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    La « responsabilité partagée » des États pour des violations de la Convention européenne des droits de l’homme

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    States parties to the European Convention of Human Rights sometimes participate with another State, international organisation or non-State actor in a violation of the Convention. In this context, this article analyses the way in which the European Court of Human Rights has applied and interpreted the relevant rules on the responsibility of States and international organisations as codified by the International Law Commission. In particular, this article examines the case law of the Court in relation to the attribution of conduct and the responsibility of a State in connection with an internationally wrongful act of another State or international organisation. The footprint of this case law is not limited to a confirmation, sometimes mechanical, of the rules in question, but quite often departs from these rules and contributes to their development. This brings us to a complex question, which remains open for the time being, namely whether we are before an interpretation of general law of international responsibility by the Court, a special regime of responsibility in the context of the European Convention of Human Rights, or yet an extensive interpretation of certain primary rules contained therein.Les États parties à la Convention européenne des droits de l’homme participent parfois avec un autre État, une organisation internationale, ou un acteur non étatique, à la violation de celle-ci. Dans ce contexte, cet article se penche sur l’approche de la Cour européenne des droits de l’homme dans l’application et l’interprétation des règles pertinentes de la responsabilité des États et des organisations internationales codifiées par la Commission du droit international. Cet article examine en particulier la jurisprudence de la Cour en matière de l’attribution de la conduite et de la responsabilité à raison du fait internationalement illicite commis par un État tiers ou une organisation internationale. L’empreinte de cette jurisprudence ne se limite pas à la confirmation, parfois mécanique, des règles en question, mais assez souvent s’écarte de ces règles et contribue à leur développement. Cela nous ramène à une question complexe, qui reste toujours ouverte à l’heure actuelle, soit celle de savoir si nous sommes en l’espèce face à une interprétation du droit général de la responsabilité par la Cour, ou face à un régime spécial de la responsabilité dans le cadre de la Convention européenne des droits de l’homme, ou bien s’il s’agit plutôt d’une interprétation large, par la Cour, de certaines normes primaires consacrées en cette dernière.Los Estados parte en el Convenio Europeo de Derechos Humanos a veces participan con otro Estado, una organización internacional o un agente no estatal en una violación del Convenio. En este contexto, en el presente artículo examina la forma en que el Tribunal Europeo de Derechos Humanos ha aplicado e interpretado las normas pertinentes de responsabilidad de los Estados y las organizaciones internacionales codificadas por la Comisión de Derecho Internacional. En particular, el artículo examina la jurisprudencia de la Corte sobre la atribución del comportamiento y la responsabilidad en relación con el hecho internacionalmente ilícito de otro Estado u organización internacional. La huella de esta jurisprudencia no se limita a confirmar, a veces mecánicamente, las normas en cuestión, sino que muy a menudo se aparta de ellas y contribuye a su desarrollo. Esto nos lleva a una cuestión compleja, que sigue abierta en la actualidad, a saber, si se trata de una interpretación del derecho general de la responsabilidad por parte de la Corte, de un régimen especial de responsabilidad en virtud del Convenio Europeo de Derechos Humanos o bien de una interpretación amplia de ciertas normas primarias consagradas en ese convenio.Lanovoy Vladyslav. La « responsabilité partagée » des États pour des violations de la Convention européenne des droits de l’homme. In: Revue Québécoise de droit international, Hors-série décembre 2020 – 70 ans de la Convention européenne des droits de l’homme : L’Europe et les droits de la personne. pp. 329-349

    La « responsabilité partagée » des États pour des violations de la Convention européenne des droits de l’homme

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    Les États parties à la Convention européenne des droits de l’homme participent parfois avec un autre État, une organisation internationale, ou un acteur non étatique, à la violation de celle-ci. Dans ce contexte, cet article se penche sur l’approche de la Cour européenne des droits de l’homme dans l’application et l’interprétation des règles pertinentes de la responsabilité des États et des organisations internationales codifiées par la Commission du droit international. Cet article examine en particulier la jurisprudence de la Cour en matière de l’attribution de la conduite et de la responsabilité à raison du fait internationalement illicite commis par un État tiers ou une organisation internationale. L’empreinte de cette jurisprudence ne se limite pas à la confirmation, parfois mécanique, des règles en question, mais assez souvent s’écarte de ces règles et contribue à leur développement. Cela nous ramène à une question complexe, qui reste toujours ouverte à l’heure actuelle, soit celle de savoir si nous sommes en l’espèce face à une interprétation du droit général de la responsabilité par la Cour, ou face à un régime spécial de la responsabilité dans le cadre de la Convention européenne des droits de l’homme, ou bien s’il s’agit plutôt d’une interprétation large, par la Cour, de certaines normes primaires consacrées en cette dernière.States parties to the European Convention of Human Rights sometimes participate with another State, international organisation or non-State actor in a violation of the Convention. In this context, this article analyses the way in which the European Court of Human Rights has applied and interpreted the relevant rules on the responsibility of States and international organisations as codified by the International Law Commission. In particular, this article examines the case law of the Court in relation to the attribution of conduct and the responsibility of a State in connection with an internationally wrongful act of another State or international organisation. The footprint of this case law is not limited to a confirmation, sometimes mechanical, of the rules in question, but quite often departs from these rules and contributes to their development. This brings us to a complex question, which remains open for the time being, namely whether we are before an interpretation of general law of international responsibility by the Court, a special regime of responsibility in the context of the European Convention of Human Rights, or yet an extensive interpretation of certain primary rules contained therein.Los Estados parte en el Convenio Europeo de Derechos Humanos a veces participan con otro Estado, una organización internacional o un agente no estatal en una violación del Convenio. En este contexto, en el presente artículo examina la forma en que el Tribunal Europeo de Derechos Humanos ha aplicado e interpretado las normas pertinentes de responsabilidad de los Estados y las organizaciones internacionales codificadas por la Comisión de Derecho Internacional. En particular, el artículo examina la jurisprudencia de la Corte sobre la atribución del comportamiento y la responsabilidad en relación con el hecho internacionalmente ilícito de otro Estado u organización internacional. La huella de esta jurisprudencia no se limita a confirmar, a veces mecánicamente, las normas en cuestión, sino que muy a menudo se aparta de ellas y contribuye a su desarrollo. Esto nos lleva a una cuestión compleja, que sigue abierta en la actualidad, a saber, si se trata de una interpretación del derecho general de la responsabilidad por parte de la Corte, de un régimen especial de responsabilidad en virtud del Convenio Europeo de Derechos Humanos o bien de una interpretación amplia de ciertas normas primarias consagradas en ese convenio
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