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    Apports du LiDAR à l'étude de la végétation des marais salés de la baie du Mont-Saint-Michel

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    In the Mont-Saint-Michel bay, the tidal salt marshes, also called schorre, are made up of low and dense vegetation, that is adapted to tidal flooding and high salinity, and that spreads quickly on the upper tidal flat. The study of this phenomenon requires a map of the vegetation and a simple way to update it. The aim of this study is to evaluate the potential of LiDAR data to enhance the comprehension of this ecosystem. The LiDAR data was first corrected from the systematic error due to the low vegetation that stops the laser beams before they reach the ground. A spatial data base was then created from 9811 observation points, including information on vegetation, altimetry, geomorphology, sedimentology and land use. Frequency analyses were performed on three locations characterized by different geomorphology, sedimentology and land use contexts, and in a second time at the scale of the entire Bay. The vegetation associations of the salt marsh were described, and the relations between each plant species and four ecological factors (altimetry, geomorphology, sedimentology and land use) were investigated. This study has shown the need to include in the mapping process of salt marsh vegetation LiDAR data as well as information on geomorphology, sedimentology and land useLes marais salés de la Baie du Mont-Saint-Michel forment un écosystème complexe et fragile. Afin de mieux comprendre l'organisation spatiale de la végétation de ces marais et de développer une vision synthétique de la dynamique de ce milieu, des données de télédétection optiques (orthophotographie) et altimétrique (LiDAR), ainsi que des observations de terrain ont été réunies et traitées conjointement. Le contrôle qualité des données LiDAR ayant mis en évidence un biais systématique dépendant de la hauteur et de la densité de la végétation, une correction, consistant à assigner à chaque pixel la valeur LIDAR minimale au sein d'un carré de 3x3 m, a été appliquée. Une importante base de données spatialisées a ensuite été constituée, comprenant la description en termes de végétation, d'altitude, de géomorphologie, de sédimentologie et d'utilisation agricole de près de 10 000 points d'observation répartis sur l'ensemble de la Baie. Des analyses fréquentielles ont permis de quantifier les liaisons entre les différentes espèces végétales, afin de définir les associations végétales caractéristiques des marais salés. Cette méthode a également permis de dresser la liste exhaustive des liaisons statistiques entre toutes les espèces végétales de la Baie du Mont-Saint-Michel et quatre facteurs écologiques : l'altitude, la géomorphologie, le contexte sédimentaire et le pâturage. Les variations de l'altitude moyenne des espèces végétales à l'échelle de la Baie s'expliquent par l'existence d'une double pente hydraulique qui engendre des altitudes plus élevées à l'Est et à l'Ouest de la Baie. Le contexte géomorphologique et le pâturage peuvent également modifier les valeurs d'altitude moyenne des espèces végétales, et profondément perturber le schéma classique des marais salés. La connaissance des liaisons entre les espèces végétales et les valeurs des facteurs écologiques peut constituer une aide importante à la cartographie des marais salé

    The use of LiDAR to study salt marshes vegetation in the Mont-Saint-Michel Bay (France)

