956 research outputs found

    Le retour au plein emploi ?

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    De 1997 à 2001, le taux de chômage a diminué de presque 4 points en France, faisant du retour au plein emploi un sujet d’actualité. Nous montrons qu’une baisse supplémentaire du taux de chômage jusqu’à 5 % est possible d’ici à 2005, moyennant des hypothèses favorables mais néanmoins réalistes. La détente des taux d’intérêt permet une hausse du taux d’investissement, qui resterait toutefois inférieur à son niveau des années 1960. Cette hausse expliquerait 1,1 point de baisse du taux de chômage. Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance et à la baisse du taux de chômage à hauteur de 0,9 point, y compris en prenant en compte un ralentissement de la demande adressée à la France. La réduction du temps de travail et une politique budgétaire neutre sont les autres principales hypothèses de notre scénario. Par ailleurs, ce retour au plein emploi nécessite la baisse du NAIRU, supérieur à 9 % selon les estimations actuelles. Nous envisageons des scénarios alternatifs de retour plus lent au plein emploi, au cas où l’ensemble des pays croîtrait moins vite, et de baisse du taux de chômage à seulement 7 % en l’absence d’une baisse du NAIRU

    France : fin de l’échappée:Perspectives 2002-2003 pour l’économie française

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    Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un premier ralentissement en 2001 (1,8 %) qui se prolongerait en 2002 (0,9 %). Pour 2003, l’économie française progressera de manière modérée, à des rythmes très proches de ceux anticipés dans la zone euro. La croissance pour l’année 2003 s’établirait à 1,8 % en moyenne annuelle. Elle resterait inférieure à la croissance potentielle, même en fin d’année. L’année 2003 verrait ainsi le retour à une croissance molle, conséquence directe de la purge sur les capacités de production, des incertitudes sur la politique monétaire, des contraintes sur la politique budgétaire et d’un environnement extérieur morose

    Le modèle France de l'OFCE:La nouvelle version : e-mod.fr

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    Depuis 1984, l’OFCE développe un modèle macroéconomique trimestriel sur l’économie française, utilisé pour des analyses de politique économique et des scénarios de prévision à court et moyen terme. Ce modèle a évolué, intégrant les développements récents aussi bien théoriques qu’économétriques. Il a été simplifié et réestimé à partir des données de comptabilité nationale en base 95. MOSAIQUE est ainsi devenu e-mod.fr (economic-model.france). Le modèle est construit à partir de l’hypothèse d’un fonctionnement néo-keynésien de l’économie. En période de sous-utilisation des capacités de production, la demande globale contraint l’offre et détermine à court terme l’activité. Cependant, le niveau de l’activité rétroagit sur les prix et, par ricochet, sur les comportements de demande. Nous resituons les équations de comportement dans les travaux récents de recherche, en insistant sur celui des administrations publiques. Nous décrivons aussi comment nous avons résolu quelques problèmes pratiques rencontrés par tout modélisateur : méthodes d’estimation, propriétés de long terme du modèle, autocorrélation, choix des cales

    Projections macroéconomiques à moyen et long terme : rapport pour le Conseil d'orientation des retraites

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    La projection que nous avons réalisée pour le Conseil d’Orientation des Retraites est une projection à l’horizon 2040. Cette projection se décompose en 2 grandes époques. D’une part le retour au plein emploi dans la période 2001 à 2010 et d’autre part une phase de croissance déterminée par des facteurs d’offre dans la période 2011 à 2040 (...)

    La France emmêlée:Perspectives 2003-2004 pour l’économie française

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    Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s’est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l’hypothèse que l’économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l’hexagone serait respectivement de 0,4 % et 1,5 % contre 0,5 % et 1,6 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe du comportement prudent des agents privés français face aux incertitudes sur la politique fiscale et des contraintes sur la politique budgétaire

    La France emmêlée:Perspectives 2003-2004 pour l’économie française

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    Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s’est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l’hypothèse que l’économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l’hexagone serait respectivement de 0,4 % et 1,5 % contre 0,5 % et 1,6 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe du comportement prudent des agents privés français face aux incertitudes sur la politique fiscale et des contraintes sur la politique budgétaire

    Contre vents et marées:Perspectives 2001-2002 pour l’économie française

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    La prévision de croissance de l’OFCE est de 3,0 % pour l’année 2001 et de 3,3 % pour l’année 2002. La dynamique de croissance enclenchée en France et en Europe depuis 1997 se poursuit malgré un contexte international dégradé. La révision de croissance est importante, de 0,7 point pour l’année 2001. Le ralentissement américain et ses conséquences sur l’économie mondiale sont à l’origine de cette moindre croissance. Néanmoins, la dynamique interne n’est pas remise en cause. L’investissement reste le moteur de la croissance et les créations d’emplois dynamiques alimentent le revenu des ménages et leur consommation. La politique fiscale et budgétaire est neutre et les baisses d’impôts engagées compensent le dynamisme des recettes fiscales

