15 research outputs found
Diagnosis and Treatment of Chronic Neuropathic and Mixed Pain in Children and Adolescents: Results of a Survey Study amongst Practitioners
Validated diagnostic tools to diagnose chronic neuropathic and mixed pain in children are missing. Therapeutic options are often derived from therapeutics for adults. To investigate the international practice amongst practitioners for the diagnosis and treatment of chronic, neuropathic pain in children and adolescents, we performed a survey study among members of learned societies or groups whose members are known to treat pediatric pain. The survey included questions concerning practitioners and practice characteristics, assessment and diagnosis, treatment and medication. We analyzed 117 returned questionnaires, of which 41 (35%) were fully completed and 76 (65%) were partially completed. Most respondents based the diagnosis of neuropathic pain on physical examination (68 (58.1%)), patient history (67 (57.3%)), and underlying disease (59 (50.4%)) combined. Gabapentin, amitriptyline, and pregabalin were the first-choice treatments for moderate neuropathic pain. Tramadol, ibuprofen, amitriptyline, and paracetamol were the first-choice treatments for moderate mixed pain. Consensus on the diagnostic process of neuropathic pain in children and adolescents is lacking. Drug treatment varies widely for moderate, severe neuropathic, and mixed pain. Hence, diagnostic tools and therapy need to be harmonized and validated for use in children
LâexpĂ©rience dâun centre de la douleur chronique de lâenfant et de lâadolescent
La douleur chronique de lâenfant est une expĂ©rience sensorielle et Ă©motionnelle complexe intriquĂ©e avec des Ă©lĂ©ments individuels et familiaux, des Ă©vĂ©nements de vie, la rencontre bien souvent dâun Ă©vĂ©nement somatique et dâune histoire de vie. Les recommandations en tiennent compte, prĂŽnant le modĂšle biopsychosocial pour les consultations et centres de la douleur. Mais comment faire en pratique ? Comment organiser et dĂ©rouler la consultation, comment Ă©voquer les Ă©lĂ©ments Ă©motionnels tout en tenant compte des Ă©lĂ©ments cliniques et plus somatiques du dossier ? Comment proposer un projet de soin individualisĂ© ? Cet article dĂ©crit lâexpĂ©rience et le dispositif du Centre de la douleur de lâenfant dâun hĂŽpital pĂ©diatrique, lâart mĂ©dical et la façon de croiser les regards en Ă©quipe mĂ©dicale et psychologique sur les situations complexes. Il expose un modĂšle de fonctionnement dâĂ©quipe, de consultations frĂ©quentes en binĂŽme mĂ©decin-psychologue, reliant ainsi des domaines souvent distinguĂ©s dans la mĂ©decine actuelle, mais qui doivent ĂȘtre remis en commun pour aborder les douleurs chroniques. Il Ă©voque les projets de soins possibles et les articulations avec lâentourage professionnel et personnel de lâenfant douloureux
Le casse-tĂȘte de la migraine chez l'enfant (enquĂȘte auprĂšs de 100 mĂ©decins generalistes)
PARIS6-Bibl. St Antoine CHU (751122104) / SudocSudocFranceF
Les douleurs chroniques en pĂ©diatrie : quâen savons-nous ?
