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    L\u27ange des petits enfants

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    A l\u27abri de mon aile,En paix coulez vos jours;Je suis l\u27ange fidèleQui vous sourit toujoursQui vous sourit toujours. Près de vous Dieu m\u27envoie,Jolis petits enfants,Pour garder votre joieEt partager vos chants. Planant sur votre trace,Essaim au vol léger,Contre qui vous menaceJe sais vous protéger,Je sais vous protéger! Pour vous je fais écloreLes fleurs de l\u27églantier,Les rayons de l\u27auroreEt l\u27ombre du sentier; Dans vos regards limpidesJe mets l\u27azur des cieux,Sur vos lèvres timides,Des baisers précieux!Des baisers précieux! Lorsque de la prièreL\u27heure sonne pour vous,A vos côtés sur terreJe m\u27incline à genoux. Laissez-moi sans alarmes,Enfants, lire en vos coeurs:J\u27aurai toujours des larmesA mêler à vos pleurs,A mêler à vos pleurs

    Le pain de l\u27enfant : romance

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    Beau lutin rose à tê te folle,pourquoi, cher enfant, dans vos jeuxain si perdre au vent qui s\u27envole ce pain qui ferait tant d\u27heureux? Oh! non, non, n\u27émiettez pasle pain sur vos pas, mon ange!Et de peur que Dieu ne se venge,et de peur que Dieu ne se vengesi vous en avez trop pensez... pensezà ceux qui n\u27en ont pas assez! Parcourez le val solitairelà, mon trésor, bien des paleursvous diront à quel prix la terrele vend aux bras des laboureurs ...Oh! ... Il est encor, de par la vie,des indigents autour de nous...plus d\u27un vous voit qui porte envieà l\u27oiseau quêtant après vous!..Oh! ... Puis la fortune est infidèle,vous le saurez, mes blonds amours...souvent le pain fuit avec elle,et la faim revient tous les jours!..Oh! ..

    L\u27amour de l\u27or : pour voix de basse

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    Un Vieillard tout creusé de rides,le front courbé,l\u27oeil scintillant,plongeait ses regards avides sur un trésor richeet brilliant:oh! disait il, que mon âme est ravie! c\u27est là mon sang,c\u27est là ma vie,c\u27est mon bonheur!c\u27est plus encor c\u27est mon amour c\u27est mon amour l\u27amour de l\u27or!de l\u27or de l\u27or de l\u27or de l\u27or toujour, de l\u27or! sans richesse, sans richesse,oh! mieux vaut mieux vaut la mort de l\u27or! de l\u27or! de l\u27or!toujours de l\u27or! de l\u27or! de l\u27or! de l\u27or! jusqu\u27a la mort! Loin de moi fuyez, jeunes femmes!non, vous neme seduirez pas!vous poète aux ardentes flammes, a mon coeur vous parlez trop bas:laissez moi contempler encore ces ducats au bruit plus sonore;ce langage parle plus fort:c\u27est mon amour!l\u27amour de l\u27or! Mais bientôt le vieillard cupide,la main brulante et l\u27oeil éteint,mourant sur un grabat humide,maudissait encor le destin.oh! lui diton, quittant la terre, l\u27amour du Ciel c\u27est la prière!non, non! le Ciel c\u27est ce trésor,et mon amour et mon amour, l\u27amour de l\u27or

    Nina la glaneuse

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    Un jour Nina pauvre enfant du village,Au champ de blé d\u27un riche moissonneur,D\u27un pas discret, se rendait à l\u27ouvragePour recueillir quelques épis en fleurs. Belle elle éteat, sa voix enchanteresse;Avec quinze ans, c\u27était la sa richesse:Aussi le fils du fermier Mathurin,En soupirant répétait ce refrain: Glanez, glanez, ma petite glanense,Avec le tems avec le tems vous serez plus heureuse!Glanez, glanez, parmi ces épis d\u27or glanez, glanez, glanez, glanez ma petite glaneuse:Pour vous pour vous ces épis d\u27or muriront encor. Chacun savait que la pauvre fillette,Au bleu regard, au sourire charmant;La nuit, le jour pour sa mère inquièteAvec ardeur travaillait constamment; Aussi le soir près de sa vieille mère,Après avoir murmuré sa prière,Il lui semblait qu\u27une voix descendaitDu haut du Ciel et tout bas lui disait: Glanez Sa mère, hélas! solitaire et rêveuse,Reçut un jour le fermier Mathurin:Je viens, dit-il, voir ma jeune glaneuse,Et pour mon fils vous demander sa main. L\u27hymen bientôt exauça leur prièreEn un palais il change a la chaumière,Et le bon père heureux de leur bonheur,Priant pour eux, les bénit sur son coeur: Et puis il dit: ma petite glaneuse,Voici le tems, voici le tems d\u27etre enfin plus heureuse!Ne glanez plus, car tous mes épis d\u27orExprès pour vous exprès pour vous ma petite glaneuse,Exprès pour vous épis d\u27ormuriront encor

