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    Le règlement de la lecture des <i>Amadis de Gaule</i> à Lyon : quelques épîtres de Gabriel Chappuys, traducteur

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    Annexes : texte des épîtres liminaires de G. Chappuys aux Livres XV-XVII et XIX-XXI; texte de l'avertissement au Livre XV et épître liminaire du Livre XIXInternational audienceGabriel Chappuys, ami d'A. du Verdier, était un traducteur très actif et un auteur. A Lyon, il augmente les Amadis en traduisant plus du quart de la collection des 24 livres français dans le dernier quart du XVIe siècle. Ses épîtres liminaires (livres XV, XVI, XVII, XVIII, XX, XXI) esquissent une défense du roman et leurs dédicataires lyonnais forment une chaîne de lecteurs amis qui évite que le livre " ne coure extravagant et inconnu ". Chappuys préserve la fiction d'une continuité de l'univers amadisien, prend la défense des sujets, de l'invention ingénieuse et des subtiles liaisons et masque l'origine italienne des ouvrages qu'il traduit

    Le Dialogue poétique dans l'Adolescence clémentine de Clément Marot

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    Études réunies par Simone PerrierInternational audienc

    Œuvres et collection : l'emploi du mot œuvres dans un titre français avant 1560 et l'impression des Œuvres d'un auteur avant 1560 en France

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    International audienceOEuvres et collection : L'emploi du mot oeuvres dans un titre français avant 1560 et l'impression des OEuvres d'un auteur avant 1560 en France 1 Une nouvelle pratique / un nouveau sens Les mots « oeuvres » ou « oeuvres complètes » nous sont tellement fami-liers qu'en faire l'histoire révèle quelques surprises. Les principaux sens du mot « oeuvres » dérivé d'opera (opus, operis) ne sont pas ceux d'« oeuvres lit-téraires » mais désignent principalement des actions humaines ou divines 2 , des choses créées, des objets ouvragés. Le sens très restrictif de « livre, traité, objet littéraire » est apparu-dans des usages très minoritaires-à partir de la fin du XII e siècle (voir les exemples cités dans le TLFi : Wace, Adam de La Halle, N. Oresme, les Cent Nouvelles nouvelles) mais l'emploi au pluriel, avec le sens précis de recueil de plusieurs textes d'un même auteur, n'est attesté que vers la fin du XV e siècle (voir l'article très détaillé du Dictionnaire du Moyen Français, rédigé par Robert Martin, citant entre autres Simon de Phares) ; le mot « oeuvre » est donc attesté au sens litté-raire à la fin du XV e et au XVI e siècles, quoiqu'encore rare, voire très rare, dans un usage pluriel qui permet au mot de modifier son sens pour désigner une collection de textes écrits par le même auteur. À ce jour, l'enquête a porté sur les titres avant 1560 où le mot « oeuvres » au pluriel a ce sens de recueil, de collection ou de compilation. Nous n'avons pas répertorié les titres intégrant le mot « oeuvre » au singulier comme L'or-1. Après enquête lexicale dans les dictionnaires (DMF, TLFI, FEW…) et dans la base Frantext, l'enquête sur les titres a porté principalement sur le catalogue de la BnF, du CCFR, sur le méta-catalogue KVK et la base USTC qui reprend les résultats de French Vernacular Books, Andrew Pettegree, Malcolm Walsby, Alexander S. Wilkinson (éd.), Brill, 2007. Une enquête dans le corpus des privilèges d'auteurs est venue compléter ces premiers relevés. Nous remercions W. Kemp (Montréal) de nous avoir donné accès à la base LYON 15-16 en cours de constitution et G. Berthon (Toulon) de nous avoir communiqué quelques pages de sa thèse : « L'intention du Poete ». Du pupitre à la presse, Clement Marot autheur, Paris-Sorbonne Paris-IV, soutenue le 30 octobre 2010, référence désormais abrégé en « thèse ». Il va de soi que les relevés que nous donnons ne sont pas exhaustifs même s'ils sont le fruit d'une longue enquête. 2. Ainsi dans les titres suivants : Les Livres d'Hésiode, poète grec, intitulez les OEuvres et les jours, nouvellement traduictz de grec en françois par Richard Le Blanc, A Lyon, par J. de Tournes, 1547 ; De la grandeur de Dieu et de la Connaissance qu'on peut avoir de lui par ses oeuvres, par P. Duval [Paris ? Vascosan ?], 1553. RHR n° 74-p. 135-16

    Gianni Paganini, Skepsis, Le débat des Modernes sur le scepticisme, Montaigne, Le Vayer, Campanella, Hobbes, Descartes, Bayle

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    De Buzon Christine. Gianni Paganini, Skepsis, Le débat des Modernes sur le scepticisme, Montaigne, Le Vayer, Campanella, Hobbes, Descartes, Bayle. In: Réforme, Humanisme, Renaissance, n°70, 2010. pp. 203-204

