10 research outputs found

    Apport des moyens endoscopiques dans la dilatation des sténoses caustiques de l’oesophage

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    Introduction: The aim of this work was to present the contribution of the endoscopy in the management of esophageal dilatation for caustic esophageal stenosis (CES). Methods: This was a descriptive and prospective study in the thoracic surgery department at the Hospital of Mali. A total of 46 cases of CES is recorded and divided into 4 groups according to the topography of the esophageal lesions. For the different methods of dilatation the number of performed endoscopic support was determined to understand the contribution of endoscopic means in the success of dilatation for CES. The outcome, complications and mortality in the two methods were compared. Results: Fibroscopy was used in 41.30% of patients with Savary Guillard dilators and in 47.82% of patients with Lerut dilators. Video laryngoscopy was used in 58.69% of patients who underwent dilatation with Lerut dilators. The passage of the guide wire was performed in 39.13% under video laryngoscopy and 58.68% under fibroscopy. In comparison of the two methods, there is a significant difference in the occurrence of complications (p = 0.04075), general anesthesia (p = 0.02287), accessibility (p = 0.04805) and mortality (p = 0.00402). Conclusion: The CES is a serious disease and under evaluated in Mali. The endoscopies contribute significantly to the success of esophageal dilatation for caustic stenosis in the different methods we used.Keywords: Esophagus, caustic stenosis, dilatation, endoscopicPan African Medical Journal 2016; 2

    Caractéristiques physico-chimiques des horizons de surface des sols de décrue à Gory, Dougoubara et Yaguiné, cercle de Yélimané

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    Résumé: Le maintien de la fertilité des sols pour une production durable des cultures nécessite une bonne connaissance sur la disponibilité en éléments nutritifs des sols alors que la grande majorité des paysans et autres acteurs des organismes de développement ont des connaissances scientifiques limitées sur les nutriments en vue d’améliorer la productivité des sols. L’objectif de cette étude est de contribuer à la compréhension des caractéristiques physico-chimiques des terres de décrue en vue d’améliorer la production des cultures. Des échantillons de sol de surface ont été prélevés à une profondeur de 0 - 20 cm dans les villages de Gory, Dougoubara et Yaguiné. Dans chaque site, des transects en Astérix ont été déterminés et à chaque 50 m les prélèvements ont été réalisés. Ensuite, 20 échantillons composites, obtenus après un mélange homogénéisé, ont été constitués pour chaque site pour assurer une meilleure représentativité de la zone d’étude. Un échantillon représentatif de deux kilogrammes de sol de chaque site a été conditionné dans des sacs en plastique prévus à cet effet et envoyé au Laboratoire Sol, Eau, Plantes de l’Institut d’Économie Rurale pour des analyses physico-chimiques. L’analyse de la texture des horizons de surface montre que les sols sont argilo-limoneux à Gory, limono-sableux à Dougoubara et limoneux à Yaguiné. La quantité d’argile à Gory (40 %) est plus du double de celle de Dougoubara (15 %). Les pH eau, variant de 6,2 à 7,3 montrent des valeurs optimales pour l’absorption des éléments minéraux dans le sol et les valeurs des CEC, avoisinant la valeur de 12 cmol (+) kg-1, sont considérées comme intermédiaires. Les sols sont pauvres en matière organique ( 7 ppm). Pour une amélioration de la production, la valorisation des résidus de récolte par la production de fumier et de compost qui sont des techniques accessibles à la majorité des paysans de la zone serait salutaire

    Physico-chemical Characteristics of Soil Surface Horizons in Flood Receding Areas of Gory, Dougoubara and Yaguiné villages in Yélimané

