs, des emplois et des salaires engagĂ©e fin 2006 s’amplifier, aidĂ©e par la levĂ©e quasi-totale des contraintes extĂ©rieures. La croissance devrait s’établir Ă  2,3 % en 2007 et 2,9 % en 2008. Elle devrait permettre la poursuite de la baisse du chĂŽmage et le dĂ©ficit public se rapprocherait de 2 % du PIB en 2008.The 2006 French economic performance is ambivalent. On one side, activity improved and allowed for a decrease of the unemployment. On the other side, France did not manage to take advantage of world vitality, and its GDP growth remained beside the European average. European economy will remain dynamic in 2007, but the economic rebound should be tempered in France. European interest rates rises in 2006 and the increase in the German VAT on January 1st, 2007, should be the main causes of the 2007 soft growth. In 2008, these constraints should disappear, which will support simultaneously external trade, productive investment and thus job creation. Finally, French growth should reach 2.3% and 2.9% in 2007 and 2008

    France : tenue de rigueur imposée:Perspectives 2013-2014 pour l'économie française

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    En moyenne annuelle, l'Ă©conomie française devrait connaĂźtre en 2013 un lĂ©ger recul de son PIB (-0,2 %) et une modeste reprise en 2014, avec une croissance de 0,6 %. Cette performance particuliĂšrement mĂ©diocre est trĂšs Ă©loignĂ©e du chemin que devrait normalement emprunter une Ă©conomie en sortie de crise. Quatre ans aprĂšs le dĂ©but de la crise, le potentiel de rebond de l'Ă©conomie française est important : il aurait dĂ» conduire Ă  une croissance spontanĂ©e moyenne de prĂšs de 2,6 % l'an au cours des annĂ©es 2013 et 2014. Mais cette reprise spontanĂ©e est freinĂ©e, principalement par la mise en place de plans d'Ă©conomies budgĂ©taires en France et dans l'ensemble des pays europĂ©ens. Afin de tenir son engagement d'un dĂ©ficit public Ă  3 % en 2014, le gouvernement français devrait poursuivre la stratĂ©gie – adoptĂ©e en 2010 – de consolidation budgĂ©taire imposĂ©e par la Commission europĂ©enne Ă  l'ensemble des pays de la zone euro. Cette stratĂ©gie budgĂ©taire devrait amputer de 2,6 points de PIB l'activitĂ© en France en 2013 et de 2,0 points de PIB en 2014. En s'Ă©tablissant Ă  un rythme Ă©loignĂ© de son potentiel, la situation sur le marchĂ© du travail devrait continuer Ă  se dĂ©grader. Le taux de chĂŽmage augmenterait rĂ©guliĂšrement pour s'Ă©tablir Ă  11,6 % fin 2014. Seul un changement de cap dans la stratĂ©gie budgĂ©taire europĂ©enne permettrait d'enrayer la hausse du chĂŽmage. Elle supposerait que les impulsions budgĂ©taires nĂ©gatives se limitent Ă  -0,5 point de PIB au lieu de -1,0 point prĂ©vu au total dans la zone euro en 2014. Cet effort budgĂ©taire plus faible pourrait ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© jusqu'Ă  ce que le dĂ©ficit public ou la dette publique atteigne un objectif Ă  dĂ©finir. Par rapport aux plans actuels, parce que l'effort serait plus mesurĂ©, le fardeau de l'ajustement pĂšserait de façon plus juste sur les contribuables de chaque pays. Cette nouvelle stratĂ©gie conduirait certes Ă  une rĂ©duction plus lente des dĂ©ficits publics (-3,4 % en 2014 contre -3,0 % dans notre scĂ©nario central) mais Ă©galement et surtout Ă  plus de croissance Ă©conomique (1,6 % contre 0,6 %). Ce scĂ©nario « moins d'austĂ©ritĂ© » permettrait Ă  l'Ă©conomie française de crĂ©er 119 000 emplois en 2014, soit 232 000 de plus que dans notre prĂ©vision centrale et le chĂŽmage baisserait au lieu de continuer Ă  augmenter

    France : la guerre de 3% aura t-elle lieu ?:Perspectives 2012-2013 pour l’économie française

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    En moyenne annuelle, l'économie française devrait croßtre de 0,1 % en 2012 et de 0,0 % en 2013. Cette performance est particuliÚrement médiocre et trÚs éloignée du chemin que devrait normalement emprunter une économie en sortie de crise. Quatre ans aprÚs le début de la crise, le potentiel de rebond de l'économie française est important : il aurait dû conduire à une croissance spontanée moyenne de prÚs de 3,0 % l'an au cours des années 2012 et 2013, permettant de rattraper une partie de l'écart de production accumulé depuis le début de la crise. Mais cette reprise spontanée est freinée, principalement par la mise en place de plans d'économies budgétaires en France et dans l'ensemble des pays européens. La stratégie de consolidation budgétaire, imposée par la Commission européenne, devrait amputer de prÚs de 6 points de PIB l'activité en France au cours des années 2012 et 2013. (Premier paragraphe

    Genetic variation of xylem hydraulic properties shows that wood density is involved in adaptation to drought in Douglas-fir (Pseudotsuga menziesii (Mirb.))

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    Relationships between wood density and hydraulic efficiency and safety (hydraulic specific conductivity and vulnerability to cavitation, respectively) could clarify the physiological process explaining the impact of density on fitness. We have used new, relatively high-throughput phenotyping methods to estimate genetic variation of wood hydraulic specific conductivity (ks) and vulnerability to cavitation (VC) as an important step toward demonstrating the adaptive value of wood density.Estación Experimental Agropecuaria BarilocheFil: Dalla Salda, Guillermina. Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (INTA). Estación Experimental Agropecuaria Bariloche. Área de Recursos Forestales. Grupo de Ecología Forestal; ArgentinaFil: Martinez Meier, Alejandro. Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (INTA). Estación Experimental Agropecuaria Bariloche. Área de Recursos Forestales. Grupo de Ecología Forestal; ArgentinaFil: Cochard, Hervé. Institut National de la Recherche Agronomique (INRA); FranciaFil: Rozenberg, Philippe. Institut National de la Recherche Agronomique (INRA); Franci
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