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Caractérisation et Evolution du Peuplement Ligneux du Bois de Boulogne du Centre Nationale de Recherches Agronomiques (CNRA) de Bambey (Diourbel/Sénégal)
Le Sénégal à l’instar des autres pays sahéliens, est confronté à la dégradation de ses espaces forestiers dû à un ensemble de facteurs tels que : les défrichements agricoles, les feux tardifs, l’exploitation anarchique, etc. Des travaux d’inventaires ont été réalisés dans la formation boisée (Bois de Boulogne) du Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey. L’étude vise à évaluer le potentiel ligneux du Bois soumis à forte pression anthropique dans le but de donner des recommandations. Un inventaire systématique sur 103 placettes de 50 X 50 m est réalisé en 2018. Les paramètres recherchés sont : la richesse spécifique, la densité, la surface terrière, le volume, le couvert aérien, la régénération, la structure horizontale et verticale, les observations sur l’émondage, le vieillissement, etc. Ainsi, 28 espèces de 13 familles ont été recensées. Mimosaceae et Combretaceae domine la végétation. Pour les individus adultes, la densité est de 98 individus/ha, dominée par Acacia seyal, tandis que la régénération s’élève à 581 plantules/ha, dominée par Combretum aculeatum. La surface terrière du peuplement est estimée à 2,12 m2/ha, le couvert aérien (3223,08 m2/ha) et le volume (13,83 m3/ha). La distribution du peuplement par classe de diamètre et de hauteur révèle la prédominance de la strate arbustive. Les observations ont montré la présence de pratiques anthropiques. Cette étude a permis de recenser la flore du Bois, d’évaluer le potentiel ligneux et de remarquer l’anthropisation, d’où la nécessité de mettre en place une stratégie de gestion pour la conservation et la restauration du couvert végétale.
Senegal, like other Sahelian countries, is faced forest degradation due to a combination of factors such as: agricultural clearings, late fires, uncontrolled logging, etc. Inventory work has been carried out in the woodland formation (Bois de Boulogne) of the Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey. The aim of the study was to assess the woody potential of the Bois, which is under heavy human pressure, with a view to making recommendations. A systematic inventory on 103 plots of 50 X 50 m is carried out in 2018. The parameters sought are: species richness, density, basal area, volume, aerial cover, regeneration, horizontal and vertical structure, observations on pruning, ageing, etc. A total of 28 species from 13 families were recorded. Mimosaceae and Combretaceae dominate the vegetation. Adult density is 98 individuals/ha, dominated by Acacia seyal, while regeneration is 581 seedlings/ha, dominated by Combretum aculeatum. Stand basal area is estimated at 2.12 m2/ha, aerial cover (3223.08 m2/ha) and volume (13.83 m3/ha). Stand distribution by diameter and height class reveals the predominance of the shrub layer. Observations revealed the presence of anthropogenic practices. This study enabled us to survey the flora of the wood, assess its woody potential and note its anthropization, hence the need to implement a management strategy for the conservation and restoration of the plant cover
Caractérisation et Evolution du Peuplement Ligneux du Bois de Boulogne du Centre Nationale de Recherches Agronomiques (CNRA) de Bambey (Diourbel/Sénégal)
Le Sénégal à l’instar des autres pays sahéliens, est confronté à la dégradation de ses espaces forestiers dû à un ensemble de facteurs tels que : les défrichements agricoles, les feux tardifs, l’exploitation anarchique, etc. Des travaux d’inventaires ont été réalisés dans la formation boisée (Bois de Boulogne) du Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey. L’étude vise à évaluer le potentiel ligneux du Bois soumis à forte pression anthropique dans le but de donner des recommandations. Un inventaire systématique sur 103 placettes de 50 X 50 m est réalisé en 2018. Les paramètres recherchés sont : la richesse spécifique, la densité, la surface terrière, le volume, le couvert aérien, la régénération, la structure horizontale et verticale, les observations sur l’émondage, le vieillissement, etc. Ainsi, 28 espèces de 13 familles ont été recensées. Mimosaceae et Combretaceae domine la végétation. Pour les individus adultes, la densité est de 98 individus/ha, dominée par Acacia seyal, tandis que la régénération s’élève à 581 plantules/ha, dominée par Combretum aculeatum. La surface terrière du peuplement est estimée à 2,12 m2/ha, le couvert aérien (3223,08 m2/ha) et le volume (13,83 m3/ha). La distribution du peuplement par classe de diamètre et de hauteur révèle la prédominance de la strate arbustive. Les observations ont montré la présence de pratiques anthropiques. Cette étude a permis de recenser la flore du Bois, d’évaluer le potentiel ligneux et de remarquer l’anthropisation, d’où la nécessité de mettre en place une stratégie de gestion pour la conservation et la restauration du couvert végétale.