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Traoré, K. et al. (2020). Caractéristiques physico-chimiques des horizons de surface des sols de décrue à Gory, Dougoubara et Yaguiné, cercle de Yélimané. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 131-145Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Le maintien de la fertilité des sols pour une production durable des cultures nécessite une bonne connaissance sur la disponibilité en éléments nutritifs des sols alors que la grande majorité des paysans et autres acteurs des organismes de développement ont des connaissances scientifiques limitées sur les nutriments en vue d’améliorer la productivité des sols. L’objectif de cette étude est de contribuer à la compréhension des caractéristiques physico-chimiques des terres de décrue en vue d’améliorer la production des cultures. Des échantillons de sol de surface ont été prélevés à une profondeur de 0 - 20 cm dans les villages de Gory, Dougoubara et Yaguiné. Dans chaque site, des transects en Astérix ont été déterminés et à chaque 50 m les prélèvements ont été réalisés. Ensuite, 20 échantillons composites, obtenus après un mélange homogénéisé, ont été constitués pour chaque site pour assurer une meilleure représentativité de la zone d’étude. Un échantillon représentatif de deux kilogrammes de sol de chaque site a été conditionné dans des sacs en plastique prévus à cet effet et envoyé au Laboratoire Sol, Eau, Plantes de l’Institut d’Économie Rurale pour des analyses physico-chimiques. L’analyse de la texture des horizons de surface montre que les sols sont argilo-limoneux à Gory, limono-sableux à Dougoubara et limoneux à Yaguiné. La quantité d’argile à Gory (40 %) est plus du double de celle de Dougoubara (15 %). Les pH eau, variant de 6,2 à 7,3 montrent des valeurs optimales pour l’absorption des éléments minéraux dans le sol et les valeurs des CEC, avoisinant la valeur de 12 cmol (+) kg-1, sont considérées comme intermédiaires. Les sols sont pauvres en matière organique ( 7 ppm). Pour une amélioration de la production, la valorisation des résidus de récolte par la production de fumier et de compost qui sont des techniques accessibles à la majorité des paysans de la zone serait salutaire.Abstract: Maintaining soil fertility for sustainable crop production requires a good knowledge of soil nutrient availability, while the vast majority of farmers and other development agency actors have limited scientific knowledge of nutrients to improve soil productivity. The objective of this study is to contribute to the understanding of the physico-chemical characteristics of flood recession lands in order to improve crops production. Soil surface samples were collected at a depth of 0-20 cm in the villages of Gory, Dougoubara and Yaguiné. In each site, transects in Asterix pattern were determined and soil samples were collected at every 50 m. Then, 20 composite samples, obtained from a homogenized mixing, were constituted for each site to ensure a better representation of the study area. A representative sample of two kilograms of soil from each site was packaged in plastic bags provided for this purpose and sent to the Soil-Water-Plant Laboratory of the Institute of Rural Economy for physico-chemical analysis. Texture analysis showed that soils were clay-silty in Gory, sandy-loamy in Dougoubara and silty in Yaguiné. The amount of clay in Gory (40%) was more than the double of that of Dougoubara (15%). The pH (water) ranging from 6.2 to 7.3 shows optimal values for soil mineral uptake and CEC values close to 12 cmol (+) kg-1 were considered as intermediate. Soils were low in organic matter ( 7ppm). To improve crop production, it would be worthwhile to make a better use of crop residues through manure and compost production techniques, which are accessible to the majority of farmers in the area

    Introduction de variétés de pomme de terre, de patate douce et de manioc dans les plaines de décrue des villages de Gory, Dougoubara et Yaguiné, cercle de Yélimané dans l’Ouest du Mali

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    Résumé: En vue de renforcer la résilience des paysans face aux effets du changement climatique, le Projet ACC a introduit la culture de tubercules dans les plaines de décrue de Yélimané afin de diversifier les produits agricoles et les sources de revenus. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le système de décrue à Yélimané par l’adoption de nouvelles variétés à haut rendement de pomme de terre, de manioc et de patate douce. Six variétés de chaque spéculation ont été plantées en quatre répétitions dans les villages de Gory, Dougoubara et Yaguiné dans le cercle de Yélimané, région de Kayes. En 2015, la variété de pomme de terre Sahel a produit en moyenne 30 t/ha tandis que Aida, moins adaptée à la zone de décrue n’a produit que 4 t/ha. En ce qui concerne la patate douce, les variétés Sikasso 1, Sikasso 2, Sikasso 4 ont produit entre 20 et 24 t/ha tandis que Sikasso 3 n’a produit que 7 t/ha. Pour le manioc, les variétés Luluni et Ampong n’ont pas pu tubériser à cause de leur cycle relativement long pour la zone de décrue. En 2016, la meilleure performance à Gory a été réalisée par la variété de pomme de terre Pamina avec 17,5 t/ha tandis qu’elle était la moins productive à Yaguiné avec 11,11 t/ha. C’est la Monte Carlo qui a produit le plus à Yaguiné avec 15,4 t/ha et la variété Sahel a été la moins performante à Gory avec 8,5 t/ha montrant ainsi, la variabilité de la production d’un site à l’autre. Les semences de pomme de terre découpées ont produit moins que les entières. La variété de patate douce Sikasso 3 qui était la moins productive en 2015 a été la plus productive en 2016 (6 t/ha) bien que les rendements soient plus faibles. La moins productive a été Sikasso 4 avec 1,6 t/ha

