Les SDP en viticulture

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Les stimulateurs de défense en viticulture

Prod 2019-121 SPE IPM INRA UBNational audienc

On-Farm Trials Reveal Significant but Uncertain Control of Botrytis cinerea by Aureobasidium pullulans and Potassium Bicarbonate in Organic Grapevines

International audienceBotrytis cinerea, a fungal pathogen that causes gray mold on grapes, can decrease yield, substantially reduce wine quality, and therefore cause significant economic losses. In a context of increasing awareness of environmental and human health, biopesticides are a potential alternative to synthetic chemical treatments to produce grapes and wine in compliance with high food standards. However, the effectiveness of biopesticides is not well known and more research is needed to help winegrowers assess their ability to control wine diseases. Our study aims to assess the efficacy of two commercial biopesticides, based on potassium bicarbonate and Aureobasidium pullulans, in reducing the incidence of gray mold (i.e., the proportion of grape bunches that are diseased). We use data from an on-farm trial network managed over 3 years (from 2014 to 2016) in a major wine producing region located in Southwestern France, and fit Bayesian generalized linear multilevel models able to take the variability of treatment effect across trials into account. The fitted models were then used to estimate the efficacy on incidence as a function of the severity (i.e., the proportion of diseased grape berries in a bunch) in an untreated plot in order to determine if the effectiveness of the treatments depends on the disease pressure. At average disease severity (i.e., 3%), the efficacy on disease incidence at the network level was equal to 20% [95% CI = (-0.1; 37.3)] and 13% [95% CI = (0.2; 24.7)] for potassium bicarbonate and A. pullulans, respectively. For both biopesticides, the efficacy on incidence for a new site-year is highly uncertain, but potassium bicarbonate had a lower uncertainty and a lower application cost compared to A. pullulans. Our results confirm that potassium bicarbonate is an interesting biopesticide under farming conditions in organic vineyards in southwestern France, but the amount of uncertainty points to the need for further research

Développement du retrait endogène et suivi de la prise d'un béton formulé à base de ciment au laitier de haut-fourneau

Vu ses nombreux avantages, le béton formulé à base de ciment au laitier de haut-fourneau est largement employé dans le monde de la construction en Belgique. Cependant, il présenterait une sensibilité à la fissuration assez élevée au jeune âge. La compréhension de ce comportement nécessite une étude approfondie des déformations de ce matériau. Ainsi, notre analyse débute par le suivi de leurs déformations endogènes impliquant le développement d'un dispositif de mesure de ces déformations linéiques en condition isotherme. Le traitement de ces mesures a également nécessité la détermination de plusieurs paramètres : l'énergie d'activation apparente et le temps zéro obtenus respectivement à l'aide d'essais mécaniques et ultrasoniques

Les microdoses de sucres : une stratégie de biocontrôle chez la vigne ?

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Les microdoses de sucres : une stratégie de biocontrôle chez la vigne ?

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Microbial antagonism toward Botrytis bunch rot of grapes in multiple field tests using one Bacillus ginsengihumi strain and formulated biological control products

Botrytis bunch rot (BBR), caused by the necrotrophic fungus Botrytis cinerea, is a major disease of wine and table grapes worldwide. Due to negative effects of pesticides on the environment and human health, alternative control strategies against BBR, such as biological control agents (BCAs), are required to produce high-quality grapes and wines with high standards of food safety. However, few biological control products against BBR are available, and their efficacy is sometimes variable. This study aimed to evaluate and compare (1) the efficacy of new bacterial BCA strains developed at INRA Bordeaux and (2) the BBR reductions achieved by commercial biocontrol products that are already registered or close to being registered. During three consecutive seasons, 10 field experiments were established in six different experimental vineyards in southwestern France. Spray applications were performed at key phenological stages (five or six during the season), or at high BBR-risk periods late in the season according to a Disease Risk Index model. At harvest, BBR incidence and severity (% of symptomatic berries per bunch) were visually determined. The experiments included four bacterial strains at an early experimental stage, particularly Bacillus ginsengihumi (S38). Nine commercial BCA products were also tested, including Bacillus subtilis, Bacillus amyloliquefaciens, Aureobasidium pullulans, Ulocladium oudemansii, and Candida sake. Among the four experimental bacterial strains, only B. ginsengihumi S38 significantly controlled the BBR, presenting reductions in the average severity ranging from 35 to 60%, compared to untreated control, throughout the three seasons. Several commercial BCAs achieved significant reductions in BBR severity ranging from 21 to 58%, although not in every trial. The treatments that achieved higher reductions in severity rates were based on C. sake (45%), B. subtilis (54%), and B. amyloliquefaciens (58%). The efficacy of those BCAs was consistent throughout the studied seasons. The results confirmed the suitability of several biological control products under the conditions in vineyards in southwestern France, while also highlighting the good performance of the novel experimental BCA B. ginsengihumi S38 strain, which achieved similar control rates to the products registered for commercial use. The major factors involved in the variability in the results are also discussed