Senegal, like other Sahelian countries, is faced forest degradation due to a combination of factors such as: agricultural clearings, late fires, uncontrolled logging, etc. Inventory work has been carried out in the woodland formation (Bois de Boulogne) of the Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey. The aim of the study was to assess the woody potential of the Bois, which is under heavy human pressure, with a view to making recommendations. A systematic inventory on 103 plots of 50 X 50 m is carried out in 2018. The parameters sought are: species richness, density, basal area, volume, aerial cover, regeneration, horizontal and vertical structure, observations on pruning, ageing, etc. A total of 28 species from 13 families were recorded. Mimosaceae and Combretaceae dominate the vegetation. Adult density is 98 individuals/ha, dominated by Acacia seyal, while regeneration is 581 seedlings/ha, dominated by Combretum aculeatum. Stand basal area is estimated at 2.12 m2/ha, aerial cover (3223.08 m2/ha) and volume (13.83 m3/ha). Stand distribution by diameter and height class reveals the predominance of the shrub layer. Observations revealed the presence of anthropogenic practices. This study enabled us to survey the flora of the wood, assess its woody potential and note its anthropization, hence the need to implement a management strategy for the conservation and restoration of the plant cover
Caractérisation de la Dynamique des Peuplements Ligneux du Centre Nationale de Recherches Agronomiques de Bambey (Diourbel/Sénégal)
Le Sénégal, à l’instar des autres pays sahéliens, est confronté à la dégradation de ses espaces forestiers due à un ensemble de facteurs tels que : les défrichements agricoles, les feux tardifs, l’exploitation anarchique, etc. Ce phénomène est plus accentué dans la région de Diourbel où l’un des très rares poumons verts se trouve dans le site du Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey (CNRA). Cette étude avait comme objectifs de caractériser et d’estimer le potentiel des ligneux dans cette formation forestière dans le but de donner formuler des recommandations. Un inventaire systématique sur 103 placettes de 50 X 50 m a été réalisé en 2018. Les paramètres recherchés ont été : la richesse spécifique, la densité du peuplement, la surface terrière, le volume de bois, le couvert aérien, la régénération, la structure horizontale et verticale, les observations sur l’émondage, le vieillissement, etc. Ainsi, 28 espèces appartenants à 13 familles ont été recensées. Les familles des Mimosaceae (28,57%) et des Combretaceae (17,86%) dominent la végétation. Pour les individus adultes, la densité est de 98 individus/ha, dominée par Acacia seyal, tandis que la régénération s’élève à 581 plantules/ha, dominée par Combretum aculeatum. La surface terrière du peuplement est estimée à 2,12 m2/ha, le couvert aérien (3223,08 m2/ha) et le volume (13,83 m3/ha). La distribution du peuplement par classe de diamètre et de hauteur révèle la prédominance de la strate arbustive. Les observations ont montré la présence de pratiques anthropiques qui pourraient contribuer à la régression de la dynamique du peuplement par la diminution du couvert végétal et la disparition de certaines espèces (Deterium microcarpum, Pterocarpus erinaceus et Sterculia setigera) constatée dans cette formation. Ces résultats montrent l’urgence de mettre en place une stratégie de gestion en étroite collaboration avec les communautés pour la conservation et la restauration du couvert végétale de cette formation boisée de 149 ha.
