662 research outputs found

    Pay Per Click: Keyword Advertising and the Search for Limitations of Online Trademark Infringement Liability

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    International audienceL’omniprĂ©sence de l’iconicitĂ© dans les Langues des Signes (LS) (Cuxac 2000, Taub 2001, Schlenker 2014, Ortega et al 2016) n’a d’égale que l’abondance des approches dĂ©fendues (Cuxac 1996 [modĂšle sĂ©miologique], Taub 2001 [Analogue Building Model], Schlenker 2013 [formal iconicity], Padden et al 2013 [patterned iconicity]). La portĂ©e de leur impact, Ă©minemment mesurable en France, est durablement marquĂ©e par l’image au point qu’il semble difficile de sĂ©parer l’iconicitĂ© de l’imagerie (McNeill 1992, Kendon 2004, Sallandre & Cuxac 2001).Or aucune de ces Ă©tudes n’interroge l’image et les consĂ©quences de plusieurs millĂ©naires de reprĂ©sentation figĂ©e des gestes. N’a-t-on pas octroyĂ© trop de place Ă  une conception seconde parce que filtrĂ©e par l’image, rĂ©duisant l’encours des gestes et des signes Ă  un ensemble de postures ?Par-delĂ  l’image, la prise en compte de la gestuelle praxique a montrĂ© que les gestes et les signes peuvent ĂȘtre vus selon un cadre d’actions simulĂ©es (Hostetter & Alibali 2008). La prĂ©dominance spatio-motrice sur l’image est patente (Hostetter & Alibali 2010, Hostetter et al 2011) en particulier lorsque, dans les inputs, les objets sont manipulables (Pine et al 2010), peu manipulables (Hostetter 2014) ou non reprĂ©sentĂ©s physiquement (Cook & Tannenhaus 2009). L’iconicitĂ© d’image n’est donc pas la stratĂ©gie prĂ©fĂ©rĂ©e, y compris lorsqu’elle est initiĂ©e par des mots (Ortega & ÖzyĂŒrek 2016), au profit de la manipulation.En deçà des stratĂ©gies sĂ©mantiques, l’influence de la gestuelle praxique — forme corporalisĂ©e d’iconicitĂ© — peut ĂȘtre mesurĂ©e sur les configurations de LS. Suivant Napier (1956), la diffĂ©rence entre saisie de force et de prĂ©cision relĂšve de positions relatives de la main et des doigts dues aux poids de l’objet saisi. A partir d’un corpus de LSF, enregistrĂ© en vidĂ©o et en motion capture, nous montrerons l’influence qu’exerce cet habitus, y compris pour des signes renvoyant Ă  des Ă©vĂ©nements. Nous verrons que l’iconicitĂ© issue de simulations d’action infiltre jusqu’aux configurations et emplacements des signes : une iconicitĂ© d’origine praxique exerce donc une influence Ă  un niveau phonologique sur une LS

    Des gestes aux rythmes, nouvelles approches des formes rituelles médiévales

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    Les Rythmes au Moyen Âge de Jean-Claude Schmitt fait partie de ces ouvrages qui ouvrent un champ historiographique, en faisant la dĂ©monstration de la mise en perspective diachronique d’un objet apparemment aussi intangible que celui des rythmes conjoints du corps, du monde, du temps. Cette note critique vise Ă  faire le point sur la place de cet ouvrage dans le champ des Ă©tudes sur la cadence et l’anthropologie des rythmes, en soulignant l’apport de l’anthropologie historique comparative.Les rythmes au Moyen Âge de Jean-Claude Schmitt are amongst these books that can open a historiographical field, demonstrating the diachronical examination of an object which as intangible as the notion of joint rhythm of the body, of the world, and of time. This Review replaces the book in the field of studies on rhythm, underligning the use of the method of anthropological history

    LibĂ©rer les images : Compte-rendu critique de Horst Bredekamp, ThĂ©orie de l’acte d’image, la dĂ©couverte, 2015

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    Compte-rendu de Horst Bredekamp, ThĂ©orie de l’acte d’image : confĂ©rences Adorno, Francfort 2007, traduit par FrĂ©dĂ©ric Joly et Yves Sintomer, Paris, la DĂ©couverte, 2015, 376 p.Review of Horst Bredekamp, ThĂ©orie de l’acte d’image : confĂ©rences Adorno, Francfort 2007, traduit par FrĂ©dĂ©ric Joly et Yves Sintomer, Paris, la DĂ©couverte, 2015, 376 p

    Historien·ne·s émancipé·e·s ?

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    L’historien de l’art qui entreprend de dĂ©brouiller la question de l’art et du politique doit en premier lieu se pencher sur la politique de l’histoire de l’art. Or cette politique a bien sĂ»r son histoire, maintes fois rĂ©pĂ©tĂ©e dans le parcours individuel de tout artiste (Linda Nochlin). Une revue politisĂ©e ? Plusieurs fois, depuis ses origines en 2005, Images Re-vues a abordĂ©, Ă  travers les articles qu’elle a publiĂ©s, la question des images politiques, c’est-Ă -dire des reprĂ©sentations d’évĂ©nem..

    More than one third of the organic carbon exposed by the world’s largest thaw slump (Batagay, Siberia) is not directly available for mineralization but geochemically stabilized

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    Mineral-organic carbon (OC) interactions account for 30 – 80 % of the total permafrost OC pool. Quantifying the nature and controls of mineral-OC interactions is necessary to better assess permafrost-carbon-climate feedbacks. This is particularly true for ice-rich environments that are impacted by rapid thaw and the development of thermokarst landforms. Retrogressive thaw slumps are amongst the most dynamic forms of slope thermokarst and they expand through the years due to the ablation of an ice-rich headwall. These phenomena are important to consider in the permafrost carbon budget since they expose deep OC sometimes tens of thousands of years old that would not have re-entered the modern carbon cycle if these disturbances had not occurred. Here, we analyzed sediment samples collected from the headwall of the Batagay megaslump, East Siberia, locally reaching 55 m high. The series of discontinuous deposits comprises also older sediment up to ~650 ka old. We present total element concentrations, mineralogy, and mineral-OC interactions in the different stratigraphic units. The mineralogy in the deposits is very similar across the sedimentary series. Our data show that up to 34 ± 8 % of the total OC pool is stabilized by mineral-OC interactions. For most of the analyzed samples, associations to poorly crystalline iron oxides do not have a significant role in OC stabilization. Hypothesizing a retreat rate of 26000 mÂČ/yr and constant thickness of stratigraphic units within the headwall, we provide a first order estimate of ~2 × 10^7 kg of OC is exported annually downslope of the headwall, with ~ 38 % being geochemically stabilized by complexation with metals or associations to poorly crystalline iron oxides. These data support that more than one third of the organic carbon exposed by this massive thaw slump is not directly available for mineralization, but rather stabilized geochemically
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