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Phytoextraction du cadmium, du cuivre, du plomb et du zinc par Vetiveria nigritana en sols ferrugineux tropicaux et en sols vertiques au Burkina Faso (Afrique de lâouest)
La phytorĂ©mediation est une technique alternative dâextraction des mĂ©taux lourds dans les sols contaminĂ©s. La capacitĂ© de Vetiveria nigritana Ă accumuler le cadmium (Cd), cuivre (Cu), plomb (Pb) et zinc (Zn) a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e dans les sols ferrugineux tropicaux et les sols vertiques du Burkina Faso. LâĂ©tude a Ă©tĂ© conduite sous une ombriĂšre et le taux de survie, lâaccumulation des mĂ©taux lourds et la croissance de Vetiverianigritana aux diffĂ©rentes concentrations de Cd, Cu, Pb et Zn ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s. Les sols ont Ă©tĂ© contaminĂ©s aux mĂ©taux lourds par application de dĂ©chets urbains solides aux doses de 0, 10, 15 et 20 tonnes/ha. Les rĂ©sultats ont montrĂ© un potentiel de Vetiveria nigritana Ă accumuler les mĂ©taux lourds. Les feuilles ont exportĂ© 4, 5, 9 et 14 fois plus de Cd, Zn, Cu et Pb que les racines. Les plantes cultivĂ©es dans les sols ferrugineux ont exportĂ© des quantitĂ©s de mĂ©taux lourds supĂ©rieures (0,91 mg de Cd, 1,75 mg de Cu, 2,30 mg de Pb et 17,69 mg de Zn) comparativement aux plantes cultivĂ©es dans les vertiques (0,57 mg de Cd, 0,56 mg de Cu, 0,25 mg de Pb et 6,61 mg de Zn). Les biomasses sĂšches des feuilles et des racines ont augmentĂ© avec les quantitĂ©s dedĂ©chets apportĂ©es. Elles sont de 13,84 et 26,99 g de feuilles respectivement avec les applications de dĂ©chets aux doses de 0 et 20 tonnes/ha, et 8,88 et 32,99 g de racines avec les doses de 0 et 20 tonnes/ha. Lâapport de dĂ©chets urbains solides a augmentĂ© la performance des plantes tant du point de vue de la croissance en hauteur(87,5%) que du nombre de talles (84,7%)
Projection de trois espÚces de plantes locales pour la phytoextraction de métaux lourds à partir de deux types de sols au Burkina Faso
La capacitĂ© de Barleria repens (Allamanda buisson), Cymbopogon citratus (citronnelle) et de Lantana camara (thĂ© de Gambie) Ă accumuler les mĂ©taux lourds tels que le cuivre (Cu), plomb (Pb), zinc (Zn) et cadmium (Cd) des lixisols et vertisols a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en station. Les sols ont Ă©tĂ© contaminĂ©s aux mĂ©taux lourds par application de dĂ©chets urbains solides aux doses de 0, 10, 15 et 20 tonnes/ha. Le taux de survie, la croissance des plantes et lâaccumulation des mĂ©taux lourds ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s. Les rĂ©sultats ont montrĂ© un potentiel de ces espĂšces Ă accumuler les mĂ©taux lourds. La tige de Barleria repens et Lantana camara est lâorgane vĂ©gĂ©tal qui a le moins accumulĂ© les mĂ©taux lourds. Les quantitĂ©s les plus Ă©levĂ©es sont de 0,25 ; 0,14 ; 1,28 mg, respectivement, pour le Cd, le Cu et le Zn. Les racines de Cymbopogon citratus ont accumulĂ© 10 fois plus de Cd et Cu, 3 fois plus de Zn que les feuilles dans les sols Ă caractĂšres vertiques. Le Pb est le mĂ©tal le moins prĂ©levĂ© par les trois espĂšces tandis que le Zn (jusquâĂ 8,14 mg) est le plus exportĂ©. Quelle que soit lâespĂšce vĂ©gĂ©tale, les plantes cultivĂ©es sur les lixisols ont accumulĂ© des quantitĂ©s de mĂ©taux lourds plus Ă©levĂ©es, que celles cultivĂ©es sur les vertisols. Les biomasses sĂšches ont augmentĂ© avec les quantitĂ©s de dĂ©chet apportĂ©. Elles sont significativement plus Ă©levĂ©es (p < 0,001) sur les lixisols que sur les vertisols. Lâapport de dĂ©chets urbains solides a amĂ©liorĂ© la performance des plantes, aussi bien au niveau de la croissance en hauteur (57,45 %) quâĂ celui de lâaugmentation de la circonfĂ©rence du tronc (58,25 %).Mots-clĂ©s : Barleria repens, Cymbopogon citratus, Lantana camara, dĂ©chets urbains solides, lixisols, vertisols, mĂ©taux lourds