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    Les marais salés de la Baie du Mont-Saint-Michel forment un écosystème complexe et fragile. Afin de mieux comprendre l'organisation spatiale de la végétation de ces marais et de développer une vision synthétique de la dynamique de ce milieu, des données de télédétection optiques (orthophotographie) et altimétrique (LiDAR), ainsi que des observations de terrain ont été réunies et traitées conjointement. Le contrôle qualité des données LiDAR ayant mis en évidence un biais systématique dépendant de la hauteur et de la densité de la végétation, une correction, consistant à assigner à chaque pixel la valeur LIDAR minimale au sein d'un carré de 3x3 m, a été appliquée. Une importante base de données spatialisées a ensuite été constituée, comprenant la description en termes de végétation, d'altitude, de géomorphologie, de sédimentologie et d'utilisation agricole de près de 10 000 points d'observation répartis sur l'ensemble de la Baie. Des analyses fréquentielles ont permis de quantifier les liaisons entre les différentes espèces végétales, afin de définir les associations végétales caractéristiques des marais salés. Cette méthode a également permis de dresser la liste exhaustive des liaisons statistiques entre toutes les espèces végétales de la Baie du Mont-Saint-Michel et quatre facteurs écologiques : l'altitude, la géomorphologie, le contexte sédimentaire et le pâturage. Les variations de l'altitude moyenne des espèces végétales à l'échelle de la Baie s'expliquent par l'existence d'une double pente hydraulique qui engendre des altitudes plus élevées à l'Est et à l'Ouest de la Baie. Le contexte géomorphologique et le pâturage peuvent également modifier les valeurs d'altitude moyenne des espèces végétales, et profondément perturber le schéma classique des marais salés. La connaissance des liaisons entre les espèces végétales et les valeurs des facteurs écologiques peut constituer une aide importante à la cartographie des marais salésIn the Mont-Saint-Michel bay, the tidal salt marshes, also called schorre, are made up of low and dense vegetation, that is adapted to tidal flooding and high salinity, and that spreads quickly on the upper tidal flat. The study of this phenomenon requires a map of the vegetation and a simple way to update it. The aim of this study is to evaluate the potential of LiDAR data to enhance the comprehension of this ecosystem. The LiDAR data was first corrected from the systematic error due to the low vegetation that stops the laser beams before they reach the ground. A spatial data base was then created from 9811 observation points, including information on vegetation, altimetry, geomorphology, sedimentology and land use. Frequency analyses were performed on three locations characterized by different geomorphology, sedimentology and land use contexts, and in a second time at the scale of the entire Bay. The vegetation associations of the salt marsh were described, and the relations between each plant species and four ecological factors (altimetry, geomorphology, sedimentology and land use) were investigated. This study has shown the need to include in the mapping process of salt marsh vegetation LiDAR data as well as information on geomorphology, sedimentology and land us

    Apports du LiDAR à l'étude de la végétation des marais salés de la baie du Mont-Saint-Michel

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    Les marais salés de la Baie du Mont-Saint-Michel forment un écosystème complexe et fragile. Afin de mieux comprendre l'organisation spatiale de la végétation de ces marais et de développer une vision synthétique de la dynamique de ce milieu, des données de télédétection optiques (orthophotographie) et altimétrique (LiDAR), ainsi que des observations de terrain ont été réunies et traitées conjointement. Le contrôle qualité des données LiDAR ayant mis en évidence un biais systématique dépendant de la hauteur et de la densité de la végétation, une correction, consistant à assigner à chaque pixel la valeur LIDAR minimale au sein d'un carré de 3x3 m, a été appliquée. Une importante base de données spatialisées a ensuite été constituée, comprenant la description en termes de végétation, d'altitude, de géomorphologie, de sédimentologie et d'utilisation agricole de près de 10 000 points d'observation répartis sur l'ensemble de la Baie. Des analyses fréquentielles ont permis de quantifier les liaisons entre les différentes espèces végétales, afin de définir les associations végétales caractéristiques des marais salés. Cette méthode a également permis de dresser la liste exhaustive des liaisons statistiques entre toutes les espèces végétales de la Baie du Mont-Saint-Michel et quatre facteurs écologiques : l'altitude, la géomorphologie, le contexte sédimentaire et le pâturage. Les variations de l'altitude moyenne des espèces végétales à l'échelle de la Baie s'expliquent par l'existence d'une double pente hydraulique qui engendre des altitudes plus élevées à l'Est et à l'Ouest de la Baie. Le contexte géomorphologique et le pâturage peuvent également modifier les valeurs d'altitude moyenne des espèces végétales, et profondément perturber le schéma classique des marais salés. La connaissance des liaisons entre les espèces végétales et les valeurs des facteurs écologiques peut constituer une aide importante à la cartographie des marais salésIn the Mont-Saint-Michel bay, the tidal salt marshes, also called schorre, are made up of low and dense vegetation, that is adapted to tidal flooding and high salinity, and that spreads quickly on the upper tidal flat. The study of this phenomenon requires a map of the vegetation and a simple way to update it. The aim of this study is to evaluate the potential of LiDAR data to enhance the comprehension of this ecosystem. The LiDAR data was first corrected from the systematic error due to the low vegetation that stops the laser beams before they reach the ground. A spatial data base was then created from 9811 observation points, including information on vegetation, altimetry, geomorphology, sedimentology and land use. Frequency analyses were performed on three locations characterized by different geomorphology, sedimentology and land use contexts, and in a second time at the scale of the entire Bay. The vegetation associations of the salt marsh were described, and the relations between each plant species and four ecological factors (altimetry, geomorphology, sedimentology and land use) were investigated. This study has shown the need to include in the mapping process of salt marsh vegetation LiDAR data as well as information on geomorphology, sedimentology and land usePARIS-EST-Université (770839901) / SudocPARIS-Museum-Bib. Botanique (751052309) / SudocSudocFranceF

