49 research outputs found

    De l’impensé du corps à sa mise en joue : chirurgies esthétiques ou l’effritement des limites

    Get PDF
    Dans l’univers du remodelage généralisé du vivant, où la chirurgie esthétique n’est qu’un symptôme d’une vague de réification et d’instrumentalisation du corps humain, marquant de son empreinte l’élaboration même de la pensée et de la culture, comment penser ces transformations du corps, ce roc du réel, ce creuset des métaphores sexuelles et ce support vivant de l’Être et de l’Altérité ? Comment comprendre ce recours croissant aux prothèses, liposuccions, lifting, etc. prétendant permettre, à corps défendant ou à corps perdu, de conjurer les signes du temps, d’ajouter une plus-value identitaire ou de s’échapper de soi-même ? Quand ces chirurgies s’inscrivent dans un contexte de technologies convergentes et d’essor du génie tissulaire, comment ne pas s’inquiéter du silence de l’État face à ce marché du remodelage corporel et à ses dérives ?In a world of general remodelling of the living, where plastic surgery is only a symptom of the wave of reification and instrumentalisation of the human body, how can we understand these transformations of the body, the rock of reality, the crucible of sexual metaphors and the living manifestation of the One and the Other? How can we understand the increasing resort to prostheses, liposuction, face-lifts and so on that pretend to allow the body to ward off the effects of time, to create added identity value and to escape from itself ? When these interventions take place in the context of converging technologies and the rise of tissue-culture engineering, how can one not be worried about the state’s silence about this market for remodelling bodies and its fall-out

    An Awkward Situation: Men in Women's Studies-Part I

    Get PDF

    Poisoning Regulation, Research, Health, and the Environment:The Glyphosate-Based Herbicides Case in Canada

    Get PDF
    Despite discourse advocating pesticide reduction, there has been an exponential increase in pesticide use worldwide in the agricultural sector over the last 30 years. Glyphosate-Based Herbicides (GBHs) are the most widely used pesticides on the planet as well as in Canada, where a total of almost 470 million kilograms of declared “active” ingredient glyphosate was sold between 2007 and 2018. GBHs accounted for 58% of pesticides used in the agriculture sector in Canada in 2017. While the independent scientific literature on the harmful health and environmental impacts of pesticides such as GBHs is overwhelming, Canada has only banned 32 “active” pesticide ingredients out of 531 banned in 168 countries, and reapproved GBHs in 2017 until 2032. This article, based on interdisciplinary and intersectoral research, will analyze how as a result of the scientific and regulatory captures of relevant Canadian agencies by the pesticide industry, the Canadian regulation and scientific assessment of pesticides are deficient and lagging behind other countries, using the GBH case as a basis for analysis. It will show how, by embracing industry narratives and biased evidence, by being receptive to industry demands, and by opaque decision making and lack of transparency, Health Canada’s Pest Management Regulatory Agency (PMRA) promotes commercial interests over the imperatives of public health and environmental protection

    Effets d'un mélange de dioxines sur la réponse immunitaire chez le ver de terre eisenia andrei

