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    Processus d’intégration des migrants Mbororo à l’économie urbaine : cas de Bafoussam et Dschang (Ouest-Cameroun)

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    Présents sur la quasi-totalité du territoire camerounais, les Mbororo sont un peuple d’éleveurs semi-nomades qui résident principalement en zone rurale. Cependant, leur espace vital traditionnel étant de plus en plus saturé (multiplication des hommes et par là réduction de l’espace pastoral) et en proie à des conflits, ils sont nombreux qui migrent pour la ville où ils se sédentarisent. L’objectif de cette étude est de présenter le processus d’intégration des migrants Mbororo à l’économie urbaine à Bafoussam et à Dschang. Des enquêtes ont été menées auprès de 270 Mbororo dans la ville de Bafoussam et 230 dans la ville de Dschang. Elles ont été conduites à l’aide de questionnaires individuels. Les résultats montrent que nombreux sont les Mbororo qui se lancent dans le secteur informel, principalement dans le commerce, ceci à cause de la sous-scolarisation, du frein de la langue, de l’absence de qualification professionnelle et de financement. Ilse met en place afin de faciliter cette intégration des processus de sédentarisation qui passent par l’auto-emploi, l’entraide familiale et les candidatures spontanées. Pour simplifier le processus de sédentarisation dans les activités urbaines de ce peuple rural, il s’avère impératif davantage vulgariser les formations académique et professionnelle (en campagne et en ville) et enfin, faciliter et simplifier les emprunts bancaires par toutes les couches sociales, pour permettre plus d’auto-emplois et par là la création d’emplois. Present on almost all the Cameroonian territory, Mbororos are a people of semi-nomadic breeders who live mainly in rural areas. However, their traditional living space being more and more saturated (multiplication of men and thereby reduction of pastoral space) and in the grip of conflicts, many of them migrate to the city where they settle down. The objective of this study is to present the integrating process of Mbororo migrants into the urban economy in Bafoussam and Dschang. Surveys were conducted with 270 Mbororos in the city of Bafoussam and 230 in the city of Dschang. They were conducted using individual questionnaires. The results show that many Mbororos enter into the informal sector, mainly into trade, because of under-education, language barrier, lack of professional qualification and funding. Sedentarisation processes which include self-employment, family support and spontaneous applications are being put in place to facilitate this integration. To simplify the sedentarisation process in the urban activities of this rural people, it is imperative to put more emphasis on the importance of schooling, to encourage various professional training and finally to grant and simplify access to funding, to allow more self-employment and thereby job creation

    Logiques d’acteurs et échelles de risques dans l’exploitation forestière au Cameroun

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    Les forêts du Bassin du Congo sont, après celles de l’Amazonie, les plus vastes forêts du monde. Renommées pour leur biodiversité, elles abritent des populations qui les exploitent à des fins diverses : alimentation, construction, santé. Au début des années 1990, le Cameroun qui possède certaines des forêts les plus diverses et les plus menacées, a pris l’initiative d’un processus de réforme de sa politique forestière en liaison avec un prêt d’ajustement structurel accompagné de la libéralisation, de la privatisation et de la violence du marché. À l’échelle internationale, le risque déclaré est celui de la disparition des forêts tropicales sous l’effet des processus de déforestation qui constituent la menace principale et en même temps l’aléa parce qu’il est le fait d’une conjonction de facteurs difficiles à maîtriser. Dans la pratique, l’iniquité des rapports Nord-Sud fournit les principaux facteurs de vulnérabilité. L’État affaibli doit paradoxalement continuer à jouer son rôle régalien dans un contexte où les logiques de profit se trouvent exacerbés. Il redoute davantage une baisse des revenus fiscaux du secteur de nature à mettre en péril son fonctionnement interne et ses engagements externes vis-à-vis des bailleurs de fonds. Le secteur forestier au Cameroun offre donc la possibilité d’apprécier les imbrications du global et du local et inversement pour une lecture nouvelle des risques prenant en compte les motivations des acteurs.The Congo basin forests are after that of the Amazonian, the largest forest of the world. They are well known for their biodiversity and dwelling populations that exploit them for diverse goals : Food, construction, health. At the beginning of the 1990, Cameroon took an initiative of forest policy reforms in accordance with a structural adjustment loan. This has been accompanied by the liberalization, privatization and market violence. At the international scale, the declared risk is that of the disappearance of tropical forest under the effect of deforestation processes that constitute a principal threat and at the same time a hazard because it is the combination of elements that are difficult to master. In practice, the North/South iniquity offers causes of risk as well as factors of vulnerability. A weakened State has to paradoxically continue to play its regulatory role in a context where the individual profits margins and interests are found exaggerated. A fiscal revenue reduction in the sector would disturb the internal functioning of the State and jeopardize its external engagements vis-avis donors. The forestry sector in Cameroon offers thus the possibility to appreciate global and local implications in a new approach to study risks taking into account the motivations of involved actors