Senegal, like other Sahelian countries, is faced with the degradation of its forest areas due to a combination of factors such as agricultural clearing, late fires, uncontrolled logging, etc. This phenomenon is more pronounced in the Diourbel region, where one of the very few green lungs is located on the site of the Centre National de Recherches Agronomiques Bambey (CNRA). This phenomenon is more pronounced in the Diourbel region, where one of the very few green lungs can be found on the site of the “Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey” (CNRA). The objectives of this study were to characterize and estimate the potential of woody species in this forest formation, to formulate recommendations. A systematic inventory of 103 50 x 50 m plots was carried out in 2018. The parameters investigated were: species richness, stand density, basal area, wood volume, aerial cover, regeneration, horizontal and vertical structure, observations on pruning, aging, etc. A total of 28 species belonging to 13 families were inventoried. Among these families, Mimosaceae (28,57%) and Combretaceae (17,86%) dominate the vegetation. The density of adult trees is 98 individuals/ha, dominated by Acacia seyal, while regeneration amounts to 581 seedlings/ha, dominated by Combretum aculeatum. The basal area of the stand is estimated at 2.12 m2/ha, the aerial cover (3223.08 m2/ha), and the volume (13.83 m3/ha). The distribution of the stand-by diameter and height class reveals the predominance of the shrub layer. Observations revealed the presence of human practices that could be contributing to the decline in stand dynamics through the reduction in plant cover and the disappearance of certain species (Deterium microcarpum, Pterocarpus erinaceus, and Sterculia setigera) observed in this formation. These results show the urgent need to implement a management strategy in close collaboration with the communities to conserve and restore the plant cover of this 149 ha woodland formation
Espèces Végétales Négligées et Sous-Utilisées en Afrique de l’Ouest : Traits Morphologiques, Conservation et Dissémination des Graines de Blighia sapida K.D. Koenig (Sapindaceae) Suivant les Zones Agro-écologiques du Bénin
Blighia sapida est une espèce très domestiquée au Bénin et dont les fruits riches sur le plan nutritionnel sont utilisés pour des raisons alimentaire, phytothérapeute et cosmétique. Malgré son niveau de domestication, l’espèce se trouve aujourd’hui dans une situation de régression progressive dans les agro-forêts. Cette dernière, dont les causes majeures pourraient être la sélection de provenances moins performantes et l’usage des semences de mauvaises qualités dues à la viabilité très limitée dans le temps des graines de Blighia sapida si elles ne sont pas bien conservées. Face à ce fléau, au fil des générations, les communautés locales ont développé des connaissances endogènes sur des techniques de conservation moins couteuses ayant révélé leurs utilités dans le processus de régénération de l’espèce. Cette étude a porté sur la caractérisation des traits morphologiques des graines de Blighia sapida, ses pratiques de conservation et de dissémination suivants les régions agro écologiques du Bénin. Pour cela, il a été procédé à la sélection dans chaque phytodistrict, des arbres sur lesquels des fruits murs ont été récoltés puis mis en sachet étiqueté et conservé dans un sac glacière muni de gels réfrigérants. Avec l’usage d’un pied à coulisse et d’une balance électronique de précision, les paramètres morphométriques ont été collectés sur les graines extraites des fruits. Les résultats obtenus ont montré qu’au Bénin, sur le plan statistique, il n’y’a pas de variabilité significative des graines entre les provenances étudiées. Cependant, la provenance nord a obtenu les meilleurs résultats sur le poids (59,36g±14,68), l’épaisseur (16,136mm±2,671) et la largeur (20,658mm±2,965) des graines. Ces dernières récoltées en saison sèche, peuvent être conservées au soleil, à la température ambiante ou parfois enfouis sous le sol pour une durée comprise entre 10 et 30 jours. D’après les communautés locales, B. sapida se régénère naturellement (82,5%) ; néanmoins la multiplication par semis de graines (17,5%) se pratique le plus souvent au nord du pays. A la sortie de cette étude, il s’avère indispensable d’élargir ces activités à toutes les zones agro-écologique du Bénin afin de pouvoir affirmer ou infirmer ces informations et de pouvoir sélectionner une meilleure semence qui sera destinée aux programmes de développement.