    Get PDF
    Les dioxines regroupent les polychlorodibenzo-para-dioxines (PCDD) et les polychlorodibenzofuranes (PCDF). Ce sont des composés organiques aromatiques tricycliques chlorés produits accidentellement dans les procédés ayant une étape de combustion tels que; l’industrie sidérurgique et surtout l’incinération de déchets ménagers, hospitaliers et industriels. Une fois émis dans l’atmosphère via les cheminées, les dioxines connues pour être des polluants organiques persistants vont se retrouver dans tous les écosystèmes soient; l’air, l’eau et le sol pour atteindre la chaîne alimentaire. La présence de ces contaminants avec des taux élevés dans les sols par rapport aux valeurs limites peut avoir des effets directs sur la croissance, la survie et la fertilité des organismes y vivant. De nombreuses études écotoxicologiques des sols aux alentours des zones industrielles utilisent le ver de terre, en particulier Eisenia foetida et Eisenia andrei, comme bioindicateur de la contamination. Ceci est lié à leur cycle de vie court, l’efficacité de reproduction et la facilité de leur culture et manipulation au laboratoire. L’objectif essentiel de notre étude consiste à évaluer les effets immunotoxicologiques des dioxines chez les vers de terre Eisenia andrei. Ceci est basé sur des tests in vitro et in vivo réalisés au laboratoire et visant la réalisation de courbes dose-réponse afin de déterminer la concentration létale de 50% de la population (CL50), une cinétique d’incubation, et l’étude des effets des dioxines sur la viabilité cellulaire, la capacité et l’efficacité phagocytaires. Les résultats des tests in vitro, après une préincubation des coelomocytes de 3, 6 et 12 heures aux dioxines, révèlent une chute significative (p<0,001) de la viabilité des cellules après 6 heures de préincubation. Il apparait aussi une diminution de la capacité et l’efficacité phagocytaires entre 3 et 6 heures, mais ces tendances ne sont pas significatives. Pour le test in vivo, les vers ont été exposés pendant 1 heure aux dioxines (2, 3, 7, 8-TCDD) à des concentrations de 0.22, 1.10, 2.21, et 3.31 ng/cm2 sur papier filtre dans des boîtes à pétrie. Les résultats obtenus annoncent une diminution significative de la cellularité (p<0,01) chez les vers exposés à des concentrations de 2.21 et 3.31 ng/cm2 de dioxines et une diminution significative (p<0,05) de la viabilité cellulaire pour les vers exposés à 2.21 ng/cm2

    Hair Manganese and Hyperactive Behaviors: Pilot Study of School-Age Children Exposed through Tap Water

    Get PDF
    BACKGROUND: Neurotoxic effects are known to occur with inhalation of manganese particulates, but very few data are available on exposure to Mn in water. We undertook a pilot study in a community in Québec (Canada) where naturally occurring high Mn levels were present in the public water system. Our objective was to test the hypothesis that greater exposure to Mn via drinking water would be reflected in higher Mn content in hair which, in turn, would be associated with increased level of hyperactive behaviors. METHODS: Forty-six children participated in the study, 24 boys and 22 girls, 6–15 years of age (median, 11 years). Their homes received water from one of two wells (W) with different Mn concentrations: W1: mean 610 μg/L; W2: mean 160 μg/L. The Revised Conners’ Rating Scale for parents (CPRS-R) and for teachers (CTRS-R) were administered, providing T-scores on the following subscales: Oppositional, Hyperactivity, Cognitive Problems/Inattention, and ADHD Index. RESULTS: Children whose houses were supplied by W1 had higher hair Mn (MnH) than those supplied by W2 (mean 6.2 ± 4.7 μg/g vs. 3.3 ± 3.0 μg/g, p = 0.025). MnH was significantly associated with T-scores on the CTRS-R Oppositional (p = 0.020) and Hyperactivity (p = 0.002) subscales, after adjustment for age, sex, and income. All children with Oppositional and Hyperactivity T-scores ≥ 65 had MnH > 3.0 μg/g. CONCLUSIONS: The findings of this pilot study are sufficiently compelling to warrant more extensive investigations into the risks of Mn exposure in drinking water

    Post-homme ou posthume ?

    No full text

    Technologies de la reproduction ; L’irresponsabilité des pouvoirs publics et la nôtre

