Les abcès froids pariétaux thoraciques chez les sujets immunocompétents

Les abcès froids de la paroi thoracique représentent une forme rare et inhabituelle de tuberculose extrapulmonaire. Sa fréquence est estimée àmoins de 5% des tuberculoses ostéoarticulaires, évaluées elles-mêmes à 15% des tuberculoses extrapulmonaires. L'objectif de ce travail est derapporter la prise en charge diagnostique et thérapeutique de cette localisation dans notre structure. Etude rétrospective portant sur 18 cascolligés au service des maladies respiratoires du centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, sur une période de 13 ans. La moyenne d'âge était de 34 ans (21-57). Un antécédent de tuberculose traitée était relevé dans un cas. Le tableau clinique était révélé par l'apparition insidieuse d'une masse pariétale de taille, de consistance et de siège variables. A l'imagerie thoracique, l'abcès pariétal était associé à une lyse osseuse dans sept cas, une atteinte parenchymateuse et pleurale dans quatre cas chacune et des adénopathies médiastinales dans deux cas. La confirmation diagnostique était bactériologique et/ou histologique dans tous les cas. La sérologie du virus de l'immunodéficience   humaineétait négative chez tous nos malades. L'évolution sous traitement antibacillaire couplé ou non à une résection chirurgicale était favorable chez tous nos malades. Malgré la fréquence de la tuberculose dans notre  contexte, la localisation pariétale thoracique reste rare, survenant chez une population non immunodéprimée et non toxicomane, contrairement à ce qui est souvent rapporté dans la littérature. Les abcès froids tuberculeuxreprésentent une forme rare de tuberculose extrapulmonaire dont  l'évolution reste favorable sous traitement précoce et bien conduit

Anatomie du nerf laryngé externe et ses applications chirurgicales

Objectif : La lésion de la branche externe du nerf laryngé supérieur (BeNLS) , non rare lors de la chirurgie thyroïdienne, est responsable de modifications de la voix et de troubles de la déglutition. Mais ses différentes variantes anatomiques ainsi que les faibles taux de son identification ont découragé les chirurgiens de son repérage systématique.Le but de notre travail est de faire une description anatomique des variantes de la BeNLS , d’estimer la fréquence des nerfs à risque et de décrire les techniques chirurgicales de son identification pour proposer une approche systématique de sa préservation.Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude prospective portant sur 10 patients ayant eu une chirurgie thyroïdienne et chez qui on a procédé à un repérage systématique de la BeNLS dans l’espace avasculaire de Reeve. On a utilisé la classification de Cernea pour regrouper les variations anatomiques rencontrées.Résultats : On a procédé à la dissection de 13 nerfs. Le taux  d’identification de la BeNLS était de 84% , 38% sont de Type 2a , 46% sont de Type 2b. Des complications ont été notées chez 3 patients dont 2 qui présentent une BeNLS de Type Ni.Conclusion : On pense que la variante anatomique de la BeNLS de type 2 présente un risque de blessure car le chirurgien manipule le pédicule supérieur au niveau du centimètre critique situé au-dessus du pôle supérieur de la thyroïde. Le sous-type 2b , le plus fréquent dans notre série , est une variante à haut risque. L’identification du nerf lors de la chirurgie thyroïdienne est la solution de choix.Mots-clés : Branche externe du nerf laryngé supérieur, anatomie, muscle crico-thyroïdien, chirurgie thyroïdienne, voix

Leomyosarcome du larynx

Le leiomyosarcome laryngé est une tumeur musculaire lisse maligne rare. Il représente moins de 1% de toutes les tumeurs malignes laryngées. Nous rapportons un nouveau cas chez un patient de 63 ans. Le traitement a consisté en une laryngectomie totale avec curage ganglionnaire suivie de radiothérapie. A travers ce cas et une revue de la littérature, nous discutons les aspects épidémiologiques, cliniques et étiopathogéniques de ce sarcome rare du larynx.Mots clés : Léiomyosarcome, larynx, radiothérapie, chirurgie