    France : les illusions perdues:Perspectives 2003-2004 pour l’économie française

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    Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s’est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l’hypothèse que l’économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l’Hexagone serait, en moyenne annuelle, de 0,8 % en 2003 et de 1,6 % en 2004 contre 0,9 % et 1,8 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe des ajustements faits pour rétablir le bilan des entreprises, des incertitudes sur la politique monétaire et des contraintes sur la politique budgétaire

    Méprise sur la reprise:Perspectives 2004-2005 pour l’économie française

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    Avec une hausse de 0,2 % seulement en moyenne annuelle, l’économie française a connu en 2003 sa plus faible croissance depuis la récession de 1993 et a, pour la première fois depuis 1997, progressé à un rythme inférieur à celui enregistré dans la zone euro en raison du mauvais résultats de son commerce extérieur. Toutefois, avec un record de jours ouvrables et un dispositif de départs en retraite anticipée qui pourrait servir d’appel d’air aux demandeurs d’emplois, l’année 2004 ne démarre pas sans atouts. Les conditions qui permettraient à l’économie française de profiter pleinement de la reprise internationale, en relançant la demande interne et tout particulièrement l’investissement, semblent réunies. Si tel était le cas, la demande interne consoliderait et accentuerait la reprise, et engagerait la France sur un sentier de croissance suffisant pour lui permettre de combler son retard de production et de respecter ses engagements vis-à-vis de Bruxelles en réduisant significativement le déficit public. Malheureusement, le cheminement que nous envisageons à l’horizon 2005 s’annonce plus erratique : sous les effets retardés de la hausse passée de l’euro et de politiques économiques mal orientées, l’économie française connaîtrait en 2004 un régime de croissance molle (1,5 % en rythme annuel), ne renouant que progressivement avec sa croissance potentielle en 2005 (2,3 % en rythme annuel).With an annual rate of 0.2%, the French economy underwent in 2003 the lowest growth since the 1993 recession. For the first time since 1997, it also grew more slowly that the euro area owing to its asthenic external trade. However, France will benefit in 2004 from a record number of workable days and early retirement measures which will help the unemployed. Hence, the French economy may well take advantage of the international recovery to boost domestic demand and investment. Growth might, thus, be sustained enough for France to respect its public deficit obligations towards Brussels. Unfortunately, we forecast a more uneven path until 2005: the lagged effects of the appreciation of the euro and restrictive economic policies will depress an otherwise buoyant growth rate to some sluggish 1.5% in 2004 and a return to the long term potential of 2.3% in 2005

    France : reprise à bas régime !:Perspectives 2004-2005 pour l'économie française

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    L’année 2004 est incontestablement une année de reprise. Alors que la croissance de l’économie française avait été pratiquement nulle en 2003 (0,5 % en moyenne annuelle), elle devrait atteindre, cette année, 2,5 %. Ce redémarrage de l’économie résulte pour l’essentiel de la croissance de la consommation des ménages, malgré un climat peu porteur — faiblesse du pouvoir d’achat due à un marché du travail peu dynamique et à une accélération de l’inflation. Pour consommer, les ménages ont réduit leur épargne et recouru à l’emprunt. Cette évolution a été favorisée par le faible niveau des taux d’intérêt. La première condition pour que la croissance dure en 2005 est donc le maintien des taux d’intérêt à un niveau faible. Mais il faut aussi, pour que la croissance soit durable, que s’enclenche une spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs et des créations d’emplois. La bonne situation financière des entreprises permet d’envisager la réalisation de ce scénario. La croissance devrait donc atteindre 2,6 % en 2005. Elle favoriserait, à terme, la baisse du chômage et la reprise de la hausse des salaires. Bien entendu, des risques existent qui pourraient conduire à une rechute de l’économie en 2005. Pour l’essentiel, ils émanent de l’environnement international : poursuite de la hausse des prix du pétrole, ralentissement marqué de la croissance dans le monde, etc. Les risques internes paraissent plus limités, même si le gouvernement prend le risque d’un retour trop rapide à l’équilibre des finances publiques, ce qui devrait peser sur la croissance de 2005 (– 0,4 %). L’éclatement éventuel de la bulle immobilière en cours pourrait également remettre en cause les perspectives positives de cette l’année prochaine.Following near zero growth in 2003, recovery has taken up in 2004 with an expected GDP increase of 2.5 %. Consumption constitutes the main engine for growth in a weak environment of low purchasing power - caused by a stagnant job market and accelerating inflation - where households, helped by low interest rates, resorted to borrowing and spending their previously accumulated savings. For growth to last over 2005, rates must therefore remain low, and investment and job creation need to finally catch up, thus fostering consumption. The present corporate financial health should allow 2.6 % GDP growth in 2005, which will in turn reduce unemployment and boost wages. Significant uncertainties remain though, both internationally (major oil crisis, global slowdown...) and, albeit to a lesser extent, internally (accelerated deficit-targeting fiscal crunch, already forecast to contribute – 0.4 % to growth; or house price bubble bust)
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