4,331 research outputs found
Modeling carbon black reinforcement in rubber compounds
One of the advocated reinforcement mechanisms is the formation by the filler of a network interpenetrating the polymer network. The deformation and reformation of the filler network allows the explanation of low strain dynamic physical properties of the composite. The present model relies on a statistical study of a collection of elementary mechanical systems, This leads to a mathematical approach of the complex modulus G* = G' + iG". The storage and loss modulus (G' and G", respectively), are expressed in the form of two integrals capable of modeling their Variation with respect to strain
L’habitant, un « amateur » d’espace ? Réflexions théoriques et méthodologiques pour une analyse de la perception sensible de l’environnement et du risque.
texte déposé en attente de publicationCet article s’appuie sur les résultats d’une recherche collective et interdisciplinaire associant des géographes, politologues, sociologues et linguistes (ADAPTALITT, Tricot et al., 2012) et consacrée à l’habiter littoral, sa confrontation aux risques d’érosion et de submersion des côtes. Une hypothèse structurant cette recherche était de se demander si ces phénomènes et la surveillance dont ils étaient l’attention constituaient une « prise » possible sur la question des changements climatiques difficiles tant à percevoir qu’à accepter localement. Une seconde hypothèse consistait à interroger la relation entre cohabitation avec des risques et adaptation aux futurs changements climatiques. Les terrains choisis concernaient deux communes littorales bretonnes : la presqu’île de Gâvres et Guissény. Ces communes ont été très affectées par la tempête Johanna des 9 et 10 mars 2008 (Tricot A., Lolive J., 2013) : n’ayant occasionné que peu de décès, cet événement, moins médiatique que Xynthia (28 février – 1er mars 2010), fut tout aussi fracassant. Ces deux hypothèses nous ont amené à étudier la perception des risques dans une perspective sensible. Ces questions ont ensuite été présentées et discutées lors des rencontres de Cerisy (2012). Nous nous attacherons ici à en présenter les résultats marquants, tant d’un point de vue épistémologique, méthodologique que de l’enquête terrain.Cet article est structuré en 4 parties : Dans un premier temps, parler de perception de risques nécessitera quelques clarifications préalables. Les effets du changement climatique sont considérés comme des risques potentiels que l’on oppose dans la littérature des risques, aux risques connus. Or ce qui fait le propre d’un risque est sa potentialité , dès lors cette césure- paraît artificielle. Nous rappellerons rapidement quelques éléments du débat entre « risques réels » et « risques construits » ; ainsi que ceux se rapportant à la notion de sensibilité dans l’analyse des risques puis nous présenterons notre positionnement dans ce débat. Parler de perception c’est aussi se poser la question de celui qui perçoit et de son intégration (ou non) dans l’analyse : nous aborderons alors la question des profanes et des amateurs. Deux notions proches mais non semblables, elles n’obéissent pas aux mêmes contraintes de justification dans l’espace public d’où notre choix pour la figure de l’amateur. En contrepoint de la figure de l’amateur, nous présenterons alors notre conception du paysage et la perspective du sensible adoptées dans ce travail.Dans le deuxième temps nous présentons les résultats de cette démarche menée sur la presqu’île de Gâvres (Morbihan) en mai 2012. Nous en viendrons alors à la présentation du dispositif méthodologique de cette recherche, son lien avec les notions précédentes, ce que son usage nous a appris quant à l’idée de perception située. Pour finir, nous parlons de la perception comme activité de repérage de changements dans le paysage ou le milieu de vie. La perception s’organise autour d’une forme d’enquête habitante, une attention aux phénomènes à bas bruits. Nous aborderons enfin les postures collectives que nous avons notées dans cet exercice : recherche de solutions, imputation de responsabilités, expression d’un trouble. En définitive, l’activité de jugement semble faire la différence entre perception sensible de l’environnement et perception sensible du risque
L’habitant, un « amateur » d’espace ? Réflexions théoriques et méthodologiques pour une analyse de la perception sensible de l’environnement et du risque.
