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    De la parodie dans l'art des années 1960 à nos jours

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    The word parody has been coined during classical antiquity and has since been considered mostly as a literary genre or figure. Nevertheless, numerous plastic artists are making use of its forms, processes and connotations. During the 1960s decade, the advent of consumerism and its effects on the work of art duplicability gave a new rise to parody. Reproducibility allowed the transformation of history of arts into a vast repertoire in which one may draw to create from and thus, offered a fertile ground for parodic creation. This study focuses on understanding why and how such a wide range of artists are taking advantage of parody for personal or contextual ends from the 1960s to nowadays. The first part of this study is articulated around the precise definition of the term and a chronological view of the parodic art since the middle of the 19th century, from the Salons caricaturaux to postmodernism including historical avant- gardes. The notions of playfulness, comic and satiric will be discussed in the second part, in order to grasp the multiple shades of parody. The third and last part is devoted to the specular aspect of parody that leads to a questioning of the artistic institutions and aims to unveil the artistic practices themselves. Across these pages, parody appears as an ambivalent process, oscillating between mauvais genre and sophistication, childishness and elitism, barrenness and creative rebirth, destitution and admiration, outrage and tribute.Si la parodie est loin d'être une pratique nouvelle, la première occurrence connue du terme remontant à l'Antiquité, elle a été jusqu'alors principalement envisagée comme un genre ou comme une figure littéraires. Et pourtant ses formes, ses connotations et ses procédés sont exploités par de nombreux artistes plasticiens. Dans les années 1960, l'avènement de la société de consommation et ses effets sur la reproductibilité de l'œuvre d'art donnent à la parodie un essor nouveau. Transformant l'histoire de l'art en un répertoire accessible dans lequel puiser à loisir pour créer à partir de, la reproductibilité offre des conditions idéales au jeu parodique. Comprendre comment et pourquoi des artistes d'horizons fort divers, des années 1960 à nos jours, se saisissent de la parodie, à des fins aussi bien personnelles que contextuelles, est l'objet de cette étude. État des lieux de la notion, la première partie s'attache à définir le terme et se penche sur les parodies réalisées depuis le milieu du XIXe siècle, des Salons caricaturaux au postmodernisme en passant par les avant-gardes historiques. La deuxième partie se construit autour du ludique, du comique et du satirique, compris comme autant de couleurs et de régimes. Enfin, la troisième partie est consacrée à la part réflexive de la parodie. Art sur l'art, cette dernière participe à une mise en cause institutionnelle et aspire à la dénudation du faire artistique lui-même. Tout au long de cette étude, la parodie apparaît comme une pratique essentiellement ambivalente, entre mauvais genre et pratique cultivée, gaminerie et jeu élitiste, dégénérescence de l'art et sursaut de créativité, destitution et aveu d'admiration, outrage et hommage

    Pères modèles, fils indignes

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    Dans sa contribution aux actes du colloque Dire la parodie (1989), l’historien d’art Georges Roque convoque l’image d’une filiation pour qualifier la relation qui unit le parodiste à l’artiste parodié : « Rejeter le père. Le rejeter pour mieux l’imiter. Combien de jeunes écrivains, peintres et musiciens ne se seront pas essayés à la parodie pour régler leur compte avec leur père symbolique, rivalisant avec lui, moquant son style pour mieux forger le leur. » L’ambivalence constitutive de la pa..

    L’Image railleuse

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    La fonction critique des images s’incarne de manière privilégiée dans la satire. Si la satire s’est constituée en genre littéraire dès l’Antiquité, avant de gagner les beaux-arts et les arts graphiques à l’âge classique, ce sont les médias modernes – édition, presse, expositions, télévision, internet – qui, en élargissant progressivement sa sphère d’influence, ont renouvelé ses formes et ses objectifs tout en augmentant leur efficacité. Autorisant une diffusion planétaire et presque instantanée des images satiriques, internet et les technologies numériques n’ont pas seulement transformé la matérialité et les moyens d’action de cette imagerie et leurs effets sociopolitiques, ils ont aussi affecté les formes de la recherche sur le satirique en donnant accès de plus en plus rapidement à des corpus extrêmement vastes. La satire est aujourd’hui partout, sans qu’aucun acteur ni canal de diffusion ne puisse prétendre en contrôler ses usages généralisés ni son effectivité. Cette publication regroupe les actes du colloque qui s’est tenu du 25 au 27 juin 2015 à l’Institut national d’histoire de l’art, à Paris, organisé par l’Institut national d’histoire de l’art, l’université du Québec à Montréal et le LARHRA-UMR 5190 du CNRS, avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

    Du tableau au texte, Femme lisant de Gerhard Richter

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    Le corps malade, enjeux d'un ressort parodique des salons caricaturaux

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    Les salons caricaturaux aussi appelés salons comiques, nés sous la Monarchie de juillet et publiés dans la presse ou sous forme de livrets, ont recueilli l'attention de nombreux historiens d'art. Je propose quant à moi d'étudier un corpus de vignettes, parodies dessinées à partir des tableaux exposés au salon officiel regroupées autour d'un motif récurrent, celui du corps en mauvaise santé, en proie à toutes sortes de maux physiques. Désireux de faire rire en accusant la supposée difformité anatomique de telle ou telle figure ou encore en raillant une situation jugée incongrue, des caricaturistes comme Cham, Nadar ou Bertall n'hésitent pas à décliner ce motif dans nombre de leurs charges. On le sait grâce aux études consacrées à Courbet notamment, le thème n'est pas sans rapport avec l'introduction par le réalisme de nouveaux sujets. Mais ce ressort comique carnavalesque, jouant d'un rabaissement trivial aux accents parfois scatologiques, prend aussi pour cible les tableaux d'un Jean-Léon Gérôme. Je souhaiterais observer ce thème de la maladie et de sa potentielle guérison non seulement comme procédé ridiculisant, mais surtout comme expression d'une ambition curative de la parodie à laquelle on prêtait au siècle précédent une mission corrective

    Du tableau au texte, Femme lisant de Gerhard Richter

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    Réception et transmission de l'œuvre d'art à l'heure de sa reproductibilité numérique

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    Réception et transmission de l'œuvre d'art à l'heure de sa reproductibilité numérique

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    Une œuvre tissée, Art corporel et artisanat chez Mona Hatoum

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