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    Science and technology in today’s economy. the fourth stage in the organisation of production (Science et technologie dans l’economie contemporaine. Le quatreme moment de l’organisation de la production)

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    The historical context determines for most part the order of priority of the scientific phenomena to study, the techniques (methods and tools) to use, as well as the social use which will be made of the results. Classical Economists highlighted three stages in the transformation of the production forces of capitalism: meetings of workers isolated under the same management, followed by the division of the work and the differentiation of the tasks, then by the clear separation between intellectual and manual work. This paper presents the fourth stage in the productive organisation: an organisation based on the spatial de-concentration of the achievement of this production and on decisional, financial and informational centralisation that the applications of contemporary science allow. Concerning the organisation of labour, this fourth moment is characterised by the combination in the same group of staff paid by the company itself and a salaried staff paid by other organisations, but appropriated by the company which makes use of the said group. This fourth stage is the one of the unprecedented marketability of science, organised as a network by enterprises and states in a clear technological aim. Le contexte historique conditionne pour une grande partie l’ordre des priorités sur le plan scientifique et technique ainsi que sur le plan de l’application des résultats de la recherche. Les économistes classiques ont mis en évidence trois moments historiques durant lesquels les forces de production du capitalisme se sont transformées : le regroupement des travailleurs isolés sous le même commandement a été suivi par la division du travail et la différenciation des tâches, puis par la séparation claire du travail intellectuel du travail manuel. Ce document présente le quatrième moment de l’organisation productive : une organisation fondée sur la déconcentration spatiale de la réalisation de la production et sur la centralisation décisionnelle, financière et informationnelle permises par les avancées scientifiques et techniques actuelles. Concernant l’organisation du travail, ce quatrième moment est caractérisé par la combinaison dans un même collectif de salariés appartenant à une entreprise et d’autres qui appartiennent à d’autres entreprises mais dont le travail est réalisé pour le compte de la première entreprise. Le quatrième moment est lié à une marchéisation sans précédent de la science, organisée en réseau par les entreprises et les Etats dans un but clairement technologique.today’s economy, technologie, organization of production

    Innovation et proximité entreprises, entrepreneurs et milieux innovateurs (Innovation and proximity enterprises, entrepreneurs and clusters)

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    La nature systémique des relations qui caractérisent un milieu économique et social explique en effet ce qui favorise ou non l’acte d’innover. Seulement, doit-on réduire l’innovation, produit du milieu, aux seuls échanges inter-individuels débouchant sur une nouvelle combinaison productive ? Résulte-t-elle uniquement d’une organisation spécifique des relations économiques ? Notre thèse est que la systémique du milieu ne se réfère pas uniquement aux interactions économiques mais prend aussi en considération les structures sociales qui sont à l’origine de ces comportements innovateurs. Or, les institutions (État, collectivités locales) tiennent un rôle significatif dans l’organisation et l’évolution des structures socio-économiques. Et en retour le milieu innovateur contribue à la performance innovante des entreprises par l’offre des ressources scientifiques et techniques qu’il peut organiser. The systemic nature of the relationships which characterise an economic and social milieu explains what gives (or not) incentives to innovation. However, should we reduce innovation, product of the milieu, only to inter-individual exchanges resulting in a new productive combination? Is innovation only the result of a specific organisation of economic relations? Our thesis is that the systemic of the milieu does not only refer to economic interactions but also takes into account the social structures which are at the origin of innovative behaviours. However, institutions (the State, local authorities) play an important role in the organisation and the evolution of socio-economic structures. In turn, the innovative milieu contributes to the innovative results of enterprises, thanks to the supply management of scientific and technical resources.innovations, enterprise, clusters, entrepreneurs

    Le « développement durable » comme nouveau champ d’accumulation. L’exemple de la réduction de la pollution atmosphérique. (« Sustainable development » as a new accumulation field. The example of atmospheric pollution)

