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    Waziers « Bas-Terroir » (plaine de la Scarpe, Nord de la France) : les explorations gĂ©ophysiques d’une formation alluviale eemienne

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    International audienceDiscovered in 2013 during an archaeological evaluation, the Palaeolithic site of Waziers has rapidly been chronologically correlated to the Eemian (MIS 5e), becoming thus one of the rare continental records of this interglacial period in northern Europe.This work presents the results from the geophysical surveys performed from 2013 to 2015 to help reconstruct the geomorphological context of the site. The spatial distribution of the electrical properties of the sediment has been determined by two geophysical methods, carried out over the whole area (EM31) and in cross-sections along two profiles (electrical resistivity tomography). The results led to the identification a SW-NE oriented palaeochannel whose sedimentary infill is made of materials with medium resistivity embedded in sediment showing lower resistivityLe gisement palĂ©olithique moyen de Waziers dĂ©couvert en 2013 lors d’un diagnostic archĂ©ologique a rapidement Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  l’Eemien (SIM 5e) devenant ainsi un des rares tĂ©moins continentaux de cet interglaciaire dans le nord de l’Europe.Cet article prĂ©sente les investigations gĂ©ophysiques menĂ©es de 2013 Ă  2015 pour aider Ă  la reconstitution du contexte gĂ©omorphologique de site de Waziers. Deux mĂ©thodes gĂ©ophysiques ont été utilisĂ©es afin de mettre en évidence la distribution spatiale des propriĂ©tĂ©s électriques des sĂ©diments à la fois en plan sur l’ensemble du site (EM31) et en coupe le long de deux profils (tomographie de rĂ©sistivitĂ© Ă©lectrique). Les donnĂ©es obtenues ont permis de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence d’un palĂ©ochenal orientĂ© SW-NE dont le remplissage sĂ©dimentaire est constituĂ© de matĂ©riaux de rĂ©sistivitĂ© moyenne qui s’inscrivent dans des sĂ©diments de plus faible rĂ©sistivitĂ©

    Apports de la cartographie dynamique dans la gestion de la post-catastrophe, le cas du cyclone Irma Ă  Saint-Martin

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    International audienceLe 5 septembre 2017, le cyclone Irma a dĂ©vastĂ© l’üle de Saint-Martin. De catĂ©gorie 5, il est le plus puissant ayant touchĂ© ce territoire et a laissĂ© derriĂšre lui des dĂ©gĂąts trĂšs importants (bĂątiments, infrastructures et rĂ©seaux impactĂ©s Ă  plus de 75%) et la population dĂ©munie. La cellule interministĂ©rielle de crise est activĂ©e le jour mĂȘme et la gestion post-cyclone se met en place rapidement. Nous proposons dans cet exposĂ© de retracer dans un premier temps la chronologie des deux premiers mois de la gestion post-cyclone Ă  partir des donnĂ©es officielles et institutionnelles recueillies via diffĂ©rents canaux (presse locale et nationale, communiquĂ©s de la prĂ©fecture, du MinistĂšre de l’IntĂ©rieur et de la Croix-Rouge principalement). Nous nous sommes concentrĂ©s sur les informations Ă  destination de la population locale (accĂšs aux rĂ©seaux, scolaritĂ©, distributions, abris etc.). Ces donnĂ©es, largement relayĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux ont Ă©tĂ© recoupĂ©es et vĂ©rifiĂ©es dans le souci de ne conserver que les informations considĂ©rĂ©es comme fiables. Un effort important a Ă©tĂ© effectuĂ© afin d’intĂ©grer au maximum les composantes temporelles des informations. Nous avons intĂ©grĂ© ces donnĂ©es dans un SIG dynamique et chronologique permettant une comprĂ©hension et une visualisation spatio-temporelle facilitĂ©e des actions mises en place pour faire face Ă  la crise. Le rĂ©sultat prend la forme d’une WebMap chronologique sous ArcGis Online Ă  partir de laquelle l’utilisateur peut interagir. Une mission de terrain post Irma a eu lieu Ă  Saint-Martin du 28 octobre au 15 novembre 2017. En plus de valider certaines informations pour la cartographie dynamique, des entretiens et des cartes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec des Ă©lĂšves de LycĂ©e et des adultes. Il est donc intĂ©ressant dans un second temps de comparer et d’intĂ©grer Ă  la cartographie dynamique leur propre cartographie des Ă©vĂ©nements (dĂ©placements de population notamment) et de confronter leurs perceptions avec les actions de gestion mises en place par les institutions. Ce travail en cours de rĂ©alisation permettra-t-il de mettre en Ă©vidence des discordances entre les informations officielles et le « ressenti » de la population sur place ? D’autre part, Saint-Martin est un territoire dont les quartiers et les communautĂ©s ont un rĂŽle important. Il sera alors intĂ©ressant d’analyser les disparitĂ©s territoriales par quartier et d’observer si les diffĂ©rences dans la gestion post-catastrophe sont uniquement le fait de l’impact du cyclone

