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Evaluation de neuf variĂ©tĂ©s de tomate (Solanum Lycopersicum L.) par rapport au flĂ©trissement bactĂ©rien et Ă la productivitĂ© dans le Sud de la CĂŽte dâIvoire
Un essai dâĂ©valuation de neuf variĂ©tĂ©s de tomate a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă la Station de recherche dâAnguĂ©dĂ©dou dans le Sud de la CĂŽte dâIvoire, en 2009, pour sĂ©lectionner des variĂ©tĂ©s rĂ©sistantes au flĂ©trissement bactĂ©rien et productives. Lâessai a Ă©tĂ© disposĂ© en bloc de Fisher avec 4 rĂ©pĂ©titions. AprĂšs une pĂ©piniĂšre de 30 jours, les plants ont Ă©tĂ© repiquĂ©s en doubles lignes par planche de 5 mÂČ Ă raison de 0,5 m entre lignes et 0,5 m entre pied sur la ligne soit 20 pieds. Les observations et mesures ont portĂ© sur la sensibilitĂ© des variĂ©tĂ©s au flĂ©trissement bactĂ©rien, les dĂ©lais de floraison, la durĂ©e de la production et les composantes du rendement. Les rĂ©sultats indiquent que F1 Mongal (tĂ©moin) a Ă©tĂ© la plus productive. Les variĂ©tĂ©s CLN1466EA, CLN2418A, CLN2413L introduites de lâAVRDC et TMA97 du CNRA ont prĂ©sentĂ© des rendements bruts respectifs de 19,6, 22,2, 15,2 et 22,7 t/ha avec une faible sensibilitĂ© au flĂ©trissement bactĂ©rien, mais un fort taux dâavarie (19 Ă 53,4%) de fruits. Pour amĂ©liorer la performance de ces variĂ©tĂ©s, il paraĂźt indiquĂ© de poursuivre les recherches dans une approche agronomique visant la maĂźtrise de lâeau dâirrigation, une gestion intĂ©grĂ©e des ravageurs et maladies pendant le cycle cultural.Mots clĂ©s : Rendement, avarie, performance, humiditĂ©, rĂ©sistance, maladies
Ătude des composantes du rendement de six variĂ©tĂ©s amĂ©liorĂ©es de niĂ©bĂ© [Vigna unguiculata (L.) Walp]
Objectifs : DĂ©terminer les variables essentielles qui contribuent le plus Ă la dĂ©finition du rendement chez le niĂ©bĂ© et identifier des variĂ©tĂ©s prometteuses pour la relance de la niĂ©bĂ© culture en CĂŽte dâIvoire.
MĂ©thodologie et rĂ©sultats : LâĂ©tude sur les composantes du rendement chez Ă©tĂ© menĂ©e sur six variĂ©tĂ©s amĂ©liorĂ©es introduite de lâIITA. Il sâagit de: IT86F-2014-1, IT96D-733, IT88DM-363, IT86D-400, IT83S-889, IT96D-666). Lâessai a Ă©tĂ© conduit selon un dispositif en blocs de Fisher avec 4 rĂ©pĂ©titions. Aucun traitement phytosanitaire nâa Ă©tĂ© effectuĂ© pendant les trois mois de culture. Les donnĂ©es recueillies ont fait lâobjet dâune analyse statistique Ă lâaide du logiciel SAS et les diffĂ©rentes moyennes cumulĂ©es ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©es par la mĂ©thode de la plus petite diffĂ©rence significative (PPDS) au seuil de 5%. Ainsi, les six variĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© classĂ©es en trois groupes de maturitĂ©. Les plus fortes corrĂ©lations ont Ă©tĂ© celles existant entre le rendement en gousses (RdtG) et le rendement en graines (RdtGr) avec un coefficient de corrĂ©lation r = + 0,93 dâune part et dâautre part entre le taux dâavortement des fleurs (TAv) et le nombre de gousses par plant (NbG/Plt) avec un coefficient
de corrĂ©lation r = â 0,86. Quant aux dommages causĂ©s par les insectes et les nĂ©matodes galligĂšnes, ils ont Ă©tĂ© observĂ©s au niveau de toutes les variĂ©tĂ©s avec des degrĂ©s divers de gravitĂ©. Cependant, quelques performances agronomiques et phytosanitaires ont Ă©tĂ© observĂ©es au niveau des variĂ©tĂ©s comme IT86F-2014-1, IT88DM-363, IT86D-400 et IT96D-666 qui ont eu les meilleurs rendements de 1,87 Ă 2,10 t/ha, avec des niveaux dâattaques relativement parasitaires faibles.
Conclusion et application : LâĂ©tude du rendement et de ses composantes a permis de mettre en Ă©vidence les performances des variables qui contribuent le plus Ă la rĂ©alisation du rendement chez une variĂ©tĂ© de niĂ©bĂ©. De plus, cette Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© quâen gĂ©nĂ©ral, chez le niĂ©bĂ©, les attaques par les insectes sont trĂšs importantes au niveau des fleurs, des gousses et des graines entre la 2e et la 4e quinzaine aprĂšs le semis. Câest donc, pendant cette pĂ©riode que des mĂ©thodes efficientes de lutte doivent ĂȘtre engagĂ©es contre les insectes et les ravageurs de cette culture si lâon veut amĂ©liorer le taux de nouaison des fleurs et rĂ©duire celui des avortements. Ainsi, les rendements sur la production en graines pourront ĂȘtre accrus. Par consĂ©quent, avec un systĂšme de dĂ©fense des cultures permettant une bonne maĂźtrise des attaques parasitaires, les variĂ©tĂ©s comme IT86F- 2014-1, IT88DM-363, IT86D-400 et IT96D-733 pourraient surpasser les rendements de 1,87 t/ha Ă 2,10 t/ha obtenus et constituer des variĂ©tĂ©s Ă©lites pour la relance de la culture du niĂ©bĂ© en CĂŽte dâIvoire. Elles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es dans les schĂ©mas de sĂ©lection, de production et dans les systĂšmes agraires.
Mots-clĂ©s : NiĂ©bĂ©, composantes, rendement, CĂŽte dâIvoire