Lorsque la douleur persiste ou se rĂ©pĂšte, elle impacte tous les domaines de vie de lâenfant ou de lâadolescent, entraĂźnant des retentissements sur les capacitĂ©s fonctionnelles et relationnelles de lâenfant que ce soit dans la vie familiale ou sociale. Elle sâaccompagne souvent de troubles du sommeil, de troubles anxieux, dĂ©pressifs ou de manifestations psychopathologiques induites ou associĂ©es pouvant renforcer lâexpĂ©rience douloureuse. Dans ces situations, mais aussi lorsque la douleur rĂ©siste aux traitements habituels, cela renforce le cercle vicieux de la douleur chronique. Alors une Ă©valuation globale de la situation, selon le modĂšle biopsychosocial est indispensable, afin de proposer un projet thĂ©rapeutique personnalisĂ© et adaptĂ©. Lorsque les impacts de cette douleur qui persiste, se rĂ©pĂšte ou rĂ©siste aux traitements, sont trop importants, lâenfant doit ĂȘtre adressĂ© en consultation dans une Structure Douleur Chronique (SDC) pour bĂ©nĂ©ficier dâune prise en charge par une Ă©quipe multiprofessionnelle et multidisciplinaire qui sera en lien avec les professionnels de santĂ© de proximitĂ© (mĂ©decin ou pĂ©diatre traitant, psychologue, kinĂ©sithĂ©rapeute, mĂ©decine scolaire...). AprĂšs une synthĂšse des principales caractĂ©ristiques disponibles dans la littĂ©rature concernant les douleurs chroniques de lâenfant, nous verrons comment sâest dĂ©veloppĂ©e depuis les annĂ©es 1990 la prise en charge des douleurs chroniques de lâenfant en France et comment sâorganise le parcours de soin Ă lâheure actuelle
Les douleurs chroniques des adolescents persistent-elles Ă l'Ăąge adulte ? (suivi d'une cohorte de patients)
L objectif de cette Ă©tude est de dĂ©crire une population d adolescents ayant consultĂ© en centre spĂ©cialisĂ© pour des douleurs musculosquelettiques inexpliquĂ©es, leur Ă©volution 5 Ă 15 ans plus tard, et d identifier des facteurs de persistance des douleurs. MĂ©thode Les donnĂ©es de 129 dossiers ont Ă©tĂ© colligĂ©es et ces ex-patients interrogĂ©s par tĂ©lĂ©phone. RĂ©sultats 81 sujets ont pu ĂȘtre contactĂ©s et inclus. Lors de la premiĂšre consultation l Ăąge moyen Ă©tait de 13 ans, 80% Ă©taient des filles, 58% avaient des douleurs depuis plus de 6 mois, intenses ou trĂšs intenses pour 85%, entraĂźnant un absentĂ©isme scolaire pour 72%. Le traitement proposĂ© a Ă©tĂ© des antalgiques pour 25 %, de l amitriptyline pour 34% et des approches psychologiques pour 80%. Aujourd hui ils ont en moyenne 23 ans. 68% dĂ©clarent avoir encore des douleurs chroniques frĂ©quentes mais avec une intensitĂ© moins importantes. Pour 50% elles entraĂźnent un absentĂ©isme professionnel et/ou scolaire. 62% consultent pour ces douleurs, jamais auprĂšs d un spĂ©cialiste de la douleur. La moitiĂ© consomme rĂ©guliĂšrement des antalgiques de palier 1, 18% de palier 2. 20% dĂ©clarent avoir un mauvais Ă©tat de santĂ©, 44% sont trĂšs gĂȘnĂ©s dans les activitĂ©s physiques. Le seul facteur associĂ© significativement Ă une mauvaise Ă©volution est un Ăąge tardif de premiĂšre consultation : par rapport Ă la tranche d Ăąge des 10-12 ans, le risque de persistance des douleurs est 11 fois supĂ©rieur pour ceux ayant consultĂ© Ă 15 ans ou plus, et 4 fois supĂ©rieur pour le groupe des 13 -14 ans. Conclusion 2/3 des ex-patients sont encore douloureux. L Ă©tude sera complĂ©tĂ©e par de nouvelles inclusions et un suivi Ă plus long terme pour prĂ©ciser l Ă©volution.DIJON-BU MĂ©decine Pharmacie (212312103) / SudocSudocFranceF
La douleur des prélÚvements veineux chez l'enfant est-elle prise en compte en secteur libéral extra-hospitalier ? (état des lieux sur le secteur Marne-la-Vallée)
Objectif : Ă©valuer la prise en charge de la douleur provoquĂ©e lors des prĂ©lĂšvements veineux chez l enfant lors des prescriptions et des rĂ©alisations en milieu libĂ©ral extrahospitalier. Favoriser les changements de pratique par l enquĂȘte elle-mĂȘme. MatĂ©riel et mĂ©thodes : Une enquĂȘte dĂ©clarative de type qualitative a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 21 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, de 11 pĂ©diatres et de 5 biologistes du secteur de marne la vallĂ©e (77). Les questions portaient sur les connaissances des moyens antalgiques dans ce type de geste, les connaissances des recommandations dans ce domaine, et sur les opinions des mĂ©decins et biologistes sur l utilisation des moyens antalgiques dans ce geste. RĂ©sultats : une disparitĂ© de pratique existe entre pĂ©diatres et gĂ©nĂ©ralistes. On note une amĂ©lioration globale des pratiques et une sensibilitĂ© plus grande vis-Ă -vis de la douleur de l enfant, puisque la majoritĂ© des mĂ©decins dĂ©clare utiliser des moyens antalgiques (avec les limites liĂ©es au caractĂšre dĂ©claratif de l