    La situation périphérique du bois de Vincennes : une opportunité pour l’installation de l’université expérimentale de Vincennes et des SDF

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    International audienceLa situation en périphérie de la ville de Paris fait du bois de Vincennes un espace d’opportunité. Il a été à la fois un espace naturel forestier géré pour valoriser la biodiversité et un territoire d’opportunités pour des activités ayant besoin de surfaces pour se déployer (espace militaire, université de Vincennes et SDF). Dans cette présentation, il s’agira de montrer comment cette situation périphérique a permis à l’Université de Vincennes de s’installer dans le bois et offert un espace refuge pour les SDF.Le centre universitaire expérimental de Vincennes, s’est installé dans le bois de 1969 à 1980. L’ensemble des bâtiments a été rasé en 1980 et recouvert de plusieurs dizaines de centimètres de remblais. Ce passé universitaire est aujourd’hui enfoui sous des parcelles forestières et reste méconnu et invisible des usagers du bois. Nous montrerons que l’installation du campus dans le bois de Vincennes n’a rien de fortuit. L’histoire du bois offre des clefs pour comprendre l’établissement de l’université dans ce cadre forestier et périphérique.Les SDF sont surtout arrivés en nombre dans le bois depuis la crise bancaire et financière de 2008. Ils profitent de la situation périphérique du bois, entre des espaces ouverts bien connectés à Paris et l’isolement qu’offre la couverture forestière, pour construire leurs campements. Les peuplements forestiers leur offrent une forme de liberté que leurs pratiques paysagères affirment. Les plantes des sous-bois construisent une barrière qui permet au SDF d’avoir un espace d’intimité. Les ronciers qui s’épanouissent entre chemins et campements sont d’excellentes clôtures susceptibles d’être modelées. À l’abri du regard des urbains, ils peuvent ainsi étendre leurs vêtements, se raser, lire, manger autour d’une table… Espace de résilience, le Bois laisse aux SDF la capacité de maintenir une hygiène de vie correcte et leurs permet de vivre éloignés des pressions exercées par la ville (contrôle)

    La situation périphérique du bois de Vincennes : une opportunité pour l’installation de l’université expérimentale de Vincennes et des SDF

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    International audienceLa situation en périphérie de la ville de Paris fait du bois de Vincennes un espace d’opportunité. Il a été à la fois un espace naturel forestier géré pour valoriser la biodiversité et un territoire d’opportunités pour des activités ayant besoin de surfaces pour se déployer (espace militaire, université de Vincennes et SDF). Dans cette présentation, il s’agira de montrer comment cette situation périphérique a permis à l’Université de Vincennes de s’installer dans le bois et offert un espace refuge pour les SDF.Le centre universitaire expérimental de Vincennes, s’est installé dans le bois de 1969 à 1980. L’ensemble des bâtiments a été rasé en 1980 et recouvert de plusieurs dizaines de centimètres de remblais. Ce passé universitaire est aujourd’hui enfoui sous des parcelles forestières et reste méconnu et invisible des usagers du bois. Nous montrerons que l’installation du campus dans le bois de Vincennes n’a rien de fortuit. L’histoire du bois offre des clefs pour comprendre l’établissement de l’université dans ce cadre forestier et périphérique.Les SDF sont surtout arrivés en nombre dans le bois depuis la crise bancaire et financière de 2008. Ils profitent de la situation périphérique du bois, entre des espaces ouverts bien connectés à Paris et l’isolement qu’offre la couverture forestière, pour construire leurs campements. Les peuplements forestiers leur offrent une forme de liberté que leurs pratiques paysagères affirment. Les plantes des sous-bois construisent une barrière qui permet au SDF d’avoir un espace d’intimité. Les ronciers qui s’épanouissent entre chemins et campements sont d’excellentes clôtures susceptibles d’être modelées. À l’abri du regard des urbains, ils peuvent ainsi étendre leurs vêtements, se raser, lire, manger autour d’une table… Espace de résilience, le Bois laisse aux SDF la capacité de maintenir une hygiène de vie correcte et leurs permet de vivre éloignés des pressions exercées par la ville (contrôle)