    Amadis sur la scène de l'opéra français

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    International audienceAmadis tragédie en musique est représenté et publié (Paris, Christophe Ballard) en 1684. Le livret de Philippe Quinault pour Amadis, tragédie mise en musique par Jean-Baptiste Lully, a un sociogramme réduit ; la modification de la disposition de la matière romanesque, la transformation d'épisodes et les ellipses de l'histoire contribuent à focaliser l'attention sur ce qui constitue la part d'invention de Quinault. Le dramaturge opère par condensations, et déplacements et il crée des effets de dédoublement sombre. Il met l'accent sur le couple adelphique formé par deux enchanteurs Arcalaus et Arcabonne dont le projet de vengeance échoue en dépit de l'exigence de l'ombre d'Ardan Canile. Arcabonne, personnage féminin et païen, emprunté au Livre V de la traduction française du roman, épargne Amadis qui trouve refuge, ainsi qu'Oriane, dans le palais enchanté d'Apolidon décrits aux Livres I et IV

    Les Genres littéraires de la mémoire dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, sous la direction de Pierre Demarolle et Marie Roig Miranda

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    De Buzon Christine. Les Genres littéraires de la mémoire dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, sous la direction de Pierre Demarolle et Marie Roig Miranda. In: Réforme, Humanisme, Renaissance, n°72, 2011. pp. 135-138

    Notes sur la circulation d’<i>Amadis de Gaule</i> en Europe de l’Ouest : Gabriel Chappuys, traducteur lui-même traduit

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    En ligne à partir de 2018 : https://www.cairn.info/revue-reforme-rhumanisme-renaissance-2018-2-page199/htmEn ligne à partir de 2021: www.persee.frInternational audienceAmadis de Gaule>/i>, the "d’armes et d’amours" Spanish chivalric novel reworked and extended by Garci Rodríguez de Montalvo, was a European success. A protean work variable in its dimensions, at times embellished with engravings and completed by Thresor, it was printed in six vernacular languages that it subsequently helped to promote: Spanish, French, Italian, Dutch, English and German. This does not include the book I (alone) translated into Hebrew nor the Danish translation which followed the German version (circa 1700, unpublished manuscript). The Italian and German continuations - original but supposedly translated from Spanish into French - were integrated into the French Amadisian cycle. This study relates episodes of the history of Amadis prints in Western Europe - complex and better known now - and focuses on the books XV to XXI translated by "Gabriel Chappuys Tourangeau" for the Lyonese press (1578- 1581) and then retranslated in the Netherlands and Germany by scholars, including Sebastien Castellion’s son. Indirect translation through French is not exceptional; in the case of Amadis, it helps to francize the hero and the cycle, thus continuing the legend created by Nicolas de Herberay des Essarts in 1540.Amadis de Gaule, roman de chevalerie espagnol « d’armes et d’amours » remanié et continué par Garci Rodríguez de Montalvo, fut un succès européen protéiforme et de dimensions variables, augmenté ou pas de gravures et de Trésors, imprimé dans six langues vernaculaires qu’il a contribué à promouvoir : espagnol, français, italien, néerlandais, anglais et allemand, sans compter le livre I (seul) traduit en hébreu ni le danois d’après la version allemande circa 1700 (manuscrit inédit). Les continuations italiennes puis allemandes – originales mais prétendûment traduites de l’espagnol en France- ont été intégrées au cycle français. Cette étude relate des épisodes de l’histoire - complexe et mieux connue désormais - des impressions d’Amadis en Europe de l’ouest et reste centrée sur les livres XV à XXI traduits par « Gabriel Chappuys Tourangeau » pour les presses lyonnaises (1578-1581) puis retraduits aux Pays-Bas et en Allemagne par des hommes de culture dont le fils de Sébastien Castellion. La traduction indirecte à médiation française n’est pas exceptionnelle ; dans le cas d’Amadis, elle contribue à franciser le héros et le cycle, continuant ainsi la légende créée par Nicolas de Herberay des Essarts en 1540

    Les Genres littéraires de la mémoire dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, sous la direction de Pierre Demarolle et Marie Roig Miranda

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    De Buzon Christine. Les Genres littéraires de la mémoire dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, sous la direction de Pierre Demarolle et Marie Roig Miranda. In: Réforme, Humanisme, Renaissance, n°72, 2011. pp. 135-138

    Edwige Keller-Rahbé (dir.), Les Arrière-boutiques de la littérature, Auteurs et imprimeurs-libraires aux XVIe et XVIIe siècles, coll. «Cribles XVIe-XVIIIe » , 2010

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    De Buzon Christine. Edwige Keller-Rahbé (dir.), Les Arrière-boutiques de la littérature, Auteurs et imprimeurs-libraires aux XVIe et XVIIe siècles, coll. «Cribles XVIe-XVIIIe » , 2010. In: Réforme, Humanisme, Renaissance, n°76, 2013. pp. 182-184

    Edwige Keller-Rahbé (dir.), Les Arrière-boutiques de la littérature, Auteurs et imprimeurs-libraires aux XVIe et XVIIe siècles, coll. «Cribles XVIe-XVIIIe » , 2010

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    De Buzon Christine. Edwige Keller-Rahbé (dir.), Les Arrière-boutiques de la littérature, Auteurs et imprimeurs-libraires aux XVIe et XVIIe siècles, coll. «Cribles XVIe-XVIIIe » , 2010. In: Réforme, Humanisme, Renaissance, n°76, 2013. pp. 182-184
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