enquĂȘte). Cependant, le geste est encore trop souvent considĂ©rĂ© comme anxiogĂšne plus que comme douloureux notamment chez les gĂ©nĂ©ralistes. Les recommandations restent peu connues et mal suivies. Les moyens non mĂ©dicamenteux de prĂ©vention de cet acte douloureux sont mieux connus mais probablement sous-utilisĂ©s. Cette enquĂȘte semble avoir sensibilisĂ© certains interviewĂ©s Ă l intĂ©rĂȘt d une bonne prise en charge de la douleur provoquĂ©e. Conclusion : La bonne diffusion des recommandations et des nouvelles informations dans le domaine de la prise en charge de la douleur de l enfant est essentielle auprĂšs des professionnels extrahospitaliers pour favoriser les changements de pratiques. Nous proposons l approche directe lors d enquĂȘtes et audits pour amĂ©liorer cette diffusion.PARIS6-Bibl. St Antoine CHU (751122104) / SudocSudocFranceF
Reasons for switching to fingolimod in patients relapsing-remitting multiple sclerosis in France: the ESGILE study
International audienceBackground: Timely treatment switching is an important strategy in optimising management of patients with relapsing remitting multiple sclerosis (RRMS). Patient preferences, as well as clinical benefit, may contribute to the switch decision. Information on reasons determining switching choices and on outcome according to the reason for switching is scarce. Study objectives were to describe the consequences of switching to fingolimod in terms of clinical improvement according to the reasons underlying the switch and to evaluate treatment acceptability from the patient's perspective. Methods: This prospective observational study was conducted by 71 neurologists in France and included patients with RRMS switching to fingolimod following â„6 months treatment with a first-line disease modifying treatment (DMT). Reasons for switching were documented. Patients were evaluated at inclusion and 12 months after initiating fingolimod. Physicians documented clinical status by relapse activity, disability (EDSS) at each visit and improvement with the Clinical Global Impression â Change (CGI-C) at Month 12. Patients rated improvement at Month 12 with the Patient Global Impression â Change (PGI-C) and treatment acceptability with the ACCEPTÂź questionnaire. Adverse events reported during fingolimod treatment were documented. Results: Overall 232 patients were recruited of whom 190 could be analysed. Multiple reasons for switching were frequently given; 113 patients (59.4%) switched from a first-line injectable DMT. Switching was motivated by disease worsening in 161 patients (84.7%), tolerability in 35 (18.4%) and patient preference in 58 (30.5%). During the follow-up period, 38 patients (20.0%) experienced at least one exacerbation. The mean EDSS score was stable (2.0 ± 1.3 at inclusion; 2.0 ± 1.5 at M12). With the CGI-C, 67 patients (38.7%) were considered improved and 23 (13.3%) worsened. Although no obvious differences in CGI-C ratings were observed as a function of the reason for switching, when patient preferences entered into the decision, the proportion of patients considered minimally improved was somewhat higher (37.7%) and the proportion considered unchanged somewhat lower (41.5%). With the PGI-C, more patients rated themselves improved than were rated as improved by the physician: of 64 patients rated as âno changeâ on the CGI-C, 21 (32.8%) rated themselves as âimprovedâ and 10 (15.6%) as âworsenedâ. The overall level of agreement between the two measures was moderate (Îș = 0.48 [95% CI: 0.35 â 0.60]). The mean general treatment acceptability score on the ACCEPTÂź questionnaire was 42.7 [95%CI: 34.5 â 50.9] at inclusion (reflecting acceptability of the previous DMT) and 64.6 [95%CI: 57.6 â 71.6] at M12 (reflecting acceptability of fingolimod). Mean dimension scores ranged from 36.7 for effectiveness to 72.2 for medication inconvenience at inclusion and from 63.4 for effectiveness to 96.8 for medication inconvenience at M12. The frequency and nature of reported adverse events was consistent with the well-characterised safety profile of fingolimod. Conclusion: Most patients switching from a first DMT to fingolimod do so due to persistent disease activity during the initial treatment, although patient preferences are also important. Switching is followed by a reduction in disease activity, perceived improvement in the clinical state of the patient and improved acceptability of treatment
Benign paroxysmal torticollis, benign paroxysmal vertigo, and benign tonic upward gaze are not benign disorders
International audienc
Efficacy and tolerance of Lidocaine 5% patches in neuropathic pain and pain related to vaso-occlusive sickle-cell crises in children
International audienc