Les pratiques culturales traditionnelles appauvrissent les sols en zone des savanes du Tchad
Les systĂšmes de culture des savanes tchadiennes sont Ă base de cĂ©rĂ©ales et de coton. Le mode de gestion des terres est actuellement peu adaptĂ© Ă la conservation de la fertilitĂ© des sols. Par consĂ©quent, les rendements des cultures sont stationnaires. LâĂ©tude a Ă©tĂ© menĂ©e dans les savanes au sud du Tchad et a eu pour objectif dâĂ©valuer les effets des pratiques agricoles paysannes sur les rendements des cultures. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©es par la caractĂ©risation physico-chimique des sols Ă partir des indices de dĂ©structuration des sols qui ont Ă©tĂ© calculĂ©s. Quatre systĂšmes de culture (successions culturales) ont Ă©tĂ© identifiĂ©s : coton/sorgho, arachide/sorgho, sorgho/coton et maĂŻs/arachide. Dans ces systĂšmes, les rendements des cultures et lâindice de dĂ©structuration des sols ont baissĂ© de 2006 Ă 2007. De mĂȘme, les teneurs en carbone des sols du systĂšme maĂŻs/arachide ont beaucoup diminuĂ©. Les sols Ă©tudiĂ©s se sont rĂ©vĂ©lĂ©s particuliĂšrement sensibles Ă lâĂ©rosion et pauvres en matiĂšre organique. Pour assurer une production agricole durable, nous prĂ©conisons lâemploi dâengrais organiques et minĂ©raux ainsi que la culture des lĂ©gumineuses.© 2010 International Formulae Group. All rights reserved. Mots clĂ©s : CĂ©rĂ©ales, arachide, pratiques culturales, fertilitĂ© du sol, systĂšme de culture
Perception paysanne et impact agro-pédologique du niveau de mécanisation agricole dans les zones cotonniÚres Centre et Ouest du Burkina Faso
Au Burkina Faso, la production cotonniĂšre est assurĂ©e par un travail du sol Ă traction animale ou motorisĂ©e. Les sols assurant lâessentiel de cette production sont soit ferralitiques (Ă lâOuest) soit ferrugineux tropicaux (au Centre). Pour Ă©valuer lâimpact socio-Ă©conomique et agro-pĂ©dologique du type dâexploitation, des enquĂȘtes (interviews semi-structurĂ©s et Ă©valuation participative) ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur un Ă©chantillon de 315 exploitants et des mesures agro-pĂ©dologiques rĂ©alisĂ©es sur 140 champs dans les 2 zones cotonniĂšres. Les rĂ©sultats ont montrĂ© un faible niveau de mĂ©canisation gĂ©nĂ©rale et trois groupes dâexploitants : les grands exploitants (type E1) qui disposent de grands moyens de productions, les exploitants moyens (type E2) et les petits exploitants (type E3) ayant de faibles revenus. Aussi, une proportionnalitĂ© existe entre les facteurs de production dâune exploitation et la catĂ©gorie socioprofessionnelle de lâexploitant. LâĂ©valuation participative de lâimpact des rĂ©gimes de travail du sol sur les paramĂštres agronomiques et sur le sol a montrĂ© des perceptions divergentes en fonction de la zone de production. Sur les paramĂštres agronomiques les paysans des deux zones sont unanimes sur le fait que le travail profond du sol en traction animale ou motorisĂ©e permet dâamĂ©liorer les propriĂ©tĂ©s hydrodynamiques du sol et par consĂ©quent entraine une bonne levĂ©e et une meilleure production des cultures. Quant Ă lâimpact de la mĂ©canisation agricole sur la fertilitĂ© du sol, les paysans de la zone Ouest Ă pluviositĂ© > 900 mm et sur sols ferralitiques prĂ©conisent un travail minimum du sol. Tandis que ceux de la zone Ă pluviositĂ© entre 700-900 mm et sur sols ferrugineux tropicaux recommandent le travail profond qui permettrait la rĂ©cupĂ©ration des terres encroĂ»tĂ©s. Ces perceptions sont effectivement confirmĂ©es par les analyses agronomiques et pĂ©doclimatiques faites dans les mĂȘmes milieux. Pour une gestion durable des terres, il faut une intervention concertĂ©e avec les paysans. En outre les moyens de production doivent ĂȘtre vulgarisĂ©s en fonction des conditions pĂ©doclimatiques de chaque zone.Mots clĂ©s: Impacts socio-Ă©conomiques, mĂ©canisation agricole, rendements, sol, zones cotonniĂšres, Burkina Faso