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    Dans cet article, nous nous intéressons à l’émergence du « développement durable » comme champ d’accumulation et d’innovations sur lequel prendra, peut-être, appui l’activité économique pour les décennies à venir. Dans un premier temps, nous explorons les rapports du « développement durable » avec la théorie économique. Celleci a toujours une référence : le développement industriel. Puis, c’est dans un contexte de crise économique que les économistes intègrent la contrainte environnementale, puis sociale, dans leurs analyses. Cette contrainte alimente un système techno-économique porteur d’innovations « éco-protectrices » et « éco-réparatrices », mais toujours ancré dans la même logique et dans les mêmes rapports économiques et politiques. Les stratégies d’innovation des grandes entreprises illustrent un double phénomène d’apparence contradictoire (deuxième partie) : d’un côté elles freinent, pour des raisons de coût, la réorientation des relations de système et, d’un autre côté, elles profitent de la contrainte pour investir, pour innover et pour réaliser des profits. Dans un troisième temps, nous explorons le chemin du possible et celui des conditions selon lesquelles le nouveau système techno-économique pourrait émerger et s’affirmer. Nous discutons des thèses de la théorie de la décroissance pour montrer que, historiquement, le changement de paradigme techno-économique (en l’occurrence le passage de l’industrialisme à l’éco-économie) suppose une remise en cause fondamentale des rapports économiques de propriété et d’appropriation. This paper deals with the emergence of « sustainable development » as an accumulation and innovation field, which will perhaps be the basis of economic activity for the next decades. We first explore the relations between « sustainable development » and economic theory. The latter main reference has always been industrial development. Then, it is in a context of economic crisis that economist have integrated the environmental and social constraints in their analysis. This constraint feeds a technoeconomic system bringing « eco-protecting » and « eco-repairing » innovations, but which is always based on the same logic and the same economic and politic relationships. The innovation strategies of big firms illustrate a double contradictory phenomenon (second part): on the one hand, they slow down, for cost reasons, they reorientation of systemic relations and, on the other hand, they take advantage of the constraint to invest, innovate and make profits. In a third part, we explore the possible path and the conditions that would favor the emergence and the affirmation of the new techno-economic system. We discuss the thesis of uneconomic growth to show that, historically, the change of techno-economic (the shift from industrialism to eco-economy) needs a fundamental questioning of economic relations of property and appropriation.sustainable development, accumulation field, atmospheric pollution,environment

    Développement et libéralisme. De quoi parle-t-on ? (Development and liberalism. What are we talking about?)

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    Le « libéralisme » justifie le nouveau mercantilisme des pays industriels. L’objectif est d’assurer à ces pays le contrôle des marchés mondiaux. Les programmes d’assainissement appliqués aux pays en développement révèlent que la mise en conformité des économies fragile avec les règles du cadre mondial néo-mercantiliste d’accumulation contribue à l’élargissement de l’éventail de choix de la grande entreprise. Et si la réponse au nouveau mercantilisme était le mercantilisme lui-même ? Et si le développement, dans l’état actuel des choses, ne pouvait que s’appuyer sur des politiques tout aussi mercantilistes ? Liberalism justifies the new mercantilism of industrial countries. The aim is to give to these countries the possibility to control global markets. The fact that developing countries conform with the global neo-mercantislist framework of accumulation - which is shown and explained by deregulation programs implemented in these fragile economies - contributes to the widening of the big company's possible choices. And if the answer to new mercantilism was actually neomercantilism? And if, in the current state of things, development could only be based on mercantilist policies?liberalism, neo-mercantilism, industrial countries

    Entrepreneurs, création d’entreprise et désordre économique (Entrepreneurs, venture creation and economic disorder)

