28 research outputs found

    Avis sur l'efficacité des méthodes visant à la destruction de végétaux contaminés par le virus de la sharka en verger de Prunus: Avis de l’Anses Rapport d’expertise collective

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    Citation suggérée:Anses. (2021). Avis sur l’efficacité des méthodes visant à la destruction de végétaux contaminés par le virus de la sharka en verger de Prunus (saisine 2019-SA-0048). Maisons-Alfort : Anses, 66 pDepuis le 9 juillet 2021, la lutte obligatoire contre le virus Plum pox virus (PPV), agent causal de la maladie de la sharka, est encadrée par l’arrêté paru à cette date et abrogeant celui du 17 mars 2011 modifié ayant servi de cadre aux travaux d’expertise réalisés. Toutefois, les principes de lutte restant similaires entre les deux arrêtés, cette évolution ne remet en cause ni l’objet de la saisine, ni les résultats de ces travaux. La surveillance des espèces de Prunus sensibles (abricotiers, pêchers, pruniers) est définie en fonction d’un zonage, ainsi que les mesures d’assainissement à réaliser suite à la détection d’arbres infectés. Lorsqu’un arbre porteur du virus est détecté, la réglementation oblige à procéder à sa destruction. Le propriétaire a alors le choix de réaliser sous 10 jours, une coupe associée à une dévitalisation de l’arbre ou de procéder à son arrachage. Si le propriétaire choisit la coupe/dévitalisation de l’arbre, la souche restante doit être arrachée avant le 31 octobre de l’année en cours. En pratique, la majorité des arboriculteurs procèdent en cours de saison à la coupe et à la dévitalisation des arbres concernés puis à l’arrachage des souches en automne avant le 31 octobre.L’expérience remontée par les services déconcentrés de la DGAl indique que, dans certains cas, la mesure d’arrachage seule serait moins efficace qu’une coupe/dévitalisation suivie à l’automne de l’arrachage de la souche. En effet, suite à l’arrachage, des rejets peuvent par exemple être observés sur pruniers américano-japonais. Par ailleurs, suite à une coupe/dévitalisation correctement réalisée, l’arrachage des souches mortes peut également être problématique pour les exploitations (conduite culturale, matériel, climat, sol, irrigation) alors que leur présence n’est plus contaminante puisque l’arbre est détruit. A contrario, une coupe/dévitalisation mal réalisée peut permettre la reprise végétative et la production de repousses qui sont alors des sources potentielles de contaminations

    Walnut husk fly, Rhagoletis completa (Diptera: Tephritidae), invades Europe: invasion potential and control strategies

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    Rhagoletis completa Cresson (Diptera: Tephritidae) is native to North America and invaded Western Europe in the late 1980s, causing important damage to its principal host, walnut (Juglans spp.). In this review, we summarize the important elements of R. completa’s biology, phytosanitary status and methods used in Europe for its control, and then present the main conclusions associated with a completed risk analysis performed in 2014 to evaluate the dispersion and establishment potential of R. completa in Europe. The walnut husk fly was initially identified in Switzerland (1988) and Italy (1991), from where it spread to at least seven additional countries: France, Spain, Germany, Austria, Croatia, Slovenia and Hungary. R. completa has not reached the limits of its potential distribution. The main dissemination pathways within Europe include: (1) natural adult dissemination; (2) adult hitchhiker behaviour; and, to a lesser extent, (3) transportation of larvae in fresh fruits. R. completa host plants are widely distributed in Europe, either as isolated wild trees or in orchards, favouring the probability of fly establishment in currently fly-free areas. In addition, the European territories where Juglans species are present share biogeographic similarities. In orchards where R. completa is present and uncontrolled, 100% of walnut trees can be infested, causing losses in walnut yields of up to 80%. The negative effect is low (<10% yield loss) under phytosanitary control, although additional costs must also be considered to support specific monitoring for R. completa. The information presented here underlines a strong need for better walnut husk fly monitoring across European countries, as well as for increasing efforts to develop biological methods to control this emerging pest

