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    Etude ethnobotanique des Asteraceae médicinales vendues sur les marches du district autonome d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

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    L’utilisation des plantes de notre environnement immédiat dans les soins de santé primaire en Afrique et surtout chez les populations pauvres, constitue une pratique très courante. Une enquête ethnobotanique menée auprès de 110 herboristes des marchés du district autonome d’Abidjan (Côte d’Ivoire) a permis de répertorier 27 espèces végétales appartenant à la famille des Asteraceae. Ces espèces sont regroupées en 20 genres et 7 tribus. Le genre Vernonia (22,22%) est le plus représenté. Les spectres morphologie et biologique montrent une prédominance d’herbes (85,19%) et de thérophytes (44,45%). Ces Asteraceae sont utilisées dans la formulation de 57 recettes pour combattre 70 affections. Les feuilles (43,18%) sont les organes les plus prisés. Le pétrissage (38,60%) et la décoction (33,34%) sont les techniques de préparation médicamenteuse les plus utilisées. Le décocté, le jus et la pâte sont les formes médicamenteuses couramment prescrites et fréquemment administrées en boisson (35,94%). Les maladies les plus fréquemment cités sont le paludisme, les maladies infantiles et la grossesse. Les Asteraceae les plus sollicitées sont Acanthospermum hispidum, Ageratum conyzoides, Vernonia amygdalina. Il ressort de diverses études phytochimiques que l’effet curatif des plantes médicinales est le fait de métabolites primaires et surtout secondaires.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Asteraceae, ethnobotanique, herboristes, plantes médicinales, Abidjan, Côte d’IvoireEnglish Title: Ethnobotanic study of medicinal Asteraceae sold on the markets of the autonomous district of Abidjan (Côte d’Ivoire)English AbstractThe use of plants in our immediate environment in primary health care in Africa and especially in the poor populations is a very common practice. An ethnobotanical survey, carried out on 110 herbalists of the  markets of the autonomous district of Abidjan (Côte d’Ivoire), has enabled to identify 27 plant species belonging to the family of Asteraceae. These species are grouped into 20 genera and 7 tribes. The genus Vernonia (22.22%) is the most represented. The morphological and biological analyses show a predominance of herbs (85.19%) and therophytes (44.45%). These Asteraceae are used in the formulation of 57 recipes to fight against 70 diseases. The leaves (43.18%) are the most valuable organs. Kneading (38.60%) and the decoction (33.34%) are drug preparation techniques most used. The decocted, the juice and the paste are the pharmaceutical forms commonly prescribed and frequently administered as drink (35.94%). The most frequently cited diseases are malaria, infantile diseases and pregnancy. The most requested of the Asteraceae are Acanthospermum hispidum, Ageratum conyzoides, Vernonia amygdalina. It is observed from the various phytochemical studies that the curative effect of the medicinal plants is the fact of primary and especially secondary metabolites.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Asteraceae, ethnobotanic, herbalists, medicinal plants, Abidjan, Côte d’Ivoir

    Étude botanique, tri phytochimique et évaluation de l’activité antifongique de l’extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) sur la croissance in vitro de trois souches fongiques

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    Objectif: Établir des bases scientifiques de l’action antifongique de E. prostrata (L.) L. (Asteraceae), une plante médicinale fréquemment utilisée contre les infections cutanées en médecine traditionnelle et recensée lors d’une enquête ethnobotanique réalisée dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire).Méthodologie et Résultats: Après le tri phytochimique par réactions colorées, l’extrait éthanolique 70 % issu de cette plante a été testé sur la croissance in vitro de trois champignons par la méthode de double dilution en tubes penchés sur gélose Sabouraud. Les résultats ont révélé la présence de divers métabolites secondaires et ont montré que cet extrait a une activité antifongique dose-dépendante. Cependant, il a un meilleur potentiel antifongique sur T. mentagrophytes (CMF= 6,25 mg/ml et CI50 = 0,54 mg/ml) que sur C. neoformans (CMF = 25 mg/ml et CI50 = 0,75 mg/ml) et C. albicans (CI50 = 6,25 mg/ml et CMF>50 mg/ml).Conclusion et application des résultats: Ce travail justifie l’utilisation en milieu traditionnel de cette plante comme antifongique. En outre, cet extrait peut servir à la mise au point d’un phytomédicament contre les dermatophytoses à Trichophyton.Mots clés: Antifongique, dermatophytose, Eclipta prostrata, extrait éthanolique, tri phytochimiqueEnglish AbstractObjective: to establish scientific bases of the antifungal action of E. prostrata (L.) L. (Asteraceae), a medicinal plant frequently used against cutaneous infections in traditional medicine and collected during an ethnobotanical survey carried out in the Abidjan district (Côte d’Ivoire).Methodology and Results: After the phytochemical sorting by color reactions, the 70% ethanolic extract from this plant was tested on the in vitro growth of three fungi by the double dilution method in tubes bent on Sabouraud agar. The results revealed the presence of various secondary metabolites and showed that this extract has a dose-dependent antifungal activity. However, it has a better antifungal potential on T. mentagrophytes (CMF = 6.25 mg/mL and IC50 = 0.54 mg/mL) than on C. neoformans (CMF = 25 mg/mL and IC50 = 0.75 mg/mL) and C. albicans (IC50 = 6.25 mg/mL and CMF > 50 mg/mL).Conclusion and application of the results: This work justifies the use in traditional environment of this plant as anti-fungal. In addition, this extract can be used for the development of a phytomedicine against Trichophyton dermatophytosis.Keywords: Antifungal, dermatophytose, Eclipta prostrata, ethanolic extract, phytochemical sortin

    Etude Comparative des Toxicités Cellulaires et Aigües de Ageratum conyzoides L. et de Acanthospermum hispidum DC

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    Dans la recherche de nouveaux traitements thérapeutiques contre les maladies endémiques et récurrentes ; et dans le but de rassurer la population sur l’utilisation des médicaments à base de plantes, une étude toxicologique de deux adventices médicinales ivoiriennes : Ageratum conyzoides et Acanthospermum hispidum, a été faite. Cette étude consistait à la mise en évidence de la toxicité cellulaire sur les cellules humaines HFF et la toxicité aiguë sur des souris, des extraits éthanoliques 70 % de ces deux plantes. L’extrait éthanolique 70 % de A. hispidum n’est pas toxique, ni pour les cellules humaines aux concentrations de 125 à 1000 μg/mL, ni pour les souris aux doses de 0-45 000 mg/kg/Vo. Aucun signe de changement de comportement n’a été observé à ces mêmes doses. Par contre, l’extrait éthanolique 70 % de A. conyzoides est légèrement toxique sur les cellules HFF en prolifération à 1000 μg/mL (taux de viabilité de 40 %). Cet extrait ne présente pas de toxicité sur les souris à des doses inférieures à 15 000 mg/kg/Vo. Cependant aux doses supérieures à 15 000 mg/kg/Vo bien qu’aucune mortalité de souris n’a été observée, des troubles symptomatiques, des difficultés motrices, une dyspnée et une somnolence chez les souris traitées ont été constatés. Ainsi, ces deux adventices ne présentent pas de toxicité avérée, ce qui justifie leur utilisation dans la médecine traditionnelle
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