51 research outputs found
Radiothérapie adaptative des cancers de la vessie : état de l’art et perspectives pratiques
International audiencePurpose: Radiation therapy (RT) for muscle invasive bladder cancer (MIBC) is challenging, with observed variations in bladder shape and size resulting in inappropriate coverage of the target volumes (CTV). Large margins were historically applied around the CTV, increasing the dose delivered to organs at risk (OAR). With repositioning imaging and visualization of soft tissues during image guided RT, an opportunity to consider these movements and deformations appeared possible with an adaptive RT approach (ART).Materials and methods: A bibliographic search on the PubMed database has been done in January 2019. Studies focusing on patients with MIBC, treating on ART, with the objectives of feasibility, clinical and/or dosimetric evaluation and comparison with a standard irradiation technique were eligible. The purpose of this review was to define the different ART techniques used in clinical practice, to discuss their advantages compared to conventional RT in terms of target volume's coverage and OAR dose and to describe their feasibility in clinical practice.Results: A total of 30 studies were selected. The strategies known as "composite offline", "plan of the day" not individualized or individualized, and "re-optimization" have been identified. All the studies have shown a significant benefit of ART in target coverage and dose of OAR, especially the rectum and small bowel. All ART plans produced are not used during RT sessions. Inter-observer variability for the selection of these plans can be observed. The practical implementation within a department required staff education and training, and increases the duration of treatment preparation. The "A-POLO" approach seems to be the most suitable for practice.Conclusion: ART is the technique of choice for bladder cancer RT. The "plan of the day" approach, individualized according to the A-POLO methodology, seems to be the most effective. The emergence of daily re-optimization, especially using MRI-Linac, is promising. The correlation between dosimetric benefits and clinical efficacy and safety results should be demonstrated into future trials
Résultats dosimétriques et cliniques d’une stratégie de radiothérapie adaptativede type “bibliothèque de plans” des cancers de la vessie localisés
International audienceTo account of individual intra-pelvic anatomical variations in muscle invasive bladder cancer (MIBC) irradiation, adaptive radiotherapy (ART) using a personalized plan library may have dosimetric and clinical benefits.Material and methods. The data from ten patients treated for localized MIBC according to the “plan of the day” (P0oD) individualized ART technique were collected and retrospectively analysed. Target volumes and organs at risk (OAR) were delineated at different bladder fill rates, resulting in two or three treatment plans. Daily Cone-Beam CT (CBCT) was used for the selection of PoD at each fraction. Retrospectively, we delineated rectal, intestinal and target volumes on each CBCT, to assess target volume coverage and dose sparing to healthy tissues. A comparison with the conventional radiotherapy technique was performed. The secondary objectives were toxicity and efficacy.Results: The target coverage was respected with the adaptive treatment: 97.3% for the bladder Clinical Target Volume (CTV) (99.5; [60.1-100]) and 98% for the bladder+lymph nodes CTV (98.6; [85.4-100]). Concerning OAR, the volume of healthy tissue spared was 43.7% on average and the V45Gy for the small bowel was 43,4cc (35; [0-129]) (versus 57,6cc). The rectal D50 was on average 18,7Gy for the adaptive treatment (15.9; [2.4-44.1]) versus 17Gy with the conventional approach. With a median follow-up of 2.94 years (95% CI: [0.92-4.02]), we observed three grade 3 toxicities (30%). No grade 4 toxicity was observed. The 2-year overall survival and progression-free survival rates were 65.6% (95% CI: [26-87.6]) and 45.7% (95% CI: [14.3-73]), respectively.Conclusion: The ART technique using a PoD strategy showed a reduction of the irradiated healthy tissue volume while maintaining a similar bladder coverage, with an acceptable rate of toxicity.Objectif de l’étude : pour tenir compte des variations individuelles anatomiques intrapelviennes en cas d’irradiation des tumeurs de la vessie infiltrant le muscle, la radiothérapie