    Dynamique adaptative de diversification des cultures et recomposition des paysages ruraux Ă  Santchou (Ouest-Cameroun)

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    Au Cameroun, la libéralisation intervenue dans la filière café-cacao au début des années 1990 s’est accompagnée d’une paupérisation croissante des producteurs. Ces derniers ont adopté des stratégies d’adaptation diverses. Dans un contexte de crise caféière au Cameroun, le présent article vise à évaluer les stratégies paysannes de diversification des cultures de rente et leurs impacts dans la recomposition des paysages ruraux. Des enquêtes ont été menées auprès de 400 producteursrépartis dans les trois bassins de production de Santchou. Les résultats montrent que depuis la libéralisation des filières agricoles et la crise caféière qui a suivi, les producteurs dans leurs stratégies de survie ont diversifié les cultures de rente dans leurs exploitations familiales. Même si la caféiculture reste dominante, il faut relever que les cultures du cacao et du palmier à huile jadis rare connaissent une croissance fulgurante. Avec la saturation foncière, les cacaoyers et les palmiers sont non seulement insérés entre les lignes mais aussi, remplacent les plants de caféiers morts. Il en résulte une recomposition, voire une restructuration des paysages ruraux avec le développement des systèmes agroforestiers de multicultures caféierscacaoyers-palmiers. Pour la durabilité de ces nouveaux systèmes un accompagnement adapté de ces changements endogènes est nécessaire. In Cameroon, the liberalization that occurred in the coffee-cocoa sector in the early 1990s came alone with an increasing impoverishment of producers who had to develop adaptation strategies to survive. In the context of the coffee crisis in Cameroon, this article aims at assessing farmers' cash crops diversification strategies and their impacts on the recomposition of rural landscapes. Surveys were conducted with 400 farmers in the three Santchou production basins. The results show that since the agricultural commodity chains liberalization and the coffee crisis that followed, farmers have diversified their cash crops strategies on their family farms. Although coffee culture still dominates, cocoa and oil palm farming, which were once rare, are experiencing an explosive growth. With land saturation, not only are cocoa and palm trees planted between the rows, they are also, replacing dead coffee trees. As a result, we observe a recomposition, or even a restructuring of rural landscapes with the development of agroforestry systems of multiple cropping (that is coffee, cocoa and palms trees). In order to assure the sustainability of these new systems, an appropriate support of these endogenous changes is essential

    La Gouvernance Urbaine Dans les Espaces Marchands a Bafoussam (Ouest -Cameroun)