    No full text
    Alors que s'annonce une ciise majeure de la fertilité humaine due notamment aux œstrogènes synthétisés, crise risquant d'accélérer la fuite en avant de technologies de la reproduction coûteuses, inefficaces, aux effets ¡atrogènes et aux dérives problématiques qui bouleversent la conception des êtres humains et de l'humanité et qui fissurent les frontières mêmes de l'espèce, le Canada n'a toujours pour seule politique, après dix ans de débats et une Commission royale de trente millions de dollars, qu'un moratoire " volontaire ". II demeure ainsi, jusqu'à nouvel ordre, l'un des rares pays à laisser explicitement au seul libre-arbitre individuel et aux lois du marché des champs de recherche et d'intervention comme la modification génique germinale; les hybrides animal-humain; la production d'embryons à partir d'ovules de fœtus et de cadavres; l'ectogénèse, le clonage, le sexage, etc., pratiques si lourdes de sens que nombre de pays les ont interdites. Par son retard endémique à intervenir, " le meilleur pays du monde " serait-il en train de nous faire glisser dans " le meilleur des mondes " ?In spite of the development of a major crisis in human fertility associated particularly with synthesized oestrogens, a crisis which risks accelerating the relentless pursuit of costly and inefficient reproduction technologies whose iatrogenic effects and problematical shifts in direction are having a profound effect on the conception of human beings and of humanity, and are threatening what we understand as the very frontier of the species, Canada's only policy sofar, after ten years of debates and a 30millionRoyalCommission,isa"voluntary"moratorium.Itisoneofafewrarecountrieswhichhasleftfieldsofresearchsuchasgeneticmodificationofthereproductivecell,animalhumanhybrids,productionofembryosfromovariesoffoetusesandcorpses;ectogenesis,cloning,genderdetermination,etc.,allpracticesofsuchgravitythatmanycountrieshaveoutlawedthem,explicitlyandcompletelytoindividualfreechoiceandthelawsofthemarket.Byitsendemiclatenessinreacting,would"thebestcountryintheworld"belettingusslipintothe"bestofallworlds"?Mientrasseperfilaunacrisismayordelafertilidadhumanaasociadaenparticularaloseoestroˊgenossinteˊticos,crisisquepuedeacelerarlafugahaciaadelantedelastecnologıˊasdereproduccioˊncostosas,ineficaces,conefectosiatroˊgenosydesviacionesproblemaˊticas,quealteralaconcepcioˊndelserhumanoydelahumanidadyquedesdibujanlafronteramismadelaespecie,Canadaˊtienehastaahovacomouˊnicapolıˊtica,luegode10an~osdedebatesydeunaComisioˊnRealde30 million Royal Commission, is a "voluntary" moratorium. It is one of a few rare countries which has left fields of research such as genetic modification of the reproductive cell, animal-human hybrids, production of embryos from ovaries of foetuses and corpses; ectogenesis, cloning, gender determination, etc., all practices of such gravity that many countries have outlawed them, explicitly and completely to individual free choice and the laws of the market. By its endemic lateness in reacting, would "the best country in the world" be letting us slip into the "best of all worlds"?Mientras se perfila una crisis mayor de la fertilidad humana asociada en particular a los eoestrógenos sintéticos, crisis que puede acelerar la fuga hacia adelante de las tecnologías de reproducción costosas, ineficaces, con efectos iatrógenos y desviaciones problemáticas, que altera la concepción del ser humano y de la humanidad y que desdibujan la frontera misma de la especie, Canadá tiene hasta ahova como única política, luego de 10 años de debates y de una Comisión Real de 3U millones, una moratoria " voluntaria ". De esta manera, Canadá es uno de los pocos países que déjà explícitamente al libre albedrío individual y a las leyes del mercado, ciertos campos de investigación y de intervención como la modificación genética germinal; los híbridos entre animales y humanos; la producción de embriones a partir de óvulos de fetos y cadáveres; la ectogenética, el " clonaje ", el " sexaje ", etc., prácticas tan cargadas de sentido que fueron prohibidas en numerosos países. ¿Por su retraso endémico para intervenir, " el mejor país del mundo " no nos estará llevando hacia el " mejor de los mundos "

    Rino Côté : Squame

    No full text

    Pierre Darmon, Le mythe de la procréation à l'âge baroque, éd. JJ. Pauvert, 1977

    No full text
    Vandelac Louise. Pierre Darmon, Le mythe de la procréation à l'âge baroque, éd. JJ. Pauvert, 1977. In: Les Cahiers du GRIF, n°17-18, 1977. Mères femmes. pp. 103-104
    corecore