Olive baboons, Papio anubis, adjust their visual and auditory intentional gestures to the visual attention of others

International audienceAlthough nonhuman primates' gestural communication is often considered to be a likely precursor of human language, the intentional properties in this communicative system have not yet been entirely elucidated. In particular, little is known about the intentional nature of monkeys' gestural signalling and related social understanding. We investigated whether olive baboons can (1) adjust their requesting gestures to the visual attention of the experimenter with special emphasis on the state of the eyes (open versus closed), and (2) flexibly tailor visual and auditory-based gestures to elaborate their communication as a function of whether or not the experimenter can see them. Using a food-requesting paradigm, we found monkeys able to favour either visual or auditory-based requesting gestures to match the experimenter's visual attention. Crucially, when the human was not visually attending, they silenced visual gestures to some extent but performed more attention-getting gestures. This is, to our knowledge, the first report of monkeys elaborating attention-getting signals to compensate for communication breakdown. Gestural communication was also supported by gaze alternation between the experimenter's face and the food, especially when the human was visually attending. These findings offer evidence that olive baboons understand the state of the eyes in others' visual attention and use requesting gestures intentionally. They emphasize that Old World monkeys shift to acoustic communication when the recipient is not visually attending. In contrast to that of human infants and great apes, this acoustic communication is purely gestural, not vocal

Biology of human hair: Know your hair to control it

Hair can be engineered at different levels—its structure and surface—through modification of its constituent molecules, in particular proteins, but also the hair follicle (HF) can be genetically altered, in particular with the advent of siRNA-based applications. General aspects of hair biology are reviewed, as well as the most recent contributions to understanding hair pigmentation and the regulation of hair development. Focus will also be placed on the techniques developed specifically for delivering compounds of varying chemical nature to the HF, indicating methods for genetic/biochemical modulation of HF components for the treatment of hair diseases. Finally, hair fiber structure and chemical characteristics will be discussed as targets for keratin surface functionalization

Introduction à la partie II

L’élucidation de la façon dont les animaux perçoivent, expérimentent et comprennent leur environnement constitue l’objectif principal de la psychologie de la cognition comparée. Les éthologistes comme les psychologues d’orientation béhavioriste se sont pendant longtemps exclusivement attachés à la description et à l’étude des comportements manifestes, car ceux-ci sont susceptibles d’être quantifiés objectivement pour être ensuite testés à la lumière des hypothèses dérivées des théories évolut..

III Penser la comparaison homme-animal

La théorie darwinienne de l’évolution implique, on l’a vu, une continuité fondamentale entre toutes les formes de vie, de la plus simple à la plus complexe, y compris la pensée. Il serait toutefois simplificateur de considérer que Darwin défendait un continuisme absolu entre les diverses espèces animales et l’homme. En effet, le fondateur de la théorie de l’évolution soulignait d’une part que : l’homme est l’être unique auquel on puisse avec certitude reconnaître la faculté morale…, et cela c..

I De la tabula rasa à la théorie de l’évolution

Dans la tradition occidentale, l’interrogation concernant la ressemblance et les différences entre les animaux et les hommes remonte au moins à Aristote (384-322) et à ses conceptions à propos de la connaissance. Ce philosophe adopte une approche délibérément naturaliste dans laquelle est affirmée la primauté du monde sensoriel et des images, ces dernières rendant la pensée possible. À la naissance, l’esprit est une tabula rasa sur laquelle l’expérience sensorielle inscrira nos connaissances...

VII De l’animal à l’homme : droits et devoirs

Certes, les pongidés ne parlent pas, mais toutes les recherches convergent toutefois sur le constat que ces primates manifestent des capacités cognitives qui sont en grande partie comparables à celles de l’homme. Il faut s’interroger sur les conséquences de ce partage de compétences cognitives, sur notre perception des primates et des animaux en général. Quels seront leur rôle et leur utilisation dans la société contemporaine, et en particulier, dans le développement de modèles animaux pour l..

VI De la cognition au langage

Les recherches les plus médiatisées de la psychologie animale sont sans conteste celles qui concernent l’étude des capacités symboliques et communicationnelles. Chacun a en effet entendu parler des exploits du bonobo Kanzi. Ce bonobo est en effet connu non seulement pour ses capacités à manipuler des symboles visuels et sa compréhension de l’anglais, mais également par ses habilités à cuisinier et à peindre (ses toiles se négocieraient même jusqu’à 1 500 €, selon Wikipedia !). Aussi, il s’avè..