    La situation périphérique du bois de Vincennes : une opportunité pour l’installation de l’université expérimentale de Vincennes et des SDF

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    International audienceLa situation en périphérie de la ville de Paris fait du bois de Vincennes un espace d’opportunité. Il a été à la fois un espace naturel forestier géré pour valoriser la biodiversité et un territoire d’opportunités pour des activités ayant besoin de surfaces pour se déployer (espace militaire, université de Vincennes et SDF). Dans cette présentation, il s’agira de montrer comment cette situation périphérique a permis à l’Université de Vincennes de s’installer dans le bois et offert un espace refuge pour les SDF.Le centre universitaire expérimental de Vincennes, s’est installé dans le bois de 1969 à 1980. L’ensemble des bâtiments a été rasé en 1980 et recouvert de plusieurs dizaines de centimètres de remblais. Ce passé universitaire est aujourd’hui enfoui sous des parcelles forestières et reste méconnu et invisible des usagers du bois. Nous montrerons que l’installation du campus dans le bois de Vincennes n’a rien de fortuit. L’histoire du bois offre des clefs pour comprendre l’établissement de l’université dans ce cadre forestier et périphérique.Les SDF sont surtout arrivés en nombre dans le bois depuis la crise bancaire et financière de 2008. Ils profitent de la situation périphérique du bois, entre des espaces ouverts bien connectés à Paris et l’isolement qu’offre la couverture forestière, pour construire leurs campements. Les peuplements forestiers leur offrent une forme de liberté que leurs pratiques paysagères affirment. Les plantes des sous-bois construisent une barrière qui permet au SDF d’avoir un espace d’intimité. Les ronciers qui s’épanouissent entre chemins et campements sont d’excellentes clôtures susceptibles d’être modelées. À l’abri du regard des urbains, ils peuvent ainsi étendre leurs vêtements, se raser, lire, manger autour d’une table… Espace de résilience, le Bois laisse aux SDF la capacité de maintenir une hygiène de vie correcte et leurs permet de vivre éloignés des pressions exercées par la ville (contrôle)

    Comparaison de deux méthodes de cartographie de la végétation du schorre de la baie du Mont-Saint-Michel : photo-interprétation raisonnée et classification automatique par espèce

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    International audienceLa baie du Mont Saint-Michel est bordée de prés-salés ou schorre, dont la largeur peut atteindre 2 km. Cette formation végétale, composée d'une végétation basse et dense adaptée à des taux de salinité élevés et à l'immersion, est en perpétuelle évolution. L'étendue des marais maritimes et la difficulté d'accès à certains sites rendent la cartographie de cette zone difficile, alors qu'elle est essentielle pour suivre la dynamique de la végétation. Il est donc urgent de développer une méthode de cartographie rapide basée sur des données de télédétection. L'objectif de cet article est de comparer deux méthodes de cartographie de la végétation du schorre: une méthode de photo-interprétation d'une orthophotographie, validée par des données floristiques, et une méthode de classification automatique par espèce, basée sur des données radiométriques, topographiques (LIDAR), et floristiques. Ces deux méthodes ont été appliquées au schorre du Vivier-sur-Mer (35). Bien que ces deux méthodes donnent des résultats dont les marges d'erreur sont proches (27 % et 31 %), elles diffèrent par leur approche de l'écologie végétale: la méthode de photo-interprétation aboutit à la distinction d'un certain nombre de classes, regroupant des espèces végétales vivant au même endroit et définissant des zones homogènes sur l'orthophotographie, tandis que la méthode de classification automatique permet de considérer les espèces indépendamment les unes des autres et de produire des cartes de répartition par espèce. Cette dernière méthode nous semble prometteuse bien qu'il reste nécessaire d'approfondir cette étude pour vérifier la reproductibilité de cette méthode de classification automatique par espèce à l'échelle de la baie du Mont-Saint-Michel
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