Blighia sapida is a highly domesticated species in Benin whose nutritionally rich fruits are used for food, herbal medicine and cosmetics. Despite its level of domestication, the species is now in a situation of gradual regression in agro-forests. The latter, the major causes of which could be the selection of less efficient provenances and the use of poor quality seeds due to the very limited viability over time of Blighia sapida seeds if they are not well preserved. Faced with this scourge, over generations, local communities have developed endogenous knowledge of less expensive conservation techniques that have revealed their usefulness in the regeneration process of the species. This study focused on the characterization of the morphological traits of Blighia sapida seeds, its conservation and dissemination practices following the agro-ecological regions of Benin. For this, trees were selected in each phytodistrict from which ripe fruits were harvested and then put in a labeled bag and kept in a cooler bag fitted with freezing gels. With the use of a caliper and a precision electronic scale, the morphometric parameters were collected on the seeds extracted from the fruits. The results obtained showed that in Benin, statistically, there is no significant variability of the seeds between the provenances studied. However, the northern provenance obtained the best results on the weight (59.36g±14.68), the thickness (16.136mm±2.671) and the width (20.658mm±2.965) of the seeds. The latter, harvested in the dry season, can be stored in the sun, at room temperature or sometimes buried under the ground for a period of between 10 and 30 days. According to local communities, B. sapida regenerates naturally (82.5%); nevertheless, propagation by seed sowing (17.5%) is most often practiced in the north of the country. At the end of this study, it is essential to extend these activities to all the agro-ecological zones of Benin in order to be able to affirm or refute this information and to be able to select a better seed which will be intended for development programs
Espèces Végétales Négligées et Sous-Utilisées en Afrique de l’Ouest : Traits Morphologiques, Conservation et Dissémination des Graines de Blighia sapida K.D. Koenig (Sapindaceae) Suivant les Zones Agro-écologiques du Bénin
Blighia sapida est une espèce très domestiquée au Bénin et dont les fruits riches sur le plan nutritionnel sont utilisés pour des raisons alimentaire, phytothérapeute et cosmétique. Malgré son niveau de domestication, l’espèce se trouve aujourd’hui dans une situation de régression progressive dans les agro-forêts. Cette dernière, dont les causes majeures pourraient être la sélection de provenances moins performantes et l’usage des semences de mauvaises qualités dues à la viabilité très limitée dans le temps des graines de Blighia sapida si elles ne sont pas bien conservées. Face à ce fléau, au fil des générations, les communautés locales ont développé des connaissances endogènes sur des techniques de conservation moins couteuses ayant révélé leurs utilités dans le processus de régénération de l’espèce. Cette étude a porté sur la caractérisation des traits morphologiques des graines de Blighia sapida, ses pratiques de conservation et de dissémination suivants les régions agro écologiques du Bénin. Pour cela, il a été procédé à la sélection dans chaque phytodistrict, des arbres sur lesquels des fruits murs ont été récoltés puis mis en sachet étiqueté et conservé dans un sac glacière muni de gels réfrigérants. Avec l’usage d’un pied à coulisse et d’une balance électronique de précision, les paramètres morphométriques ont été collectés sur les graines extraites des fruits. Les résultats obtenus ont montré qu’au Bénin, sur le plan statistique, il n’y’a pas de variabilité significative des graines entre les provenances étudiées. Cependant, la provenance nord a obtenu les meilleurs résultats sur le poids (59,36g±14,68), l’épaisseur (16,136mm±2,671) et la largeur (20,658mm±2,965) des graines. Ces dernières récoltées en saison sèche, peuvent être conservées au soleil, à la température ambiante ou parfois enfouis sous le sol pour une durée comprise entre 10 et 30 jours. D’après les communautés locales, B. sapida se régénère naturellement (82,5%) ; néanmoins la multiplication par semis de graines (17,5%) se pratique le plus souvent au nord du pays. A la sortie de cette étude, il s’avère indispensable d’élargir ces activités à toutes les zones agro-écologique du Bénin afin de pouvoir affirmer ou infirmer ces informations et de pouvoir sélectionner une meilleure semence qui sera destinée aux programmes de développement.