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    La question des espaces marchands est au cĹ“ur de la gestion des villes d’Afrique sub-saharienne. Ces espaces, dotĂ©s d’une forte valeur symbolique, remplissent une fonction Ă©conomique et sociale cruciale. Leur gouvernance au Cameroun fait l’objet d’une exclusivitĂ© de l’Etat, acteur principal de la gestion des villes. L’explosion de l’effectif des commerçants rend les infrastructures marchandes largement insuffisantes. Commerçants de gros, dĂ©taillants, sauveteurs et autres colporteursrivalisent dans l’occupation des espaces tandis que les communes d’arrondissement et la CommunautĂ© Urbaine se battent pour le contrĂ´le de la gestion des marchĂ©s. L’objectif de cet article est d’analyser les jeux, enjeux et conflits qui Ă©mergent de l’intervention de diffĂ©rents acteurs sur les espaces marchands. L’hypothèse Ă©mise pose que les rivalitĂ©s et les conflits entre acteurs de la gouvernance des espaces marchands tiennent Ă  la fois des jeux d’intĂ©rĂŞts personnels et collectifs souvent inavouĂ©s. Pour le vĂ©rifier, une enquĂŞte a Ă©tĂ© conduite auprès de 435 commerçants, 7 interviews ont Ă©tĂ© menĂ©es auprès des personnes ressources auxquelles se sont greffĂ©es des observations. Le traitement statistique et l’analyse des donnĂ©es quantitatives et qualitatives ont permis de comprendre que le dĂ©sordre urbain dĂ» Ă  l’occupation anarchique de l’espace marchand Ă  Bafoussam dĂ©voile un dĂ©ficit de gouvernance motivĂ© par des intĂ©rĂŞts divergents. La dĂ©centralisation qui aurait pu contribuer au dĂ©veloppement de la ville a plutĂ´t engendrĂ© des rivalitĂ©s politiques et Ă©conomiques. Les opĂ©rations de reconstruction des marchĂ©s Ă©rigĂ©es en mode de rĂ©gulation de l’espace marchand par les CTD 2 n’ont pas pu rĂ©soudre le problème de l’occupation anarchique desdits espaces par les commerçants. Il en ressort les comportements antisociaux, la mauvaise maintenance des infrastructures et la mauvaise image des espaces marchands.   The issue of commercial spaces is at the center of city management in sub-Saharan Africa. Such spaces, with high symbolic values, have a crucial economic and social function. Commercial spaces in Cameroon are exclusively handled by the State government, main actor of cities management. The exponential increase in number of merchants renders the available commercial infrastructures very insufficient. Dealers, retailers and other small scale traders compete for space while local government authorities and those in charge of cities ensure proper management of markets. The aim of this study is to evaluate the games, challenges and conflicts between different actors of commercial space. The hypothesis is that rivalries and conflicts between actors of commercial spaces governance represent both individual and collective games of interest, often denied. To test this hypothesis, an investigation was carried out on 435 merchants; 7 resource personnel’s were interviewed and observations were made. Both quantitative and qualitative data were collected. Data management and Statistical analysis showed that urban disorder due to anarchic occupation of commercial space in Bafoussam reveals the lack of urban governance, motivated by divergent interests. Decentralization, which is expected to contribute to the development of cities, has instead brought political and economic rivalries. The reconstruction of markets by DTC 3 , in order to regularize/manage the commercialspace, could not solve the problem of anarchic occupation of those 3 Decentralised Territorial Authorithies spaces by merchants. This led to anti-social behaviours, poor maintenance of infrastructures and bad image of commercial spaces

    Initiatives en Matière de Gestion des Déchets Solides Municipaux (DSM) : Vers l’Emergence d’une Economie Verte dans la Ville de Dschang, Cameroun

