Provenance research and Perseverance: the testimony of an archivist

Since the early 1990s elaborated research on looted WWII cultural assets has mainly focused on the war period and the immediate post-war years. The purpose was obvious and practical: documenting and facilitating restitution claims. When we examine archival restitutions so far we can conclude that important results have been achieved. But this should not prevent us from evaluating our approach and deepening our research. It is clear that our quest is far from finished. Cooperatively with archivists from the countries whose archival material remain, the contribution of colleagues in the archival institutions concerned could be vital to opening new perspectives and to create possibilities for further research and international co-operation. The Russian archival administration and the archivists in the former Osobyi archive in Moscow have failed to do so. Now the international community must take on the responsibility. The enforcement of this steady process will depend on the joint efforts of archivists from East and West and will need to be based on international law and universal archival principles and practices. The main purpose of my contribution is to indicate the importance, the relevancy and the practical feasibility of such a joint scientific and archival task

The Nazi looting of books in Belgium and their partial restitution. A status quaestionis

Ce colloque s’est tenu les jeudi et vendredi 23 et 24 mars 2017, à la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations et à la Bibliothèque nationale de France, Il a été organisé par le Centre Gabriel Naudé de l\u27Ecole nationale supérieure des sciences de l\u27information et des bibliothèques (ENSSIB), l\u27Institut d\u27histoire du temps présent (IHTP, UMR CNRS Paris 8) et l\u27Université Paris Diderot (EA Identités, cultures, territoires), avec le soutien de la Bibliothèque nationale de France, de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de la Claims Foundation, de la Fondation Maison des Sciences de l\u27Homme et du Deutscher Akademischer Austauschdienst. Au cours de ce colloque, une douzaine de livres, datant du XVIIe siècle et retrouvés dans ses collections par la Bibliothèque centrale et régionale de Berlin (Zentral -und Landesbibliothek) ont été restitués à trois ministères français (ministère des Affaires étrangères, ministère de l\u27Intérieur, ministère de la Justice) auxquels ils avaient été spoliées en juin 1940. Un registre manuscrit d\u27état civil des années 1751-1771, spolié à la commune de Verpel (Ardennes) lui sera également restitué. Associé à ce colloque en ligne, les Presses de l’Enssib proposent Où sont les bibliothèques françaises spoliées par les nazis ? ouvrage coordonné par Martine Poulain qui a rassemblé les contributions, enrichies, concernant particulièrement l’histoire d’environ 14 000 livres spoliés et déposés dans une quarantaine de bibliothèques françaises entre 1950 et 1953, et leurs caractéristiques. https://presses.enssib.fr/catalogue/ou-sont-les-bibliotheques-francaises-spoliees-par-les-nazi