Blighia sapida is a highly domesticated species in Benin whose nutritionally rich fruits are used for food, herbal medicine and cosmetics. Despite its level of domestication, the species is now in a situation of gradual regression in agro-forests. The latter, the major causes of which could be the selection of less efficient provenances and the use of poor quality seeds due to the very limited viability over time of Blighia sapida seeds if they are not well preserved. Faced with this scourge, over generations, local communities have developed endogenous knowledge of less expensive conservation techniques that have revealed their usefulness in the regeneration process of the species. This study focused on the characterization of the morphological traits of Blighia sapida seeds, its conservation and dissemination practices following the agro-ecological regions of Benin. For this, trees were selected in each phytodistrict from which ripe fruits were harvested and then put in a labeled bag and kept in a cooler bag fitted with freezing gels. With the use of a caliper and a precision electronic scale, the morphometric parameters were collected on the seeds extracted from the fruits. The results obtained showed that in Benin, statistically, there is no significant variability of the seeds between the provenances studied. However, the northern provenance obtained the best results on the weight (59.36g±14.68), the thickness (16.136mm±2.671) and the width (20.658mm±2.965) of the seeds. The latter, harvested in the dry season, can be stored in the sun, at room temperature or sometimes buried under the ground for a period of between 10 and 30 days. According to local communities, B. sapida regenerates naturally (82.5%); nevertheless, propagation by seed sowing (17.5%) is most often practiced in the north of the country. At the end of this study, it is essential to extend these activities to all the agro-ecological zones of Benin in order to be able to affirm or refute this information and to be able to select a better seed which will be intended for development programs
Valorisation des Espèces Négligées et Sous-Utilisées pour la Sécurité Alimentaire : Traits Morphologiques, Conservation et Regénération des Graines de Blighia sapida K.D. Koenig (Sapindaceae) Suivant les Phytodistricts du Bénin
Blighia sapida est une espèce très domestiquée au Bénin et dont les fruits riches sur le plan nutritionnel sont utilisés pour des raisons alimentaire, phytothérapeute et cosmétique. Malgré son niveau de domestication, l’espèce se trouve aujourd’hui dans une situation de régression progressive dans les agro-forêts. Les causes majeures pourraient être la sélection de provenances moins performantes et l’usage des semences de mauvaises qualités dues à la viabilité très limitée dans le temps des graines de Blighia sapida si elles ne sont pas bien conservées. Face à ce fléau, au fil des générations, les communautés locales ont développé des connaissances endogènes sur des techniques de conservation moins couteuses ayant révélé leurs utilités dans le processus de régénération de l’espèce. Cette étude a porté sur la caractérisation des traits morphologiques des graines de Blighia sapida, ses pratiques de conservation et de dissémination suivants les régions agro écologiques du Bénin. Pour cela, il a été procédé à la sélection dans chaque phytodistrict, des arbres sur lesquels des fruits murs ont été récoltés puis mis en sachet étiqueté et conservé dans un sac glacière muni de gels réfrigérants. Avec l’usage d’un pied à coulisse et d’une balance électronique de précision, les paramètres morphométriques ont été collectés sur les graines extraites des fruits. Les résultats obtenus ont montré qu’au Bénin, sur le plan statistique, il n’y’a pas de variabilité significative des graines entre les provenances étudiées. Cependant, la provenance nord a obtenu les meilleurs résultats sur le poids (59,36 g ± 14,68), l’épaisseur (16,136 mm ± 2,671) et la largeur (20,658 mm ± 2,965) des graines. Ces dernières récoltées en saison sèche, peuvent être conservées au soleil, à la température ambiante ou au frais pour une durée comprise entre 10 et 30 jours. D’après les communautés locales, B. sapida se régénère naturellement (82,5%) ; néanmoins la multiplication par semis de graines (17,5%) se pratique le plus souvent au nord du pays. A la sortie de cette étude, il s’avère indispensable d’élargir ces activités à toutes les zones agro-écologique du Bénin afin de pouvoir affirmer ou infirmer ces informations et de pouvoir sélectionner une meilleure semence qui sera destinée aux programmes de développement.
