13 research outputs found

    Raïssa Maritain, une figure d'intellectuelle catholique ?

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    Actes du colloque des 21 et 22 avril 2023.International audienc

    Catherine de Sienne : une figure pour encourager un "sain" féminisme en Italie

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    International audienceCréée en 1908, l’Unione fra le donne cattoliche d’Italia occupe une place à part au sein du militantisme féminin italien, par son opposition au féminisme libéral et sa volonté de servir la cause de l’Église tout autant que l’action des femmes dans la société. En 1911, l’Unione choisit de se placer sous le patronage de Catherine de Sienne, sainte du XIVe siècle qui connaît un regain d’intérêt en Italie à la faveur du Risorgimento, en raison à la fois de l’œuvre de pacification entre cités italiennes qu’elle entreprit en son temps et du génie littéraire italien qu’elle incarne. Le choix de Catherine de Sienne peut toutefois interroger, la sainte n’ayant jamais fait œuvre « féministe », au sens où elle ne s’est pas particulièrement intéressée à la condition des femmes. En même temps, elle apparaît comme une femme d’action exceptionnelle pour son époque : restée laïque, elle s’est profondément engagée dans la vie politique, mais aussi dans la réforme de l’Église, la postérité retenant surtout son action auprès du pape Grégoire XI, qu’elle aurait convaincue de revenir d’Avignon à Rome, présentée comme siège légitime de la papauté. Pour un mouvement de femmes catholiques soucieuses de défendre les droits du pape en Italie mais aussi de justifier la prise de parole des femmes dans l’espace public auprès d’ecclésiastiques qui, pour beaucoup, la voient comme une nouvelle erreur du modernisme, on peut comprendre que la figure de Catherine de Sienne ait pu séduire. La papauté elle-même a encouragé les associations féminines catholiques à suivre ce modèle, afin de stimuler tant l’amour de la patrie que l’amour de la religion chez les femmes italiennes, et accompagné le mouvement qui tendait à en faire une figure nationale, en la proclamant patronne de Rome en 1866 puis copatronne d’Italie en 1939. Dans une revue comme Il Rosario, la sainte est tantôt présentée dans une grille de lecture apologétique, pour sa défense du pape qu’elle appelait « le doux Christ sur terre », tantôt dans une lecture de type catholico-social, l’accent étant alors mis sur son action au service des malades et des plus pauvres de Sienne. On voudrait donc, dans cette communication, montrer ce que ce choix de modèle nous dit de la façon dont les femmes catholiques conçoivent leur rôle dans la société italienne du début du XXe siècle, entre maternité sociale et mission spirituelle et comment les discours sur Catherine de Sienne, fluctuants, situent ces femmes face à la modernité politique

    Des femmes docteures de l’Église ? Une question inédite dans l’Église du xx e siècle

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    International audienceObwohl die Kirche erst 1970 zum ersten Mal zwei Frauen feierlich zu Kirchenlehrerinnen erhebt, stammen die ersten Aufforderungen dazu aus der Zwischenkriegszeit. Vor dem Hintergrund einer erneuerten Mystik und des Aufschwungs der Frauenbewegung wünschen gewisse Kreise, dass die Kirche Teresa von Avila und Therese von Lisieux als Kirchenlehrerinnen anerkennt. Pius XI. lehnt dies jedoch ab, und die Frage einer möglichen Öffnung dieser Würde für Frauen bleibt bis in die nachkonziliare Zeit, als Teresa von Avila und Katharina von Siena zu Kirchenlehrerinnen erhoben werden, in der Schwebe. Wenn der für Frauen zunächst verschlossene, dann geöffnete Zugang zur Würde der Kirchenlehrerin die Frage nach dem Verhältnis der Kirche zu der bedeutenden Entwicklung der Stärkung der Rolle der Frau in der Gesellschaft des 20. Jahrhunderts aufwirft, so verweist er auch auf eine Veränderung im Hinblick darauf, was man unter Theologie versteht. Von Frauen verfasste mystische Schriften, die zu Beginn des Jahrhunderts nicht dem Kanon der klassischen Theologie entsprachen, werden in der nachkonziliaren Kirche als theologisch anerkannt.If it was only in 1970 that the church first solemnly confirmed two women as doctors of the church, the first requests for them occurred during the inter-war years. In the context of the renewal of mysticism and the growth of female militancy, some people wished that the church should recognize Theresa of Avila and Therese of Lisieux as doctors of the church. But Pius XI refused to do so and the possible entry of women to the rank of doctor remained suspended until after the Vatican II Council and the proclamation of Theresa of Avila and Catherine of Sienna. If this closure and the opening to women that followed it raise questions about the relations of the church to the major evolution that was the promotion of women in twentieth century, it also marked a change in the way that theology was conceived. Female mystical writings that did not correspond to the classical canons of theology at the beginning of the century were formally recognized as theology in the post-conciliar church.Si c’est en 1970 que, pour la première fois l’Église reconnaît solennellement deux femmes docteures de l’Église, les premières demandes remontent à l’entre-deux-guerres. Dans un contexte de renouveau de la mystique et de progrès du militantisme féminin, certains voudraient que l’Église reconnaisse Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux docteures de l’Église. Pie XI refuse cependant et la question d’une éventuelle ouverture du doctorat d’Église aux femmes reste en suspens jusqu’à l’après-concile, avec les proclamations de Thérèse d’Avila et de Catherine de Sienne. Si cette fermeture puis ouverture du doctorat d’Église aux femmes interroge les relations de l’Église avec l’évolution majeure qu’est la promotion des femmes dans la société au xxe siècle, elle signale aussi un changement dans la façon dont on conçoit la théologie. Des écrits mystiques féminins, ne correspondant pas aux canons de la théologie classique au début du siècle, sont reconnus comme théologiques dans l’Église postconciliaire