adaptative pourrait présenter un bénéfice dosimétrique et clinique.Matériel et méthodes : les données de dix patients pris en charge dans notre centre pour une tumeur de la vessie infiltrant le muscle par radiothérapie adaptative du “plan of the day” (PoD) individualisé ont été analysées rétrospectivement. Lors du scanner de planification, les volumes cibles et organes à risque ont été délinéés à différents taux de remplissage vésical, aboutissant à deux ou trois plans de traitement. Des imageries de positionnement ont été utilisées pour la sélection du PoD à chaque fraction. L’objectif était d’évaluer cette approche en termes de couverture du volume cible et d’épargne de dose aux tissus sains avoisinants, en la comparant à la technique de radiothérapie définie comme classique. Les objectifs secondaires concernaient la toxicité et l’efficacité.Résultats : la couverture cible était respectée avec le traitement adaptatif de 97,3 % pour le volume cible anatomoclinique de la vessie (99,5 ; [60,1–100]) et 98 % pour celui de la vessie et des ganglions (98,6 ; [85,4–100]). S’agissant des organes à risque, le volume de tissu sain épargné était de 43,7 % en moyenne et le volume recevant 45 Gy (V45 Gy) de l’intestin grêle de 43,4cc (35 ; [0–129]) (contre 57,6cc). La dose délivrée dans 50 % (D50) du rectum était en moyenne de 18,7 Gy pour le traitement adaptatif (15,9 ; [2,4–44,1]) contre 17 Gy avec l’approche classique. Avec un recul médian de 2,94 ans (IC95 % [intervalle de confiance à 95 %] : 0,92-4,02), nous avons constaté trois cas de toxicité de grade 3 (30 %). Aucune toxicité de grade 4 n’a été observée. Les taux de survie globale et de survie sans progression à 2 ans étaient respectivement de 65,6 % (IC95 %: 26-87,6) et 45,7 % (IC95 %: 14,3-73).Conclusion : la radiothérapie adaptative utilisant la bibliothèque de plans (PoD) a permis une réduction du volume de tissu sain irradié tout en maintenant une couverture vésicale similaire, avec une toxicité acceptable
Spondyloarthrite et sarcoïdose : faux amis ou véritable association ? Revue systématique de la littérature
National audienceContexte: Sarcoïdose et spondyloarthrite (SpA) sont fréquemment associées, et des granulomes ont été décrits au niveau des os iliaques. Nous proposons ici une revue systématique de la littérature sur les manifestations rhumatologiques axiales de la sarcoïdose. Méthodes: Cette revue systématique de la littérature a été réalisée dans les bases de données PubMed et Cochrane Library. Les recommandations PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses) ont été appliquées pour l'examen des rapports de cas et des études transversales. Résultats Au total, 41 articles remplissaient les critères définis. Trois études transversales sur l'association SpA-sarcoïdose ont montré une prévalence de sacro-iliite et de SpA de 12,9 à 44,8 % et de 12,9 à 48,3 %, respectivement, dans les sous-groupes de lombalgie inflammatoire (LI). Cependant, les définitions de la LI et les modalités d'imagerie de l'articulation sacro-iliaque (ASI) étaient hétérogènes (radiographie ou imagerie par résonance magnétique), la radiographie étant la principale technique (78 % des cas) employée pour diagnostiquer la sacro-iliite. Trente-et-un rapports de cas sur l'association sarcoïdose-sacro-iliite ont été identifiés, représentant 35 patients. Les critères de l'ASAS pour la SpA étaient remplis dans la moitié des cas (16/32), et le HLA-B27 était positif dans 46 % des cas (12/26). La sarcoïdose est apparue postérieurement aux symptômes sacro-iliaques chez 47 % des patients. L'atteinte unilatérale était significativement plus fréquente dans les sept cas de granulome des os sacro-iliaques que dans le groupe sarcoïdose-sacro-iliite (p < 0,001). Conclusion: L'analyse de la littérature a démontré de façon probante l'existence d'une association SpA-sarcoïdose, ce qui incite à accorder une attention particulière aux patients atteints de sarcoïdose et faisant état d'une LI. La présence d'une sacro-iliite unilatérale devrait faire suspecter une atteinte osseuse granulomateuse distincte de la sacro-iliite. Les modalités d'imagerie mises en Œuvre pour étudier l'ASI chez les patients présentant une sarcoïdose étaient hétérogènes et des études supplémentaires sont nécessaires
Une anémie microcytaire sidéroblastique carentielle traitée efficacement par de la vitamine B6
National audienc
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