    Determining Flood-Deposited Soil and Nutrients in the Sahelian Zone of Yélimané in Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Traoré, B. et al. (2020) Détermination des dépôts de terre et de nutriments par la crue dans la zone de Yélimané en zone sahélienne au Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 159-169.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Le Mali, comme les autres pays du Sahel, est touché par les effets du changement climatique qui se manifestent entre autres par la variabilité climatique se traduisant par une irrégularité des pluies sanctionnée par la faiblesse des précipitations. Pour une meilleure adaptation à cette situation, les producteurs de Yélimané ont mis un accent particulier sur la culture de décrue. Cette culture est actuellement confrontée aux contraintes liées aux faibles dépôts d’alluvions causés par l’irrégularité et la faiblesse de la pluviosité. Il en a résulté une diminution du temps d’inondation et une réduction de la superficie inondée. Cette situation influe négativement sur la fertilité des sols de décrue qui ont comme principale source de fertilité les dépôts d’alluvions. Cette étude a été réalisée pour évaluer la quantité de terres déposées par la crue et sa composition physico-chimique en vue d’aider à une gestion durable de la fertilité des sols de décrue. Le dispositif était composé de quatre placettes par site, placées avant l’amorçage de la crue. Chaque placette constituait une répétition. Les terres ont été récupérées après la crue et les échantillons prélevés ont été analysés au laboratoire. Les résultats obtenus durant les deux années d’expérimentation ont montré que la quantité de terre récupérée à Dougoubara était la plus élevée et correspondait à 29 % d’augmentation par rapport à celle obtenue à Gory. Ces terres de Dougoubara contenaient plus de limon que de sable contrairement à celles de Foungou qui renfermaient plus de sable. Quant à l’argile, elle était importante dans les terres de Yaguiné. L’analyse chimique des échantillons a indiqué que le pH (eau) des terres de tous les sites était dans la gamme optimale de développement des cultures. Toutes les terres récupérées étaient pauvres en carbone organique et en azote. Par contre, elles étaient riches en potassium et la Capacité d’Échange Cationique était élevée.Abstract: Mali, like other countries in the Sahel, is affected by the impacts of climate change in the form of climate variability, resulting in erratic and low rainfall. For a better adaptation to such conditions, producers in Yélimané have put a special emphasis on flood recession cropping. This cropping system is currently facing constraints related to the low volumes of alluvial deposits as a result of erratic and low rainfall. This has led to a shortening of flood time and a reduction in flooded area, which have a negative impact on the fertility of flood recession soils whose main source of nutrients is alluvial deposits. The objective of this study was to assess the amount of soil deposited by floods and its physico-chemical composition in order to support sustainable management of soil fertility in flood recession areas. The experiment covered four plots per site, which were set before the beginning of flood. Each plot was a replication. Soil samples were collected after the flood and analyzed in the IER’s Soil-Water-Plant Laboratory. The results obtained during the two years of experimentation showed that the area of land recovered in Dougoubara was the larger and represented an increase by 29%, compared with that recovered in Gory. The soils in Dougoubara contained more silt than sand, unlike those of Foungou, which contained more sand, while clay was predominant in the soils of Yaguiné. The chemical analysis of soil samples indicated that the pH (water) in all sites was within the optimal range for crop development. All recovered lands were low in organic carbon and nitrogen but rich in potassium and their Cation Exchange Capacity was high