texte déposé en attente de publicationCet article s’appuie sur les résultats d’une recherche collective et interdisciplinaire associant des géographes, politologues, sociologues et linguistes (ADAPTALITT, Tricot et al., 2012) et consacrée à l’habiter littoral, sa confrontation aux risques d’érosion et de submersion des côtes. Une hypothèse structurant cette recherche était de se demander si ces phénomènes et la surveillance dont ils étaient l’attention constituaient une « prise » possible sur la question des changements climatiques difficiles tant à percevoir qu’à accepter localement. Une seconde hypothèse consistait à interroger la relation entre cohabitation avec des risques et adaptation aux futurs changements climatiques. Les terrains choisis concernaient deux communes littorales bretonnes : la presqu’île de Gâvres et Guissény. Ces communes ont été très affectées par la tempête Johanna des 9 et 10 mars 2008 (Tricot A., Lolive J., 2013) : n’ayant occasionné que peu de décès, cet événement, moins médiatique que Xynthia (28 février – 1er mars 2010), fut tout aussi fracassant. Ces deux hypothèses nous ont amené à étudier la perception des risques dans une perspective sensible. Ces questions ont ensuite été présentées et discutées lors des rencontres de Cerisy (2012). Nous nous attacherons ici à en présenter les résultats marquants, tant d’un point de vue épistémologique, méthodologique que de l’enquête terrain.Cet article est structuré en 4 parties : Dans un premier temps, parler de perception de risques nécessitera quelques clarifications préalables. Les effets du changement climatique sont considérés comme des risques potentiels que l’on oppose dans la littérature des risques, aux risques connus. Or ce qui fait le propre d’un risque est sa potentialité , dès lors cette césure- paraît artificielle. Nous rappellerons rapidement quelques éléments du débat entre « risques réels » et « risques construits » ; ainsi que ceux se rapportant à la notion de sensibilité dans l’analyse des risques puis nous présenterons notre positionnement dans ce débat. Parler de perception c’est aussi se poser la question de celui qui perçoit et de son intégration (ou non) dans l’analyse : nous aborderons alors la question des profanes et des amateurs. Deux notions proches mais non semblables, elles n’obéissent pas aux mêmes contraintes de justification dans l’espace public d’où notre choix pour la figure de l’amateur. En contrepoint de la figure de l’amateur, nous présenterons alors notre conception du paysage et la perspective du sensible adoptées dans ce travail.Dans le deuxième temps nous présentons les résultats de cette démarche menée sur la presqu’île de Gâvres (Morbihan) en mai 2012. Nous en viendrons alors à la présentation du dispositif méthodologique de cette recherche, son lien avec les notions précédentes, ce que son usage nous a appris quant à l’idée de perception située. Pour finir, nous parlons de la perception comme activité de repérage de changements dans le paysage ou le milieu de vie. La perception s’organise autour d’une forme d’enquête habitante, une attention aux phénomènes à bas bruits. Nous aborderons enfin les postures collectives que nous avons notées dans cet exercice : recherche de solutions, imputation de responsabilités, expression d’un trouble. En définitive, l’activité de jugement semble faire la différence entre perception sensible de l’environnement et perception sensible du risque
À quels types d'apprentissages les logiciels hypermédia peuvent-ils être utiles ?
Sommaire du numéro :http://archive-edutice.ccsd.cnrs.fr/edutice-00000864Depuis 1987, les logiciels hypertextes et hypermédia ont soulevé un certain enthousiasme, notamment dans le domaine de l'enseignement.La démarche proposée consiste dans un premier temps à essayer de "mettre à plat" certaines questions comme : Qu'est-ce qu'apprendre ? Qu'est-ce que l'ordinateur peut apporter à un apprentissage ? Qu'est-ce qu'un logiciel hypermédia ? Quels hypermédias dédiés à l'apprentissage existent ? Si toutes ces questions sont simples, les réponses le sont beaucoup moins. Il est même probable que certaines d'entre elles n'aient jamais de réponse définitive. C'est pourquoi je me bornerai à un discours de chercheur en psychologie cognitive.Dans un deuxième temps, je tenterai de rapporter des résultats expérimentaux récents et pour la plupart anglophones, les travaux francophones étant mieux connus, et probablement un peu lacunaires sur cet aspect. Les éléments de réponse que je proposerai ne concerneront donc que des aspects très limités des questions posées.Comme ce papier prétend être une synthèse, il est assez court. De nombreuses références bibliographiques sont données en notes, ainsi que quelques précisions
Meta-dynamical adaptive systems and their applications to a fractal algorithm and a biological model
In this article, one defines two models of adaptive systems: the
meta-dynamical adaptive system using the notion of Kalman dynamical systems and
the adaptive differential equations using the notion of variable dimension
spaces. This concept of variable dimension spaces relates the notion of spaces
to the notion of dimensions. First, a computational model of the Douady's
Rabbit fractal is obtained by using the meta-dynamical adaptive system concept.