    Stratégie de lutte vis-à-vis de Xylella fastidiosa - Phase 2: Avis de l'Anses. Rapport d'expertise collective

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    Rapport d'expertise collectiveUn nouveau règlement européen relatif à la lutte contre Xylella fastidiosa (règlement d’exécution UE 2020/1201 de la Commission du 14 août 2020, relatif aux mesures visant à prévenir l’introduction et la dissémination dans l’Union de Xylella fastidiosa) propose aux États membres de l'Union européenne une approche de gestion des foyers de la bactérie plus adaptée à la pluralité des situations phytosanitaires rencontrées sur le terrain que le précédent règlement (décision d’exécution UE 2015/789 de la Commission du 18 mai 2015 modifiée, relative à des mesures visant à éviter l’introduction et la propagation dans l’Union de Xylella fastidiosa). En particulier, ce nouveau règlement assouplit les conditions dérogatoires à l'arrachage des végétaux spécifiés dans les zones infectées, de même que les conditions de replantation de végétaux spécifiés dans les zones infectées ou encore la mise en circulation des végétaux spécifiés en dehors des zones délimitées. Il revient à chaque État membre de décider d'arracher ou de maintenir certaines espèces végétales ou certains individus qui présenteraient un intérêt patrimonial particulier.Il est demandé de « construire un arbre de décision afin d’éclairer et d'apporter un appui technique et scientifique aux services de l'État qui mettent en œuvre les mesures de gestion de foyer en France métropolitaine (y compris en Corse). En particulier, il […] est demandé de lister les différents critères de risque à prendre en considération afin que les services de l’État puissent arbitrer du maintien ou non des végétaux spécifiés dans les zones infectées. Ces critères peuvent être d'ordre biologique, économique ou pédoclimatique. L'évaluation devra porter, par ordre de priorité, sur les espèces suivantes : olivier, agrumes du genre Citrus, laurier-rose, arbres fruitiers d'ornement du genre Prunus (amandier, cerisier), autres espèces spécifiées des sous-espèces multiplex et pauca » de X. fastidiosa

    Ambroisie trifide et Ă  Ă©pis lisses deux poids, deux mesures

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    audience: researcher, professional, studentCONTEXTE - À la demande des mi­nistères chargés de la santé, de l'envi­ronnement et de l'agriculture, I' Anses a réalisé les ARP de l'ambroisie trifide (Ambrosia trifida) et l'ambroisie à épis lisses (Ambrosia psilostachya). RÉSULTAT - Malgré la proximité botanique de ces espèces, le groupe d'expert a proposé deux conclusions différentes. Si l'ambroisie à épis lisses ne semble pas nécessiter de mesure stricte de gestion, il a été recommandé une gestion la plus rigoureuse possible de l'ambroisie trifide. À la suite de ce travail, l'ambroisie trifide pourrait être inscrite sur la liste des espèces euro­péennes nécessitant la mise en place de plan de gestion obligatoire

    Ambroisie trifide, ambroisie Ă  Ă©pis lisses : deux poids, deux mesures

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    National audienceA la demande des Ministères chargés de la santé, de l'environnement et de l'Agriculture, l'ANSES a réalisé des ARP de l'ambroisie trifide (Ambrosia trifida) et l'ambroisie à épis lisses (Ambrosia psilostachya). Résultat : Malgré la proximité botanique de ces espèces, le groupe d'expert a proposé deux conclusions différentes. Si l'ambroisie à épis lisses ne semble pas nécessiter de mesure stricte de gestion il a été recommandé une gestion la plus rigoureuse possible de l'ambroisie trifide. A la suite de ce travail, l'ambroisie trifide pourrait être inscrite sur la liste des espèces européennes nécessitant la mis en place de plan de gestion obligatoire
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