    Introduction of Potato, Sweet Potato and Cassava Varieties in the Flood Recession Plains of the Villages of Gory, Dougoubara and Yaguiné in Yélimané cercle, Western Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Théra, A.T. et al. (2020). Introduction de variétés de pomme de terre, de patate douce et de manioc dans les plaines de décrue des villages de Gory, Dougoubara et Yaguiné, cercle de Yélimané dans l’Ouest du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 191-205.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: En vue de renforcer la résilience des paysans face aux effets du changement climatique, le Projet ACC a introduit la culture de tubercules dans les plaines de décrue de Yélimané afin de diversifier les produits agricoles et les sources de revenus. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le système de décrue à Yélimané par l’adoption de nouvelles variétés à haut rendement de pomme de terre, de manioc et de patate douce. Six variétés de chaque spéculation ont été plantées en quatre répétitions dans les villages de Gory, Dougoubara et Yaguiné dans le cercle de Yélimané, région de Kayes. En 2015, la variété de pomme de terre Sahel a produit en moyenne 30 t/ha tandis que Aida, moins adaptée à la zone de décrue n’a produit que 4 t/ha. En ce qui concerne la patate douce, les variétés Sikasso 1, Sikasso 2, Sikasso 4 ont produit entre 20 et 24 t/ha tandis que Sikasso 3 n’a produit que 7 t/ha. Pour le manioc, les variétés Luluni et Ampong n’ont pas pu tubériser à cause de leur cycle relativement long pour la zone de décrue. En 2016, la meilleure performance à Gory a été réalisée par la variété de pomme de terre Pamina avec 17,5 t/ha tandis qu’elle était la moins productive à Yaguiné avec 11,11 t/ha. C’est la Monte Carlo qui a produit le plus à Yaguiné avec 15,4 t/ha et la variété Sahel a été la moins performante à Gory avec 8,5 t/ha montrant ainsi, la variabilité de la production d’un site à l’autre. Les semences de pomme de terre découpées ont produit moins que les entières. La variété de patate douce Sikasso 3 qui était la moins productive en 2015 a été la plus productive en 2016 (6 t/ha) bien que les rendements soient plus faibles. La moins productive a été Sikasso 4 avec 1,6 t/ha.Abstract: In order to enhance farmers’ resilience to negative effects of climate change, the Adaptation of Agriculture and Livestock to Climate Change (ACC) project introduced tuber farming in the Yélimané floodplains to diversify agricultural products and sources of income. The objective of this study is to contribute to the improvement of food security in the Yélimané flood recession system through adoption of new high-yielding varieties of potato, cassava and sweet potato. Six varieties of each species were planted in four replications in the villages of Gory, Dougoubara and Yaguiné in Yelimané ditrict. In 2015, the “Sahel” potato variety yielded, on average, 30 t/ha, while “Aida”, a variety less adapted to the recession zone, yielded only 4 t/ha. With regard to sweet potato, the “Sikasso 1”, “Sikasso 2”, “Sikasso 4” varieties yielded between 20 and 24 t/ha, whereas Sikasso 3 yielded only 7 t/ha. For cassava, “Luluni” and “Ampong” varieties were unable to form tubers because of their relatively long cycle for the recession zone. In 2016, the best performance in Gory was recorded by the “Pamina potato” variety with 17.5 t/ha, while it was the less productive in Yaguiné with 11.11 t/ha. “Monte Carlo” yielded the highest in Yaguiné with 15.4 t/ha, and the “Sahel” variety was the worst performer in Gory with 8.5 t/ha, showing the variability of yields between sites. The seeds of cut potato yielded less than those of wholes ones. The sweet potato variety “Sikasso 3”, which was the least productive in 2015, was the most productive variety in 2016 (6 t/ha), although yields were lower. The least productive was “Sikasso 4” with 1.6 t/ha

    Détermination des dépôts de terre et de nutriments par la crue dans la zone de Yélimané en zone sahélienne au Mali

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    Résumé: Le Mali, comme les autres pays du Sahel, est touché par les effets du changement climatique qui se manifestent entre autres par la variabilité climatique se traduisant par une irrégularité des pluies sanctionnée par la faiblesse des précipitations. Pour une meilleure adaptation à cette situation, les producteurs de Yélimané ont mis un accent particulier sur la culture de décrue. Cette culture est actuellement confrontée aux contraintes liées aux faibles dépôts d’alluvions causés par l’irrégularité et la faiblesse de la pluviosité. Il en a résulté une diminution du temps d’inondation et une réduction de la superficie inondée. Cette situation influe négativement sur la fertilité des sols de décrue qui ont comme principale source de fertilité les dépôts d’alluvions. Cette étude a été réalisée pour évaluer la quantité de terres déposées par la crue et sa composition physico-chimique en vue d’aider à une gestion durable de la fertilité des sols de décrue. Le dispositif était composé de quatre placettes par site, placées avant l’amorçage de la crue. Chaque placette constituait une répétition. Les terres ont été récupérées après la crue et les échantillons prélevés ont été analysés au laboratoire. Les résultats obtenus durant les deux années d’expérimentation ont montré que la quantité de terre récupérée à Dougoubara était la plus élevée et correspondait à 29 % d’augmentation par rapport à celle obtenue à Gory. Ces terres de Dougoubara contenaient plus de limon que de sable contrairement à celles de Foungou qui renfermaient plus de sable. Quant à l’argile, elle était importante dans les terres de Yaguiné. L’analyse chimique des échantillons a indiqué que le pH (eau) des terres de tous les sites était dans la gamme optimale de développement des cultures. Toutes les terres récupérées étaient pauvres en carbone organique et en azote. Par contre, elles étaient riches en potassium et la Capacité d’Échange Cationique était élevée