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    La gestion des déchets est une préoccupation majeure pour la ville de Dschang qui ne bénéficie pas du service d’enlèvement par HYSACAM4, l’opérateur privé présent dans d’autres villes et subventionné par l’Etat. Pour faire face à ce problème, la ville a mis sur pied plusieurs initiatives grâce à la coopération décentralisée et au partenariat public-privé. Pour mettre en évidence l’impact qu’ont ces initiatives dans la construction d’une économie verte, une enquête a été conduite auprès de 269 ménages, 61 commerçants, 52 utilisateurs du compost, 20 composteurs. Des données relatives à l’activité de précollecte, à la production du compost, sa commercialisation et au monitoring carbone ont été collectées auprès de l’Agence Municipale de Gestion des Déchets (AMGED). Le traitement statistique et l’analyse thématique des données quantitatives et qualitatives révèlent la mise en place, à partir de la gestion des déchets à Dschang, d’activités génératrices de revenus et contribuant à la protection de l’environnement. Avec 79% des ménages qui paie le service à la fin du mois, l'activité de précollecte a permis à une structure de tendre vers l'équilibre financier. Grâce à la précollecte participative, les quartiers peu accessibles sont désormais intégrés. La transformation des déchets biodégradables en compost permet d'éviter les émissions des gaz à effet de serre, d'avoir un intrant pour l'agriculture locale et des recettes issues de sa vente. Le compostage communautaire qui met en commun plusieurs ménages, redynamise le lien social. Au total, 80 emplois verts ont été créés pour un revenu minimum mensuel de 40 000 FCFA soit 60 euros. Waste management is a major concern for the town of Dschang who are not benefiting from the HYSACAM collection services, a private service operating in other cities and subsidized by the State. In addressing this problem, the city has employed several initiatives through decentralized cooperation and public-private partnership. This paper focuses on highlighting the impact of these initiatives in the building of a green economy. To achieve this, a survey was conducted on 269 households, 61 traders, 52 compost users, and 20 composters. Data relating to pre-collection activity, compost production, marketing, and carbon monitoring was collected from the Municipal Waste Management Agency (MWMA). Statistical processing and thematic analysis of quantitative and qualitative data revealed the income generating activities and environmental protection through waste management in Dschang. With a coverage rate of 79%, the participatory pre-collection has generated an operator that tends towards financial autonomy. Due to participatory pre-collection, inaccessible neighbourhoods are now integrated. Composting organic waste reduces greenhouse gas emissions, generates revenue, and produces organic manure for the development of local agriculture. Community composting revitalizes social ties. In total, 80 green jobs were created for a minimum monthly income of 40,000 FCFA or 60 Euros

    Structure du Budget D’investissements Publics de Sante Dans la Region du Centre/Cameroun (2013-2017)

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    Entre 2013 et 2017, le budget d’investissements publics du Ministère de la santé publique alloué à la région du Centre est passé de 2 093 800 000 francs CFA à 17 903 270 000. Le montant cumulé de ces investissements publics en santé dans la région était de 37 185 970 000 francs CFA. En dépit de ces investissements massifs, les populations de la région en général et celles des zones rurales en particulier éprouvent des difficultés pour accéder aux soins et services de santé. L’objectif de cet article est de cartographier le type de projets inscrits au budget d’investissements publics en santé alloués à la région du Centre afin d’évaluer s’ils sont de nature à améliorer l’offre de soins et services de santé pour les populations. L’analyse des allocations de projets révèle qu’en termes d’effectif, le nombre et le type de projets alloués à la région du Centre pourraient concourir à améliorer l’offre de soins en son sein. Toutefois, les volumes financiers dédiés à ces investissements restent insuffisants, ce qui explique en partie le fait que les populations de cette région éprouvent des difficultés à accéder aux soins et services de santé. Between 2013 and 2017, the public investment budget of the Ministry of Public Health allocated to the Central region increased from 2,093,800,000 CFA francs to 17,903,270,000 CFA francs. The cumulative amount of these public investments in health in the region was 37,185,970,000 CFA francs. Despite these massive investments, the region's populations in general and those in rural areas in particular are facing difficulties in accessing health care and services. The objective of this article is to map the type of projects included in the public health investment budget allocated to the Central region in order to assess whether they are likely to improve the provision of health care and services for the populations. The analysis of project allocations reveals that in terms of staffing levels, the number and type of projects allocated to the Centre could help improve the supply of care within the Centre. However, the financial volumes dedicated to these investments remain insufficient, which partly explains the fact that the region's populations are experiencing difficulties in accessing health care and services

    Seasonality in diabetes in Yaounde, Cameroon: a relation with precipitation and temperature