Then, we focus on a defense-attack biological model described by our two
formalisms
L’expertise associative issue de la contestation des grandes infrastructures publiques de transport en France
Notre recherche porte sur la signification des conflits concernant les grandes infrastructures publiques de transport en France. Nous analysons ces contestations comme la résistible constitution d'un réseau d'expertise associative. Les associations tentent de développer une stratégie de contre-expertise (au sens large) dans le champ des transports. Cette stratégie experte est enrichie par une seconde, plus pragmatique, de saisie d'opportunités environnementales.Our research is about the meaning of conflicts over public transport infrastructures. We will analyse these protests as the resistible constitution of an associative network expertise. The associations try to develop a counter-assessment strategy in the field of transports. This expert strategy is improved by a more pragmatic one, seizure of environmental opportunities
The emergence of an alpine expertise founded on the percolation of the environmental referential
International audienceThis article is an extract from research financed by the French Ministry of transport which observed the meaning of conflicts concerning the major transport infrastructure projects (especially motorways) in the Southern Alps. We analysed them as being a gradual constitution of an environmental expertise network. Rather than fighting the administration and/or the transport operator in the field of transport, where its monopoly exists in terms of expertise, some opponents try to relocate the expertise into the field of the environment so as to catch the experts in the different administrations off balance. This Alpine environmental expertise, which we will analyse, is based on the constitution of trans Alpine associative networks and the emergence of a constantly more supportive and structuring notion: sustainable development. In this article, we will analyse the manner in which this notion percolates, that is to say how it gradually builds up its definition in the course of action. The Alpine Agreement plays a major role in this operationalisation: it constitutes the plurivalent referential for a variable Alpine policy. It promotes running evolutions within the major transalpine associative networks (ITE and CIPRA): strengthening of the ecological justification and emergence of an Alpine environmental expertise. The Alpine Agreement even influences the major public developers through the effect of the Brossier report which recommends an environment based on reframing the French land transport policy in the Alps. So, the emergence of an alpine environmental expertise could install alternative Alpine policies which would stand against the sectorial policies in the Alps, especially those concerning transport and tourism.On assiste en effet depuis les années 70 à une mobilisation forte contre les projets d'infrastructures de transport ainsi qu'à une montée des préoccupations environnementales dépassant largement le phénomène de mode. Devant cette situation, l'administration centrale s'efforce d'impulser des tentatives récurrentes de démocratisation des processus de décision (loi Bouchardeau, circulaire Bianco, loi Barnier...) qui témoignent d'une généralisation des procédures de type délibératif. Malgré cela, les conflits perdurent, les lobbies et les controverses se développent. Dès lors, quels enseignements peut-on tirer de cette évolution ? Il semble qu'aux yeux des opposants, un surcroît de débat public ne suffise pas pour démocratiser des politiques de transport technocratiques appuyées sur l'expertise technico-économique. Les associations posent une exigence supplémentaire : définir les conditions pour que s'opère un véritable partage de l'expertise ? Deux stratégies sont tentées par les contestataires : la contre-expertise et le déplacement d'expertise. La première stratégie est désormais bien connue . La contre-expertise dans le champ des transports s'oppose terme à terme à la politique combattue dans la mesure où elle s'incarne dans les projets techniques et l'expertise qui les formate. En France, ce formatage des mobilisations associatives par les projets socio-techniques qu'elles combattent s'explique sans doute parce qu'elles tentent de rattraper une symétrie vis-à-vis de la politique technocratique que ces projets incarnent et soutiennent. Plutôt que de combattre l'administration et/ou l'opérateur de transport sur le terrain des transports, là où réside son monopole d'expertise, les contestataires pourraient déplacer l'expertise sur le terrain de l'environnement pour prendre à contre-pied les experts des administrations. C'est tout l'intérêt de la seconde stratégie. Le déplacement d'expertise sur le terrain de l'environnement utilise la question environnementale pour bousculer l'expertise transport qui a trouvé son assise scientifique durant les années 1960 à travers la modélisation des trafics. Alors que le premier type d'expertise associative, une contre-expertise transport élargie, se forme en France à travers la contestation des grandes infrastructures de transport ; le second type, une expertise environnementale alpine, que nous allons analyser à présent , se fonde sur la constitution de réseaux associatifs transalpins et l'émergence d'une notion de plus en plus porteuse et structurante, le développement durable. La problématique (chapitre I) nous permettra d'analyser la façon dont cette notion percole, c'est-à-dire comment elle se définit progressivement dans l'action. La Convention alpine joue un rôle majeur dans cette opérationnalisation : elle constitue le référentiel plurivalent d'une politique alpine viable (chapitre II). Elle favorise les évolutions en cours dans les grands réseaux associatifs transalpins (ITE et CIPRA) : renforcement de la justification écologique et émergence d'une expertise environnementale alpine (chapitre III). La Convention alpine influence même les grands aménageurs publics par l'intermédiaire du rapport Brossier qui préconise un recadrage environnemental de la politique française des transports terrestres dans les Alpes (chapitre IV)
Habiter l'espace public à l'ère de l'image : la vie politique des formes
National audienceDans cet article, nous aborderons la question du rôle politique d'internet " par la bande " en l'insérant dans une réflexion sur les relations entre espace public et esthétique, ce que nous définirons comme " la vie politique des formes ". Nous partirons des transformations des formes sensibles et de la circulation des images pour l'étudier. Pour notre terrain de recherche, nous analyserons quelques expérimentations artistiques au Canada (Montréal) et un atelier participatif en France (Gâvres) qui transforment profondément l'espace public et notamment l'espace de l'internet
L'expertise associative issue de la contestation des grandes infrastructures publiques de transport en France
International audienceOur research is about the meaning of conflicts over public transport infrastructures. We will analyse thèse protests as the résistible constitution of an associative network expertise. The associations try to develop a counter-assessment strategy in the field of transports. This expert strategy is improved by a more pragmatic one, seizure of environmental opportunitiesNotre recherche porte sur la signification des conflits concernant les grandes infrastructures publiques de transport en France. Nous analysons ces contestations comme la résistible constitution d'un réseau d'expertise associative. Les associations tentent de développer une stratégie de contre-expertise (au sens large) dans le champ des transports. Cette stratégie experte est enrichie par une seconde, plus pragmatique, de saisie d'opportunités environnementales
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