35 research outputs found

    Didactiques de l’intercompréhension et enseignement du français en contexte plurilingue

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    Intercomprehension is an innovative technique for teaching and learning based on the ability of speakers quickly to master techniques for transferring competences between related languages, principally with respect to comprehension. This methodology relies on activities contrasting with those communicative practices that have become the rule in the area of teaching language and cultures, such as translation, contrastive grammar, the importance of writing. The methodological common denominator is that of a plurilingual and pluricultural pedagogy. Learning French thus opens a door to a range of romance languages spoken by more than 500 million people throughout the world. For French-speakers, intercomprehension represents a means of rapid access to related languages and cultures, at the same time encouraging reflexive observation of the first language. The practice of intercomprehension educates for plurilingualism. It targets the development of a new relationship with languages, by means of an active practice of observation, which makes it possible to justify the acquisition of partial competencies in a language as a valid goal for learning

    Les politiques éducatives et le français à l’heure du condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (1901-1980)

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    Pendant la période du condominium franco-britannique (1901-1980), la scolarisation des peuples autochtones sur l’archipel des Nouvelles-Hébrides, aujourd’hui Vanuatu, fut d’abord l’œuvre des missions chrétiennes, divisées linguistiquement entre des catholiques francophones et des protestants très largement anglophones, qui disposaient d’attitudes contrastées sur la place des langues maternelles dans l’éducation, et ont donné naissance à un clivage linguistique entre « francophones » et « anglophones », proportionnel aux sphères d’influence des missions. Le développement de l’éducation laïque appliqué aux populations autochtones s’est fait progressivement, surtout après la Deuxième Guerre mondiale, et par une initiative française. La France souhaitait de la sorte renforcer la place du français dans l’éducation, dont la faiblesse tenait à celle des missions catholiques sur l’archipel. À la veille de l’indépendance, le nombre d’établissements scolaires de langue française a considérablement augmenté, surtout grâce au soutien de l’Éducation nationale, pour atteindre une parité entre les langues d’éducation. Mais l’effort budgétaire pour maintenir cet équilibre ne sera pas poursuivi au moment de l’indépendance, mettant au jour non tant l’influence respective des puissances coloniales mais davantage les principes budgétaires diamétralement différents entre les deux systèmes, liés à une politique française de substitution imposée par un principe d’égalité mal évalué dans ce contexte.During the first 50 years of the Anglo-French Condominium of the New Hebrides, now Vanuatu, (1901-1960), education policy towards indigenous people was massively conducted by the various Christian missions settled on the archipelago, which introduced English and French predominantly as the language of instruction and literacy, with a large domination of English against French as a result of the major diffusion of Presbyterian and Anglican missions. The development of public education towards indigenous has taken place gradually after World War II, under the initiative of France, which wanted by an extensive Education for all policy avant la lettre to reinforce the importance of French in education, whose weakness was basically a result of the weakness of the Catholic missions in the archipelago. On the eve of independence, the number of French-language schools has been increased significantly to achieve parity between languages of education, mainly with the support of public teachers coming from France. The new Nation hardly was in a position to keep such a financial effort, especially by comparing the importance of public funding in education budget building. This paper illustrates how language policy decided by the independent Vanuatu was guided not so much by the diplomatic influence of the colonial powers but more drastically by the different budgetary principles in action within the two systems

    L’intercompréhension comme instrument d’une politique du plurilinguisme

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    Les enjeux linguistiques de la mondialisation sont presents a deux niveaux : la préservation d’un environnement linguistique menacé et un traitement équitable dans le droit d’accès à l’information et à la communication. Ceux-ci developpent des implications antagonistes: la préservation de la diversité du patrimoine linguistique cherche le maintien du plus grand nombre de langues et les progrès de l’éducation induisent une relative convergence linguistique. Pour concilier ces antagonismes, il est souhaitable de développer une pédagogie de la compétence plurilingue et pluriculturelle, qui transfère dans l’environnement scolaire les usages plurilingues de la vie courante, et propose une révision des programmes d’éducation mettant en valeur le plurilinguisme. Cette pedagogie est celle de l'intercomprehension, appliquee dans le cadre d'une education plurilingue qui evite le renforcement de l'hegemonie linguistique non pour des raisons ideologiques mais par equilibre entre couts et efforts linguistiques

    Les politiques éducatives et le français à l’heure du condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (1901-1980)