    Suivi de l'érosion d'une berge par photogrammétrie Structure-from-motion

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    International audienceL’érosion des berges joue un rĂŽle important dans les dynamiques des riviĂšres. Cette Ă©rosion contrĂŽleun certain nombre de paramĂštres d’évolution du chenal (migration des mĂ©andres, apport desĂ©diments). C’est un sujet d’étude important notamment pour les gestionnaires de riviĂšres puisquel’érosion des berges est responsable de pertes de terres, de dommages pour des structures ou desouvrages proches de riviĂšres et a aussi un impact sur la diversitĂ© des Ă©cosystĂšmes.Plusieurs mĂ©thodes sont rĂ©guliĂšrement utilisĂ©es pour suivre, quantifier et amĂ©liorer lacomprĂ©hension des processus d’érosion de berges. La mise en place de barres d’érosion enfoncĂ©esdans la berge est souvent utilisĂ©e car facile Ă  mette en Ɠuvre. On dĂ©termine le retrait de la berge enmesurant la longueur de la barre d’érosion mise Ă  nue. Cette mĂ©thode prĂ©sente des inconvĂ©nients ;une information ponctuelle Ă  l’échelle de la berge et des difficultĂ©s Ă  Ă©valuer un Ă©ventuel dĂ©pĂŽt desĂ©diments en pied de berge. D’autres approches font appel Ă  l’utilisation de scanners terrestres (TLS)pour obtenir une reconstruction en 3D, mais le coĂ»t Ă©levĂ© de ces instruments reste encore un freinmajeur Ă  sa diffusion. L’objectif de notre Ă©tude est de mettre en place un suivi rĂ©gulier d’une berge Ă faible coĂ»t, par le recours Ă  la photogrammĂ©trie Structure from motion (Sfm) et l’utilisation delogiciels libres pour toutes les Ă©tapes de post-traitement. Le site d’étude est une portion de berge dela riviĂšre MĂ©rantaise (Yvelines). Il s’agit d’une petite riviĂšre (bassin versant de 36 kmÂČ) pĂ©riurbainecaractĂ©risĂ©e par un rĂ©gime de faible Ă©nergie.La mĂ©thodologie mise en place a consistĂ© Ă  rĂ©aliser une campagne de mesures aprĂšs chaqueĂ©vĂ©nement hydrologique afin d’obtenir des nuages de points en 3D reconstituant la berge enĂ©rosion. A chaque campagne, une centaine de photographies a Ă©tĂ© prise depuis la berge opposĂ©e. Lacomparaison des nuages de points entre deux dates pour Ă©tablir la dynamique de la berge Ă©tudiĂ©enĂ©cessite la crĂ©ation d’un systĂšme planimĂ©trique local contrĂŽlĂ© par un rĂ©seau de benchmarks fixes.Une dizaine de clous d’arpentage, implantĂ©s dans la berge et relevĂ©s Ă  la Station Totale, nous sert depoints de contrĂŽle pour le rĂ©fĂ©rencement et la comparaison des nuages de points en post-traitement(Figure 1). La mĂ©thode des barres d’érosion a Ă©galement Ă©tĂ© effectuĂ©e en parallĂšle pour valider lamĂ©thode Sfm. 10 campagnes de mesures ont Ă©tĂ© effectuĂ©es entre juin 2013 et dĂ©cembre 2014.La reconstruction Sfm a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  partir du logiciel libre VisualSFM (Changchang Wu, 2007,2011). La reconstruction du nuage de points dense a Ă©tĂ© effectuĂ©e en utilisant les logiciels CMVS(Clustering View for Multiview Stereo) et PMVS (Patch-based Multiview Stereo) implĂ©mentĂ©s dansVisualSFM (Figure 2).Le nuage de points obtenu est ensuite importĂ© dans le logiciel libre CloudCompare (GNU GPL). LerĂ©fĂ©rencement est rĂ©alisĂ© dans CloudCompare Ă  partir des coordonnĂ©es des clous relevĂ©es Ă  laStation Totale. L’erreur RMS entre les coordonnĂ©es des clous mesurĂ©es Ă  la Station Totale et lescoordonnĂ©es des clous obtenus aprĂšs rĂ©fĂ©rencement est toujours infĂ©rieure Ă  7mm. Etant donnĂ© latrĂšs grande densitĂ© de points (environ 50 000 points/mÂČ), et afin de comparer les nuages de pointsentre eux, nous avons choisis de ne pas interpoler ces nuages de points afin de ne pas introduired’incertitude liĂ©e Ă  l’interpolation. Nous avons utilisĂ© l’algorithme M3C2 (Lague et al. 2013)implĂ©mentĂ© dans CloudCompare pour calculer les diffĂ©rences directement entre deux nuages depoints Ă  deux dates diffĂ©rentes (Figure 3) et obtenir une estimation de confiance statistique dans leschangements dĂ©tectĂ©s. Une fois les traitements effectuĂ©s, les valeurs d’érosion obtenues ont Ă©tĂ©extraites du nuage de points des diffĂ©rences pour ĂȘtre comparĂ©es Ă  celles mesurĂ©es sur le terrain parla mĂ©thode des barres d’érosion (Figure 4.)Les rĂ©sultats obtenus permettent de suivre finement l’évolution de la berge que ce soit en termesd’érosion mais aussi d’accumulation en lien avec les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements hydrologiques etmĂ©tĂ©orologiques. La haute rĂ©solution des donnĂ©es est bien adaptĂ©e Ă  l’étude des riviĂšres de faibleĂ©nergie dont l’évolution est parfois de quelques centimĂštres par an seulement. Le faibleinvestissement, Ă  la fois financier par l’utilisation de logiciels libres et humain par l’utilisation de lamĂ©thode Sfm, satisfait pleinement nos exigences et a permis de rĂ©pĂ©ter rĂ©guliĂšrement lescampagnes de mesures. Enfin l’arrivĂ©e de nouveaux algorithmes permettant de comparer des nuagesde points directement entre eux sans passer par un maillage 2D accĂ©lĂšre le traitement et permet decontinuer Ă  travailler en 3D tout en s’affranchissant des incertitudes liĂ©es Ă  l’interpolation