    Increasing the Productivity of Recession Sorghum through Improved Crop Establishment in Yelimané cercle

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Traoré, K. et al. (2020). Amélioration de la productivité du sorgho de décrue par une meilleure installation des cultures dans le cercle de Yélimané. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 173-189.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: L’agriculture de décrue est sensible au changement et à la variabilité climatiques puisque dépendant des précipitations dans la zone de Yélimané. En effet, une faible pluviosité entraîne une réduction du temps d’inondation des surfaces emblavées en sorgho de décrue. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration du rendement des cultures par le repiquage après un séjour en pépinière et le trempage des semences de sorgho. Le repiquage de plants de sorgho issus de semences trempées dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures après 15 jours de séjour en pépinière, le trempage des semences dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures avant le semis, le semis direct sans travail du sol (pratique paysanne) et deux niveaux de fertilisations minérales en microdose (F0 = témoin absolu et F1 = 50 kg/ha d’urée) ont été étudiés dans un dispositif factoriel de 2 facteurs en blocs dispersés dans lesquels les traitements randomisés mesuraient chacun 20 m², soit 3 x 2 (repiquage ; trempage ; semis direct sans traitement x fertilisation (témoin absolu ; apport d’urée). Un dispositif similaire a été réalisé dans 3 champs de paysans (chaque champ paysan constituant une répétition) dans chacun des villages de Dougoubara, Gory et Yaguiné. Une enquête individuelle a été réalisée pour recueillir l’opinion des paysans sur les modes d’installation, les avantages et les contraintes observés et les stratégies pour une large diffusion. Le trempage des semences et le repiquage ont permis en moyenne sur les deux ans une augmentation respectivement de 436 kg/ha et de 529 kg/ha. Cette augmentation est aussi due à un meilleur remplissage des grains des plants issus des parcelles repiquées puisque le poids de 1 000 grains y est 16 % plus élevé. La fertilisation a eu un effet significatif positif sur le rendement, le poids de 1 000 grains et le cycle végétatif du sorgho. Le repiquage a permis de réduire jusqu’à 30 % le cycle du sorgho en champ paysan. Selon les paysans, les avantages du repiquage sont liés à la précocité de maturation des panicules, à la réduction des dommages causés par les déprédateurs, au nombre de panicules, au niveau d’occupation du sol ainsi que ceux liés à la vigueur des plants issus du trempage. Une formation par le biais d’une communication directe avec les paysans semble être la meilleure voie de diffusion des techniques étudiées.Abstract: Flood recession agriculture is sensitive to climate change and variability as it depends on rainfall in the area of Yélimané. In fact, low rainfall leads to a shortening of flood time in the areas sown with flood recession sorghum. The objective of this study is to contribute to the improvement of crop yield through sorghum crop transplanting after a stay in a nursery and seed priming. The transplanting of sorghum plants resulting from seed priming in water during 8 hours, followed by a two-hour drying 15 days stay in a nursery; seed priming in water during 8 hours after a two-hour drying before sowing; direct sowing without tillage (a farmer practice); and two levels of microdose mineral fertilization (F0 = absolute control and F1 = 50 kg ha urea) were studied. The experimental design was a factorial combination of 2 factors in scattered blocks in which each randomized treatment covered 20 m2, i.e. 3 x 2 (transplanting, priming, direct seeding without treatment) x fertilization (absolute control, urea application). A similar design was implemented in 3 farmer fields (each of which was a replication) in each of the villages of Dougoubara, Gory and Yaguiné. An individual survey was conducted to gather farmers’ opinion on the installation methods, the advantages and constraints observed and the strategies for a wide dissemination. On average, seed priming and transplanting helped increase yields by 436 kg ha and 529 kg ha, respectively, over the two years. This increase was also due to a better seed fill rate of plants from the transplanted plots as the weight of 1,000 grains was 16% higher there. Fertilization had a significant positive effect on yields, the weight of 1,000 grains and the vegetative cycle of sorghum. Transplanting helped reduce the cycle of sorghum in farmer’s fields by up to 30%. According to farmers, the advantages of transplanting are due to the early maturation of panicles, to the reduction of damage caused by pests, to the number of panicles, the level of land cover and other factors related to the vigor of the plant resulting from seed priming. Training through direct communication with farmers seems to be the best way to disseminate the techniques studied