Separating autotrophic respiration due to roots from soil heterotrophic respiration in an agroforestry parkland system in Saponé, Burkina Faso
Soil respiration is the largest component of ecosystem respiration but little is known about it and its components in parkland systems. We therefore conducted an experiment to estimate the amount of CO2 respired and to partition it into soil, tree root and crop root contributions in parkland systems in Burkina Faso. Three factors effects were estimated: pruning, species and presence of tree canopy. Pruning showed no significant effect on soil respiration. The soil respiration was significantly higher under Parkia biglobosa (1.54 g CO2 m-2 h-1 against 0.93 in the open area) than under Vitellaria paradoxa (0.98 g CO2 m-2 h-1 against 0.52 in the open area). The autotrophic respiration associated with the P. biglobosa system due to sorghum roots was 0.37 g CO2 m-2 h-1 and due to tree roots was 0.61. For the V. paradoxa system, the figures were 0.13 g CO2 m-2 h-1 for sorghum roots and 0.46 for tree roots. We observed higher CO2 emissions from under trees crowns than in open areas owing to higher tree-root respiratory activities, and higher water and organic matter contents. However, further studies are needed to discover if these low values of soil CO2 fluxes from parklands translate into higher amounts of carbon fixed than emitted taking into consideration the seasonal variations.Keywords: Carbon balance, CO2 flux, carbon-sink, carbon-source
Differential and comparative screening of cowpea varieties to Striga gesnerioides (Willd.) Vatke for race specific identification in Burkina Faso
Significant efforts have been made to develop cowpea ( Vigna
unguiculata (L.) Walp.) varieties resistant to Striga gesnerioides in
Burkina Faso. Despite these efforts, the resistant genotypes developed
still express differential responses to Striga gesnerioides in
different zones of the country. This suggests existence of
intraspecific variability within the parasite. The objective of this
study was to assess the intraspecific variability of cowpea genotypes
to Striga gesnerioides infection in Burkina Faso. Ten cowpea varieties
were screened over two consecutive years, under artificial infestation
with 30 ecotypes of Striga seeds at Kamboins\ue9 research station, in
a screenhouse in Burkina Faso. Cowpea varieties used included Moussa
local, Komsar\ue9 and KVx404-8-1, which are susceptible to all Striga
ecotypes; and varieties B301, IT93K-693-2 and IT82D-849, which are free
from all Striga ecotypes infestation. Cowpea varieties Tiligr\ue9,
524B, local Gorom and Niizw\ue8 had specific reactions depending on
the ecotypes. The study highlights the existence of varietal
specificities according to the geographical origin of Striga
gesnerioides seeds. The structuring of the intraspecific diversity
showed five biotypes, of which three were clearly identified as SG1,
SG5 and SG Kp races; and two biotypes could not be identified. Although
this study did not allow for a clear determination of the racial
affiliation of the two new biotypes, it offers the possibility of
developing new strategies to control Striga by focusing on the
selection of resistant varieties based on regional specificities of
Striga races in each agricultural zone.Des efforts importants ont \ue9t\ue9 consentis pour d\ue9velopper
des vari\ue9t\ue9s de ni\ue9b\ue9 r\ue9sistantes au Striga
gesnerioides . Malgr\ue9 ces efforts, les g\ue9notypes
r\ue9sistants d\ue9velopp\ue9s expriment des r\ue9ponses
diff\ue9rentielles au Striga gesnerioides dans diff\ue9rentes zones
du pays. Cela sugg\ue8re l\u2019existence d\u2019une
variabilit\ue9 intrasp\ue9cifique au sein du parasite.