    Suivi de l'érosion d'une berge par photogrammétrie Structure-from-motion

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    International audienceL’érosion des berges joue un rĂŽle important dans les dynamiques des riviĂšres. Cette Ă©rosion contrĂŽleun certain nombre de paramĂštres d’évolution du chenal (migration des mĂ©andres, apport desĂ©diments). C’est un sujet d’étude important notamment pour les gestionnaires de riviĂšres puisquel’érosion des berges est responsable de pertes de terres, de dommages pour des structures ou desouvrages proches de riviĂšres et a aussi un impact sur la diversitĂ© des Ă©cosystĂšmes.Plusieurs mĂ©thodes sont rĂ©guliĂšrement utilisĂ©es pour suivre, quantifier et amĂ©liorer lacomprĂ©hension des processus d’érosion de berges. La mise en place de barres d’érosion enfoncĂ©esdans la berge est souvent utilisĂ©e car facile Ă  mette en Ɠuvre. On dĂ©termine le retrait de la berge enmesurant la longueur de la barre d’érosion mise Ă  nue. Cette mĂ©thode prĂ©sente des inconvĂ©nients ;une information ponctuelle Ă  l’échelle de la berge et des difficultĂ©s Ă  Ă©valuer un Ă©ventuel dĂ©pĂŽt desĂ©diments en pied de berge. D’autres approches font appel Ă  l’utilisation de scanners terrestres (TLS)pour obtenir une reconstruction en 3D, mais le coĂ»t Ă©levĂ© de ces instruments reste encore un freinmajeur Ă  sa diffusion. L’objectif de notre Ă©tude est de mettre en place un suivi rĂ©gulier d’une berge Ă faible coĂ»t, par le recours Ă  la photogrammĂ©trie Structure from motion (Sfm) et l’utilisation delogiciels libres pour toutes les Ă©tapes de post-traitement. Le site d’étude est une portion de berge dela riviĂšre MĂ©rantaise (Yvelines). Il s’agit d’une petite riviĂšre (bassin versant de 36 kmÂČ) pĂ©riurbainecaractĂ©risĂ©e par un rĂ©gime de faible Ă©nergie.La mĂ©thodologie mise en place a consistĂ© Ă  rĂ©aliser une campagne de mesures aprĂšs chaqueĂ©vĂ©nement hydrologique afin d’obtenir des nuages de points en 3D reconstituant la berge enĂ©rosion. A chaque campagne, une centaine de photographies a Ă©tĂ© prise depuis la berge opposĂ©e. Lacomparaison des nuages de points entre deux dates pour Ă©tablir la dynamique de la berge Ă©tudiĂ©enĂ©cessite la crĂ©ation d’un systĂšme planimĂ©trique local contrĂŽlĂ© par un rĂ©seau de benchmarks fixes.Une dizaine de clous d’arpentage, implantĂ©s dans la berge et relevĂ©s Ă  la Station Totale, nous sert depoints de contrĂŽle pour le rĂ©fĂ©rencement et la comparaison des nuages de points en post-traitement(Figure 1). La mĂ©thode des barres d’érosion a Ă©galement Ă©tĂ© effectuĂ©e en parallĂšle pour valider lamĂ©thode Sfm. 10 campagnes de mesures ont Ă©tĂ© effectuĂ©es entre juin 2013 et dĂ©cembre 2014.La reconstruction