    Crossing the Stained-Glass Ceiling of Theology ?: The Proclamation of the First Women as Doctors of the Church

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    International audienceIn 1970, Pope Paul VI proclaimed two women doctors of the Church, Teresa of Avila and Catherine of Siena. He therefore broke with a millenary tradition that excluded women from a title that recognized a form of magisterium in the universal Church. Indeed, teaching is the clergy’s prerogative in the Roman Catholic Church. If the doctorate of the Church is a title given to saints who are already canonized, one can wonder if these first proclamations of 1970 legitimate a new position for women in theological teaching. It seems that they are contemporary with women’s access to theological faculties, which were gradually opened to women after the Second World War, first as auditors, then as students, and finally as teachers. This article wants to interrogate these two concomitant events and to see whether the proclamation of the first women as doctors of the Church opened a way for theological teaching in the Roman Catholic Church to women or not. After studying the way this novelty is presented by Pope Paul VI in his homilies of proclamation, the echo of the event will be put forward. Finally, discourse and practice will be confronted to see if the recognition of a posthumous title to women influenced women’s condition in theology

    Le Dialogue, pièce maîtresse de la proclamation de Catherine de Sienne comme docteure de l’Église

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    Compte rendu de la journée de l'AFHRC du 24 septembre 2022 sur le thème "Empire et religions (XIXe - XXe siècle)"

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    Compte rendu de la journée de l'AFHRC du 24 septembre 2022 sur le thèmeInternational audienc

    Compte rendu de "Anne Cova, Bruno Dumons (éd.), Femmes, genre et catholicisme. Nouvelles recherches, nouveaux objets (France, XIXe-XXe siècles)"

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    Compte rendu de lectureInternational audienc

    « Sexus obstat » ? Devenir docteure de l'Église au XXe siècle (1923-1997) : les cas de Thérèse d'Avila, Catherine de Sienne et Thérèse de Lisieux

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    The title of Doctor of the Church is granted to some saints by the Catholic Church, as a tribute to their contribution to the development of Christian doctrine. Although it has been in use in the Catholic Church since the 13th century, it was not given to women before the 20th century. After the refusal of Pius XI in the inter-war period, with the formula « sexus obstat », the project of a female doctorate found a favourable outcome in 1970, with the proclamations of Teresa of Avila and Catherine of Siena by Paul VI, few years after the Second Vatican Council, and then with that of Teresa of Lisieux in 1997, by John Paul II. This study examines what led the Catholic Church to innovate by promoting women doctors in the 20th century, recognising them a doctrinal teaching that their lay status, as well as their femininity, had denied them for centuries.Le titre de docteur de l'Église est accordé à quelques saints par l'Église catholique, comme un hommage rendu à leur contribution au développement de la doctrine chrétienne. Alors qu'il est en usage dans l’Église catholique depuis le XIIIe siècle, il faut attendre le XXe siècle pour que des femmes le reçoivent. Après le refus opposé par Pie XI dans l’entre-deux-guerres, par la formule « sexus obstat », le projet d’un doctorat féminin a trouvé une issue favorable en 1970, avec les proclamations de Thérèse d’Avila et de Catherine de Sienne par Paul VI, au lendemain du concile Vatican II, puis avec celle de Thérèse de Lisieux en 1997, par Jean-Paul II. On revient dans cette étude sur ce qui a poussé l’Église catholique à innover en promouvant des femmes docteures au XXe siècle, leur reconnaissant ainsi un enseignement doctrinal que leur statut de laïc, autant que leur féminité, leur avaient refusé pendant des siècles
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