Blighia sapida is a highly domesticated species in Benin whose nutritionally rich fruits are used for food, herbal medicine and cosmetics. Despite its level of domestication, the species is now in a situation of gradual regression in agro-forests. The latter, the major causes of which could be the selection of less efficient provenances and the use of poor quality seeds due to the very limited viability over time of Blighia sapida seeds if they are not well preserved. Faced with this scourge, over generations, local communities have developed endogenous knowledge of less expensive conservation techniques that have revealed their usefulness in the regeneration process of the species. This study focused on the characterization of the morphological traits of Blighia sapida seeds, its conservation and dissemination practices following the agro-ecological regions of Benin. For this, trees were selected in each phytodistrict from which ripe fruits were harvested and then put in a labeled bag and kept in a cooler bag fitted with freezing gels. With the use of a caliper and a precision electronic scale, the morphometric parameters were collected on the seeds extracted from the fruits. The results obtained showed that in Benin, statistically, there is no significant variability of the seeds between the provenances studied. However, the northern provenance obtained the best results on the weight (59.36g±14.68), the thickness (16.136mm±2.671) and the width (20.658mm±2.965) of the seeds. The latter, harvested in the dry season, can be stored in the sun, at room temperature or sometimes buried under the ground for a period of between 10 and 30 days. According to local communities, B. sapida regenerates naturally (82.5%); nevertheless, propagation by seed sowing (17.5%) is most often practiced in the north of the country. At the end of this study, it is essential to extend these activities to all the agro-ecological zones of Benin in order to be able to affirm or refute this information and to be able to select a better seed which will be intended for development programs
Restauration des écosystèmes dégradés de l’Aire Marine Protégée de Saint-Louis par l’immersion de récifs artificiels et le reboisement de la mangrove : impacts sur la biodiversité marine et côtière (Saint-Louis, Sénégal)
Objectif: L’objectif de cette étude est d’évaluer la contribution de l’immersion de récifs artificiels et du reboisement de la mangrove sur la restauration des écosystèmes dégradés au niveau de l’Aire Marine Protégée (AMP) de Saint-Louis et des zones périphériques.Méthodologie et résultats: Pour déterminer les impacts de l’immersion des récifs artificiels et du reboisement de la mangrove, nous avons procédé à une analyse comparative des rapports de l’état de référence de 2009 et de la pêche expérimentale de 2015, ainsi que des enquêtes auprès des pêcheurs de la commune de Saint-Louis, avec un échantillon de 97 unités de production (un pêcheur par unité de production) et auprès des femmes transformatrices des huîtres de la commune de Ndiébène Gandiol (village de Diél Mbam), avec aussi - un échantillon de 37 femmes, ainsi que des entretiens avec les gestionnaires et partenaires de l’AMP. Cette évaluation a aussi fait l’objet d’une expérience d’évaluation de la productivité de la mangrove en termes de ressources malacologiques. Les résultats obtenus ont permis de montrer que l’immersion de récifs est jugée non satisfaisante par les pêcheurs interrogés, contrairement au reboisement de la mangrove considéré comme satisfaisant par les femmes transformatrices des huîtres et les gestionnaires de l’AMP. Une évolution des taxons et du poids qui passe respectivement de 25 à 34 taxons et de 73 à 87,223 kg est notée lors de la pêche de 2009 et celle de 2015. Une productivité de la mangrove de six (6) potamides et de treize (13) de crabes violonistes en moyenne est également notée par m².Conclusion et application: En somme, cette étude nous a permis de montrer que l’immersion de récifs artificiels et le reboisement de la mangrove ont des impacts relativement positifs sur la biodiversité marine et côtière. Les résultats obtenus à partir de cette méthode ont montré que l’étude peut être utilisée comme modèle d’évalution pour des écosystèmes exploités.Mots clés: Restauration, écosystème, récifs artificiels, mangrove, AMP, Saint-LouisEnglish Title: Restoration of degraded ecosystems of the Marine Protected Area of Saint- Louis by the immersion of artificial reefs and mangrove reforestation: impacts on marine and coastal biodiversity (Saint-Louis, Senegal)English AbstractObjective: The objective of this study is to evaluate the contribution of the immersion of artificial reefs and mangrove reforestation on degraded ecosystem restoration at the Marine Protected Area (MPA) of St. Louis and surrounding areas.Methodology and Results: To determine the effects of immersion and artificial reforestation of mangrove reefs, we conducted a comparative analysis of reports from the baseline of 2009 and the experimental fishery in 2015, as well as creel surveys of the town of Saint-Louis, with a sample of 97 production units (a fisherman per unit of production) and among women processors of oysters of the common Ndiébène Gandiol (village Diel Mbam), with also -a sample of 37 women, as well as interviews with MPA managers and partners. This assessment has also been an evaluation experience productivity of mangroves in terms of molluscan resources. The results have shown that immersion reefs are considered unsatisfactory by the fishermen interviewed, unlike the mangrove reforestation considered satisfactory by women processors of oysters and MPA managers. An evolution of taxa and weight passes respectively 25 and 34 taxa and 73 to 87.223 kg is noted when fishing in 2009 and that of 2015. Productivity mangrove six (6) Potamides and thirteen (13) burrows of fiddler crabs on average is also noted by m².Conclusion and Application of result: In sum, this study allowed us to show that immersion of artificial reefs and mangrove reforestation has relatively positive impacts on marine and coastal biodiversity. The results obtained from this method have shown that the study can be used as a model for Evaluation of exploited ecosystemsKeywords: Restoration, ecosystem, artificial reefs, mangroves, AMP, Saint-Loui