D\u2019o\uf9 la n\ue9cessit\ue9 d\u2019\ue9valuer la
variabilit\ue9 intrasp\ue9cifique de Striga gesnerioides. Dix
vari\ue9t\ue9s de ni\ue9b\ue9 ont \ue9t\ue9 cribl\ue9es
sur deux ann\ue9es successives sous infestation artificielle avec 30
\ue9cotypes de Striga \ue0 la station de recherche de
Kamboins\ue9. Des pots en plastique ont \ue9t\ue9 utilis\ue9s
comme parcelles exp\ue9rimentales dispos\ue9es en blocs de Fisher
avec trois r\ue9p\ue9titions. Les vari\ue9t\ue9s Moussa Local,
Komsar\ue9 et KVx404-8-1 ont \ue9t\ue9 sensibles \ue0 tous les
\ue9cotypes tandis que les vari\ue9t\ue9s B301, IT93K-693-2 et
IT82D-849 ont \ue9t\ue9 exemptes de toute infestation. Les
vari\ue9t\ue9s Tiligr\ue9, 524B, Gorom local et Niizw\ue8 ont
eu des r\ue9actions sp\ue9cifiques en fonction des \ue9cotypes.
L\u2019\ue9tude a mis en \ue9vidence l\u2019existence de
sp\ue9cificit\ue9s vari\ue9tales selon les \ue9cotypes. La
structuration de la diversit\ue9 intrasp\ue9cifique a montr\ue9
cinq biotypes dont trois ont \ue9t\ue9 clairement identifi\ue9s
comme les races SG1, SG5 et SG Kp et deux n\u2019ont pas pu \ueatre
identifi\ue9s. Bien que cette \ue9tude n\u2019ait pas permis de
d\ue9terminer l\u2019appartenance raciale des deux nouveaux
biotypes, elle offre n\ue9anmoins la possibilit\ue9 de
d\ue9velopper de nouvelles strat\ue9gies de lutte contre Striga
gesnerioides en se concentrant sur la s\ue9lection de
vari\ue9t\ue9s r\ue9sistantes en fonction des
sp\ue9cificit\ue9s r\ue9gionales des races de Striga dans chaque
zone agricole
UrbanFoodplus â African-German Partnership to enhance resource use efficiency in urban and peri-urban agriculture for improved food security in West African cities
Food security in West Africa not only depends on productivity increases in marginal rural areas, but also on enhanced use of intensively farmed agricultural ânicheâ lands such as the urban and peri-urban spaces. They are characterised by easy market access and input availability which allows self-reinforcing processes of agricultural intensification. However, too little is known about resource use efficiencies, matter flows and negative externalities in these systems. Starting from general assessments (status quo analyses), the African-German UrbanFoodPlus (UFP) network develops and tests site-specific, farmer-tailored innovations. These directly address the above mentioned knowledge gaps in the fourWest African cities of Ouagadougou (Burkina Faso), Tamale (Ghana), Bamako (Mali), and Bamenda (Cameroon). At all locations farmers attempt to cope with increasing land pressure by cultivating along electrical power lines, on public property, and on undeveloped private land
Soil microbial response to glucose and phosphorus addition under agricultural systems in the Brazilian Cerrado
Influence des phosphates naturels sur la qualité et la biodégradation d'un compost de pailles de maïs
Influence of Indigenous Phosphate on Maize Straw Compost Quality and Biodegradation. Soil organic matter and phosphorus scarcities are the main constraints for intensification of crop production in Burkina Faso. To propose an adequate method to produce good quality organic matter, a study, in controlled conditions, was conducted using a Lixisol to evaluate the biodegradation of composts made of maize straw, rock phosphate, animal manure and a synthesis inoculum (SI). Composts obtained from composting maize crop residues + manure ± SI had C/N of 19 and 18, respectively. Influence of composts produced on soil CO2 production was related to the type of compost and to nitrogen application. An increase of 53% of CO2 production due to nitrogen application was observed when compost produced with manure and SI was incorporated in the soil. This increase was 118% with incorporation of the compost obtained with manure, SI and rock phosphate. These results suggest that there is potential to produce high quality organic inputs by composting maize straw in presence of rock phosphate