Sfm a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  partir du logiciel libre VisualSFM (Changchang Wu, 2007,2011). La reconstruction du nuage de points dense a Ă©tĂ© effectuĂ©e en utilisant les logiciels CMVS(Clustering View for Multiview Stereo) et PMVS (Patch-based Multiview Stereo) implĂ©mentĂ©s dansVisualSFM (Figure 2).Le nuage de points obtenu est ensuite importĂ© dans le logiciel libre CloudCompare (GNU GPL). LerĂ©fĂ©rencement est rĂ©alisĂ© dans CloudCompare Ă  partir des coordonnĂ©es des clous relevĂ©es Ă  laStation Totale. L’erreur RMS entre les coordonnĂ©es des clous mesurĂ©es Ă  la Station Totale et lescoordonnĂ©es des clous obtenus aprĂšs rĂ©fĂ©rencement est toujours infĂ©rieure Ă  7mm. Etant donnĂ© latrĂšs grande densitĂ© de points (environ 50 000 points/mÂČ), et afin de comparer les nuages de pointsentre eux, nous avons choisis de ne pas interpoler ces nuages de points afin de ne pas introduired’incertitude liĂ©e Ă  l’interpolation. Nous avons utilisĂ© l’algorithme M3C2 (Lague et al. 2013)implĂ©mentĂ© dans CloudCompare pour calculer les diffĂ©rences directement entre deux nuages depoints Ă  deux dates diffĂ©rentes (Figure 3) et obtenir une estimation de confiance statistique dans leschangements dĂ©tectĂ©s. Une fois les traitements effectuĂ©s, les valeurs d’érosion obtenues ont Ă©tĂ©extraites du nuage de points des diffĂ©rences pour ĂȘtre comparĂ©es Ă  celles mesurĂ©es sur le terrain parla mĂ©thode des barres d’érosion (Figure 4.)Les rĂ©sultats obtenus permettent de suivre finement l’évolution de la berge que ce soit en termesd’érosion mais aussi d’accumulation en lien avec les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements hydrologiques etmĂ©tĂ©orologiques. La haute rĂ©solution des donnĂ©es est bien adaptĂ©e Ă  l’étude des riviĂšres de faibleĂ©nergie dont l’évolution est parfois de quelques centimĂštres par an seulement. Le faibleinvestissement, Ă  la fois financier par l’utilisation de logiciels libres et humain par l’utilisation de lamĂ©thode Sfm, satisfait pleinement nos exigences et a permis de rĂ©pĂ©ter rĂ©guliĂšrement lescampagnes de mesures. Enfin l’arrivĂ©e de nouveaux algorithmes permettant de comparer des nuagesde points directement entre eux sans passer par un maillage 2D accĂ©lĂšre le traitement et permet decontinuer Ă  travailler en 3D tout en s’affranchissant des incertitudes liĂ©es Ă  l’interpolation

    Mission géoarchéologique

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    Chabrol Antoine, Kapsimalis Vasilios, Stephan Pierre, Virmoux Clément. Mission géoarchéologique. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 138, livraison 2, 2014. pp. 694-703
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