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    Abstract Background Diabetes is a growing health concern in developing countries, with Cameroon population having an estimated 6% affected. Of note, hospital attendees appear to be increasing all over the country, with fluctuating numbers throughout the annual calendar. The aim of the study was to investigate the relationship between diabete hospitalization admission rates and climate variations in Yaounde. Methods A retrospectively designed study was conducted in four health facilities of Yaounde (Central Hospital, University teaching hospital, Biyem-Assi and Djoungolo District Hospitals), using medical records from 2000 to 2008. A relationship between diabetes (newly diagnosed diabetes patients or decompensated diabetics) hospitalization admissions and climate variations was determined using the “2000–2008” national meteorological database (precipitation and temperature). Results The monthly medians of precipitation and temperature were 154mm and 25 °C, respectively. The month of October received 239mm of precipitation. The monthly medians of diabetic admissions rates (newly diagnosed or decompensated diabetes patients) were 262 and 72 respectively. October received 366 newly diagnosed diabetics and 99 decompensated diabetics. Interestingly, diabetic hospitalization admissions rates were higher during the rainy (51 %, 1633/3232) than the dry season, though the difference was non-significant. The wettest month (October) reported the highest cases (10 %, 336/3232) corresponding to the month with the highest precipitation level (239mm). Diabetes hospitalization admissions rates varied across health facilities [from 6 % (189/3232) in 2000 to 15 % (474/3232) in 2008]. Conclusion Diabetes is an important epidemiological disease in the city of Yaounde. The variation in the prevalence of diabetes is almost superimposed to that of precipitation; and the prevalence seems increasing during raining seasons in Yaoundé

    Sécheresse, déforestation et érosion sur les montagnes de l'Ouest du Cameroun

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    Drought, Landclearing and Erosion in the Mountains ofW estern Cameroon. The recent droughts, characterized by serious shortfalls of rain, have greatly affected the slopes of the volcanic mountains of Western Cameroon. They have, above all, been the «witnesses» of the «hunger» for arable land. A migration of farmers from the plateaux towards the mountain summits traditionally reserved for animal raising, or occupied by forest, has thus been observed both in the Bambouto Mountains as well as on Mount Oku. The reduction of pasture land has led to a high concentration of livestock and to overgrazing on these ranges. At the same time, intense landclearing is being conducted, followed by crops planted on ridges, either by respecting the undulations of the land or following the direction of the slopes. Rain runoff, concentrated or in sheets, and massive soil movements have markedly affected these steep slopes. There is thus an urgent necessity today to direct the energies of the local populations towards an awareness of the collective importance of nature, the only possible answer to the strong demographic growth of the population and its aspirations for a higher standard of living. It should be made to understand that an environment is the product of a social group and as such it is its responsibility to manage it in the interests of all.Les sécheresses récentes caractérisées par d'importants déficits pluviométriques ont profondément marqué les pentes des montagnes volcaniques de l'Ouest du Cameroun. Surtout, elles ont été des «révélatrices» de la «faim» des terres. On a donc observé, aussi bien sur les Monts Bambouto que sur le Mont Oku, un déplacement des agriculteurs des plateaux vers les sommets traditionnellement réservés à l'élevage ou occupés par la forêt. La réduction de l'espace pastoral a entraîné une forte concentration du bétail et le surpâturage.En même temps on assiste à une déforestation à blanc suivie de cultures en billons orientés soit selon les courbes de niveau, soit suivant le sens de la pente : ruissellement concentré ou en nappe, mouvements de masse, marquent considérablement aujourd'hui ces fortes pentes. Il y a donc ici nécessité de canaliser le dynamisme des populations rurales, au service d'une maîtrise sociale de la nature, seule réponse possible à la multiplication des hommes et à leurs aspirations au progrès. De la sorte, l'environnement apparaît comme étant le produit de la société, et met en pleine lumière la responsabilité humaine dans sa gestion.Tsalefac M. Sécheresse, déforestation et érosion sur les montagnes de l'Ouest du Cameroun. In: Cahiers d'outre-mer. N° 185 - 47e année, Janvier-mars 1994. pp. 105-122
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