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    During the first 50 years of the Anglo-French Condominium of the New Hebrides, now Vanuatu, (1901-1960), education policy towards indigenous people was massively conducted by the various Christian missions settled on the archipelago, which introduced English and French predominantly as the language of instruction and litteracy, with a large domination of English against French as a result of the major diffusion of presbyterian and Anglican missions. The development of public education towards indigenous has taken place gradually after World War II, under the initiative of France, which wanted by an extensive Education for all policy avant la lettre to reinforce the importance of French in education, whose weakness was basically a result of the weakness of the Catholic missions in the archipelago. On the eve of independence, the number of French-language schools has been increased significantly to achieve parity between languages of education, mainly with the support of public teachers coming from France. The new Nation hardly was in a position to keep such a financial effort, especially by comparing the importance of public fundings in education budget building. This paper illustrates how language policy decided by the independent Vanuatu was guided not so much by the diplomatic influence of the colonial powers but more drastically by the different budgetary principles in action within the two systems

    Le corps de la tristesse - The embodied sadness

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    L’analyse des métaphores de la tristesse révèle un processus multiforme où entrent en jeu des facteurs historiques, culturels et sociaux aussi bien que langagiers. Mais les représentations mentales de la tristesse intègrent avant tout une relation au corps et à la volumétrie de l’espace. La communication établit une revue des lieux métaphoriques de la tristesse en français moderne, soit que la tristesse soit nommément mentionnée soit qu’elle soit directement connotée par la forme expressive. L'espace métaphorique de la tristesse se concrétise à travers trois schémas fondamentaux incluant tous les autres : les deux premiers décrivent la relation contenant/contenu, selon que la tristesse soit localisée tantôt dans l’une ou l’autre position ; le troisième représente la tristesse comme un élément extérieur qui empêche le mouvement et la vie de la personne

    Cambodge

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    actualité de la francophonie en Asie du Sud Es

    2e congrès mondial de linguistique française

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    Les enjeux linguistiques de la mondialisation sont presents a deux niveaux : la préservation d’un environnement linguistique menacé et un traitement équitable dans le droit d’accès à l’information et à la communication. Ceux-ci developpent des implications antagonistes: la préservation de la diversité du patrimoine linguistique cherche le maintien du plus grand nombre de langues et les progrès de l’éducation induisent une relative convergence linguistique. Pour concilier ces antagonismes, il est souhaitable de développer une pédagogie de la compétence plurilingue et pluriculturelle, qui transfère dans l’environnement scolaire les usages plurilingues de la vie courante, et propose une révision des programmes d’éducation mettant en valeur le plurilinguisme. Cette pedagogie est celle de l'intercomprehension, appliquee dans le cadre d'une education plurilingue qui evite le renforcement de l'hegemonie linguistique non pour des raisons ideologiques mais par equilibre entre couts et efforts linguistiques

    Cambodge

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    La mort de Norodom Sihanouk à Pékin le 15 octobre 2012, à l'âge de 89 ans, marque la disparition du dernier des pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle qui, avec Senghor, Bourguiba et Diallo, avaient contribué à créer en 1970 une agence de coopération pour les peuples qui ont, selon la formule consacrée, « le français en partage ». Sihanouk, chef d’Etat mais aussi poète et artiste, amoureux ardent de la langue française, était de ceux-là. Le roi-père du Cambodge était aussi le dernier des principaux chefs d’Etat ayant participé à la conférence de Bandung en 1955, au cours de laquelle le souverain affirmait la neutralité du royaume dont il venait d’obtenir l’indépendance totale (1953), contribuant ainsi à constituer le mouvement des non-alignés dans le contexte de la guerre froide. Dans la tourmente des conflits affectant le Viet Nam voisin, Sihanouk cherche alors l’équilibre et ses choix difficiles pour un pays soumis aux pressions des grandes puissances constituent autant d’engagements politiques qui ont marqué l’histoire mondiale du vingtième siècle, bien au-delà des frontières de l’Asie du Sud-Est. Jean-Claude Pomonti résumait dans Le Monde, au moment de sa disparition, les fondamentaux qui ont guidé tout au long de sa vie les prises de position du souverain : « une francophilie qui ne se démentira jamais ; une "reconnaissance éternelle" à l'égard de la Chine, son hôte intéressé des moments difficiles; la conscience que le Cambodge doit, en dernier recours, cohabiter avec le Viet Nam, encombrant voisin; et le rejet de sa destitution en 1970, à ses yeux le pire des crimes de lèse-majesté ». Il convient toutefois de rappeler pour ceux qui l’ignoreraient les principaux événements qui ont jalonné le parcours d’une figure politique de premier plan, d’un chef d’Etat protagoniste ou témoin d’événements tragiques qui se sont succédé sur un même sol, avec pour terrible point d’orgue le génocide organisé par le régime du Kampuchea démocratique
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