A Microwatt low voltage bandgap reference for bio-medical applications

In this paper a microwatt low voltage bandgap reference suitable for the bio-medical application. The Present technique relies on the principle of generating CTAT and PTAT without using any (Bipolar Junction Transistor) BJT and adding them with a proper scaling factor for minimal temperature sensitive reference voltage. Beta multiplier reference circuit has been explored to generate CTAT and PTAT. Implemented in 45nm CMOS technology and simulated with Spectre. Simulation results shows that the proposed reference circuit exhibits 1.2% variation at nominal 745mV output voltage. The circuit consumes 16uW from 0.8V supply and occupying 0.004875mm2 silicon area

Effect of the ABCA1 agonist CS-6253 on amyloid-beta and lipoprotein metabolism in cynomolgus monkeys

BACKGROUND: Inducing brain ATP-binding cassette 1 (ABCA1) activity in Alzheimer's disease (AD) mouse models is associated with improvement in AD pathology. The purpose of this study was to investigate the effects of the ABCA1 agonist peptide CS-6253 on amyloid-β peptides (Aβ) and lipoproteins in plasma and cerebrospinal fluid (CSF) of cynomolgus monkeys, a species with amyloid and lipoprotein metabolism similar to humans. METHODS: CS-6253 peptide was injected intravenously into cynomolgus monkeys at various doses in three different studies. Plasma and CSF samples were collected at several time points before and after treatment. Levels of cholesterol, triglyceride (TG), lipoprotein particles, apolipoproteins, and Aβ were measured using ELISA, ion-mobility analysis, and asymmetric-flow field-flow fractionation (AF4). The relationship between the change in levels of these biomarkers was analyzed using multiple linear regression models and linear mixed-effects models. RESULTS: Following CS-6253 intravenous injection, within minutes, small plasma high-density lipoprotein (HDL) particles were increased. In two independent experiments, plasma TG, apolipoprotein E (apoE), and Aβ42/40 ratio were transiently increased following CS-6253 intravenous injection. This change was associated with a non-significant decrease in CSF Aβ42. Both plasma total cholesterol and HDL-cholesterol levels were reduced following treatment. AF4 fractionation revealed that CS-6253 treatment displaced apoE from HDL to intermediate-density- and low density-lipoprotein (IDL/LDL)-sized particles in plasma. In contrast to plasma, CS-6253 had no effect on the assessed CSF apolipoproteins or lipids. CONCLUSIONS: Treatment with the ABCA1 agonist CS-6253 appears to favor Aβ clearance from the brain

The Current Status of Cytomegalovirus (CMV) Prevalence in the MENA region: a systematic review

Human cytomegalovirus (CMV) is a highly prevalent herpesvirus worldwide. According to the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) and the World Health Organization (WHO), CMV infects people of all ages, and by the age of five, approximately one-third of children in the United States are infected. Although the infection is generally asymptomatic, it can cause severe disease in immunocompromised patients, transplant and transfusion recipients, as well as newborn neonates. The objective of this study is to systematically review published literature on CMV in the MENA region to estimate its incidence in the region and describe its epidemiological and clinical significance. The literature was searched through four scientific databases: PubMed, Scopus, Science Direct, and Web of Science. A total of 72 studies from 11 countries satisfied the inclusion criteria, covering a period from 1988–2019. The CMV IgG seroprevalence ranged from 8.7–99.2% (SD = 38.95%). CMV incidence in these countries ranged between 1.22% and 77% in transplant and transfusion recipients, with an increase in incidence with advanced age. However, the incidence rate was unclear for congenital CMV due to the variability of the reporting. This review highlights the need for more robust and well-designed studies to better estimate CMV incidence in the MENA region, standardize diagnostic criteria, and consider prophylactic and pre-emptive treatments to limit the morbidity and mortality of the disease