BIOBOT : Evaluation de produits de biocontrôle contre la pourriture grise (B. cinerea) au vignoble

National audienceLa pourriture grise (B.cinerea) est une maladie de la vigne qui affecte la vendange de façon quantitative et qualitative. La lutte fongicide classique utilise des traitements à stades préalablement fixés en saison (floraison, fermeture de la grappe et/ou début véraison) pour limiter l’apparition des symptômes lors des dernières semaines, voire jours avant récolte. Cette lutte présente des inconvénients tels que le profil toxicologique et éco-toxicologique de ces produits et surtout la génération de résidus phytosanitaires dans les vins. Depuis quelques années, le statut « Biocontrôle » a fait émerger quelques produits de protection alternatifs avec un profil à faible risque, homologués contre la pourriture grise. Ces produits présentent des origines et des modes d’action divers : i) micro-organismes vivants (bactéries, champignons) agissant par compétition spatiale / nutritive et/ou antibiose; ii) des produits d’origine naturelle à action physique (choc osmotique) ou fongicide directe. Malgré ce panel disponible, les évaluations et comparatifs d'efficacité sont peu répandus, ainsi que des exemples d’emploi optimisés au vignoble.En Aquitaine, des projets collaboratifs (INRA, IFV, CA33) de 2014 à 2017 ont fait intervenir différents dispositifs, tels des réseaux ou des plateformes d’essai, pour obtenir plus d’informations sur ces produits et tenter de proposer aux viticulteurs des emplois optimisés et stratégies efficaces contre B.cinerea. Les résultats confirment que les produits à base de micro-organismes vivants présentent des efficacités très variables et irrégulières selon les millésimes et les sites d’essai. Pour les substances naturelles, l’Armicarb (Bicarbonate de potassium) se détache comme le meilleur candidat, avec des différences régulières quand il est comparé au témoin non traité. Néanmoins les taux d’efficacité sont faibles à moyens. Cependant le bicontrôle du Botrytis au vignoble pose de nombreuses questions. En lien d’abord à l’épidémiologie complexe du Botrytis avec de nombreux facteurs influençant le développement du champignon en saison. L’utilisation d’un indice de développement du Botrytis (INRA) basé sur la climatologie à partir de la véraison pourrait permettre de mieux positionner les produits de biocontrôle. De plus, la nature même des produits de biocontrôle testés et leur mode d’action restent trop mal connus. L’implantation de micro-organismes au vignoble soulève également les problématiques de survie en lien aux conditions climatiques, d’interaction avec les autres traitements de l’itinéraire, de cinétique de développement face à B. cinerea

Stimuler l’immunité de la vigne : un levier pour réduire les traitements fongicides ?

National audienceLes stimulateurs de défense des plantes (SDP ou éliciteurs) font partie des méthodes visant à réduire les doses de produits phytosanitaires, donc l’Indicateur de Fréquence de Traitements (IFT), et à ce titre ils font l’objet d’une forte attente de la part des viticulteurs. Plusieurs produits sont homologués en viticulture depuis quelques années. Hormis les phosphonates (à la fois SDP et fongicides) dont l’efficacité est reproductible, celle des autres SDP s’avère encore assez variable. Ainsi leur intégration dans les programmes de protection du vignoble pose encore de nombreuses questions. Des recherches se poursuivent pour mieux caractériser les réponses de défense de la vigne au champ et progresser dans la compréhension des facteurs influençant leur niveau d’activation. Des outils sont à l’étude pour caractériser de nouvelles réponses immunitaires élicitées et facilement détectables au vignoble et améliorer l’utilisation et l’intégration des SDP dans les itinéraires de traitement. La situation pourrait aussi évoluer avec le développement de nouveaux SDP

Grapevine vocs emissions triggered by elicitation –assessment of two french vineyards

International audienceGrapevine foliar volatile organic compounds (VOCs) releases are induced by elicitor applications.Their emissions have been followed along the growing season on two geographically separatedBurgundy and Bordeaux (Chardonnay and Cabernet franc cultivars, respectively) French vineyards. Inyear 2019, fortunately lacking of endogenous disease, VOCs were collected under non-destructivemode, in four hours with SBSE sensors entrapped into a confinement Teflon bag. Then the monitoringof VOCs enables to distinguish between weak (COS-OGA (Bastid©) and CuSO4) and strong elicitors(MeJA).Although monoterpene Ocimenes are constitutively present among the scent of the twovineyards, their levels are particularly increased in elicited grapevines and this, all along the growingseason. Others terpenes such as sesquiterpenes (i.e. b-Caryophyllene) and others compounds (i.e.Hexenyl acetate, nonanal) were rather depending on vineyards and elicitors used.In addition, phenological stages, climate and particularly daily averaged temperature mighttremendously biases the amount of VOCs signal and should be taken in account upon VOC emissioncollect