5 research outputs found

    Kundera et Khoury-Ghata, visions de l'absence

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    Milan Kundera, écrivain né en République tchèque qui commence à écrire en français tardivement. Vénus Khoury-Ghata, écrivain née au Liban qui écrit en français, tout en puisant ses racines littéraires dans une tradition linguistique autre. Tout écrivain construit une langue propre qui individualise sa voix littéraire. Dans le cas des écrivains qui empruntent une langue autre que leur langue maternelle, le lien qui s'établit entre eux est particulier et puissant. À la lumière des concepts d'appartenance et de «déterritorialisation», nous analyserons dans cet article le sens de l'absence et du retour pour ces auteurs, non seulement dans leurs romans, mais aussi dans leur vécu et leurs choix

    Les cinémas arabes en tournée et en tournage festivalier

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    Au cours des deux dernières décennies, les festivals de cinéma arabe se sont multipliés partout dans le monde, à l'intérieur et à l'extérieur des frontières du monde arabe. Leurs fonctions et leurs actions sont complexes. D'un côté, ils cherchent à diffuser le cinéma arabe, à faire connaître les sociétés qu'il dépeint et où il est créé. De l'autre, ils agissent sur l'imaginaire des sociétés réceptrices mais aussi, en retour, sur les créations cinématographiques elles-mêmes. Afin d’illustrer ce sujet, l'étude se fonde sur un échantillon de festivals sélectionnés en fonction de leur longévité et de leur situation géographique. Tous les festivals mentionnés ont donc existé pendant au moins cinq ans ou ont lieu depuis 2009 sur les cinq continents. La mission et le format de la première édition de ces festivals ont servi de base à cette analyse, ce qui permet d'établir un lien entre ces événements cinématographiques et les contextes politiques, sociaux et culturels dans lesquels ils s'inscrivent.Over the past two decades, Arab film festivals have proliferated all around the world, inside and outside the borders of the Arab world. Their purpose and actions are complex. On the one hand, they endeavor to introduce Arab films and, with them, the societies which they portray and within which they are made. On the other hand, they have an effect on the image of the Arab culture constructed by the receiving societies, and, in turn on the film creations themselves. To shed light on the subject, we studied a sample selected according to longevity and geographical situations: the festivals we selected have been in existence for at least five years or have been created since 2009 on all continents. We focused our study on the mission and format of these festivals’ first year editions, thereby connecting these cinematographic events to the political, social and cultural contexts in which they take place

    Kundera et Khoury-Ghata, visions de l'absence

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    Milan Kundera, écrivain né en République tchèque qui commence à écrire en français tardivement. Vénus Khoury-Ghata, écrivain née au Liban qui écrit en français, tout en puisant ses racines littéraires dans une tradition linguistique autre. Tout écrivain construit une langue propre qui individualise sa voix littéraire. Dans le cas des écrivains qui empruntent une langue autre que leur langue maternelle, le lien qui s'établit entre eux est particulier et puissant. À la lumière des concepts d'appartenance et de «déterritorialisation», nous analyserons dans cet article le sens de l'absence et du retour pour ces auteurs, non seulement dans leurs romans, mais aussi dans leur vécu et leurs choix

    Cinémas arabes du XXIe siècle. Nouveaux territoires, nouveaux enjeux

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    Loin des feux qui ont fait jadis sa gloire, le cinéma des pays arabes se réinvente sous l’effet de dynamiques de production et d’exposition des films, dans des expérimentations visuelles inédites et dans un nouveau rapport à la prise et à la consommation d’images. Ce sont ces mutations et ce qu’elles disent de ce territoire, qui va de l’Atlantique au Golfe, que ce recueil explore. Par l’étude des œuvres, des conditions de production des films, de leur circulation et de leur réception, le cinéma permet en effet aussi d’interroger les évolutions sociales et politiques à l’œuvre dans cette région du monde. La première partie de cet ensemble est construite autour des notions de territoire et de frontière. Celles-ci concernent aussi bien les nouvelles logiques de production et d’exposition de films dans les festivals que l’effacement des frontières entre champs artistiques, et bien entendu la façon dont les films eux-mêmes prennent en charge de multiples manières les questions de représentation territoriale. La seconde partie s’attache à la représentation du pouvoir dans les films et aux liens tissés entre pouvoirs et cinéma au cours de ces dix dernières années. A travers les bouleversements filmés et mis en scène durant les Printemps arabes (voire même avant), cette partie traite bien évidemment du rapport entre cinéma et révolution, mais elle questionne aussi les rapports de pouvoir quand celui-ci se situe à d’autres niveaux, entre les hommes et les femmes, entre les producteurs et les réalisateurs, entre les spectateurs et le film. Elle interroge tout autant la façon dont des partis politiques ou des médias utilisent le film pour accroître leur influence qu’à l’inverse, l’action du cinéma lui-même sur les pouvoirs politiques et sur leurs évolutions. Cette partie s’achève sur une réflexion qui, partant des territoires arabes et des contestations politiques avec et par l’image, interroge de façon plus ample ce qui définit le cinéma au regard des autres images au xxiesiècle
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