    Amélioration de la productivité du sorgho de décrue par une meilleure installation des cultures dans le cercle de Yélimané

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    Résumé: L’agriculture de décrue est sensible au changement et à la variabilité climatiques puisque dépendant des précipitations dans la zone de Yélimané. En effet, une faible pluviosité entraîne une réduction du temps d’inondation des surfaces emblavées en sorgho de décrue. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration du rendement des cultures par le repiquage après un séjour en pépinière et le trempage des semences de sorgho. Le repiquage de plants de sorgho issus de semences trempées dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures après 15 jours de séjour en pépinière, le trempage des semences dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures avant le semis, le semis direct sans travail du sol (pratique paysanne) et deux niveaux de fertilisations minérales en microdose (F0 = témoin absolu et F1 = 50 kg/ha d’urée) ont été étudiés dans un dispositif factoriel de 2 facteurs en blocs dispersés dans lesquels les traitements randomisés mesuraient chacun 20 m², soit 3 x 2 (repiquage ; trempage ; semis direct sans traitement x fertilisation (témoin absolu ; apport d’urée). Un dispositif similaire a été réalisé dans 3 champs de paysans (chaque champ paysan constituant une répétition) dans chacun des villages de Dougoubara, Gory et Yaguiné. Une enquête individuelle a été réalisée pour recueillir l’opinion des paysans sur les modes d’installation, les avantages et les contraintes observés et les stratégies pour une large diffusion. Le trempage des semences et le repiquage ont permis en moyenne sur les deux ans une augmentation respectivement de 436 kg/ha et de 529 kg/ha. Cette augmentation est aussi due à un meilleur remplissage des grains des plants issus des parcelles repiquées puisque le poids de 1 000 grains y est 16 % plus élevé. La fertilisation a eu un effet significatif positif sur le rendement, le poids de 1 000 grains et le cycle végétatif du sorgho. Le repiquage a permis de réduire jusqu’à 30 % le cycle du sorgho en champ paysan. Selon les paysans, les avantages du repiquage sont liés à la précocité de maturation des panicules, à la réduction des dommages causés par les déprédateurs, au nombre de panicules, au niveau d’occupation du sol ainsi que ceux liés à la vigueur des plants issus du trempage. Une formation par le biais d’une communication directe avec les paysans semble être la meilleure voie de diffusion des techniques étudiées

    Adverse Drug Reactions to Antiretroviral Therapy: Prospective Study in Children in Sikasso (Mali)

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    OBJECTIVES : Adverse events during antiretroviral treatment are frequent and various. Their diagnosis incurs some various difficulties according to the geographic context. Our aim was to describe the frequency, nature, and preventability of adverse drug reactions (ADRs) due to antiretroviral treatment in Malian outpatient children. METHODS : The study was a 6-month (June 1 to November 30, 2010) prospective, observational study of 92 children admitted to a pediatric hospital in Sikasso, Mali. The patients were treated with a generic drug and/or drug combinations. Priorto treatment initiation, demographic characteristics, clinical history, and biologic parameters, including CD4 cell counts, were collected for each patient. The World Health Organization’s adverse drug reactions classification was used to characterize the side effects. Adverse effects and toxicities were graded 1, 2, and 3. Analysis of data was performed using SPSS Version 17.0 software. RESULTS : Ninety-two human immunodeficiency virus–infected children met the criteria of inclusion. After 24 weeks of treatment, we observed that 14.1% of children had at least one side effect during our study. Side effects were many and varied, with the most frequent being cutaneous rash, nausea, vomiting, and diarrhea (38.5%, 23.1%, 15.4%, and 15.4%, respectively). Side effects were grade 1 in most cases. One case of grade 2 and one case of grade 3 were observed with rash. We observed one case of grade 3 side effects during our study. The treatment regimen was changed in 15.2% of cases, including one case because of side effects. CONCLUSION : ADRs are not rare in Mali, particularly in children. These ADRs have an impact on quality of life for patients. We recommend a pharmacovigilance system for sustainable management of side effects in patients infected with human immunodeficiency virus in Mali
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