    Mignonne : romance

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    MignonneEst le nom que je donne àcelle que chérit mon coeur:C\u27est un enfant plein de douceur,Son innocence est sa couronneEt sa parure est la fraicheur.Mignonne, Mignonne,Oh! ma MignonneAh! qu\u27à moi ton âme s\u27abandonne!Mavoix t\u27implore avec ardeur Mignonne! Mignonne!Un seul regard pour mon bonheur. Mignonne! à lâme douce et bonne,Lefront modeste et l\u27air pieux,Savoix, écho mystérieux,Entous mes sens vibre et résonneComme un concert délicieux...Mignonne! Mignonne!Oh! ma Mignonne!Ah! qu\u27a moi ton âme s\u27abandonne!Vois les pleurs qui brûlent mes yeux!Mignonne! Mignonne!Que ton amour m\u27ouvre les cieux! Mignonne!Ce nom que je te donne Sera le gage de ma foi:Je n\u27aimerai jamais que toi;De mon destin dispose, ordonne:Ton seul désir sera ma loi...Mignonne! Mignonne!Oh! ma Mignonne!Ah! tu n\u27es ni reine ni baronne,Mais si ton coeur se donne a moi,Mignonne, Mignonne,Je serai plus fier oui plus fier que le Roi

    Le sourire de mon enfant : romance

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    Naguere encor j\u27aimais le bal,ces nuits d\u27ivresse et d\u27harmonie où l\u27archet donne le signaldu règne de la plus jolie;portant au front la blanche fleuraussi fraiche et moins simple qu\u27elle,j\u27aimais le murmure enchanteur,disant quand j\u27entrais: qu\u27elle est belle! Mais je suis mère, et pour moi maintenant,il n\u27est bal si brillantqui vaille le premier sourire, le doux sourire de mon enfant. Oui, je suis mère et pour moi maintenantil n\u27est bal si brillantqui vaille le premier sourire, un seul sourire de mon enfant. J\u27aimais naguère au son du cor,suivre le cerf sous les grands chênes souvent je crois entendre encorl\u27appel des fanfares lointaines!ton pied léger frappe le sol:partons ma cavale intrépide comme autrefois dans notre volde vançons la meute rapide!.. Mais je suis mère et pour moi maintenant,il n\u27est jeu si bruynantqui vaille le premier sourire, le doux sourire de mon enfant!oui je suis mère et pour moi maintenantil n\u27est jeu si bruyantqui vaille le premier sourire,un seul sourire de mon enfant. C\u27étaient toujours plaisirs nouveaux,lorsqu\u27aux cieux scintillait l\u27étoile,la barque glissant sur les eauxpour moi gonflait sa blanche voile,l\u27hiver; quand loin de nos valonsfuy ait l\u27hirondelle craintive,ma voix, orgueil de nos salons,ravissait la foule attentive!.. Mais je suis mère et depuis ce moment,je ne sais plus qu\u27un chant,le chant qui calmant son maryre rend le sourire,à mon enfant, oui je suis mère dpuis cemoment,je ne sais plus qu\u27un chant,le chant qui calmant son martyre,rend le sourire à mon enfant

    La voile bénie

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    Mon fils est parti!...je l\u27attends ici,sur le rivage.ils disent tout bas qu\u27il est mort,làbas, dans un naufrage. lui mort!.mais qui donc dit cela!...non non, je sais qu\u27il reviendra,le jour qu\u27il partit,à la Vierge j\u27ai dit:protège et bénis cette voile,du marin blanche étoile,oh! rassure mon coeur alarmé!.protège et bénis cette voile,qui m\u27emporte mon fils vien aimé,qui m\u27en porte mon fils bien aimé! Quand mon coeur s\u27en va,la Vierge vient là et me console.en elle j\u27ai foi,et l\u27on dit de moique je suis folle!moi folle!...Oh je ne le suis pas!..hier, je la priais tout basla Vierge, la nuitm\u27apparut et me dit:vois-tu, sur les mers,cette voille!elle suit mon étoile...oh! rassure ton coeur alarmé!vois-tu sur les mers cette voile,qui ramène ton fils vien aimé,qui ramène ton fils bien aimé! Mais làbas, làbas,ne voyez vous pasle Brick de guerre?...nul ne le voyait:et chacun disait\u3c\u3epourtant, la voile grandissait....au port un vaisseau s\u27élaincait!mon fils... je le voi!oui ma mère,c\u27est moi!...la Vierge a sauve notre voile!sur les mers, son étoileme guidait vers ton coeur alarmé!la Vierge a sauvé notre voile!et ramène ton fils bien aimé!oui, c\u27est moi c\u27est ton fils!c\u27est ton fils bien aimé
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