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    la norme, quelle est la place de la petite entreprise et de son créateur ? L’entrepreneur incarne, dans l’imaginaire populaire, l’homme orchestre, à la fois fondateur, propriétaire et gestionnaire de l’entreprise. Le portait du créateur d’entreprise actuel n’est pourtant pas le même que celui de l’entrepreneur des premiers âges des sociétés industrielles. Tandis qu’aux siècles passés les entrepreneurs ont créé les marchés par leurs innovations bouleversantes (chimie, transports, médecine, produits ménagers et autres), aujourd’hui ils s’accaparent des niches laissées inexploitées par les grandes sociétés. Les entrepreneurs modernes sont alors ceux qui savent tirer profit des marchés ; ceux qui savent se rendre indispensables. Dans les trois cas, la nature et la densité du réseau commercial et financier, ainsi que l’importance des relations personnelles que l’entrepreneur saura créer détermineront son succès ou son échec. La réussite de l’entrepreneur dépend de sa capacité de s’entourer de personnes... plus intelligentes que lui. In a management economy, where the large entreprise is the standard, what is the small entreprise and its creation? The entrepreneur embodies, in popular imaginary, the orchestra man, in the sama time, founder, owner and manager of the entreprise. The portrait of the actual entreprise creator is not the same one as the entrepreneur of industrial societies first age. While in past seculars, entrepreneurs created markets thanks to their disruptive innovations (chemical, transport, medicine, household equipment and others), today, they cover niches unemployed by large entreprises. The modern entrepreneurs are those who can take advantage of the markets; those who become indispensable. The nature and density of comercial and financial network, and personal relations created by the entrepreneur will determine its success or failure. Entrepreneur’s success depends on its capacity to surround himself whith people... more intelligent than he is.Entrepreneur, création d'entreprise, désordre économique, PME/entrepreneur, venture creation, economic desorder, small entreprise

    Etatisme et marchéisation du secteur public le cadre d’une régulation keynésiano-libérale (Etatism and introduction of merchant criteria in the public sector a keynesiano-liberal regulation)

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    Le cadre d’accumulation actuel traduit le passage de l’État Providence qui soutenait la demande au cours de l’épisode des « trente glorieuses » à un État providentiel pour les détenteurs de capitaux. L’application de politiques d’offre (prise en charge des dépenses dites «irréversibles», création d’un cadre favorable à la valorisation des fortunes individuelles) correspond dans les faits aux objectifs des théories ultra-libérales (marchés contestables) mais aussi à ceux des théories d’inspiration keynésienne (croissance endogène). Il se dessine ainsi le cadre d’un nouvel étatisme qui sous couvert du libéralisme, unit dans un même mouvement (même destin !) les intérêts de l’État à ceux des groupes d’individus fortunés et politiquement influents. Cet article montre que la marchéisation du secteur public s’inscrit dans un double processus qui met en rapport étroit la faillite de l’État social et la crise du système d’entreprise fondé sur l’accroissement myope de la production. Toutefois, le rejet ou la sous-estimation par ces théories des rapports contradictoires entre le capital et le travail et entre les capitaux, inhérents à la concurrence capitaliste, aboutissent à une compréhension biaisée des évolutions actuelles du secteur public : la marchéisation et la financiarisation des services publics conduisent à la reconstruction de situations monopolistiques et oligopolistiques et à la mainmise des grandes entreprises sur les activités de services libéralisées et privatisées. Par le libre jeu de la concurrence, la « soutenabilité » des marchés est mise à mal et l’incertitude met en péril la croissance à long terme. Today’s accumulation framework shows the way from Welfare State which was sustaining demand during the period of growth after the second world war to a providential State for the capital holders. Supply policies (financing of « sunk costs », creation of a favourable environment for investment of individual fortunes) correspond in fact to the aims of ultra liberal theories (contestable markets) but also to those of theories inspired by Keynes (Endogeneous Growth). A new form of State control appears which, under cover of liberalism, unifies in a same movement (same destiny!) the interests of State and those of fortunate and politically influent groups of individuals. This article shows that « marketization » of public sector is inscribed in a double process which put into relation the bankrupt of social State and the crisis of the system of enterprise based on the short-sighted growth of production. But as those theories reject or under estimate the contradictory relations between labour and capital, inherent to capitalist competition, they cannot understand clearly the evolutions of public sector: marketization and financiarization of public sector lead to the re-building of monopolistic and oligopolistic situations and to the domination of large enterprises on the privatised and liberalised collective services activities. Through the free competition game, sustainability of markets is questioned and uncertainty jeopardises long term growth.Marchéisation, financiarisation, secteur public, keynesiano-liberale/Merchant, Public sector, keynesiano-liberal

