53 research outputs found
Amélioration de la valeur nutritionnelle des gousses de Piliostigma reticulatum (D. C.) Hochst dans l’alimentation du bétail en période de soudure
Dans la zone nord soudanienne du Burkina Faso, les gousses de Piliostigma reticulatum sont intensément utilisées pendant la saison sèche comme aliment d’appoint pour le bétail. L’objectif de cette étudeest d’améliorer la qualité nutritionnelle de ces gousses pour optimiser leur apport. Neuf rations comprenant chacune des gousses de P. reticulatum (70 p.100) et du foin de Pennisetum pedicellatum (30 p.100) distribuéesà raison de 50 g MS/kg p0,75 ont été testées sur des ovins de race Djallonké. Les gousses ont subi différents traitements physiques (concassage, mouture) suivis ou non de traitement à l’urée auxquelles est associé dans certains cas du charbon de bambou à des doses de 0,25 ou 0,50 g/kg PV dans le but d’influencer l’action des tanins. L’utilisation de l’urée a entraîné, quelle que soit la forme de distribution, une amélioration de la digestibilité, surtout celle des matières azotées en raison de l’augmentation significative de leur teneur. L’adjonction du charbon de bambou n’a amélioré la digestibilité des gousses non traitées à l’urée qu’à la dose de 0,50 g/kg PV. Par contre, sur des gousses traitées à l’urée, il a permis une amélioration significative (
The efficacy and safety of a new fixed-dose combination of amodiaquine and artesunate in young African children with acute uncomplicated Plasmodium falciparum
<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Artesunate (AS) plus amodiaquine (AQ) is one artemisinin-based combination (ACT) recommended by the WHO for treating <it>Plasmodium falciparum </it>malaria. Fixed-dose AS/AQ is new, but its safety and efficacy are hitherto untested.</p> <p>Methods</p> <p>A randomized, open-label trial was conducted comparing the efficacy (non-inferiority design) and safety of fixed (F) dose AS (25 mg)/AQ (67.5 mg) to loose (L) AS (50 mg) + AQ (153 mg) in 750, <it>P</it>. <it>falciparum</it>-infected children from Burkina Faso aged 6 months to 5 years. Dosing was by age. Primary efficacy endpoint was Day (D) 28, PCR-corrected, parasitological cure rate. Recipients of rescue treatment were counted as failures and new infections as cured. Documented, common toxicity criteria (CTC) graded adverse events (AEs) defined safety.</p> <p>Results</p> <p>Recruited and evaluable children numbered 750 (375/arm) and 682 (90.9%), respectively. There were 8 (AS/AQ) and 6 (AS+AQ) early treatment failures and one D7 failure (AS+AQ). Sixteen (AS/AQ) and 12 (AS+AQ) patients had recurrent parasitaemia (PCR new infections 10 and 6, respectively). Fourteen patients per arm required rescue treatment for vomiting/spitting out study drugs. Efficacy rates were 92.1% in both arms: AS/AQ = 315/342 (95% CI: 88.7–94.7) vs. AS+AQ = 313/340 (95% CI: 88.6–94.7). Non-inferiority was demonstrated at two-sided α = 0.05: Δ (AS+AQ – AS/AQ) = 0.0% (95% CI: -4.1% to 4.0%). D28, Kaplan Meier PCR-corrected cure rates (all randomized children) were similar: 93.7% (AS/AQ) vs. 93.2% (AS+AQ) Δ = -0.5 (95% CI -4.2 to 3.0%). By D2, both arms had rapid parasite (F & L, 97.8% aparasitaemic) and fever (97.2% [F], 96.0% [L] afebrile) clearances.</p> <p>Both treatments were well tolerated. Drug-induced vomiting numbered 8/375 (2.1%) and 6/375 (1.6%) in the fixed and loose arms, respectively (<it>p </it>= 0.59). One patient developed asymptomatic, CTC grade 4 hepatitis (AST 1052, ALT 936). Technical difficulties precluded the assessment and risk of neutropaenia for all patients.</p> <p>Conclusion</p> <p>Fixed dose AS/AQ was efficacious and well tolerated. These data support the use of this new fixed dose combination for treating <it>P. falciparum </it>malaria with continued safety monitoring.</p> <p>Trial registration</p> <p>Current Controlled Trials ISRCTN07576538</p
On Killing Forms and Invariant Forms of Lie-Yamaguti Superalgebras
The notions of the Killing form and invariant form in Lie algebras are extended to the ones in Lie-Yamaguti superalgebras and some of their properties are investigated. These notions are also Z 2 -graded generalizations of the ones in Lie-Yamaguti algebras
On Killing Forms and Invariant Forms of Lie-Yamaguti Superalgebras
The notions of the Killing form and invariant form in Lie algebras are extended to the ones in Lie-Yamaguti superalgebras and some of their properties are investigated. These notions are also Z2-graded generalizations of the ones in Lie-Yamaguti algebras
Performances épuratoires d’une filière de trois étages de bassins de lagunage à microphytes sous climat sahélien : cas de la station de traitement des eaux usées de l’EIER