    innovation et proximité entreprises, entrepreneurs et milieux innovateurs (innovation and proximity entreprises, entrepreneurs and innovative milieus)

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    La nature systémique des relations qui caractérisent un milieu économique et social explique en effet ce qui favorise ou non l’acte d’innover. Seulement, doit-on réduire l’innovation, produit du milieu, aux seuls échanges inter-individuels débouchant sur une nouvelle combinaison productive ? Résulte-t-elle uniquement d’une organisation spécifique des relations économiques ? Notre thèse est que la systémique du milieu ne se réfère pas uniquement aux interactions économiques mais prend aussi en considération les structures sociales qui sont à l’origine de ces comportements innovateurs. Or, les institutions (État, collectivités locales) tiennent un rôle significatif dans l’organisation et l’évolution des structures socioéconomiques. Et en retour le milieu innovateur contribue à la performance innovante des entreprises par l’offre des ressources scientifiques et techniques qu’il peut organiser. The systemic nature of the relationships which characterise an economic and social milieu explains what gives (or not) incentives to innovation. However, should we reduce innovation, product of the milieu, only to inter-individual exchanges resulting in a new productive combination? Is innovation only the result of a specific organisation of economic relations? Our thesis is that the systemic of the milieu does not only refer to economic interactions but also takes into account the social structures which are at the origin of innovative behaviours. However, institutions (the State, local authorities) play an important role in the organisation and the evolution of socio-economic structures. In turn, the innovative milieu contributes to the innovative results of enterprises, thanks to the supply management of scientific and technical resources.Entrepreneur, innovative milieu, proximity relations, innovation

    L’économie de la grèce : la marche européenne (The Greek economy: the european march)

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    La Grèce est entrée dans la zone euro en janvier 2001 après avoir été, durant deux ans, soumise à une cure d’amaigrissement et d’assainissement. Par des politiques d’austérité salariale et budgétaire, elle a réussi à atteindre les objectifs d’intégration. Les indicateurs économiques (déficits de l’Etat, inflation, stabilité monétaire, taux d’intérêt) sont conformes aux seuils fixés lors des accords de Maastricht (1992). Le prix de cette intégration que la Grèce a dû payer se résume en trois mots : privatisations, financiarisation, chômage. Le résultat est que ce pays, en essayant de changer de monnaie, s’est fabriqué un ensemble d’obstacles dont le dépassement exige la reconsidération, non seulement de ses pratiques économiques, mais de toute sa structure sociale et politique. Dans les conditions actuelles, l’euro ne pourra pas être la monnaie de la Grèce, mais seulement la monnaie que la Grèce doit utiliser. Greece has joined the euro zone in January 2001 after two years of thinning and stabilisation cure. Thanks to wages and budgetary policies, it succeeded in reaching the integration objectives. Economic indicators (public deficit, inflation, monetary stability, interest rate) are consistent with the threshold fixed at the Maastricht agreements (1992). The price of this integration that Greece has had to pay can be summed up in three words: privatisations, financiarisation, unemployment. The result is that this country, by truing to change its money, has built a set of obstacles. The overtake them require the reconsideration, not only of its economic practices, but of the whole political and social structure. In the actual conditions, Euro won’t be able to be the money of Greece, but only the money that Greece has to use.Economie, Grèce, union européenne, zone euro/economy, Greece, european union, euro zone
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