Des études portant sur l’épuration des eaux usées domestiques ont été menées sur une filière de trois étages de bassins de lagunage à microphytes à la station expérimentale de l’EIER. Cette filière comporte : un bassin anaérobie, un bassin facultatif et un bassin de maturation. Des mesures d’indicateurs de qualité ont été effectuées pendant 10 mois sur des échantillons prélevés suivant une fréquence bihebdomadaire pour certains et hebdomadaire pour d’autres. Les rendements épuratoires moyens atteignent 66% en MES, 81% en DCO et 87% en DBO5. Les concentrations résiduelles en MES de l’effluent traité répondent dans 76% des mesures effectuées aux normes de rejet recommandées par la directive de l’Union Européenne (< 150 mgl-1 ). L’élimination du phosphore est faible et instable avec un rendement moyen de 17,2% pour le phosphore total et 19,2% en P-PO43-. La réduction de la pollution azotée atteint en moyenne 76% en NTK, se chiffrant par moment au dessus de 90%. De manière globale, l’élimination de l’azote et du phosphore est faible et les teneurs résiduelles restent assez élevées par rapport à la limite tolérable pour un rejet d’effluent dans un écosystème sensible à l’eutrophisation. L’abattement de la pollution bactérienne est importante allant jusqu’à 4,9 ulog en coliformes fécaux, mais les teneurs résiduelles (3,71 ulog) restent tout de même supérieures à la norme OMS (≤ 3 ulog) pour une réutilisation non restrictive en irrigation. Concernant la charge parasitaire, les études ont montré que la filière assure une élimination totale (100%) des œufs d’helminthes et des kystes de protozoaires
Evolution de l'anémie chez les enfants sous traitement antirétroviral au CHU Yalgado Ouédraogo
Au cours de l'infection à VIH, la fréquence élevée de l'anémie est fonction de l'évolution de la maladie. L'objectif de notre étude était de décrire l'évolution de l'anémie chez les enfants infectés par le VIH au cours du traitement antirétroviral dans le département de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo. Il s'est agi d’une étude rétrospective, descriptive et analytique chez les enfants infectés par le VIH sous TARV de juin 2005 à juillet 2013. Tous les enfants infectés par le VIH, ayant bénéficié d'un hémogramme à l'initiation (M0) à 6 mois (M6) et à 12 mois (M12) du traitement antirétroviral ont été inclus. Pour l'analyse, nous avons utilisé le test de khi-deux ou le test de Fischer. En outre, le test de normalité de Kolmogorov-Smirnov a été utilisé pour vérifier la normalité des taux moyens d’hémoglobine. Le seuil de significativité retenu était de 5 %. Cent-huit patients ont été inclus. A l'inclusion, l’anémie était présente chez 94 enfants (87 %). Elle était modérée chez 65 %, normochrome normocytaire chez 56 % et hypochrome microcytaire chez 44 %. Sur le plan évolutif, à M6 et M12, l'anémie était présente respectivement chez 75 (69,4 %) et 66 (61 %) enfants. Notons qu'à M12, elle était modérée chez 57,6 % et normochrome normocytaire chez 85 % des enfants. En outre, le gain moyen d’hémoglobine était de 1,21 g/dl à 6 mois (p < 0,001) et de 1,57 g/dl à 12 mois (p < 0,001). La prescription du fer à l'initiation du traitement ARV n'était pas statistiquement associée à l'absence de l'anémie à M6. La fréquence de l'anémie diminuait chez les enfants sous traitement antirétroviral au cours de suivi. Devant une anémie chez un enfant infecté par le VIH, la prescription du fer ne doit pas être systématique mais doit être orientée par l'analyse de l'hémogramme et les autres examens complémentaires.Mots-clés : VIH, ARV, enfants, anémie, évolution, Burkina Faso
Prise en charge post exposition des victimes d’agression par un animal à Ouagadougou
Le nombre de victimes d’agression par un animal ne cessent de croître au Burkina Faso. Chaque année plus de 5 000 cas d’agressions par un animal sont notifiés dans le pays par les centres nationaux de traitement anti rabiques (CNTAR) du pays. L’étude se propose de décrire la prise en charge post agression des victimes d’agression par un animal de la commune de Ouagadougou. Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive des victimes d’agression par animal, reçues au CNTAR de Ouagadougou, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009. Les données ont été collectées à partir du registre de consultation des victimes. Les données ont été analysées avec Epi-info 2000 version 3.5.3. La plupart des victimes d’agression provenaient de la commune de Ouagadougou (98,5 %) et l’âge médian était de 15 ans à prédominance masculine. L’animal agresseur était un chien domestique non immunisé contre la rage. Les victimes dans 25,48 % ont bénéficié d’une prophylaxie vaccinale anti rabique ; 30,70 % étaient agressées par un chien errant ou enragé avec une prophylaxie antirabique incomplète dans 22,54 % des cas. La rage a une issue toujours fatale ; le seul traitement reste la prévention primaire et surtout secondaire qui doivent être renforcées.Mots-cles : Morsure, chien, rage, prévention, Ouagadougou.The number of victims of aggression by an animal are growing in Burkina. Each year more than 5000 cases of attacks by animals are notified by the anti rabies treatment centers in the country. The study is to describe the post aggression management of victims of the town of Ouagadougou. It is a retrospective descriptive study of attack victims by animal received at the anti-rabies national processing center in Ouagadougou between 01st January and 31st December 2009. Data were collected from the victims consultation register. The data analysis were performed with Epi-Info version 2000 3.5.3. Most victims of aggression came from Ouagadougou city (98.5%). The median age was 15 years predominantly male (60%); 95% of the animal were domestic dog and unvaccinated against rabies. The most common form of aggression was the bite (99%). After exposure, 25.48 % of the victims have received anti rabies vaccine prophylaxis, of which 30.70 % were attacked by a rabid stray dog, whose rabies prophylaxis was incomplete in 22.54 % of cases. Rabies having always fatal issue, the only treatment is primary  prevention, specially secondary prevention which should be strengthened.Keywords: bite, dog, rabies, prevention, Ouagadougou
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